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4,29

sur 4503 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des livres.
Parallélépipèdes de papier et d'encre chargés d'histoires.
Les histoires qu'ils racontent. L'histoire de leur acquisition. Alors que la Grande Histoire se déroule autour d'eux.
Prenez par exemple le premier d'entre eux. " le Manuel du Fossoyeur " - édité par l'Association Bavaroise des Cimetières – Liesel Meminger le vole juste après l'enterrement de son petit frère. En 1940 il n'est pas rare que des parents dramatiquement pauvres confient leurs enfants à des familles nourricières. Parfois, un enfant peut mourir des mauvaises conditions pendant le voyage qui le conduit chez ses parents d'adoption. C'est probablement pour ne pas se sentir seule que Liesel l'a volé. Grâce à lui et à son nouveau papa, elle apprendra à lire...
Prenez " Mein Kampf ". Tout d'abord, il servira de protection à son lecteur pour traverser l'Allemagne et venir se réfugier dans la maison de la famille de Liesel. Son porteur : Max Vandenburg. Un boxeur, dans une catégorie de poids que ne reconnaît plus le régime nazie : Juif. Mais ensuite, ce livre, une fois ses pages blanchies, servira de support à une oeuvre remarquable " L'Homme qui se Penchait ". L'histoire de la vie d'un Juif dans une Allemagne hostile et sa rencontre avec fascinante gamine aux genoux cagneux.
Prenez " le Siffleur ". Volé bien sûr. Un roman policier. le 19 septembre 1942, dans la nuit, il est lut à haute voix par celle qui l'a frauduleusement substitué pour tromper l'angoisse des personnes réfugiées au sous-sol du 45 Rue Himmel – Ciel en Allemand – à Molching, Allemagne. Pour nous, il est un enseignement. L'Allemagne des années 40 a aussi souffert. de pauvres gens y vivent. A qui le monde ne donne pas le choix. Qui subiront bien plus ces temps difficiles qu'ils n'y contribueront...
Enfin prenez... " La Voleuse de Livre " : Où quand une jeune fille fait la confession de ses délits dans un carnet noir. Cachée dans le sous-sol de sa maison laissé vacant par un boxeur Juif pris de remords de voir une honnête famille courir d'immenses risques pour lui. Protégée du bombardement qui rasera toute sa rue.

On pense que quand la Mort prend le temps de raconter une histoire, il semble raisonnable – ne serai-ce que pour ne pas se la mettre à dos – de l'écouter. On imagine que la Camarde, plutôt surchargée de travail en ces temps difficiles ne pourrait s'intéresser qu'à une personne au destin hors du commun. Malheureusement, le récit est bourré de maladresse.
Madame la Mort – sauf votre respect hein... - Vous tenez là une belle histoire, poignante, triste. Il ne vous reste plus qu'à l'écrire...
Pour en faire le livre que méritent cette fillette gringalette, son accordéoniste de père adoptif, son Jesse Owens de meilleur ami teuton. Et ce boxeur Juif cantonné dans le coin de son ring qui survit en imaginant que le Führer descende dans cette cave pour un match en douze rounds...
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Petite déception pour moi que cette Voleuse de livres qui fait pourtant consensus parmi les amoureux de belles histoires.

Est-il nécessaire de rappeler l'intrigue après tous ces billets publiés et l'adaptation cinématographique dont on a tant parlé dans les médias ? Liesel Meminger, 10 ans, est recueillie par les époux Hubermann au 33 de la rue Himmel, à Molching, Allemagne. Une amitié indéfectible la lie à Rudy, aryen parfait si ce n'était cette propension à n'en faire qu'à sa tête, qu'il a bien ancrée sur les épaules. Grâce à son amour des mots, Liesel vient en aide à sa manière aux habitants de la rue Himmel, et tout particulièrement à Max, juif caché dans son sous-sol.

Les principaux défauts de ce livre, à mon avis, résident en premier lieu dans le style même, que j'ai trouvé un peu trop "puéril" par moment. Comme ces étranges métaphores "les sourires comme du sel, mais déjà en train de pourrir" (?!). Ou tous ces sous-titres, apartés et changements typographiques dont la narratrice, la Mort en personne, raffole.

L'incarnation des personnages est aussi loin d'être parfaite. C'est-à-dire qu'elle est plutôt inégale. Si j'ai beaucoup aimé Rudy par exemple, j'ai trouvé le personnage de Max assez faiblard, tout comme celui de la femme du maire, ou de Rosa.

Mais on ne peut nier une ingéniosité dans le choix du narrateur, ainsi que dans celui de raconter la seconde guerre mondiale du point de vue allemand, qui plus est d'allemands de tous les jours, ni soldats ni chefs de parti. Non, de simples gens qui ont également subis la guerre.

