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EAN : 9782749956565
180 pages
Michel Lafon (14/03/2024)
4.15/5   17 notes
Résumé :
Marie-Jeanne Bertin a un talent exceptionnel : robes, chapeaux, broderies, rien ne lui résiste ! La jeune femme n'a pas son pareil pour inventer de nouvelles toilettes. Bientôt embauchée dans une maison de modes de Paris, elle compte bien devenir la meilleure ouvrière de la capitale... Mais elle ignore encore le destin hors du commun qui lui est promis : entre révolution de la mode et dépenses irraisonnées, sa rencontre avec la reine Marie-Antoinette fera basculer à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Les éditions Michel Lafon proposent une nouveauté dans leur label Kazoku dédié au manga, une biographie de Rose Bertin, future couturière attitrée de la reine Marie-Antoinette.

Celle qui sera nommée "Ministre des modes" de la reine de France est ici dépeinte comme une jeune femme pragmatique et déterminée à réussir.
Dès ses débuts dans l'atelier de sa tante à Abbeville (dans la Somme), la jeune Marie-Jeanne Bertin, dite Rose, fait preuve d'un caractère exceptionnel et d'une compréhension du monde et de ses clientes accrue. Très perspicace, Rose sait qu'elle vaut plus que cette vie de province et rêve de devenir, ou plutôt sait qu'elle deviendra, la première couturière (ou "couseuse") de France.

Nous suivons donc l'arrivée à Paris de Rose, qui trouve immédiatement une place dans un petit atelier sans éclat mais qui la mettra face aux réalités des pratiques et moeurs de la capitale.
S'ensuit une rencontre avec la pétulante Marie-Jeanne Bécu, dite "la Bécu", l'actuelle plus célèbre couturière de Paris (plus pour ses charmes que pour ses talents artistiques), à qui notre provinciale propose un pari risqué : lui coudre une robe sur-mesure.

Après quelques péripéties qui lui permettront de mieux appréhender à la fois les souhaits apparemment impossibles de la Bécu et de sentir l'atmosphère de la ville, Rose réussit évidemment brillamment son pari, à la surprise générale. Sa fameuse robe propulse la Bécu dans les bras du Vicomte du Barry, son futur époux et surtout, confident du Roi.

L'action s'enchaîne vite pour Rose, sûre de ses talents et de son destin extraordinaire. le récit paraît très documenté, bien qu'un peu romancé forcément. Malgré un manque d'intérêt total de ma part pour cette période historique, j'ai bien aimé découvrir une vie hors du commun à travers la mode, un art qui paraît si frivole et qui est pourtant si essentiel !
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J'ai découvert ce titre dans la rubrique Les 10 livres recommandés par les lecteurs du 4 avril 2024 sur Babelio.

Et je confirme les bonnes critiques déjà présentes sur le site. On a là tous les ingrédients pour un excellent manga. Et c'est l'occasion pour moi de faire plusieurs découvertes.
Tout d'abord, la découverte d'une nouvelle mangaka japonaise.
La deuxième : les éditions Michel-Lafont éditent du manga !? J'étais pas au courant et ça m'a fait un petit choc mais après tout pourquoi pas. (Le label Kazoku existe depuis 2021 mais aucun titre de la collection n'était parvenu jusqu'à moi.)

Rose Bertin est un personnage historique réel. Elle fut la modiste star de Marie Antoinette et fut nommée Ministre des Modes. A une époque où nombre de professions étaient interdites au femmes, Rose Bertin a accompli un tour de force.

Nous sommes donc au 18ème siècle sous le règne de Louis XV. Rose Bertin vit à Abbeville. Elevée et formée par sa tante, elle est de loin la meilleure coiffeuse et couturière de la ville. Mais Abbeville devient trop petite pour l'ambition de la jeune femme. Elle monte donc à la capitale.

Avec elle, nous découvrons la ville lumière en cette époque, les boutiques de mode et la compétition féroce entre les couturières. Car pour la plupart, la profession est un prétexte pour se dégotter un mari (le seul moyen de subsistance où presque à l'époque étant le mariage). Mais Rose ne mange pas de ce pain là. Elle veut être la meilleure couturière et ne compte pas sur ses charmes pour parvenir à ses fins.

Pas de Rose Bertin sans Léonard Autier. Lui son truc, c'est le cheveu. Lui aussi sera remarqué par Marie Antoinette. Et il s'entendait très bien avec Rose Bertin. Nous faisons donc également la connaissance de ce sémillant jeune homme aussi impertinent que Rose est rigide.

Et enfin, il nous fallait une rivale: Marie Jeanne Bécu, future madame du Barry et meilleure couturière en titre de Paris. Elle challengera Rose et nul doute que ces deux là n'ont pas fini de se croiser.

Le trait est doux et classique. Les vêtements sont évidemment illustrés de façon splendide. le récit est bien mené et nous emporte avec lui. On sait d'avance que tout ceci finira mal car la révolution française va stopper net la trajectoire de Rose Bertin, mais je suis très curieuse de suivre l'ascension de ce personnage et de son milieu.

Enfin, il faut que je vous dise que Rose Bertin n'est pas tout à fait une inconnue pour moi. Je l'ai déjà croisée dans la série de romans de Frédéric Lenormand Au service secret de Marie-Antoinette. Elle y mène des enquêtes aux côtés de Léonard Autier. Elle y est décrite comme une sorte de harpie qui asticote sans cesse le pauvre coiffeur coureur de jupons.
Je préfère nettement le traitement qui lui est réservé dans ce manga qui la positionne en femme courageuse et déterminée à réussir par elle-même et à faire reconnaitre son art.

