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4,29

sur 4529 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une ode aux pouvoirs des mots.
Des notions de vie énoncées sur fond 'Allemagne nazie(1942-43).
Une narratrice que est La Mort,elle même.
Liesel ,une petite fille qui a dû grandir vite et qui sera "la voleuse de livres".
Une histoire qui convient aux adolescents.Le style d'écriture est "adapté" pour que la violence des faits soit plus allégée par moments....Ce que j'ai apprécié.
J'ai surtout aimé Liesel et sa détermination à aller au bout de ses idées et de ses sentiments(humain et littéraire).
Le poids des MOTS est IMMENSE et INTENSE.
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Un peu désarçonnée au tout début par l'identité trouble de la narratrice et la mise en page toute particulière pour un roman.
Au tout début le live est parsemé de titres, de sous titres sous forme de groupes de mots hétéroclites, de paragraphe d'introduction ou d'autres trucs que je ne saurais qualifier, jolis esthétiquement (avec de petits arabesques encadrants) mais franchement étonnant autant en terme de fonction que d'intérêt ... Mais ne vous laissez pas avoir par ce début un peu déroutant, cela se calme ensuite :)

Ce que j'ai finalement aimé c'est le choix de la narratrice : de sa vision des choses. J'ai trouvé cela aussi poétique qu'intéressant. J'ai aimé la façon qu'à l'auteur de voir les choses à ce niveau-là et de la manière dont il nous le transmet. J'en ai souris à de nombreuses reprises et je me suis finalement attachée à elle autant qu'à la petite fille, personnage principal (mais pas la seule) de tout le roman.

J'ai donc également aimé les personnages de l'histoire et de voir l'Allemagne nazi aussi du côté allemand. J'ai trouvé cela intéressant et j'ai adoré la fin où elle retrouve quelqu'un qui compte pour elle malgré toutes les disparitions passées.

Un beau livre donc, qui, comme c'est souvent le cas pour les livres souvent remuant de cette époque, m'a fait verser quelques larmes.
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Je viens de découvrir ce livre.Il m a été conseillé par une lectrice rencontrée à la bibliothèque.C est une belle découverte.On s attache très vite à cette petite voleuse.
Quel pouvoir immense peuvent avoir les mots et les livres!
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Une histoire belle et émouvante, sur fond d'Allemagne nazie, racontée de façon originale par une mort très humaine. Dommage que l'écriture donne l'impression d'un brouillon inachevé avec des explications hors texte faisant penser à un manuel scolaire. Vu la richesse de l'histoire racontée, c'est un peu frustrant.
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J'aurai dû ne pas aimer ce livre, simplement parce qu'il parle de la guerre & comme c'est un sujet auquel je n'accroche pas particulièrement.. Néanmoins, la façon dont les choses ont l'air de se dérouler (en lisant la quatrième de couverture), est intrigante. La Mort comme narratrice ? J'avais envie d'essayer. Je ne suis pas déçue mais je ne suis pas totalement conquise non plus..

Liesel Meminger se voit placée dans une famille d'accueil peu de temps après la mort de son petit frère. Ils devaient y être placés tous les deux mais la vie en a décidé autrement. Ce sera la première fois que Liesel croisera la Mort. Ce sera la première fois aussi qu'elle volera un livre. Elle croisera ensuite la Mort deux autres fois. D'autres livres seront volés.. Mais entre tout ça, Liesel continue sa vie d'enfant, d'adolescente. Sa mère nourricière n'est pas vraiment la mère qu'on rêverait d'avoir. Mais son père nourricier va lui donner du rêve : il va lui apprendre à lire. Lui apprendre à vivre malgré la guerre qui éclate. Malgré les injustices qui se préparent. La famille Hubermann n'est pas comme toutes les autres, Hans & Rosa ne suivent pas le "mouvement". Lorsqu'un Juif, Max, débarque chez eux pour se protéger, la vie de la petite famille & surtout de Liesel, très jeune à l'époque, se voit bien chamboulée..

