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Critiques de Amu (63)
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Sounds of Life, tome 1

Takezo, lycéen, se retrouve seul à la tête du club de koto, suite au départ des autres membres partis à l'université. Takezo est bien décidé à relancer le club mais le premier problème qu'il rencontre est la présence d'élèves peu scrupuleux qui ont pris possession du local. Moqué et intimidé, Takezo récupère ce local grâce à l'intervention de Chika Kudo, un élève à la très mauvaise réputation, qui a eu des démêlés avec la police. Ce dernier met les voyous dehors. Son objectif ? Devenir membre du club de koto, à la plus grande surprise de Takezo.



Place à la musique dans ce shonen qui met en avant un instrument traditionnel du Japon, le koto. Takezo et Kudo, les deux personnages masculins principaux, vont tout mettre en oeuvre pour relancer le club mais pas avec les mêmes moyens. de personnalités très différentes, leur relation est très compliquée au début. Ils vont pourtant s'entendre autour de la préservation de cet art musical, réputé féminin au Japon. L'arrivée d'Hôzuki, l'héritière très prétentieuse d'une grande famille de maîtres de koto, ne va pas arranger les choses. Entre elle et Kudo, cela fait des étincelles.

"Sounds of life" est un shonen qui nous présente donc des personnages très différents les uns des autres mais qui vont s'entendre autour de leur passion commune. L'accent est mis sur l'amitié, la solidarité, le respect des autres. Surtout, l'auteure nous fait découvrir un instrument original, le koto, qu'elle pratique elle-même depuis l'âge de trois ans. Elle connaît donc bien le sujet. Enfin, graphisme et scénario se marient bien, l'ensemble donnant un shonen original, souvent drôle et touchant, agréable à suivre.
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Sounds of Life, tome 1

C'est totalement par hasard que je me suis tournée vers ce manga. Il était joliment agencé dans le rayon nouveauté de ma médiathèque, je n'ai pas su résister !



• Et j'ai bien fait car j'ai grandement apprécié, et c'est vraiment au fil des pages que j'ai appris à aimer cette histoire type tranche de vie lycéenne, dans un club de koto. Le koto, kézako ? Si vous êtes des noobs* comme moi je l'étais, il s'agit d'un instrument traditionnel japonais. Dans ''Sounds of life'' on fait la rencontre de plusieurs adolescents tous différents les uns des autres, auxquels il est facile de s'attacher (en tout cas, me concernant). Il y a certes quelques clichés, on retrouve du harcèlement scolaire ainsi que de la violence - attention à vos sensibilités - et on en apprends un peu plus sur le koto. Le manga est assez dense à lire comparé à d'autres, les illustrations ressemblent à ce qu'on peut trouver dans certains shojos avec, selon moi, quelques maladresses, ce qui n'empêche pas pour autant d'enchaîner les pages.



• La fin donne envie de poursuivre et je me félicite d'avoir emprunté le tome 2. Vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment de lecture totalement inattendu puisque j'en attendais strictement rien, et ce qui est certain : c'est que j'adore la maison d'édition Akata ! Je suis loin d'avoir lu tous leurs titres, certains même ne m'intéressent pas mais pour ce que j'ai découvert de leur catalogue, je ne suis pas déçue. :-)



(*Noob = débutant)
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Sounds of Life, tome 2

Je ne pensais pas aimer encore plus ce deuxième opus par rapport au premier. J'y ai ressenti de vives émotions et je n'ai qu'une hâte, lire la suite.



• Ce tome 2 est la continuité direct du 1. On va suivre notre petit groupe d'adolescents dans leur entraînement, les hauts et les bas des répétitions, jusqu'à ce fameux jour : la représentation devant tout le lycée... Aaaah, vite vite il me faut la suite! Il n'y a pas photo, les personnages se révèlent davantage et j'y suis particulièrement attachée, ce que je trouve dingue en seulement deux tomes. Ces quatre chapitres m'ont touchés, j'y ai ressenti énormément de sensibilité. Bon à savoir : il est possible d'écouter le morceau de koto qu'ils apprennent sur internet ("Ryûseingun''), ce qui apporte une autre dimension à la lecture.



