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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avant toute chose, je remercie Babelio et les éditions De La Martinière pour l'envoi de ce roman, lors d'une MC privilégiée.

C'est un polar islandais, un pays familier pour les amateurs de polars nordiques. Eh bien, dans ce livre l'Islande m'a manqué.
Bien sur, il y a la neige, le froid, une promenade (je ne suis pas sûre que promenade soit le terme adéquat) dans un champ de lave, mais l'évocation de ce pays et des ses rigueurs, l'atmosphère si typique telles que l'on peut les trouver dans un roman d'Indridason ou même Jónasson m'ont manqué.
Beaucoup de filles dans ce roman, et le titre nous le rappelle, elles mentent parfois. Et ces mensonges peuvent avoir des répercussions graves, à plusieurs années d'intervalle. Un mensonge originel par une fille qui ne veut pas perdre la face, et plusieurs morts vont advenir, sans parler de familles désunies.
L'auteure alterne chapitres sur l'enquête : le cadavre d'un femme disparue depuis plusieurs mois est retrouvé. Pas de doute, il s'agit d'un assassinat, et chapitres relatant l'histoire d'une fille-femme-mère, isolée, qui n'a pas voulu de cette grossesse, qui peine à s'attacher à son enfant, et qui semble victime de menaces...
Cette alternance m'a plu au départ, mais j'ai trouvé que cela durait un peu trop longtemps. j'aurais aimé que l'auteure l'abandonne plus vite. J'ai en effet trouvé le roman beaucoup plus prenant quand on commence à comprendre les liens avec le présent.
Ne vous attendez pas à un polar trépidant. le rythme est assez lent. Il s'accélère brutalement dans les derniers chapitres et j'aurai aimé que cela arrive plus tôt. Les révélations ultimes sont elles glaçantes, et la personnalité qui s'y révèle diabolique.
A part çà, des personnages coté enquêteurs bien campés, avec un juste mélange entre enquête et vie personnelle.
Je n'avais pas lu le roman précédent, mettant déjà en scène Elma, l'enquêtrice, mais cela n'est pas vraiment gênant, même s'il y a quelques allusions au passé. Si vous en avez l'occasion, prévoyez quand même de les lire dans l'ordre, je pense que cela vous permettra de mieux cerner Elma #LesFillesquimentent #NetGalleyFrance
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J'attendais avec impatience ce deuxième tome des enquêtes d'Elma, tant le premier m'avait séduit , et j'ai été très décue... Bien-sûr il y a l'Islande (et tout le dépaysement que ce pays nous procure en terme de froid, de façon de vivre), bien-sûr il y a Elma , la policière qui entre deux enquêtes se débat pour surmonter le suicide de son ex compagnon, bien-sûr l'auteure parséme cette histoire d'une histoire d'amour en devenir et d'une autre qui n' en est pas, ( histoire qu'Elma ait des problèmes de jeune femme de son temps ),mais il y a aussi la partie policière et c'est là que le bât a blessé (pour moi...).
Un cadavre de femme a été retrouvé, et comme l'Islande n'est pas le pays où les meurtres ou autres disparitions sont légion, retrouver son identité est facile. Il s'agit de Marianna, une jeune trentenaire, disparue depuis sept mois, qui a eu un bébé à quinze ans et qui n'a pas vraiment assumé... Désormais , sa fille alterne les week-end famille d'accueil avec ceux passés chez sa mère.
En marge de l'enquête , on suit les pensées d'une jeune maman pas vraiment heureuse de cet état de fait. Maltraitance, désintếrêt, absence d'affection , de soins prodigués etc... la liste des manquements est longue.
Un peu après le milieu du roman, on assiste à un "coup de théâtre narratif" et toutes les cartes sont rebattues. J'ai trouvé ça facile et traitre vis à vis du lecteur, d'autres trouveront ça très habile...
Cette façon de se jouer de nous en nous, ajouté à des détails peu vraisemblables comme une femme qui change de boulot en peu de temps , le deuxième boulot étant très prisé et nécessitant des diplômes qu'elle n'a pas, un personnage de femme dont le caractère change du tout au tout, un compagnon qui ne se rend compte de rien, une enfant maltraitée et livrée à elle-même qui s'avérera sociable, extrêmement brillante dans un domaine scolaire, je n'y ai pas cru. La psychologie des personnages évolue au gré des besoins de l'auteure, là où elle devrait être " à leur service" et respecter les cartes de départ qu'elle s'est elle-même attribuées.
Heureusement , l'Islande et Elma, personnage attachant, sauvent ce deuxième tome , qui fait retomber le soufflé prometteur du premier tome de cette série.
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Un corps est découvert dans une crevasse du champ de lave de Grábrók. Il s'agit de Marianna Thorsdottir, une mère célibataire qui vivait à Borgarnes, disparue depuis quelques mois. Un court message laissé à sa fille Hekla au moment de sa disparition, de même qu'un historique de troubles dépressifs et d'abus de substances, avaient alors fait envisager aux policiers la possibilité d'un suicide; l'examen du corps révèle cependant qu'elle a été tuée. le récit de l'enquête alterne avec le journal d'une mère qui raconte sa relation difficile avec son enfant, marquée par des difficultés d'attachement et certains éléments de négligence. Ce deuxième tome mettant en vedette l'inspectrice Elma présente une écriture aussi plaisante que le premier, et avec son duo sympathique d'enquêteurs, fait souvent sourire. L'auteure revient sur le thème de l'enfance négligée qu'elle continue d'explorer, s'attardant davantage cette fois-ci sur le ressenti des mères. Un polar qui se lit bien, si on accepte certains coins tournés un peu ronds...
