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4,2

sur 349 notes
J'ai découvert l'auteur l'année dernière en lisant la formule de Dieu et j'avais beaucoup aimé son écriture, très documenté d'un point de vue scientifique.
Avec le magicien d'Auschwitz, c'est tout un pan de la grande Histoire qui nous est conté et de façon magistrale.
Oui j'en ai lu des livres sur la seconde guerre mondiale, qui nous parlaient du sort des juifs, mais je ne m'étais jamais retrouvée à ce point au coeur de l'abomination, de la vérité.
En effet, l'auteur s'est appuyé pour écrire ce roman, sur de réels écrits retrouvés enterrés près des fours crématoires plusieurs années après la guerre. J'ai aimé découvrir le point de vue des juifs, autant que de certains SS qui, malgré leur participation à ce massacre, n'étaient pas pour autant convaincus par cette barbarie, et heureusement!

On découvre ici Levin, magicien allemand et juif, qui se retrouvera déporté au camp d'Auschwitz avec sa femme et son fils. Mais avant ça, l'auteur nous explique par une rencontre entre Levin et un grand occultiste tchèque, comment les allemands et Hitler lui-même établissent un parallèle entre croyances occultes et race aryenne : selon Hitler, la race aryenne descendrait directement des cieux et aurait peuplé Atlantide. Les aryens seraient donc la race à l'origine du monde dans lequel on vit, nous n'aurions pas du tout évolué des primates comme l'a démontré Darwin. Je lis ceci et je me dis comment cet homme a pu gouverner un pays avec des idées pareilles, ça fait froid dans le dos.

Nous allons en parallèle suivre le soldat Francisco, soldat portugais, qui après avoir combattu en Russie pour la Division Bleue chargée de combattre aux côtés des allemands, se retrouvera lui aussi dans l'enfer des camps, après être tombé amoureux d'une jeune russe qui a été déportée.

Au terme de ce roman, Levin et Francisco ne se sont pas encore rencontrés. Il faudra attendre la lecture du second tome peut-être pour savoir si nos héros ont réussi à échapper à l'enfer, et quelles horreurs les attendent encore.

Je peux vous dire qu'après ce roman, il m'a fallu commencer une lecture bien plus légère. Je l'ai terminé il y a une semaine et l'histoire me bouleverse encore. Bravo à l'auteur pour avoir écrit un texte si dur avec le plus de justesse possible et je vous encourage à le lire vous aussi, parce que 1945, ce n'est pas si loin et qu'il ne faudra jamais oublier.

Note : 18/20
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Je ne connaissais pas du tout l'auteur, J.R. DOS SANTOS, et j'ai pris ce livre à la bibliothèque, le sujet m'intéressant depuis toujours. Dans ma jeunesse, je suis allé en RDA, etr là-bas, il était de coutume de faire visiter les camps de concentration pour que personne n'oublie la barbarie nazie.
Je suis donc allé à Ravensbrück et j'ai été profondément marqué, suite à quoi j'ai lu quelques livres traitant de ce sujet douloureux, et vu aussi quelques documentaires, dont le plus connu, " Nuit et brouillard".
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas replongé dans cette horreur, et le fait que ce roman soit une fiction inspirée de faits réels m'a poussé à le lire.
Ce livre est poignant, la force de l'auteur étant de nous rendre les personnages attachants dans les deux premières parties, avant d'arriver au pire.
J'ai malgré tout été frustré de cette fin en queue de poisson, laissant le lecteur dans l'ignorance de ce qui arriverait aux personnages (contrairement à ce qui était proclamé en couverture), et ouvrant la porte au deuxième tome du récit, que je lirai, mais pas tout de suite, car c'est quand même une lecture éprouvante.
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J'ai failli arrêter cette lecture aux alentours de la p.70... Je reconnaissais l'intérêt d'une telle lecture, j'approuvais le talent de M. Dos Santos évoqué par nombre de Babelionautes, mais le discours était un tantinet trop complexe pour moi. Je faisais face à des mots inconnus (phalangiste, mesmérisme, dharma...), j'étais confrontée à mes lacunes en histoire, je parcourais des épisodes de combats de guerre qui m'ont toujours ennuyée... Et en même temps, je trouvais le propos nouveau: l'auteur va loin dans l'origine de la folie nazie, en présentant les liens entre celle-ci et diverses cultures très anciennes. Je suis retournée voir la note des Babelionautes et j'ai décidé de m'accrocher... J'ai eu raison!!!

