Grande lectrice de Robin Hobb, c'est avec plaisir que j'ai découvert cette série ! Et pourtant, je n'ai pas lu l'ensemble de son œuvre dans le bon ordre… Ce qu'il me faudra corriger un jour prochain si j'en crois certaines critiques !



Avec la série "Les Cités des Anciens", l'auteure nous entraîne dans une aventure épique où se mêlent exploration, mystère et, bien entendu, dragons ! Par ailleurs, les grands thèmes que sont la tolérance et l'acceptation (de soi et des autres) sont également de la partie, ce qui permet une certaine réflexion sur la diversité.



L'histoire est centrée sur de jeunes dragons éclopés, leurs gardiens humains rejetés de la société, ainsi qu'une vivenef et son équipage, qui vont partir en quête d'une cité légendaire où ils pourraient vivre en paix.



L'intrigue est assez simple mais les descriptions détaillées du désert des Pluies nous plongent tout à fait dans le voyage périlleux qu'entament les personnages à travers des terres inexplorées et particulièrement inhospitalières. Les Dragons et les gardiens ont également des personnalités distinctes et complexes qui sont bien développées, ce qui rend très intéressant de suivre leur évolution physique et mentale au fil de l'aventure.



En bref, cette série complète très bien les autres et la plume de Robin Hobb est toujours aussi agréable. Pour ma part je me suis plongée très facilement dans son univers et j'ai apprécié ma lecture !

C'est avec grand plaisir que je viens vous parler du second tome de la saga Les Cités des Anciens, de Robin Hobb. Car oui, malgré le temps passé entre ce tome-ci et le précédent, je suis toujours très attachée à cet univers.



Dans le tome précédent, je vous parlais de Alise, Thymara et Leftrin, trois personnages très différents dont les destins vont finir par se croiser. En effet, enfin partie de Terrilville afin d'étudier les dragons, selon le contrat passé avec son époux, Alise quitte le Parangon pour le Mataf, un petit bateau dirigé par le capitaine Leftrin. Durant le voyage jusqu'à Cassaric, Alise va se rendre compte que jusqu'à maintenant, elle n'a pas réellement vécu sa vie. Elle se surprend à avoir des envies, une certaine autorité qu'elle ne se connaissait pas, un profond désir de changements... Un désir qui n'est pas du tout au goût de Sédric, son ami d'enfance qui l'accompagne. Un personnage pour le moins détestable, je peux vous le dire !

Quant à Thymara, elle est enfin parvenue auprès des dragons avec les autres gardiens, mais la réalité s'est révélée différente de l'idée qu'elle se faisait de cette mission. A l'instar d'Alise, elle va voir son corps et son esprit changer, bien qu'elle soit plus réticente à ces changements que sa comparse féminine.



Enfin, évoquons les dragons, ces bêtes majestueuses qui ici se retrouvent diminuées, certaines aussi peu intelligentes qu'une vache, d'autres se souvenant vaguement de leurs anciennes vies... Leur existence est rude, leur survie est menacée, mais l'espoir rôde quand même aux limites de leurs esprits limités.



En somme, un tome plutôt intéressant, bien que pas très mouvementé, je dois l'avouer. Il y a surtout beaucoup d'introspection de la part des personnages, on les découvre un peu plus en profondeur, les alliances et les mésententes se font et se défont au rythme de la rivière, droit vers, ils l'espèrent tous, Kelsingra, la légendaire Cité des Anciens. A très vite pour la suite de ce voyage...

On se retrouve aujourd'hui avec le tome 3 de cette saga centrée sur les dragons, Les cités des Anciens. Alors que les deux premiers tomes m'ont paru assez longuets et compliqués à rentrer dedans, le tome 3 vient enfin changer un peu la donne. C'était pas trop tôt !



Nous retrouvons notre petit groupe de gardiens, de chasseurs et de dragons, tous plus las les uns que les autres, épuisés autant physiquement que moralement. Vont-ils jamais trouver cette fameuse cité perdue ? Le début du tome est plutôt lent et tend à nous évoquer les liens qui se forment entre dragons et gardiens, les complots que certains ourdissent dans l'ombre. Passés les deux tiers, les choses bougent réellement et accélèrent soudainement, forçant les personnages à faire face à leurs sentiments, leurs changements. On s'aperçoit que les dragons gagnent en force et en majestuosité, bien qu'ils restent encore assez diminués, ils sont incontestablement en train de retrouver la forme. Les liens qui les unissent à leurs gardiens se renforcent pour certains, s'étiolent pour d'autres et j'ai eu bien plus de facilité à me rapprocher de tout ce beau monde.



Thymara semble enfin ouvrir les yeux et s'affirmer, je sens qu'elle a du potentiel mais qu'elle a du mal à se lancer. J'ai vraiment hâte de voir ce qu'elle va devenir, les choix qu'elle va faire. Alise, la marchande de Terrilville, fait elle aussi face à son lot de choix et de questionnements. Mais, le plus grand changement, vient de Sédric ; son acte concernant la cuivrée l'a marqué au-delà de ce qu'il imaginait. Je commence à m'attacher à cet étrange duo, j'espère que cela continuera.



