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Citations sur Taïa (6)

Je la regarde de tout près. Vingt-quatre ? vingt-cinq ans ? Moyennement grande. Une manière a elle d'appuyer la hanche sur la jambe. Une pudeur indifférente dans le vêtement, comme celle d'une belle fille nue. La lèvre toujours humide, attirante. Le nez un peu retroussé, comme celui de nos Parisiennes. De longs cils courbes : le cimeterre biblique. Un front lumineux. La phrase de La Bruyère m'offrait son rythme et son sentiment : "... Comme une nuance de raison et d'agrément qui occupe le coeur et l'esprit de ceux qui lui parlent..."
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En amour, les hommes de mon âge - celui que j'avais alors - ne sont les dupes que d'eux-mêmes. Leur mal ordinaire est la jalousie : il n'en est pas de plus poignant. Ils n'ont pas encore admis la résignation qui ferme les yeux devant le mensonge. Les femmes qu'ils ont connues leur ont appris le doute et le qui-vive. Ils ont trop d'expérience, ils n'ont plus assez de fatuité, pour se reposer dans la confiance. Mais il faut qu'ils payent un nouveau tribut à l'amour-propre : ils ne veulent pas être dupés. Ils le sont rarement car ils ont tout prévu. Même le pire n'est pas assez pour ce qu'ils imaginent. Ils détruisent ainsi le bonheur qu'ils ont, par le malheur qu'ils créent dans leur esprit.
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On m'a chargé de veiller sur la fillette. Nous avons vécu près de deux ans dans les environs de Szolnok,en Hongrie, où se trouvait le noyau du parti. Mais les gens de Charles-Louis cherchaient notre retraite. Il importait de faire perdre notre trace à tout le monde, même à nos amis. Au mois de novembre 1890, l'archiduc Jean nous embarqua sur son yacht, et cinq mois après nous déposait dans l'île d'Eïao.
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Je regardais par-dessus sa tête, droit devant moi, les yeux secs. Je n'écoutais ni sa plainte ni ses sanglots, je n'entendais plus que la grande rumeur de la bataille. Il y avait entre nous, maintenant, une cohue de mains qui se menaçaient, l'éclair des armes, des bouches noires de cris, et tout autour de notre pauvre couple humain, les quatre horizons incendiés.
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La robe, c'est le galbe et la peau que la femme s'est choisis.
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-Vous devriez, dit-il, faire comme moi retourner à Moscou. -Je ne vous comprends peut-être pas bien, mon ami, mais je n'ai pas d'autre logis que la boudeuse, et ce n'est pas une épouse que je cherche. -Je ne veux pas non plus vous marier, cher Guérin vous n'êtes pas mariable, du moins pas encore. En vous conseillant de retourner à Moscou, je veux dire que vous trouverez sans doute du nouveau, vous savez, dans les pays que vous avez dédaignés jusqu'ici.
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