Je ne sais pas trop quoi en penser.. D'abord, quand j'ai commencé à lire, j'ai beaucoup aimé cette façon originale de tout présenter : la Mort qui raconte les choses & sa façon de les raconter. Mais l'histoire est devenue vite répétitive je trouve ; Liesel joue au foot dans la rue, se bat, vole, lis.. Pendant la moitié du roman au moins. Je me suis demandée quand allait se passer vraiment quelque chose, je n'arrivais plus à y trouver de l'intérêt. Puis arrive Max & là, même si le quotidien de la fillette ne change pas beaucoup, on ressent bien le poids de ce lourd secret sur ses épaules & j'ai vraiment commencé à aimer à partir de là. On la sent évoluer au fil des pages, grandir, même si c'est un peu long à se mettre en place.
Autre point que je n'ai pas aimé : les passages dans le futur. À tout moment, la Mort nous raconte un petit bout du futur, de ce qu'il va se passer puis revient dans le présent. Au bout d'un moment, j'ai perdu le fil du temps & j'ai eu beaucoup de mal à mettre un âge sur la Liesel du présent..
Mais j'ai continué à lire parce que je me doutais que le dernier chapitre serait le meilleur.. Là, j'ai vraiment apprécié toute l'histoire. Liesel n'en est que plus touchante..

Inutile de préciser que j'ai adoré Liesel, je pense. Enfin au début, ce n'était pas vraiment ça. Elle n'avait rien de spécial. Mais ce dernier chapitre est tellement fort que Liesel elle-même en est bouleversante.
Rosa aussi je l'ai bien aimé. Elle a beau être dure, elle a un coeur énorme & nous le prouve bien à plusieurs reprises..
Hans est un père formidable, irremplaçable.. Il a toujours su prendre soin de Liesel, même quand il la connaissait à peine.

Un autre point que je n'avais pas envie de négliger & qui ne concerne vraiment que mon point de vue. Je ne connais rien à la guerre, aux nazis, à Hitler.. Pour la simple & bonne raison que je ne faisais vraiment rien en classe.. Avec le recule, j'en ai honte mais à l'époque ça ne m'intéressait absolument pas. Mais grâce à ce livre, j'ai été poussé par la curiosité de savoir ce qu'il s'était passé pendant la période Hitler. Parce que les mots sont forts dans ce livre, les sentiments aussi, rien n'est écrit au hasard. Me voilà moins inculte maintenant ! Une bonne chose de faite.. Même si je ne comprends pas comment les gens peuvent être aussi fous.. Mais ça, c'est un autre débat je pense !

Bon après, l'allemand & moi, ça fait dix ! Donc les mots écrits en allemand ont été très dur pour moi à supporter.. Je n'apprécie pas cette langue, j'ai eu beaucoup de mal à lire les mots (sûrement mal prononcés qui plus est) & ça m'a gâché un peu le plaisir de lire. Mais c'est pareil, ça ne concerne vraiment que moi !
J'ai lu un livre que je n'aurai pas lu d'habitude, malgré tout, la fin m'a beaucoup ému, alors tout ne peux pas forcément me plaire..



Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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Liesel a neuf ans quand sa mère communiste la confie à Hans et Rosa Huberman, en 1939. Son frère est mort pendant le voyage.
Hans et Rosa Huberman vont élever Liesel comme leur propre fille.
Pendant la guerre, ce couple d'allemands pauvres vont cacher Max. Hans Huberman a connu son père pendant la première guerre mondiale et lui a promis de l'aider en cas de besoin.
De son coté, Liesel est attirée par les livres. Elle les vole, les dévore, les lit et les relit, assistée dans ses larcins par son ami Rudy.
Le tout sous le regard bienveillant de la Mort qui recueille les âmes et nous raconte cette histoire.
Un roman assez surprenant, tout compte fait.
L'histoire est assez jolie, souvent émouvante, parfois amusante. La guerre y est décrite « coté allemand » : le village de Molching, prés de Munich, héberge des familles pauvres, qui subissent plus qu'ils n'encouragent le Fürher et sa folie dévastatrice. Des allemands qui endurent les bombardements, pleurent leurs enfants partis au front, souffrent du rationnement et effectuent le Heil Hitler parce c'est obligatoire et qu'ils doivent se soumettre.
L'amitié qui lie rapidement Liesel et Max est attendrissante. Elle le sauve par ses mots, ses histoires, il la remerciera avec un livre, écrit juste pour elle.
Une histoire assez touchante, des personnages attachants sont les points forts du roman.
En revanche, le style plaira davantage aux amateurs d'histoires émouvantes plutôt qu'à ceux qui s'attachent davantage à la beauté des phrases et la magie des mots. Il est simpliste voire élémentaire, tenant plus du roman jeunesse que d'une littérature adulte, alors que le titre et les éléments du roman (la « Secoueuse de Mots ») acclament la beauté des mots et leurs pouvoirs magiques.
Quant à la quatrième de couverture, qui annonce que « La voleuse de livres a sa place aux cotés au Journal d'Anne Franck et de la Nuit d'Elie Wiesel », je l'ai trouvé ici pompeuse et très injustifiée. N'exagérons pas. C'est une petite histoire attendrissante qui a agréablement meublé un voyage de 700 km en voiture, que je ne regrette absolument pas d'avoir lue et que je recommanderai aux adolescents, parce qu'elle délivre un message de tolérance et de bienveillance.

