Raymond Jarrot a participé à un petit concours de poésie en 1966. Il devait être cultivateur. J'ignore si par la suite il a continué à écrire. Mais, un extrait de son poème "L'Epouse" est donné dans ce livre. C'est amusant de le faire figurer ici parmi les écrivains académisés, pleïadisés, goncourisés et best-sellerisés !
Commenter  J’apprécie         30
Voici l'hiver venu, qu'importent les années
Si l'été luit encore à nos yeux éblouis
Si nous gardons en nous comme des fleurs fanées
Un reste de parfum des jours évanouis
Tout au fond de mon cœur si tu pouvais descendre
Tu saurais y trouver sous à peine de cendre
Tout l'Amour qu'autrefois il a pu contenir
Il a pour s'y garder de si doux souvenirs.
Raymond Jarrot, L'Epouse
898 - [p. 330]