En somme, un roman très intéressant à défaut d'être passionnant.
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Je viens de refermer La voleuse de livres pour lequel mon ressenti est assez flou.

Cette histoire qui a pour toile de fond l'Allemagne nazie et comme narratrice La mort est évidemment profondément touchante. le vécu de Liesel, la petite orpheline hébergée par un couple atypique populaire, et ceux et celles qui gravitent autour d'elle, sont émouvants de vérité, et on ne peut nier la maîtrise de l'agencement d'une vaste galerie de personnages parfaitement dessinés par Markus Zusak.

L'auteur associe à certains personnages une part d'humanité qui nous les rend inoubliables, car nous nous prenons évidemment d'empathie pour ces héros ordinaires pris dans la tourmente guerrière vécue par le petit peuple. C'est le point fort de cette histoire, rendre palpable ce que les allemands ont ressenti de l'intérieur, misère,  manipulation, violences...
L'amour de la lecture chez Liesel la kleptomane qui s'attache à ceux (les livres) qu'elle a volés est singulière.

Hélas, cette narration agréable et bien construite est gâchée par certaines digressions que j'ai trouvées très pénibles  : synthèses ridicules en début de chapitre, commentaires dénués d'intérêt  du narrateur / La Mort...

Certes, le fil narratif se tient, mais trop souvent, le rythme est trop long selon moi, et les annonces à l'avance des drames à venir m'ont exaspérée.

Cette lecture pourtant marquante et originale (narratrice choisie et paysage socio-historique ) aurait donc gagné en cohérence en adoptant une intrigue non distraite par tout un tas de digressions.

Lien : http://justelire.fr/la-voleu..
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J'étais impatiente de le lire au vu des critiques mais malheureusement, je n'ai pas trop accroché mais il m'est difficile d'expliquer vraiment le pourquoi.
L'histoire est belle, l'idée de prendre la mort comme narratrice est tout à fait originale et bien pensée. Nous raconter la vie de tous les jours d'une petite fille allemande, abandonnée par sa mère et confiée à une famille nourricière pendant toute la période de la guerre mondiale est forcément touchante. On comprend bien que tous les allemands n'étaient pas des nazis mais qu'ils n'avaient pas le choix de le faire savoir. Les mots qui sauvent des maux est le thème récurrent, aussi bien pour Liesel que pour Max, le juif que la famille va prendre sous son aile, qui raconte sa vie sur les pages repeintes de "mein kampf"... Il fallait oser et c'est un des meilleurs passages du livre.
Alors quoi? Qu'est-ce qui ne m'a pas plu?
Je ne savais pas que ce livre faisait partie de la littérature "jeunesse", peut-être est-ce la "simplicité" avec laquelle l'histoire est contée et quelque peu enjolivée?
La particularité des chapitres ; annoncés par un titre et précisant de quoi ils allaient traiter donc dévoilant malgré tout un peu la suite, qui fait plus penser à une pièce de théâtre?
Je ne peux pas l'expliquer!
Je ne peux pas dire qu'il ne m'aie pas plu du tout, j'ai aimé l'histoire donc je pense vraiment que c'est la construction du livre qui m'a un peu déçue parce que, du coup, je le trouve un peu trop ciblé "adolescents".
Ça ne m'empêchera pas d'en recommander la lecture aux plus jeunes et même aux autres puisque mon avis n'engage finalement que moi!
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On est bien tous d'accord pour penser que la période hitlérienne est l'une des plus atroces de notre humanité, et qu'il est bien difficilement d'en renouveler la thématique en littérature par des fictions romanesques produites déjà ad nauseum. La seule justification d'écrire sur la question ne peut être que le désir d'informer en littérature jeunesse.

Cette voleuse tire son épingle du jeu par une trouvaille stylistique qui sert de filtre à la noirceur..
Écoutez la Mort en conteuse de la société de l'époque et de la vie d'une petite fille apporte une touche décalée et parfois humoristique. La Faucheuse a des accents jubilatoires par son cynisme et sa modernité de ton.