Passé ces informations trop intellectuelles pour mon petit esprit et qui mordaient sur l'intrigue, cette dernière suit enfin son déroulé et on termine un chapitre en ne pouvant nous empêcher de lire le suivant. On alterne le vécu de Levin et celui de Francisco, cela nous donne un plan d'ensemble sur l'Holocauste: la vision du Juif emprisonné et celle du SS (qui est très différent de l'image qu'on en a, en atteste son prénom qui n'est pas réellement aryen!) qui découvre les réalités de la guerre et le fonctionnement du camp. Alors, me direz-vous, pourquoi un livre supplémentaire sur ce thème? Personnellement, j'ai encore découvert des choses sur ces camps. J'ai aimé aussi voir la lente installation de la découverte de l'horreur: la lettre envoyée par des prisonniers qui évoquent le fait que "l'oncle Odkolek travaille beaucoup" (sachant que Odkolek était l'ancien boulanger du village qui utilisait bien sûr un four à pain!), l'incompréhension de ceux qui reçoivent cette lettre...
C'est indubitablement un livre à lire, même si certains peuvent peiner comme moi au début. Et je lirai bien sûr la suite avec "le Manuscrit de Birkenau"!
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Quelle lecture poignante… Une véritable plongée au coeur de l'enfer des camps et des ghettos… Et tout cela basé sur des manuscrits retrouvés enterrés à proximité des fours crématoires. Ceci rend bien évidemment le récit d'autant plus bouleversant et emprunt d'authenticité. Il est également très perturbant de voir le parallèle qui est fait entre le métier de Levin et la magie noire exercée par le führer… Ahurissant! Il me tarde de découvrir le second tome, à paraître d'ailleurs tout prochainement! A lire pour ne pas, pour ne jamais oublier…
Je remercie Babelio de m'avoir donné la possibilité de découvrir ce récit par le biais de la Masse Critique.
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Encore la guerre, les juifs, Auschwitz mais ici depuis Prague.
Levin, magicien juif, a fui Berlin avec Gerda, sa femme, et Peter, leur jeune fils pour se réfugier à Prague, espérant n'y être pas poursuivi par le régime nazi.

Par chapitres alternés nous suivons les chemins de Francesco, portugais qui a dû fuir son pays, a fait la guerre civile espagnole sous Franco, a été engagé dans l'armée allemande pour combattre les russes, fait le siège de Stalingrad et se retrouve engagé dans les SS au camp d'Auschwitz. Contre son gré.

C'est un peu compliqué au début car lorsqu'on est accroché par une situation, on passe à une autre.

Levin, sa femme et son fils seront déportés à Theresienstadt puis à Auschwitz. Francesco s'y retrouve aussi. C'est là que se croisent nos 2 personnages.

Il est peu question de Levin en tant que magicien à Auschwitz dans ce livre. C'est dans un 2e tome "Le manuscrit d'Auschwitz", qui paraîtra en octobre 21, qu'il en sera davantage question, je suppose.

J'y ai beaucoup appris sur l'idéologie, les croyances ahurissantes auxquelles les allemands adhéraient. Je n'y ai pas compris grand chose, ces théories étant tellement ahurissantes. Comment des gens cultivés, intelligents comme le sont souvent les allemands, se sont-ils laissés manipuler de la sorte ? Des élucubrations d'illuminés.

Un livre pas facile qui n'a rien de léger puisqu'il est question des camps d'extermination.

On ne pourra jamais savoir ce qu'on vécu ces millions de victimes car mortes elles ne peuvent rien nous dire de ce qu'elles ont ressenti. Et pourtant, même dans ce silence des morts, il faut en parler.

Je serai sans doute tentée de lire "Le manuscrit d'Auschwitz" à sa sortie, ayant laissé passé un peu de temps après plusieurs lectures concernant Auschwitz.
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J'ai déjà lu quelques livres sur le sujet qui m'ont emballé, la ce n'est pas vraiment le cas. J'ai appris beaucoup de choses par contre sur l'idéologie SS et ses origines … ridicules. Son approche expliquant la montée en puissance de la solution finale m'a troublé. Un livre qui ouvre des pistes de réflexions…
J'ai tout de même était déçu par l'épilogue mais ça je vous laisse apprécier …
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Cette chronique est l'une des plus difficiles à écrire. Je n'ai pas de mots. Pas de mots pour parler de ces horreurs, de ces aberrations, de ces incompréhensions. Pas de mots pour parler de cette réalité, de ce qui s'est passé. C'est le livre le plus poignant et le plus révoltant que j'ai lu dans ma vie. Je remercie l'auteur pour ses mots, son livre est excessivement bien écrit, bien construit. Je le remercie car malgré la terreur et le dégout de l'être humain que ce livre nous procure, c'est important de savoir pour ne JAMAIS oublier. Je m'arrête déjà ici. Je terminerai juste par dire à tous ceux qui souhaitent lire quelque chose sur le sujet, procurez vous ce livre.
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Ce roman est incroyable tant par son récit que par son emprise. Ce thème m'a toujours attiré, le lire est pour moi une autre façon de connaître la vérité sur cette sombre période et ma manière à rendre hommage à toutes ces personnes qui ont subit ces atrocités. C'est mon devoir de mémoire. Dans ce roman, deux personnages que tout oppose, le magicien Levin qui tente de fuir avec sa femme et son fils le régime nazi et un soldat Francisco qui combat pour Hitler mais qui est dans une grande ignorance. J'ai ressenti le besoin de l'auteur de nous révéler, de dévoiler cette vérité encore méconnue. Il s'est beaucoup documenté cela se ressent. La boule au ventre à chaque page, il a su me captiver. J'ai aimé la bascule des deux personnages entre chaque chapitre. La suite est déjà annoncée avec le manuscrit de Birkenau qui sortira en librairie le 21 octobre 2021.
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Chronique de Grybouille sur le blog Léa Touch Book

