AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 6241 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Et voilà, je me demande encore si c'est moi qui ait un problème avec les écrits de Stefan Zweig ou si ce sont les autres lecteurs qui les surestiment (ça m'arrangerait bien).

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme fait partie des oeuvres les plus connues de cet auteur, et c'est pourquoi je ne pensais pas prendre trop de risques en me lançant dans sa lecture. Et pourtant, j'ai failli lâcher prise à plusieurs occasions, retenue uniquement par le format court de la nouvelle et l'envie de connaître, malgré tout, les raisons qui ont pu faire la popularité de Vingt quatre heures de la vie d'une femme. Pour ma part, j'ai eu l'impression de tenir entre mes mains une histoire plutôt monotone qui n'aura en tout cas pas réussi à me transporter.

Le style de Stefan Zweig est beaucoup trop froid pour moi et il me paraît impersonnel, ce qui peut paraître étrange en considération des nombreuses incursions psychologiques que Zweig n'hésite pas à faire du côté de ses personnages. Toutefois, ses descriptions sont trop cliniques pour relever uniquement d'un désir de pénétrer les sentiments humains. Il me semble plutôt que Stefan Zweig veut décortiquer uns par uns les rouages du fonctionnement des esprits de ses personnages. Il ne laisse rien au hasard, rien à l'inexpliqué. le lecteur n'a pas le droit de chercher ses propres explications aux évènements, tout lui tombe cuit et mâché dans la bouche, et il n'y a plus d'autre travail à faire que celui de lire, bêtement, comme on lirait une notice d'utilisation ou n'importe quel autre texte administratif.

Je suis sortie de ce récit avec une grande lassitude.
Quant à l'histoire, elle ne m'a pas particulièrement marquée… C'est une histoire banale, mais peut-être ne l'était-elle pas pour Stefan Zweig , qui semble avoir mis beaucoup de coeur à l'écrire. Lui et moi ne sommes tout simplement pas faits pour nous entendre…

Je retiens toutefois un beau passage :

« [...] toute souffrance est lâche: elle recule devant la puissance du vouloir-vivre qui est ancré plus fortement dans notre chair que toute la passion de la mort ne l'est dans notre esprit. »
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          155
Après avoir lu Lettre d'une inconnue qui ne m'avait pas emballée, j'ai choisi ce roman en me disant que celui-là au moins, j'allais aimer et que j'allais enfin découvrir l'immense talent de Mr Zweig. Encore plus raté. Complètement hermétique au récit de cette passion, aux descriptions de mains à n'en plus finir, je me suis ennuyée à mourir.
La passion du jeu est bien montrée, l'écriture est à la hauteur. Mais encore une fois, je n'ai pas cru à la passion de cette femme que j'ai trouvée bien naïve. Et était-ce une passion d'ailleurs ?
C'est un roman qui ne me parle pas, qui ne me touche pas. Je ne vais pas me prendre la tête pour savoir pourquoi je n'ai pas aimé alors que presque tout le monde classe ce bouquin dans la catégorie chef-d'oeuvre. Je n'ai pas aimé et puis c'est tout.
Commenter  J’apprécie          100
Ce roman reflète les 24 heures les plus intenses d'une femme vers la fin du XIX ème siècle, elle raconte une aventure passionnante confiée vingt ans plus tard à un jeune homme dans un hôtel.
La passion devient un jeu cruel, Zweig joue avec sa plume où chaque mot est à sa place et renvoie au lecteur le jeu du miroir de la folie amoureuse.
Ce livre est certainement un chef d'oeuvre mais il est à mon goût ennuyeux !
Commenter  J’apprécie          100
J'ai embarqué cette nouvelle pour me tenir compagnie lors d'un périple en car où j'avais tout mon temps et toute mon attention pour l'apprécier (terme que j'utilise ici de manière entièrement neutre). le voyage fut long et le récit un brin trop court mais ce n'est pas pour cela que Zweig m'a un peu déçue.

Lequel des deux, l'auteur ou le traducteur, ont rendu ce texte lourd par endroits, ont fait passer l'histoire avant le style? Difficile à dire.

Depuis le début du siècle dernier, le sujet, traité très habilement il est vrai, devint moins révolutionnaire ; le féminisme de Zweig, tout méritant qu'il soit, appartient davantage à l'histoire qu'à notre quotidien. Ainsi, j'aurais d'autant plus volontiers goûté une écriture, peut-être moins efficace, mais moins ennuyeuse aussi.
Commenter  J’apprécie          90
"On peut tout fuir, sauf sa conscience." Cette citation est celle que j'ai choisi pour illustrer une partie du second tome de mon livre, et je l'adore. Et puis, Beigdbeder, dans Dernier inventaire avant liquidation , qui n'est en réalité pas un roman mais une liste de ses 100 livres préférés, y cite deux livres de Stefan Zweig. Voilà donc deux bonnes raisons pour lire ce célèbre écrivain autrichien.

J'avais déjà lu "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme." Je ne sais plus si j'étais au lycée ou à la fac, mais je me souviens que j'avais bien aimé. Evidemment, on reconnait le style d'un grand écrivain d'un autre siècle. Rien à voir avec la prose des écrivains modernes. Parfois même, ils réussissent en deux ou trois pages à décrire une situation que l'on aurait expédié en deux lignes. C'est agréable à lire, mais j'ai été un peu déçue par rapport au souvenir que j'en avais.
Commenter  J’apprécie          60
Je me sens trop mal de mettre une note si basse vu que tout le monde semble adorer ce roman, mais je n'ai juste pas accroché. Honnêtement je ne trouve rien d'exceptionnel là dedans.
Commenter  J’apprécie          20
le thème n'est pas inintéressant , mais le style trop narratif à mon goût...
Commenter  J’apprécie          10
Il faut être objectif ; cette histoire est banale et à de rares moments ennuyeuse aussi. Ce qui marque la différence c'est l'écriture de Zweig ; vive elle m'a fait tourner les pages très rapidement surtout quand le narrateur masculin est aux commandes... ça se gâte lorsque Mrs C se met à conter son histoire.

A partir de là pas mal de redondances, des même mots et expressions sont répétés très souvent d'où le côté ennuyeux. Mais je dois saluer la construction du récit, Zweig s'y est franchement bien pris. Bref une lecture en 50/50 avec ses bons et ses moins bons moments.
Commenter  J’apprécie          10
Je reconnais que Stefan Zweig est un excellent mais sur ce roman, il ne m'a pas du tout convaincu. On ne peut pas aimé tous les oeuvres d'un seul et même auteur. Ce roman reste tout de même très agréable à lire
Lien : http://leschroniquesdemilie...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (16360) Voir plus



Quiz Voir plus

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

En quelle année a été publié ce texte ?

1925
1927
1929

10 questions
216 lecteurs ont répondu
Thème : Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan ZweigCréer un quiz sur ce livre

{* *}