Bien que Kelsingra semble encore très lointaine, nos protagonistes avancent bel et bien et personne n'a la moindre idée de ce qu'ils trouveront à la fin de leur voyage, ni même s'ils en verront la fin. Des intrigues se tissent, des destins se mêlent, c'est une épopée dangereuse et incertaine que cette quête en plein milieu du Désert des Pluies, un désert qui regorge de surprises pas toujours bonnes...

Premier tome depuis le début de cette saga qui m'enchante réellement. Quel bon en avant ! Le fleuve a retrouvé son calme, les gardiens et les dragons se remettent péniblement en marche, mais on a enfin l'impression de voir le bout du voyage.

Ce que j'ai apprécié dans ce tome, c'est que beaucoup de personnages évoluent, certains physiquement, d'autres mentalement. Je pense notamment à Sédric, un personnage qui m'horripilait particulièrement depuis le début, or ce qu'il devient peu à peu me plaît beaucoup. Il se remet en question et tire enfin un trait sur son passé, sur Hest. Il devient un gardien, et pourvu qu'il garde cette direction !



Alise également tire un trait sur sa vie de Terrilvilienne et décide de continuer cette aventure, jusqu'au bout et bien après. Bien sûr, le capitaine Leftrin n'y est pas pour rien dans cette décision.

Quant à Thymara, qui commençait aussi à m'agacer à ne pas savoir ce qu'elle veut, c'est chez elle que se produisent les plus grands changements. Je n'en dirait pas plus pour ne rien gâcher de la surprise, mais cette situation ne sera pas pour arranger sa relation avec sa dragonne. Arriveront-elles un jour à se respecter, voire s'apprécier, comme d'autres gardiens et dragons semblent le faire ?



Petite mention pour Mataf, qui est particulièrement mit en avant dans ce tome. Je l'ai bien plus vu comme un personnage à part entière, un être complètement à part plutôt que comme un simple bateau, même une simple vivenef.



Peu à peu, les dragons retrouvent des bribes de souvenirs, et on commence enfin à parler des Anciens tels qu'ils l'étaient il y a si longtemps. Le fleuve commence à libérer quelques traces de l'ancienne Kelsingra, l'espoir est de nouveau dans tous les coeurs. Et la fin du tome est absolument géniale. Il reste quatre tomes à lire, tout peut encore arriver, mais j'avoue partager leur rêve de voir une nouvelle ère des dragons et des Anciens renaître !

On se retrouve aujourd'hui avec le tome 5 de la saga Les cités des Anciens. Notre troupe de gardiens et de dragons sont parvenus jusqu'à Kelsingra, enfin ! Sauf que, léger souci : un fleuve très large et assez capricieux les sépare de la terre promise. Aucun dragon n'arrive à voler, sauf Gringalette, et Kanaï en profite pour explorer la cité. A ses côtés ainsi qu'à ceux d'Alise, nous découvrons cette magnifique ville, remplie de souvenirs parfois tangibles, souvent audibles, mais toujours mystérieux. Nous observons des moments de vie, des échos de festins somptueux, des éclats de couleurs vives et des scènes de dragons. Tout pour donner envie de découvrir cette cité, se dirait le lecteur. Oui, mais les personnages, eux, sont plus effrayés qu'émerveillés, excepté Kanaï.



Le tome est centré sur Sintara, la reine bleue, et son désir de voler, ainsi que sur Thymara. En parallèle, nous retrouvons Hest qui va se faire entraîner dans des contrats très louches ; Selden Vestrit emprisonné et sur le point d'être vendu, et Malta et Reyn en route pour Cassaric, avec un avenir rempli de doutes, de questions et d'espoirs.



Nous avons là un tome très court, avec finalement peu d'action et quelques questions supplémentaires, mais on commence à sentir que les choses touchent à leur terme. La plume de Robin Hobb fait toujours son effet et j'ai très envie de dévorer la suite. La fin nous promet des choses magnifiques, mais en attendant... Place au tome 6 !

On se retrouve aujourd'hui avec l'avant-dernier tome de la saga, et je sens déjà que la fin sera poignante.



Alors que le capitaine Leftrin fait route vers Kelsingra en compagnie de Reyn, Malta et leur nouveau-né malade, les dragons parviennent enfin à s'envoler. Très rapidement et grâce à la cité endormie, leurs difformités laissent place à la splendeur de leur race. Ils n'ont même plus vraiment besoin de leurs gardiens et, si certains s'en accommodent bien, pour d'autres c'est un peu plus difficile. C'est que malgré les caractères compliqués des créatures, leurs gardiens se sont attachés à chacun d'entre eux. Mais leur mission n'est pas terminée : ils doivent encore trouver les puits d'Argent. Seul hic, aucun ne se souvient de quoi il s'agit, ni où chercher. Les dragons eux-mêmes semblent dénués de tout souvenir concernant ce sujet.