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Les filles mentent beaucoup au pays des glaciers, des geysers, des volcans et, dans cette Île de glace peuplée de seulement 355 000 habitants : il y a maintenant un huitième auteur de polar en la personne d'Eva Björg Aegisdottir !
Une enquête, apparemment simple pour l'inspectrice Elma qui vient de quitter Reykjavik pour retourner dans son village natal à Akranes.
Suite à la découverte du corps de Marianna Thorsdottir dans un champ de lave : Elma avec son collège Saevar et le chef de la police Hördur vont commencer leur enquête. Marianna avait disparu depuis 7 mois et sa fille Hekla avait été confiée à Saeunn et Fannar car elle avait déja fait des fugues pour aller faire la fête, boire, se droguer, elle avait souffert de troubles psychiatriques ! Quand elle avait trouvé une poste de secrétaire dans un cabinet d'avocats et qu'elle avait pu reprendre sa vie en main : elle avait récupéré sa fille, mais elle était jalouse de l'attachement de cette dernière à sa famille d'accueil. En effet Saeunn et son époux auraient voulu adopter Hekla comme ils l'avaient fait pour Bergur. Hekla trouve en rentrant dans leur appartement un billet ou il est écrit " Pardonne-moi " ! Elma va fouiller l'emploi du temps de Marianna car, très intuitive : elle veut exclure la thèse du suicide et les résultats de l'autopsie confirme qu'elle a été assassinée !
Qu'il est difficile de mener une enquête dans ce pays heureux et tranquille car les préjugés sont nombreux, les secrets, les cruautés des ados, les mensonges viennent compliquer la découverte de la vérité ! de plus, Eva Björg Aegisdottir nous fait vivre en parallèle la vie de 2 femmes qui ont été mères très jeunes, qui ont tu le nom des géniteurs et qui ont du braver leur famille et les silences pour survivre ! Mais, sans dévoiler l'énigme ambigüe :
elles sont liées, elles se connaissent et, quand la 2° sortira de l'ombre créé par l'auteur pour nous tenir en haleine .." bon sang, mais c'est bien sur " ( comme disait le commissaire Bourrel dans les 5 dernières minutes ) : après 414 pages d'indices, de questionnements, de fausses pistes, d'accidents bizzares et quelques suicides pour épaissir le mystère : on comprendra pourquoi l'Islande est devenue l'ile des écrivains de " slow polars ".
Merci à Nathan de babelio et aux éditions De La Martinière pour cette Masse Critique Privilégiée.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les Editions La Martinière pour l'envoi de ce livre dans la cadre de la Masse Critique Privilège.
J'avais aimé le premier roman de l'autrice, Elma.
J'ai été un peu déçue par ce second opus. Bien que j'ai apprécié la construction du récit avec les deux histoire (et époques) qui se rejoindront, le rythme du roman m'a semblé un peu plat…
J'attends tout de même le prochain volet des enquêtes d'Elma !
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Tout d'abord merci aux Editions La Martinière et Babélio pour m'avoir permis de découvrir ce roman d'un auteur islandais, une fois n'est pas coutume pour ma part.
J'ai du tout d'abord, à ma grande surprise, me faire des notes pour les différents personnages aux noms complexes (et pourtant la littérature du grand Nord, je pensais avoir l'habitude : quel prétention ! Dois-je préciser que je regarde aussi de nombreuses séries de ces grandes régions froides en VOSTFR pour ne pas passer pour une personne désagréable. J'aime entendre les sonorités d'autres langues que la mienne).
Donc, j'avais déjà un petit souci de départ pour arriver à "situer" les personnages, pour rentrer dans l'histoire.
Le roman débute par la découverte d'un cadavre féminin dans une fracture de roche volcanique, un corps quasi momifié : celui d'une femme disparue depuis quelques temps. le légiste confirme le meurtre. Ce cadavre, c'est celui d'une mère seule Marianna, au parcours complexe, qui partageait la garde de sa fille, Hekla, avec une famille d'accueil (Saeunn et Fennar), ravie de l'accueillir. Avec la mort officielle de Marianna, les parents d'accueil vont pouvoir accueillir pleinement Hekla.
C'est l'officier de policier d'un précédent opus, Elma, qui va mener l'enquête avec son équipe pour trouver le meurtrier. Nous allons alterner l'enquête avec des mémos, ceux d'une personne de sexe féminin qui n'aime pas l'enfant qu'elle a mis au monde, une fille et nous allons voir son évolution qui aboutira au meurtre.
Les filles qui mentent s'en sortent très bien : telle pourrait être la leçon de cette histoire et en plus, cela peut devenir une tradition familiale. Je vais me plonger dans le précédent texte de cet auteur pour mieux comprendre le personnage principal d'Elma, attachante et sensible.
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Second roman de l'auteure qui a obtenu avec son premier titre, (que je n'ai pas lu), un grand succès en Islande. Nous retrouvons Elma, ancienne inspectrice à la Crime de Reykjavik qui s'est exilée dans un village reculé, Akranes. Une habitante du lieu, a disparu 7 mois plus tôt en laissant un message à sa fille, laissant penser qu'elle a mis fin à ses jours ; aussi les recherches la concernant furent légères.
