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10 nouveaux livres recommandés par les lecteurs ce 4 avril 2024
Quels sont les meilleurs livres à lire cette semaine ? 

 

Article publié le 04/04/2024 par Nicolas Hecht, Pierre Krause, Nathanaëlle Leclaire et Déborah Zitt

 

 


Chaque semaine depuis 2020, nous vous conseillons 10 livres dans 10 genres différents, plébiscités par la communauté Babelio et parus récemment en librairie (retrouvez ici le premier épisode des Livres du moment, pour un instant nostalgie). Notre volonté de vous faire explorer de nouveaux horizons littéraires et découvrir de nouveaux/nouvelles auteur(ice)s est toujours intacte ! Un nouvel épisode de cette série vous attend juste ici, avec comme à chaque fois une présentation rédigée par l'équipe de Babelio, et un extrait de critique.   

 

 

Non-fiction : Nicholas Boothman, Convaincre en moins de 2 minutes
Marabout, traduit de l'anglais, 176 pages, 7,90 €

 

 

Que vous prépariez un examen, une prise de parole en public, ou tout simplement souhaiteriez être plus à l'aise à l'oral au quotidien, ce petit livre de Nicholas Boothman pourrait bien vous aider. Certes, vous avez sans doute déjà vu passer des livres sur ce sujet, mais celui-ci semble faire l'unanimité… et avoir su convaincre ses lecteurs. Entre conseils (pour notamment s'adapter à la personnalité de son interlocuteur), exemples concrets et retours d'expérience de lecteurs et de l'auteur, c'est un manuel très orienté sur la pratique, qui fournit des clés simples et accessibles à tout le monde.

Un guide qui remplit parfaitement sa mission selon PriscillaMushu : « Je recommande ce livre à tout le monde. Aux grands timides, aux ambitieux, aux curieux et aux sceptiques car je suis certaine que tout le monde y gagnera à le lire ! »

 

 

 

Littérature française : Wendall Utroi, Le Courage des lâches
La Trace, 220 pages, 20 €
 


Quelle enfance auriez-vous eue si la guerre avait sonné à votre porte pendant votre jeunesse ? C’est une histoire d’amitié chahutée par la vie et ses plus terribles péripéties que raconte Wendall Utroi dans ce roman mettant en scène 5 enfants des années 1930 face à l’Occupation allemande. 5 vies, 5 histoires, 5 destins qui auraient été bien différents en d’autres temps et d’autres lieux…

Un parcours qui a touché LeTerriersouslalune : « Nous suivons la bande à Bouboule, un groupe d'adolescents poussé bien trop tôt dans l'âge adulte par l'arrivée de la guerre et ses épreuves. Les personnages sont attachants et profondément humains et m'ont permis de ressentir des émotions variées : attachement, fierté, déception, tristesse et joie. C'est selon moi l'un des gros points forts du roman ! Je n'en dirai pas plus pour ne pas trop en dévoiler mais je recommande vivement ce roman émouvant qui invite à de nombreux questionnements sur l'essence et les limites de l'humanité. »
 

 

 

 

Littérature étrangère : Nadia Terranova, Tremble la nuit
La Table Ronde, traduit de l'italien par Romane Lafore, 192 pages, 22 €

 


Dans son nouveau roman, Nadia Terranova nous raconte un peu de l'histoire de sa ville de Messine, cette cité portuaire sicilienne à la pointe de la botte italienne. Le 28 décembre 1908, un séisme d'une magnitude de 7,1 détruit une partie de la Sicile et du Sud de l'Italie, tuant entre 100 000 et 200 000 personnes. Un événement qui va changer à jamais la vie de Barbara, jeune femme de Messine y voyant l'occasion d'échapper à un mariage imposé, et celle de Nicola, une jeune homme de Reggio de Calabre dont la mère est au bord de la folie. Deux destins notamment liés par une mystérieuse voyante, à travers lesquels on redécouvre ces terres et leur histoire.

