Le monde des A

Au départ de la saga des non-A, ce livre reste un peu confus sur la fin malgré un début éblouissant...

Lu et apprécié il y a de nombreuses années au temps où internet n'existait pas. Je viens de faire la relation avec le tableau de Magritte "La trahison des images" et un certain M. Houellebecq ! Comme quoi le web n'est pas qu'une machine des jeux, mais enfin méfiance. Les perspectives de ce livre s'en trouve élargies, me posant la question : faut-il relire les livres après avoir acquis de l'expérience et de la culture ou faut-il rester sur des souvenirs magnifiques ou aller de l'avant voracement vers d'autres futurs merveilleux souvenirs. Je penche pour la deuxième solution.

Une expérience littéraire intéressante malgré un récit confus.

Un classique de la SF, une introduction (indirecte) à la sémantique générale d'Alfred Korszybski mais aussi d'autres sujets d'époque, l'ensemble du cycle laisse un peu perplexe sur l'objectif d'ensemble, néanmoins un bon livre à lire

Au delà de l'histoire, et en toile de fond, dans ces livres de science fiction, AE van Vogt imagine la planète terre fonctionnant sur le principe de la démocratie que nous connaissons aujourd'hui, mais il existe aussi la planète Venus, qui fonctionne indépendamment et sous le principe anarchiste. Chaque année, des épreuves sont organisées sur terre. Un ordinateur surpuissant et capable de sonder la nature humaine sélectionne seulement et sur de nombreux critères et après de nombreux tests, les hommes et femmes les plus à même de vivre le système anarchique. Ils ont alors le droit de rejoindre Venus.

Il faut lire attentivement les préfaces et postfaces pour comprendre que la société utopique décrite par l'auteur n'est pas un hasard, mais bien une volonté de AE van Vogt.
Lien : http://tapuscrits.net/critiq..

Je n ai pas accroche je ne sais si je lirai les autres volumes...

De la vraie, authentique science fiction !! Incontournable, elle s'appuie beaucoup sur les recherches scientifiques d'un chercheur américain d'origine polonaise, Alfred Korzybski, qui a en particulier explicité la distance entre une réalité et sa représentation : "la carte n'est pas le territoire". Thème toujours actuel, puisqu'il est au départ de nombreuses réflexions artistiques (le monde et sa représentation), et qu'il a encore été repris en 2010 par Michel Houllebecq pour son roman "la carte et le territoire".