Quand le corps d'une femme est retrouvé dans un repli du champ de lave qui borde la mer, c'est Elma qui est chargée de l'enquête après l'évidence d'un crime.
Je suis dès le début, gênée par la construction du roman, qui donne la parole à différents personnages dans des circonstances passées et par les prénoms des protagonistes qui sont… islandais et nombreux. C'est-à-dire avec une consonance étrange pour nous autres lecteurs du Sud de l'Europe. Un chapitre sur deux donne la parole à une jeune femme depuis son accouchement quand elle a 16 ans jusqu'à nos jours. L'autre est consacré à l'inspectrice, Elma, sa vie personnelle et l'enquête en cours. A tel point, qu'après avoir laissé ma lecture après un cinquantaine de pages et dormi dessus, le matin j'ai eu bien du mal à reprendre le fil.
Mais avec le temps et le fait que je me suis fait un pense bête pour savoir qui était qui, et les pages qui se tournent agréablement, je me fais au rythme et aux personnages…
C'est un polar essentiellement féminin, avec deux adolescentes qui ont des rapports pas simples avec leurs famille respectives. Les mères sont elles-mêmes, pas très classiques, ayant accouchées très jeunes et ayant dû assumer leurs filles sans soutien familial. Je ne m'étendrais pas sur le développement de l'intrigue, dont la construction me paraît lourde, mais la fin me laisse dubitative. Il semble qu'il n'y ait que le lecteur qui connaisse le fin mot de l'histoire grâce aux pensées des protagonistes principales qui reviennent beaucoup sur leur passé et nous éclaire sur le pourquoi du comment… Je ne suis pas convaincue
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Point de départ de ce polar typiquement islandais : un corps trouvé dans un champ de lave au fond d'une crevasse. Celui de Marianna, portée disparue depuis sept mois. Cela ne fait guère de doute, la police criminelle du coin n'est pas débordée par les disparitions.
Identifiée, la victime fait l'objet d'une enquête de personnalité. Deux flics à la complicité évidente pour la mener, Elma et Saevar, sous la houlette de leur chef, un certain Hordur (un nom qui sonne très bizarrement en français, on a eu du mal à s'y faire).
Roman d'atmosphère mais très psychologique aussi. A déconseiller à ceux qui ne jurent que par le thriller nerveux et haletant. Là, il y a beaucoup d'interrogatoires, donc : Hekla, la fille adolescente de Marianna, mais aussi la meilleure amie de sa fille, la mère - une présentatrice de télé, etc. Et on soupçonne tout le monde, car tous (ou plutôt toutes) ont un secret à cacher, voire, de sérieux problèmes psy. Questionnements sur la maternité, le lien parent-enfant, que ce dernier soit désiré, adopté, accaparé, rejeté...
Toutes s'interrogent. Et toutes mentent, comme l'annonce le titre. Les mères à leurs filles, les ados à leurs mères, les soeurs entre elles... et elles mentent à la police, pour sauver les apparences ou masquer le "déshonneur" de la famille. Elle se mentent à elles-mêmes aussi, parfois.
Un roman qui, hors de l'enquête criminelle résolue en quelques jours, nous fait suivre en parallèle l'histoire d'une femme à la grossesse peu épanouie, son baby-blues, sa dépression au long cours, qui ne s'arrange pas lorsque l'enfant devient ado. Quinze ans à souffrir ! Qui est-elle ? Une des figures féminines croisées dans l'enquête ? Forcément. Et forcément elle a à voir avec le crime, mais à quel degré d'implication ? On devient lecteur actif et on traque le détail pour l'identifier, comme l'initiale sur un pendentif... qui peut appartenir à plusieurs personnes. Malin, heureusement. Car c'est ce qui fait le sel de ce polar islandais (un poil trop) classique, qui passerait pour ordinaire s'il n'avait cette singularité et cette habileté de construction.
#NetGalley
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Voici le deuxième volume des aventures d'Elma... Dans ce polar à l'islandaise, qui prend son temps, nous suivons l'enquête sur le meurtre de Marianna. Cette jeune femme, mère célibataire d'une adolescente, avait disparu un jour, après avoir laissé un mot ambigu à sa fille, sur la table de la cuisine. La police avait conclu à un suicide, mais son corps n'avait jamais été retrouvé. Lorsque celui-ci est enfin découvert, sept mois plus tard, il porte les traces indiscutables d'un meurtre. Qui a tué Marianna? Et pourquoi? Cette jeune femme était loin d'être une mère irréprochable; enceinte à quinze ans, elle avait souvent négligé son enfant et avait dû être épaulée par une famille d'accueil pour la petite. En parallèle, on suit le point de vue d'une jeune mère célibataire, incapable d'amour maternel envers son enfant, née d'une grossesse non désirée.
Si l'aspect social et l'évocation des grossesses non désirées (avec leurs conséquences sur la mère et l'enfant), de la mentalité des petites bourgades, sont des points très intéressants, je dois bien avouer que je n'avais guère de souvenirs du premier roman, que celui-ci pourrait se situer n'importe où dans le monde, tant l'Islande est peu décrite et que la fin me laisse un goût d'inachevé...
Un bilan en demi-teinte, donc
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Deuxième opus de la talentueuse Eva Björg Ægisdóttir.