http://amandameyre.hautetfort.com/archive/2007/12/26/la-voleuse-de-livres-–-markus-zusak.html
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Je n'ai pas accroché au style du livre personnellement. C'est une histoire de goût, mais le livre est bien. J'ai apprécié plusieurs choses au cours de ma lecture :

- Lisiel, la petite fillette voleuse de livres, prend des risques sur sa vie pour voler des livres pour les autres, je trouve que c'est noble

- Elle ne sait pas lire au début, elle apprend avec son père adoptif et elle a réussi à comprendre le rôle que peut jouer un livre dans la vie de quelqu' un : elle vole des livres pour des juifs qui sont obligés de se cacher, les livres les aident à garder espoir et un sens de la vie. C'est une des fonction des livres effectivement. Et je suis très heureuse que les livres soient mis en avant.

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L'Allemagne nazie racontée par la Mort elle-même au travers de l'histoire de Liesel, une petite allemande non juive, alias la voleuse de livres aux éditions Pocket

Commençons par le commencement. Ce livre a été primé du Prix Millepages Jeunesse. Un best-seller de l'auteur Markus Zusak dont je n'avais jamais entendu parler (encore une fois) jusqu'à le découvrir sur les conversations élogieuses du forum Livraddict

Voilà donc un roman qui rejoint rapidement ma wish – list puis ma pile à lire. Mais un roman qui m'a quelque peu déçu.

D'abord, les points forts à mon sens qui m'ont fait poursuivre cette lecture :

Le contexte historique : j'aime assez les romans, aussi nombreux soient-ils, qui évoque le thème des guerres. Je trouve qu'en général, même si l'horreur ne nous est pas épargné, les livres qui traitent de ces pans de notre histoire mettent assez souvent en valeur le « bon » qu'il y a au milieu de toute cette folie.
La narration : en premier le système narratif très particulier avec beaucoup de chapitres découpés en différentes parties et les petites annotations qui viennent ponctuer le texte par-ci, par-là. En second, la narratrice, la Mort elle-même, un peu blasée, qui a eu le droit à son lot de corvées pendant la 2nd GM et nous raconte une histoire avec bienveillance et ironie
Les personnages : Liesel qui grandit auprès de sa famille adoptive, comprend le monde qui l'entoure, trouve et apporte du réconfort avec la lecture. Son papa Hans, un homme de valeurs, d'amour et de courage. Sa mère Rosa, la fausse mégère. Et Max, le juif de la cave.
Mais l'immense point faible est le rythme : une lenteur insupportable. Ce fut vraiment une lecture laborieuse. Il m'a fallut atteindre 450 pages pour que la cadence devienne un peu plus intéressante et les 50 dernières pour réellement constater un nouveau rythme, plus de fluidité et de poésie dans l'écriture.

Je retiens de cette lecture l'originalité de la narration ainsi que le parti prit de l'auteur de traiter de la souffrance du peuple allemand sous l'Allemagne Nazie. Malgré ça, la mollesse du texte aura eu raison de moi et je rejoins le clan des « insatisfaits » par La voleuse de livres.

Je dois reconnaître que durant la période où Hitler fut au pouvoir, aucun être humain ne put servir le Führer aussi loyalement que moi. Il y a une différence entre le coeur d'un humain et le mien. le coeur humain est une ligne, tandis que le mien est un cercle, et j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur, et je me demande comment une même chose peut réunir l'une et l'autre. Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir.
Lien : https://lecarnetdejessica.co..
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"La voleuse de livres" ne m'était pas totalement inconnue, étrangement pas au moment de la sortie du livre mais plutôt de celle du film.
Alors, je me suis dit qu'il était temps de partir à la rencontre de cette voleuse si particulière.
Cette voleuse, c'est Liesel Meminger, une jeune orpheline dans l'Allemagne nazie, qui va croiser la Mort a trois reprises, et à chaque fois la Mort ne la prendra pas mais la laissera vivre, et même plus que cela, puisque la Mort va s'intéresser à elle, intriguée qu'elle est de cette fillette qui de quasi analphabète va devenir voleuse de livres, et même secoueuse de mots.