Un très bon roman selon ses premiers lecteurs sur Babelio, dont Jazzynewyork : « Qu’il soit question de la famille ou de leurs secrets, l’auteure possède une grande finesse psychologique pour les décrire tout en apportant une dose de fantastique à cette histoire où les arts divinatoires s’invitent entre ces pages donnant au récit une beauté supplémentaire à travers une construction remarquable. Un drame à l’italienne qui confirme une fois de plus le talent immense de cette auteure. »

 

 

 

 

Polar & thriller : Catriona Ward, Mirror Bay
Sonatine, traduit de l’anglais par Pierre Szczeciner , 400 pages, 23 €

 


C’est une histoire d’adolescents qui se rencontrent dans un cadre idyllique : celui d’un bord de mer sauvage du Maine aux États-Unis. Vous ne vous trompez cependant pas de catégorie : il s’agit bien d’un roman noir et très vite, le cadre idyllique, certes sauvage, révèle bientôt une facette plus monstrueuse. Parmi les rumeurs qui se propagent au gré du vent, celle d’un homme s’introduisant dans les chambres des enfants pour les prendre en photo inquiète vivement la bande, autant que cette étrange histoire d’une femme qui se serait noyée dans l’océan et dont le corps n’aurait jamais été retrouvé. Encore que tout ça n’est rien par rapport à ce qui les attend...

krisk a aimé cette histoire d’amitié qui tourne mal : « J’ai depuis le début beaucoup aimé ce livre. Catriona Ward m’a directement embarquée dans son histoire avec sa plume plutôt mystérieuse. On découvre les 3 personnages attachants qui tissent une amitié assez forte que j’ai beaucoup aimée, en revanche on se demande comment tout cela va terminer. Et finalement pas comme on le pense, Catriona Ward doit avoir un sacré esprit tordu pour nous livrer une histoire pareille… soyez averti, ne perdez pas le fil de l’histoire sinon vous risquerez de vous y perdre. »

 

 

 

 

 

BD : Manu Larcenet, La Route (BD)
Dargaud, 160 pages, 28,50 € 



C’est un peu le choc BD du moment. Un récit impressionnant de Cormac McCarthy déjà adapté au cinéma avec grand succès et désormais disponible à travers le regard et le trait de Manu Larcenet. L’auteur et dessinateur français a passé 1 an et demi d’enfer (selon ses termes), sans prendre de pause ni de vacances, pour rester dans le souffle de ce récit post-apocalyptique déchirant qui voit un père et son fils affronter un monde devenu cendres et tenter d’y survivre.

Une adaptation à la hauteur du roman pour Flo_herisson : « Pour être à la hauteur de ce monument, il fallait le talent d’un grand dessinateur et Manu Larcenet y a réussi brillamment. Lorsque l’on regarde ses dessins c’est comme une évidence. Nul autre n’était capable d’une telle prouesse. Le dessin est dominé par le gris, les paysages sont saturés de cendre, de fumées et tout n’est que désolation. Des étendues vides, austères, hostiles et menaçantes où l’on devine à peine les silhouettes chétives de ce duo de rescapés. De prime abord on ne voit que du noir et blanc, mais peu à peu on devine un halo de lumière sépia, que j’ai assimilé au restant d’humanité encore enfoui en eux. »

 

 

 

 

Manga : Jingetsu Isomi, Rose Bertin - La Couturière fatale, tome 1
Michel Lafon (Kazoku), traduit du japonais par Virgile Macre, 180 pages, 7,95 €

 

Dans l'histoire de la mode, plus précisément celle du XVIIIe siècle, un nom ressort : Rose Bertin. C'est à cette femme que Jingetsu Isomi a choisi de dédier ce nouveau manga. Rose, née dans la campagne des Hauts de France, rêve de conquérir la ville et le monde de la mode. On nous propose ici de suivre ses aventures, au fil du récit autant qu'au fil de la réalité historique. Nous découvrirons alors le travail de Rose, de l'embryon de ses créations, à la confection de tenues pour Marie-Antoinette.

 

Un manga qui nous fait replonger dans la réalité des mœurs d’une époque, comme le dit ShayHlyn_Farfouine : « Ah le XVIIIe siècle, Paris Ville Lumière, Versailles et ses tenues élégantes à nulles autres pareilles, Marie-Antoinette... Voilà un intérêt que je partage avec Jingestsu Isomi qui avoue dans sa postface avoir adoré retrouver cette époque [...] Le trait de l'autrice est léger, expressif et ô combien détaillé. »


 

 

 

Jeunesse : Béatrice Fontanel (texte) et Alexandra Huard (illustrations), La Petite Espionne des Nymphéas
Seuil Jeunesse, 64 pages, 19,50 €

 


Béatrice Fontanel, iconographe et autrice, choisit d’allier ses deux professions et nous propose un album aux couleurs de Giverny, en collaboration avec Alexandra Huard. On y retrouve l’artiste Claude Monet en train de peindre. Il ne le sait pas encore, mais quelqu’un l’observe. Ce public impromptu parvient à voir le moindre détail de sa nouvelle création plastique. Qui est-il ? Qui est-elle ? Son point de vue nous permet de rencontrer Monet dans son travail du détail, au milieu des nymphéas. 