Au fil de ma lecture, j'ai réalisé que cette histoire m'était connue par l'adaptation cinématographique fait en 2013, film tout public sans grande envergure.
Il aurait été plus judicieux de lire ce roman avant de le visionner.
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Cher D., toi qui m'as chaudement recommandé cette voleuse de livres, surtout ne te méprends pas !
Trois étoiles, certes ce n'est pas la panacée mais ça n'est pas si mal ! ;-)

☆ Une étoile pour Hans, le père adoptif de la jeune Liesel et LE personnage courageux, profondément humain et terriblement attachant que je retiendrai de cette lecture.
☆ Une autre pour l'humour et la candeur de Rudy, le blondinet petit voisin, secrètement amoureux de Liesel, passionné de football et d'athlétisme (sans doute le seul admirateur de Jesse Owens parmi tous les membres des jeunesses hitlériennes...)
☆ Et une troisième étoile, bien sûr pour cette Grande Faucheuse bavarde, un peu blasée et particulièrement débordée en ces années 1942-1943, qui campe là le rôle d'une narratrice tout à fait inattendue et finalement moins effrayante qu'il n'y paraît. Simple témoin de la folie des hommes, libératrice des âmes en souffrance plutôt que fossoyeuse impitoyable des innocents : voilà un point de vue original et omniscient, propice aux digressions.

Pour le reste, je dois bien reconnaître que le style ne m'a pas transporté et que j'ai eu du mal à me laisser séduire par la tonalité très "littérature jeunesse" du roman. Un peu frustré aussi, peut-être, de n'avoir jamais été trop supris et d'avoir toujours su à l'avance les événements à venir. La narratrice, coquine camarde, prend en effet un malin plaisir à nous dévoiler la suite du récit par anticipation, et assume même fièrement cette fâcheuse tendance au spoil : "mon but n'est pas de créer le suspense. le mystère m'ennuie. Il m'assomme. Je sais ce qui se passe, et du coup vous aussi".

Qui plus est, là où j'avais imaginé une vaste épopée historique animée d'un puissant souffle romanesque, je n'ai trouvé que des petites saynètes un peu disparates, entrecoupées d'annotations souvent farfelues qui brisent la continuité du récit.
Dommage, le parti pris de Markus Zusak, qui a choisi de nous raconter la guerre du côté allemand, en se plaçant en outre aux côtés des plus modestes, était pourtant intéressant, et sa narratrice avait à coup sûr beaucoup de choses à dire.
Loin des champs de bataille et des villes assiégées, il préfère nous conduire à Molching, rue Himmel, parmi ces victimes silencieuses du régime nazi, qui ne sont pas les plus représentées dans les livres d'histoire mais qui ont elles aussi cruellement souffert, à la fois exposées à la dictature hitlérienne et aux bombardements alliés.
L'occasion pour l'auteur de nous proposer un récit émouvant mais un peu trop enfantin, qui mêle la peur et l'amitié, l'espoir et la colère, la naïveté des plus jeunes et la résignation de leurs aînés, et qui bien sûr fait la part belle à l'amour des livres qui seuls peuvent extraire Liesel et les siens du chaos ambiant.

Une belle histoire, donc, aux chapitres brefs et parfois inégaux. Les derniers sont heureusement particulièrement réussis : ils me permettront, sois en sûr cher D., de garder malgré tout un bon souvenir de cette lecture !
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Lorsque la Mort raconte le parcours d'une jeune orpheline plongée au coeur de l'Allemagne nazie, elle met un point d'honneur à préciser qu'elle "n'a pas de faux, ni de faucille, [qu'elle] ne porte une robe noire à capuche que lorsqu'il fait froid et [quelle n'a] pas cette tête de squelette que vous semblez prendre plaisir à [lui] attribuer".

Elle emprunte une voix étonnamment légère et décalée pour entraîner le lecteur dans un récit à la trame bousculée où se succèdent les évènements sombres jalonnant la vie de Liesel. Cette petite fille de neuf ans perd successivement son frère, sa mère avant d'être recueillie dans un foyer en apparence rude et besogneux du côté de Molching, non loin de Dachau.

Mais la Mort emprunte également une voix plus profonde lorsqu'elle fait résonner pêle-mêle le désarroi, la colère, la témérité, l'empathie et la solidarité au fur et à mesure que cette petite fille pleine de compassion, saisie par le besoin de comprendre le monde qui l'entoure, se nourrit de livres et de mots peints sur les murs du sous-sol pour survivre dans le chaos. On se laisse alors séduire par une voix pleine tendresse et de candeur qui ravive la plus élémentaire des humanités chez quelques uns et rappelle la stupidité des évidences dans les faits les plus cruels. Elle confère à la Mort une sensibilité humaine ; elle qui s'attache à recueillir paisiblement au creux de ses bras les nombreuses âmes perdues alors que celle de Liesel lui échappe. Certes, cette histoire atypique racontée par la Mort recèle une étonnante force émotionnelle. Mais avec la volonté forcenée de louer l'universalité de l'amour, l'écriture scellée au vibrato des sentiments apparaît parfois maladroite.

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Après avoir lu énormément de critiques positives sur ce roman, je me faisais une joie de le lire. Je le gardait précieusement en attendant d'avoir du temps afin de m'y consacrer un maximum. Un peu comme on garde le meilleur bonbon pour la fin.