Pendant ce temps, Hest Finbok, le mari d'Alise, se rapproche dangereusement de la colonie, mais pas dans les meilleures conditions. Il traîne avec lui un bien plus grand danger. Tintaglia, la reine bleue, aura le malheur de tomber dessus et, affaiblie comme elle est, va se retrouver en très mauvaise posture. Sa seule chance désormais est que les dragons viennent à sa rescousse.

Quant à Selden, prisonnier du duc de Chalcède, il va rencontrer sa fille, Chassim, et va peut-être trouver une alliée. Sa situation, tout aussi désastreuse que celle de sa dragonne, nous laisse présager le pire. Comment va-t-il échapper au sort qui l'attend ?



Tout semble converger vers la belle Kelsingra, qui s'éveille peu à peu, et je sens déjà que le tome final sera bouleversant à bien des niveaux. Comme toujours, le talent de l'auteur me capture et m'ensorcèle, comme si elle-même détenait une partie du charme des dragons. Je vous dis à très vite pour le dénouement.

Et voilà, nous sommes arrivés au bout de cette formidable aventure. Cet ultime tome, bien qu'un poil rapide sur certains évènements, clôt néanmoins la saga d'une belle manière.

Si la première partie du tome se concentre sur un certain suspens quant à savoir si les nouveaux Anciens, et en particulier Thymara, parviendront à trouver de l'Argent en quantité suffisante, la seconde moitié en revanche concentre un peu plus d'action. En effet les dragons, accompagnés de certains Anciens tels Kanaï, Reyn ou Sédric, volent à tire d'aile sur Chalcède, bien décidés à se venger des attaques portées à leur encontre. Une fois là-bas, je n'aurais pas aimé être un sujet du duc de Chalcède, je vous le dis !



Quant à ceux qui seront restés à Kelsingra, dans une attente soucieuse et inquiète, ils vaqueront à leurs occupations, oscillant entre discussions philosophiques, deuils de souvenirs et surveillance des prisonniers. Parmi ces derniers, je nommerais seulement Hest, le détestable Hest, prêt à tout pour une fortune illusoire. Ce qu'il advient de lui m'a énormément amusée.



J'ai mis longtemps à terminer cette saga, la faute à un intérêt plutôt moindre concernant les deux ou trois premiers tomes. Mais une fois dedans, une fois attachée aux personnages, aux dragons, à Kelsingra, je n'ai pu m'empêcher de dévorer chaque tome. Robin Hobb nous entraîne sans difficulté aucune dans son histoire et j'ai particulièrement aimé la manière dont elle parvient à mêler ses précédentes sagas, à savoir L'assassin royal et Les aventuriers de la mer. Ce sont des sagas différentes, mais un seul et même univers dont tous les personnages appartiennent à la même grande famille. Il ne me reste plus qu'à continuer ce chemin, bien que cette fois-ci je sois sur la dernière ligne droite, et qu'il me faille bientôt dire définitivement adieu à Fitz et compagnie. Mais le voyage aura été un de mes plus beaux.

Nous sommes à deux tomes de la fin de cette fabuleuse saga, et l'on sent que l'auteur a accéléré les choses. Retour sur un tome assez rapide, mais toujours aussi bien écrit et immersif.



Selden est plus que jamais dans une fâcheuse condition. Il fait actuellement route sur un bateau tout droit sur la ville de Chalcède, entre les mains du Duc, qui compte bien sur lui pour être son médicament. Malade, affaibli et seul, son destin semble tout tracé.

Le capitaine Leftrin a mouillé à Cassaric et, face au Conseil, il fait tout pour les convaincre que leur mission est un succès, tout en taisant les éléments les plus importants concernant Kelsingra. Il demande à se faire payer, mais le Conseil ne l'entend pas de cette oreille. Aidé de Malta et Reyn Khuprus, les Anciens, ils finiront par s'enfuir de justesse en direction de Kelsingra, avec à bord de Mataf un petit être qui s'accroche à la vie...

Quant à nos gardiens et à leurs dragons, nous avons Sintara qui fait d'énormes progrès, Thymara qui se redécouvre, une cité qui se réveille et une Alise qui est loin de se douter que son pire cauchemar navigue vers elle.

Enfin, dans des contrées lointaines, une certaine grande dragonne réalise qu'elle a besoin de ses Anciens...



Tous les personnages semblent à leur place, prêts pour le grand final. Le suspens est assez haut et plus que jamais, je voue une passion pour Mataf et son comportement. Un peu à la manière des pillards mais nettement plus respectueuse, je trépigne à l'idée de découvrir Kelsingra à nouveau pleinement réveillée, de vivre le retour des dragons et des Anciens et de voir la magie renaître.