Encore une fois ce policier est consacré aux femmes. L'inspectrice Elma est sur le dossier d'une mère célibataire découverte morte dans un champ de lave vers Akranes.

Le seul indice est le mot qu'elle a laissé à sa fille, la veille de sa disparition... sept mois plus tôt… Que s'est-il réellement passé ?

J'ai pris vraiment plaisir à plonger de nouveau dans cette enquête lente et mystérieuse propre aux polars islandais. J'ai aimé retrouver l'inspectrice même si j'ai été un peu déçue de la tournure de sa vie perso…

Je comprends pourquoi l'auteure a permis de lire les tomes dans n'importe quel ordre, ce qui signifie que je n'étais pas obligé de lire Elma pour comprendre celui-ci. Pourtant, cela a été un peu déconcertant car je m'attendais à en apprendre davantage sur l'inspectrice, ce qui n'a pas été le cas. du coup j'ai eu plus de mal à m'attacher à son personnage dans ce tome.

Sinon le récit en lui-même, j'ai adoré. Eva Björg Ægisdóttir distille les indices petit à petit et pour le coup je n'ai rien vu venir !

Seul bémol, les « méchants » s'en sortent trop bien… dans le tome 1 Elma j'ai pensé qu'on allait approfondir avec le tome 2 mais non puisqu'il s'agit vraiment d'enquêtes indépendantes.

Hâte de voir si elle reproduit ce schéma avec son dernier tome Les garçons qui brulent !
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