Déception.
Ca démarre super bien, avec un style très affirmé, et une ambiance assez géniale (j'ai pensé à Kafka, à 1984, à Half-Life 2). Il y a de bons rebondissements.
Puis, arrivé au 2/3 du romain, changement de rythme, qui ralentit, avec des rebondissements un peu improbables. Et ce satané "A vs non-A" (
Aristote), que j'ai trouvé totalement ésotérique et bidon. En gros, il y a ceux qui utilisent un esprit d'analyse et de critique, et les autres. L'auteur a voulu étaler sa prétendue science mais, en y lisant bien, c'est de la soupe, il n'y a pas le moindre début de science dans tout ça, c'est du flan (les citations de début de chapitre sont d'ailleurs assez croustillantes). Et qu'on ne me dise pas qu'on ne comprend pas car c'est trop complexe : si c'est flou, c'est qu'il y a un loup.
Les intrigues sont par ailleurs peu claires : on finit par ne pas comprendre qui veut faire quoi, pour quelles raisons. Et comme on n'est ni attaché aux personnages ni aux mondes évoqués, on s'en fiche légèrement.
Au rayon des reproches, la "characterization" est assez faible, les personnages sont globalement assez caricaturaux.