La particularité de ce roman, c'est qu'il est raconté par la Mort, oui, la grande faucheuse, celle qui a côtoyé longtemps Liesel Meminger sans pourtant jamais toucher un seul de ses cheveux.
Mais la Mort n'a pas épargné Liesel Meminger, et la Mort a bien du travail en cette période de guerre où l'Homme détruit d'autres Hommes : "Les humains aiment bien le spectacle d'une petite destruction, me semble-t-il. Ils commencent par les châteaux de sable et les châteaux de cartes et ils vont de plus en plus loin. Ils sont particulièrement doués pour ça.".
La Mort est juste, d'une certaine façon, puisqu'elle déclare emporter avec elle "Le bien et le mal en proportions égales.", elle est surtout intriguée par les humains : "Ce dont les humains sont capables, c'est une chose qui m'échappera toujours.", et plus particulièrement la jeune Liesel, recueillie par le couple Hubermann, des personnes simples mais touchantes : "Savoir qui étaient exactement Hans et Rosa Hubermann n'était pas chose facile. Des gens gentils ? Des gens ridiculement ignorants ? Des gens d'une santé mentale contestable ?".
Et n'allez pas croire que la Mort n'est pas sensible, n'a pas une forme d'âme, bien au contraire, elle s'émeut souvent en suivant le parcours de Liesel, et n'hésite pas à venir observer la jeune fille dès qu'elle en a l'occasion.
En somme, la Mort a un coeur : "Il y a une différence entre le coeur d'un humain et le mien. le coeur humain est une ligne, tandis que le mien est un cercle, et j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes.".
Cette narration est peu courante, néanmoins je regrette que l'effet de surprise soit parfois atténué car la Mort annonce ce qui venir de tragique dans le chapitre.
Peut-être est-ce fait pour ménager le public jeune qui pourrait lire ce livre, pour ma part je n'ai que moyennement apprécié.
D'ailleurs, j'ai moyennement apprécié l'ensemble de ce roman pourtant encensé par tant de monde.
Je ne peux pas dire que le destin de Liesel m'ait laissé de marbre, mais cette jeune fille ne m'a pas particulièrement touchée.
J'ai presque été plus émue par le couple Hubermann que par elle, je trouve ces personnages plus intéressants, plus complexes, en somme plus près de ce que pouvait être un couple à cette époque dans l'Allemagne nazie qui prend le risque d'héberger la fille de communistes.
Dommage aussi que la relation entre Liesel et Max ne soit pas plus fouillée, elle est presque un peu trop superficielle à mon goût.
Je crois que je reproche à ce roman d'avoir trop mis au second plan la trame historique au profit de la narration du point de vue de la Mort.
Idem en ce qui concerne les livres et le pouvoir des mots, c'est un peu trop superficiel à mon goût et l'analyse aurait pu être poussée beaucoup plus loin.
L'auteur aurait pu insister un peu plus sur l'importance des livres dans la vie, ou plutôt la survie, de Liesel.
Quant à la fin, j'ai été déçue par celle-ci car elle se termine en queue de poisson, j'espérais en savoir un peu plus sur la vie d'adulte de Liesel.

Peut-être suis-je un peu trop vieille pour apprécier ce roman, "La voleuse de livres" me laisse un arrière-goût d'imparfait et d'une histoire qui aurait pu être bien mieux exploitée.
J'ai essayé, j'ai lu, mais je n'ai pas été convaincue, ni par l'histoire ni par son auteur.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Je ne pouvais pas louper ce livre avec toutes ces belles critiques. Voir que beaucoup ont pleuré ne pouvait que me pousser à plonger dans cette lecture.
Et bien quelle déception. Si vous croyait que de faire parler la mort est un acte original moi je dis que cela est ici bien médiocre alors qu'il y a matière à faire.
J'ai lu 270 pages avant d'abandonner car c'est en parlant de ce livre à mon mari que je me suis rendue compte en lui relatant le résumé qu'il ne se passe rien.
L'auteur essaye de mettre en place un suspens par des mots passe partout mais il n'y a rien dans ce livre du moins rien qu'on ne sait déjà.
J'ai perdu du temps c'est rare que j'en perde pour de la lecture car je suis très pointilleuse en matière de.
Bon y a plus qu'à passer à autre chose.
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