 

Un album empli de couleurs et de détails selon Mdra : « La plus originale des narratrices nous présente le domaine de Giverny et les dernières années de son propriétaire. Les illustrations colorées rendent hommage aux œuvres du peintre et font appel aux sensations. Complété par un dossier de présentation, l'album est aussi envoûtant que pédagogique. »

 

 

 

 

 

Jeune adulte : Erika Boyer, Après les nuages
Hugo New Way, 282 pages, 17 € 

 

 
Autrice que l’on a plutôt l’habitude de croiser au rayon romance, Erika Boyer s’adresse cette fois-ci aux adolescent(e)s pour transmettre les valeurs du sport avec ce roman, d’ailleurs publié en partenariat avec les Jeux Olympiques 2024. Vous y croiserez une galerie de personnages tou(te)s plus attachant(e)s les un(e)s que les autres : Jen, passionnée de skateboard depuis le plus jeune âge ; Lalie, sa petite sœur ; Rayen, le meilleur ami de Jen adepte de basketball, et Eren, nouveau venu au lycée. Jen et Rayen partagent un rêve : celui de participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Mais de nombreux obstacles les attendent sur ce chemin, à commencer par le regard des autres porté sur leurs « différences » et le harcèlement dont est victime la jeune fille à cause de son psoriasis. Heureusement, Jen peut compter sur son entourage pour (re)gagner confiance en elle et viser la lune pour atteindre son rêve.

Une histoire infiniment douce qui a touché em_lire_delivre en plein cœur : « Après les nuages, c'est la poursuite de ses rêves en visant les nuages. C'est de l'amitié et beaucoup d'amour. Mais c'est aussi une histoire lumineuse, pleine de bienveillance et d'espoir. Comme toujours, Erika délivre de magnifiques messages avec cette sensibilité qui parvient toujours à me faire vibrer. »

 

 

 

 

 

Imaginaire : Fabrice Schurmans, Paris perdus
Flatland, 134 pages, 9 €
 

 

Paris vue du Portugal par un auteur de SF d'origine belge, ça donne quoi ? Réponse avec ce recueil de 6 nouvelles éclairant d'une lueur sombre les avenirs possibles de la Ville Lumière. Des textes aussi vifs que denses, à l'ambiance parfois lugubre, qui disent tous quelque chose du devenir inquiétant d'une capitale européenne. Et pour illustrer la couv et quelques pages intérieures, on retrouve Philippe Caza dont le dessin colle parfaitement à l'ambiance. Le tout à un prix qui pourrait bien donner envie aux amateurs du genre de découvrir Fabrice Schurmans.

MpiMlire nous le conseille vivement : « Comment puis-je expliquer que ces six histoires à l’atmosphère si oppressante, parfois très glauques, sont jubilatoires ? En vous disant que la plume de Fabrice Schurmans est dynamique, crépitante, que les pages se tournent sans qu’on reprenne son souffle et qu’à la fin de chaque nouvelle, haletants, une seule chose nous intéresse, entamer la suivante. [...] Amateurs de SF, de dystopies ou pas, ne passez pas à côté de ce petit bijou. »

 


 

 

 

Roman d’amour : Ellie Jade, Just Pretend
Addictives, 416 pages, 16,90 €

 


Avec cette romance surfant sur le trope du fake dating, Ellie Jade joue sur un scénario qui n’est pas sans rappeler Home for Christmas, une série télé norvégienne feel-good et bourrée d’humour. Ici, nous suivons Constance, une jeune femme issue d’une famille bourgeoise qui, lassée de la pression familiale, finit par leur offrir un joli mensonge sur un plateau : elle a rencontré l’homme parfait, qu’elle leur présentera très bientôt. Mais la paix est de courte durée : où trouver la perle rare ? Celle-ci a un prénom : Bauer, doué pour jouer la comédie malgré le lourd passé qu’il traîne derrière lui. Une romance dénonçant les injonctions sociales qui pourrait bien finir sur un happy ending…

La « fausse » relation de Constance et Bauer a envoûté AstoriaAddams : « L'autrice nous offre une jolie romance pleine de douceur, dans un fake dating, slow burn, absolument irrésistible. Tout est parfait dans ce roman, autant l'histoire que les personnages. Je l'ai littéralement dévoré en à peine plus d'une journée, vraiment. (...) J'aurais aimé que ce roman dure un peu plus longtemps pour faire durer le plaisir ! »

 

 

 

Vous avez, vous aussi, des livres récents à recommander ? N'hésitez pas à partager vos lectures en commentaire de cet article !

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