AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 833 notes
5
12 avis
4
18 avis
3
7 avis
2
6 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Veni, vidi, vici…. J'ai veni… j'ai vidi… et c'est tout.
Le monde des non A est très bien écrit, traduit par Boris Vian, quand même. Mais, j'ai rien compris au but de l'histoire. C'est pas bien grave, je n'en prends pas ombrage, juste un peu frustrée, la fille.
Commenter  J’apprécie          2910
Je vais réfléchir. Réfléchir pour prendre une décision. Voilà. Je sais comment je vais écrire cette critique.

Je n'ai pas du tout accroché.


L'idée bien sûr est intéressante : imaginer des sociétés différentes selon les modes de pensées qui s'y sont développées, le système aristotélicien qui utilise un mode de pensée thalamique (basé sur les réflexes et les émotions) et le système non-aristotélicien (basé sur la réflexion et sur la distinction du monde et de sa représentation – mentale et verbale).

A noter l'expression « la carte n'est pas le territoire » utilisée à plusieurs reprises pour illustrer le non-A, principe de la sémantique générale.


Bien après ces grands principes très intéressants pour ceux que ça intéresse, l'histoire.

Gilbert Gosseyn passe son temps à réfléchir (d'où ma phrase d'accroche), prendre les mauvaises décisions ; à peine parti d'un endroit, malgré tout le mal que cela lui a donné, il y retourne immédiatement, pour se faire avoir, se rendre compte qu'il a pris la mauvaise décision. C'est énervant !!

L'histoire m'a semblé difficile à suivre aussi pour deux raisons :
Des dialogues qui ne sont pas écrits ; à la place on nous signale que deux personnages ont discuté. Mais parfois, je n'étais pas sûre du contenu de cette conversation.
Des actions ne sont pas décrites en totalité ; par exemple certains déplacements du héros alors j'ai dû relire des passages pour me rendre compte que le lieu avait changé.


Bref, il ne s'est pas passé grand-chose je trouve dans ce premier volume et je me suis un peu forcée à le finir. Cependant ayant appris la tolérance et la persévérance, je me suis quand même attaquée à la suite, « les joueurs du non-A ».
Allez GG, bouge-toi un peu.
Commenter  J’apprécie          170
Un classique de la science-fiction. Comme quoi, les classiques sont parfois (souvent ?) décevants…

L'oeuvre a la particularité d'introduire auprès du grand public le thème de la sémantique générale… Dont je n'avais jamais entendu parler (les plus curieux iront jeter un oeil sur Wikipédia pour savoir de quoi il retourne).
Conséquence directe : le livre a gagné sa place au panthéon de la science-fiction, en proposant un second degré de lecture, ainsi qu'une profondeur qui n'était peut-être pas commune dans le genre à l'époque. Je vous parle d'un temps où la SF était largement considérée comme un sous-genre littéraire (c'est peut-être encore le cas, d'ailleurs…) faisant la part belle aux récits à sensation ou à chute, dont l'unique but était de distraire la plèbe. Ce qui, en soi, était tout à fait louable, mais avait comme conséquence directe d'entrainer le dédain d'une certaine frange de la population des lecteurs, laquelle considérait le genre par trop immature.
Le Monde des Ā (prononcez Non-A), a apporté sa pierre à l'édifice alors en construction, en contribuant à la reconnaissance critique de la SF, au-delà du simple succès populaire qui l'avait accompagnée jusqu'alors.

En dehors de ça… Bah ce n'est pas très folichon.
On est face à un thriller à tendance espionnage, avec les classiques agents doubles, agents triples, traitres, fausses pistes et faux-semblants inhérents à ce style de roman. Sauf que dans le cas du Monde des Ā, c'est un peu fouillis. Beaucoup de personnages, dont on a du mal à discerner les motivations et le rôle réel dans l'intrigue. En outre, ces mêmes personnages manquent singulièrement d'épaisseur, la psychologie des uns et des autres n'étant décidément pas très fouillée. Enfin, la construction du récit n'est pas très palpitante : une suite de rebondissements qui sonnent tous un peu faux et n'arrivent jamais à convaincre. On suit les aventures du héros d'une manière distraite, sans jamais s'inquiéter de ce qui pourrait lui arriver.

Je lirai peut-être la suite du cycle plus tard… Dans l'immédiat, je n'ai pas été convaincu ; on fait bien mieux.
Commenter  J’apprécie          60
j'ai lu ce bouquin de SF, l'un de mes premiers. J'étais en 1ère année d'unif.
J'ai (presque) rien compris mais allez y compredre quelque chose, j'ai quand même aimé.
Le plus fermé de ses roman pour moi). Je dois en avoir lu une 20 aine de cet auteur, l'un de ceux que j'ai préféré avec Asimov et Vance et Merritt.
Commenter  J’apprécie          40
L'intégrale du non – A était dans ma PAL depuis 2010, et jusqu'à présent j'avais hésité à le lire. 2016 arrivée, bonne résolution, je me lance dans la lecture.

Ce fut une lecture très difficile, désagréable. Pour l'instant je me suis arrêté au premier épisode du cycle, tan c'est illisible.

On se retrouve dans une confrontation entre deux modes de pensées basés sur la philosophie aristotélicienne. J'ai trouvé dommage de devoir atteindre la postface écrite par Van Vogt pour à peine comprendre ce que pouvait représenter d'être A ou non-A. On y apprend aussi que le roman a été publié sous la forme d'un feuilleton. J'ai compris pourquoi j'avais des chapitres qui se suivaient à peine, des coupures brutales, une évolution qui partait dans tous les sens, des personnages qui apparaissent, disparaissent, meurent, ressuscitent. C'est un récit qui n'avait pas beaucoup de cohésion, autour d'un principe philosophique incompréhensible.

Est-ce que Van Vogt a eu cette idée du non-A et qu'il s'est laissé submerger par son inspiration ? En tous cas j'ai trouvé le roman illisible tant à cause de la forme que du fond.

Il me reste les deux romans du cycle à lire. Maintenant j'hésite encore plus à les lire par peur de me retrouver devant des romans du même tonneau que le premier.
Commenter  J’apprécie          40
Je n ai pas accroche je ne sais si je lirai les autres volumes...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (3203) Voir plus



Quiz Voir plus

LNHI-42805

A.E. van Vogt... Quels prénoms se cachent derrière le A et le E?

Andreas Emil
Alfred Elton
Ambrosius Erik

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : A. E. van VogtCréer un quiz sur ce livre

{* *}