Il y a quelques années… adolescent, j'engloutissais mon argent de poche en achetant les livres de Christian Bernadac qui ont déclenché en moi cette soif du « Savoir » et la volonté de transmettre aux oreilles prêtes à recevoir.

Cette partie peu glorieuse de l'« Humanité » doit être connue au même titre que tous les génocides qui marquent à l'encre rouge notre Histoire.

Adulte, je découvre la pierre que nous propose José Rodrigues dos Santos et j'aime à voir que certains auteurs portent le flambeau du « Savoir ».


L'histoire,

José Rodrigues dos Santos nous propose l'histoire de deux destins croisés, ceux de la famille juive LEVIN et du soldat Francisco LATINO de la Légion Bleue Espagnole.

La famille Levin s'est réfugiée en Tchécoslovaquie depuis 1939. Herbert, le père, a dû quitter son travail à Berlin à cause du pouvoir en place en Allemagne. A Prague, Herbert est devenu illusionniste et tient une boutique de magie « Hotus-Pokus », son épouse Gerda l'aide pour les spectacles, leur fils Peter a quatre ans.

Malheureusement l'Allemagne envahit la Tchécoslovaquie, la famille LEVIN est rattrapée par les nazis. Leur vie va être bouleversée…

« Ze veux, Ze veux », difficile pour un enfant de comprendre que certains lieux soient interdits aux Juifs…

Pour Francisco qui a dû se sauver de son Portugal natal pour rejoindre l'Espagne et s'enrôler dans l'armée de Franco, la guerre n'est pas terminée.

A l'occasion de la création de la Division Bleue Espagnole, il va suivre son ami espagnol Juan Escoso. Ensemble, ils ont connu toutes les batailles de la guerre civile dans la « Legiòn Estranjera ».

Depuis l'Afrique jusqu'à Leningrad, Francisco va suivre le courant au gré des événements, des rencontres…

En traversant la France en train pour rejoindre les troupes victorieuses du Reich sur le front de l'Est, ils vont découvrir que tout n'est pas gagné… Des pancartes sont affichées…

« Crétins d'espagnols, beaucoup partent, peu reviennent. »

Déployés à Leningrad, la vie de Francisco va totalement changer, encore un choix dicté par les événements…

Les destins de la famille Levin et de Francisco vont se croiser à Auschwitz et Birkenau…

Et il fallait avoir au moins une parcelle de magie en soi pour s'en sortir ou une bonne étoile…

José Rodrigues dos Santos est au rendez-vous.

Le journaliste qui est en lui nous fait bénéficier de ses investigations et l'écrivain rend l'histoire de ses personnages passionnante.

Cette période fait partie des plus terribles de notre histoire commune. José Rodrigues dos Santos permet à ses lecteurs d'aborder le sujet avec humanité. Tous les personnages apparaissent aux bons moments pour relancer l'histoire et tenir le lecteur (trice) en haleine.

Pour moi, modeste lecteur, les romans de José Rodrigues dos Santos sont attendus et me donnent des moments de grands plaisirs lors de leur lecture.

Je ne peux que les conseiller, surtout que chacun trouvera son bonheur vu les nombreuses thématiques abordées par l'auteur...

Lisez, lisez car « le temps qui passe, c'est la vérité s'enfuit. »

@ Bientôt pour la suite dans « le Manuscrit de Birkenau ».
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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J'ai bien cru abandonner ce livre, du début (page 15) jusqu'à la page 128, il n'y a rien "d'intéressant" ça parle beaucoup du monde de la magie, je me suis même dit, que ça n'avait rien à voir avec la quatrième de couverture... A partir de la page 129, l'histoire commence enfin, c'est très bien écrit, c'est fluide, dommage que ça se termine ainsi, que le livre s'arrête là... Il y a apparemment un deuxième livre, qui fait suite à celui-ci "Le manuscrit de Birkenau".
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