L'heure d'un grand voyage a sonné dans ce nouveau tome ! Pline et sa suite prennent le bateau... Tandis que Poppée a l'air de plonger de plus en plus dans la paranoïa... !



Que de rebondissements ici ! C'est plaisant et ça vient un peu casser le rythme du récit que de voir Pline et compagnie autre part que sur terre. Cela donne à voir de nouveaux traits de personnalités des personnages principaux pour ainsi les connaître encore mieux.

Il y a un personnage qui m'interpelle un peu ; c'est Poppée. J'alterne entre pitié et agacement envers ce personnage. Sûrement que les prochains tomes arriveront à me forger un avis plus tranché sur l'impératrice. Mais en attendant j'imagine que ça place ne devait pas être si bien facile à tenir dans la véritable Rome antique.



Rien a dire de plus sur la qualité de ce manga qui me plaît tant si ce n'est que j'ai hâte de lire les prochains tomes... !

Quel plaisir de retrouver cette période de l'histoire avec ce cher Pline !



Dans ce tome, Pline et ses compères, assistent à un tremblement de terre qui a ravagé Pompéi. Toujours aussi curieux, ce savant naturaliste, ne résiste pas à assouvir son appétit de connaissances sur les événements qui viennent de se produire. En parallèle, à Rome, l'empereur et l'impératrice font du ménage autour d'eux, à coup d'assassinats déguisés.



Je vais être à court d'adjectif pour dire combien j'apprécie cette série à force. Je ne voudrais pas me répéter d'une critique d'un tome à une autre !



Tout est bien dans ce manga ; du dessin à l'histoire, la narration, les rebondissements, etc. Je ne peux qu'en dire du bien.

Dans ce tome ce qui me plaît particulièrement, hormis le côté naturaliste, ce sont les intrigues qui se passent à Rome. Ressentir cette ambiance lourde et presque de crise de l'impératrice, qui peine à se faire accepter par la population ! Et puis il y a toujours les petites histoires de Félix pour contrebalancer et faire rire !





Enfin, c'est une nouvelle fois un régal pour les yeux !

Après un tome 3 qui m'avait un peu moins convaincu, le tome 4 a su recapter mon attention. Mais le propos est de plus en plus sombre et désabusé. Pline et sa suite sont arrivés à Pompéi, en 62, année d'un important tremblement de terre. Même s'il n'est pas vraiment du genre à porter l'humanité en grande estime, Pline arpente la ville en ruine pour apporter de l'aide aux rescapés. Et pendant ce temps-là, à Rome, Poppée la conspiratrice parvient à ses fins, malgré l'hostilité de la plèbe. Et tandis qu'elle recourt à la sorcellerie, Pline lui au contraire ne cesse de pester contre les superstitions. Pour lui, c'est le savoir qui devrait guider les hommes, quand bien parfois le sien s'avère erroné. J'ai du mal à cerner Félix, le garde du corps, qui est parfois une sorte d'anti-héros, pour mieux faire ressortir la personnalité de Pline, et dont le comportement est parfois difficilement compréhensible (comme son obsession pour les bains), parfois solidaire, parfois lâche. Soit il s'agit d'une bizarrerie du scénario, soit les tomes suivants apporteront des éléments pour éclairer ce point. Affaire à suivre, donc.

Nous poursuivons avec ce troisième tome la découverte de la civilisation romaine, guidés par un Pline de plus en plus désabusé sur le genre humain : l'éducation, l'esclavage, la famille ou l'arrivée du christianisme sont quelques uns des thèmes abordés. Cette fois, ils sont suffisamment bien intégrés à l'histoire pour ne pas ressentir une impression d'exposé scolaire artificiel. Au fur et à mesure de ses déplacements, Pline observe les signes avant-coureurs de la catastrophe à venir : eau tarie, ou au contraire source chaude surgissant soudain et comportement animal inhabituel par exemple. Entre les phénomènes naturels énigmatiques, les manigances de Poppée, les créatures surnaturelles ou les attaques de bandits, l'horizon s'obscurcit et tend vers le désastre inéluctable. Malgré son côté un peu naïf, un peu jeune puceau premier de la classe, je m'attache de plus en plus au personnage d'Euclès, le jeune scribe d'origine grecque, qui s'est amouraché de la prostitué muette.

Je poursuis avec plaisir la lecture de cette série. Ce deuxième tome m'a davantage convaincu que le premier. Je l'ai trouvé nettement moins malhabile. On continue à explorer la civilisation romaine au gré des déplacements des personnages dans les rues de Rome : bains, lupanars, quartiers mal famés, mais aussi des aspects tels que la pharmacopée (à base de crottes de lapin par exemple), les magouilles de quelques puissants qui veulent détourner à leur profit les dépenses publiques (tiens tiens, cela nous rappellent bizarrement des faits beaucoup plus proches de nous), ou encore les colères de Néron. Sans oublier le jeu d'influence politique. Un manga qui fait découvrir des nombreux pans de la civilisation romaine de façon intelligente et ludique.

Voilà un premier tome très prometteur, malgré quelques défauts. Ce que j'ai aimé : le graphisme (qui manquera peut-être de force ou d'originalité pour certains), le contexte historique (l'éruption du Vésuve en 79 et celle de l'Etna vingt ou trente ans plus tôt), l'aperçu du système politique romain, et surtout l'état des connaissances scientifiques de la Rome antique. Ce que j'ai moins aimé : que cette présentation des connaissances scientifiques, justement, tourne un peu à l'exercice de style : certes, comme le dit à juste titre Pline dans le manga, "celui qui fuit une occasion de s'instruire est la lie de l'humanité", mais là, on a parfois l'impression que les différents éléments du scénario ne sont que des prétextes pour que Pline résume ce que les hommes instruits de l'époque savent ou croient savoir. Mais ce petit travers se dépasse facilement. Nul doute que je vais poursuivre la lecture de la série.