Une série à suivre !

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Un manga montrant l'ascension d'une femme entrepreneuse sous l'Ancien Régime à une époque chérie par les Japonais. Les débuts de Rose Bertin en province sont bien montrés, ainsi que son arrivée à Paris.
Je regrette simplement la propension des Japonais à introduire des poitrines plus que volumineuses pour attirer le lecteur, ici avec la future Madame du Barry, couturière elle-même.
Le graphisme est par ailleurs très beau. Et si Rose Bertin n'est pas particulièrement sympathique, elle présente les valeurs importantes de la persévérance, du travail, et de l'intelligence bien sûr.
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Ah le XVIIIe siècle, Paris ville Lumières, Versailles et ses tenues élégantes à nulles autres pareilles, Marie-Antoinette... Voilà un intérêt que je partage avec Jingestsu Isomi qui avoue dans sa postface avoir adoré retrouvé cette époque, déjà abordé dans un précédent manga, sous un angle moins conventionnel. On a l'habitude de suivre l'Histoire par l'un ou l'autre de ses grands protagonistes. Un mousquetaire ou une des nombreuses favorites des rois. Mais qu'en est-il de l'Histoire de France vue par une célébrité à laquelle on aurait pas forcément pensé ? Comme dans le magnifique “Innocent” de Shinichi Sakamoto retraçant la révolution française dans les yeux du maître bourreau ?

Voici donc “Rose Bertin, la couturière fatale” ! Qui aime Marie-Antoinette, connaît sa Ministre des modes dont le talent n'est plus à démontrer. Mais l'autrice décide de reprendre au début de la vie professionnelle de la jeune femme. Nous sommes à Abbeville, ville de Hauts-de-France, où elle est née et vit avec sa tante qui a immédiatement remarqué les doigts en or de sa nièce. D'abord coiffeuse, la jeune femme devient chapelière puis couturière... Mais c'est une vie difficile car peu de temps auparavant, les femmes n'étaient pas autorisées à travailler. Gagner sa vie seule faisait de Marie-Jeanne Bertin (de son vrai nom) une voleuse d'emploi, comme on traitait les femmes salariées.

Ce qui ne déstabilise pas l'ambition de la jeune femme. Que du contraire, son talent ayant atteint ses limites à la campagne, Marie-Jeanne s'en va conquérir Paris ! Jingestsu Isomi nous permet de comprendre l'évolution de la Femme sur le marché de l'emploi à cette époque, avec ses avantages et ses inconvénients, sans parler de la concurrence assez rude dans le métier de la mode. Une réalité qu'on se prend de plein fouet, mais avec charme et élégance.

Le trait de l'autrice est léger, expressif et ô combien détaillé. Dans les interludes où la mangaka retranscrit des discussions avec son responsable éditorial, elle nous invite à scruter les planches, voir des figurants auxquels on aurait pas prêté attention de prime abord comme un marchand oriental, un crieur public, une lavandière... C'est un régal pour les yeux et une belle façon de découvre la France du 18e siècle. D'autant que la fin promet de nous plonger encore davantage dans la vie active de celle qui deviendra bientôt Mademoiselle Bertin, avec la venue de la future et dernière reine de France ! On peut dire que j'ai hâte ? Oui ! Alors : j'ai hâte de découvrir la suite !!
Lien : https://sambabd.net/2024/03/..
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Ce premier tome est un petit bijoux 😍 Les dessins sont incroyables, j'avais des étoiles dans les yeux devant la finesse des traits des personnages mais surtout des robes et autres costumes. le contexte historique est un de me préférés, la période qui entoure la Reine Marie Antoinette est passionnante et j'avoue ne pas connaître l'histoire de Rose Bertin du coup je suis encore plus intriguée ! Pour les amoureux de cette période de l'histoire et de la mode de cette époque, je pense qu'il est impossible de ne pas être conquis.

Pour ce qui est des personnages, on découvre principalement Marie Jeanne, notre héroïne, qui paraît au premier abord plutôt froide et sévère. J'avoue qu'elle me fait un peu de la peine, elle semble éteinte et ne vit que pour son métier. Malgré qu'elle ressente un vide dans sa vie, elle n'a pas l'air de savoir comment me combler. On n'a envie de lui souhaiter de trouver le bonheur, j'espère que quelqu'un ou quelque chose parviendra à lui donner le sourire. En tout qu'à, j'ai clairement envie de connaître la suite de ses aventures !
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critiques presse (1)
MangaNews
03 avril 2024
Nous voici, alors, face à un premier volume très encourageant, tant la mangaka parvient à nous faire oublier les quelques petites lacunes graphiques pour faire de son début de fiction historique une lecture assez inspirante, à travers une héroïne faisant fi des diktats de son époque pour se hisser aux sommets de son travail et de sa passion. Autant dire que l'on lira la suite avec beaucoup d'intérêt, en espérant qu'elle confirmera ces bonnes premières impressions !
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tous les hommes sont des pervers !

Ce sont des créatures simples à comprendre. Il n’en existe que deux catégories. Les pervers qui s’assument... et ceux qui s’en cachent.
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Tes flatteries ne m'embelliront pas.
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L’exagération est une forme de mensonge.
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