Et bien, pour moi, le bonbon est resté un peu collé à l'emballage, le goût ne me plaisait pas tellement et je suis déçue d'en avoir tant attendu.

Certains points sont très positifs, la Mort comme narratrice en est un. J'ai trouvé ça original et très intelligent. La mort est partout, surtout dans le contexte l'Allemagne nazie et permet de donner un narrateur extérieur, objectif et invisible.

Ensuite, généralement, j'aime bien lire des romans qui se passent en temps de guerre car ces contextes particuliers et durs ont la faculté de faire ressortir le pire et/ou le meilleur chez les hommes (les femmes) et c'est le cas dans ce roman. de plus, voir la guerre du côté des Allemands, dont beaucoup ont aussi souffert de la guerre et du régime, était vraiment intéressant.

Voilà, je suis vraiment triste mais c'est tout ce que j'ai vraiment aimé. Pour le reste, si les petites notes glissées un peu partout dans le récit m'ont plues au début, j'ai ensuite trouvé ça lassant pour ne pas dire facile. Je n'ai pas non plus apprécié le style narratif. Les phrases hyper-courtes se succédant comme des énumérations, les renvois constants à des évènements futurs, les mêmes mots sans cesse répètés, les longueurs du récit… ça n'était juste pas pour moi.

Je comprends que ce livre plaise, vraiment. Il m'aurait peut-être plu à une autre époque. Il n'était juste pas pour moi maintenant.
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Je viens de terminer La voleuse de livres de Markus Zusak, et j'avoue être un peu déçue de ma lecture.
Contrairement à ce qu'annoncent maintes critiques élogieuses, je n'ai pas été complètement transcendée par ce livre, et pourtant…
Pourtant, le postulat avait tout pour me plaire….Original, non, la Mort en narratrice ? Et puis, la petite Liesel, la « voleuse de livres », , est vraiment attachante ainsi que plusieurs des personnages qui l'entourent…De plus, j'aime beaucoup lire des livres mettant en avant cette période sombre de l'histoire…mais…la magie n'a apparemment pas fonctionné avec moi….
Le début, je le reconnais m'a tenu en haleine, et il y a eu un petit temps d'adaptation au style et à la narration.
L'histoire commence fort d'ailleurs, puisque dans l'Allemagne nazie, la petite heroine perd son frère et se retrouve dans une sorte de famille d'accueil. Elle aura beaucoup de chance, puisque le « papa » de cette famille d'accueil et qui va d'ailleurs se substituer complétement à toute autre figure paternelle est Hans Huberman, un homme pétri d'humanité. J'ai moins accroché avec son épouse. Je reconnais que maitrisant beaucoup mieux la langue de Goethe que celle de Shakespeare, j'ai tiqué plusieurs fois à cause du langage on ne peut plus cru de cette femme pourtant pas si mauvaise que cela. Chez elle, les paroles vulgaires semblaient être son quotidien, ce qui pour moi ne collait pas au reste de sa personnalité….. Certaines personnes diront surement que je pinaille, mais bon, on ne se refait pas…
On découvre donc le quotidien des habitants de l'Allemagne sous la domination de leur Führer….
Bien entendu on n'échappe pas aux clichés, avec l'endoctrinée pure et dure, l'humaniste qui va aider les juifs et les soldats qui reviennent traumatisés du front de l'Est…
C'est le quotidien des enfants qui a trouvé le plus grâce à mes yeux car grandir dans ce contexte ne devait pas être évident, même si ceux-là ont réussi comme par hasard à ne pas tomber sous le charme de leur Führer Une lecture en demi-teinte, donc, à laquelle je reconnais cependant une belle qualité d'écriture, même si je dois avouer m'être ennuyée par moments….
En conclusion, je rajouterais que une fois de plus, quand je lis un livre mis un peu trop en avant par les critiques, je ressors plutôt déçue….

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Liesel a un destin tragique dans un moment de l'histoire de l'humanité où cette dernière n'a rien d'humain. Elle traverse le temps, les épreuves et la mort, elle-même s'étonne pour cette destinée, cet être qui toujours reste debout et avance malgré l'adversité. Et de faire du narrateur : la mort, si sensible aux sorts de ces individus perdus dans la multitude rend le récit que plus poignant.
J'ai aimé cette histoire et pourtant dès le début le sort s'acharne sur cette enfant abandonnée. Une lecture pleine de poésie et de bons moments de vie, de fragments de vie qui brillent telles des pépites dans cette noirceur et qui portent les germes d'espoir en l'avenir. A lire donc, un livre à voler à l'oubli, comme Liesel seule c'est si bien le faire.
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