• Je peux le dire maintenant, « Sounds of life » est un coup de coeur. Totalement inattendu certes, mais coup de coeur quand même ! Ce que je ne savais pas, c'est qu'il s'agit d'une saga actuellement en cours au Japon avec 28 tomes (à l'heure où j'écris cet avis). Ahlala, dans quoi me suis-je fourrée ?! Haha ^^'. Il y a également un animé qui me semble intéressant à regarder. :-) Ravie d'avoir découvert ce manga que je ne peux que vous conseiller de tenter !
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Sounds of Life, tome 8

Quand l’adolescence s’en mêle ! J’ai peiné à accrocher à ce shonen d’aventure collective au lycée mais quand les émotions des uns et des autres s’en mêlent, y a pas à dire, je suis captivée !



Avec un tournoi qui se termine un peu en eau de boudin, nos héros auraient pu être déprimés. C’était sans compter tout ce qu’ils avaient accompli et les premiers compliments reçu par leur prof référent ! Les voilà boostés à bloc. On aurait pu alors s’attendre à une suite axée sur les répétitions, entraînements et nouvelles prestations à préparer. Que nenni ! Ce sont les hormones qui prennent le dessus.



J’ai d’abord eu quelques craintes quand j’ai vu le tournant romantique de ce tome. Et puis, au final, j’ai trouvé cela très malin d’ancrer encore un peu plus la série dans son cadre quotidien avec émotions qui peuvent toucher tout un chacun. Amu est assez juste dans ce qu’elle propose. Certes, elle reprend des clichés éculés du genre pour le presque baiser par accident, le faux triangle amoureux ou le passé qui nous hante, mais elle le fait avec sincérité et cela donne un résultat des plus honnêtes.



Cela m’a donc amusée de voir nos héros freinés sur leur lancé par ce type de rebondissements inattendus alors qu’ils venaient d’être reconnus par leurs pairs. Heureusement que M Takinama ni chôme pas, lui. C’est la révélation de ces derniers chapitres. J’adore voir comment il les prend enfin en charge, entre compliment, aide savamment distillé et conseils à bon escient. C’est une véritable métamorphose et un adulte comme on en voit peu dans ce genre de série, avec des conseils justes et honnêtes, en positifs comme négatifs. J’adore ! Petit coup de coeur lors de son échange avec Hiro.



Après un très beau mais douloureux concours, nos héros sont lancés et restent sur la bonne voie. Amour, passion et entraînement vont maintenant se mêler dans une série de plus en plus adolescente mais qui assume joliment cette teinte, le tout sous couvert d’un prof référent enfin pro-actif. Le club et la série ont de beaux jours devant eux. Comme quoi, un diesel ça a du bon, rien ne sert de courir 😉
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Sounds of Life, tome 9

Un nouvel arc commence et c’est l’autrice qui régale. Comme dans un shonen sportif, on enchaîne phases de compétition et d’entraînement en observant nos héros grandir.



La série me laissait un peu sceptique au début mais plus les tomes passent, plus elle me convainc ces derniers temps. C’est à nouveau le cas avec cet arc centré sur Hozuki et sa famille, qui s’annonce plus sombre. Certes l’autrice reprend de grosses ficelles bien classiques. Elle ne fait pas non plus dans la finesse question personnage et relation, mais ça fonctionne et c’est ce qu’on lui demande.



Place donc à l’entraînement de nos héros en vue du concours national. Première étape réaliser le fossé technique avec les autres et chercher ce qui les démarquera : leur énergie, leur amour et leur capacité à des transmettre des émotions, mais aussi un morceau aux arrangements originaux signés de leur Prof sur une compo d’Hozuki. Superbe ! On retrouve cette ambiance de club sportif où chacun se soutient et se dépasse, et c’est ce que j’aime ici.



J’ai pris plaisir à ce que le focus soit porté sur Hozuki, personnage complexe qui m’intéresse depuis le début. J’aime son côté fragile porté par ses relations compliquée avec sa mère. J’aime son côté forte tête porté par un caractère bien trempé qui peut la faire passer de douce à froide et implacable. Petit bonus du tome : le feu qui allume l’étincelle est une rivale à elle très proche de sa mère, le parfait antagoniste qu’on va aimer détester. Ça fonctionne très bien, elle est détestable !



Mais derrière ce tableau d’une rivalité sororale qui se dessine, il y a aussi un club qui a besoin de travailler et va le faire, car si c’est chouette de les voir transporter les gens quand ils jouent à l’occasion, cela manquait un peu de crédibilité. Je trouve donc normal de les voir travailler leurs bases et ramer pour cela. J’aime. Surtout quand c’est tendu avec la prof et que ça provoque des situations d’échanges piquants. Surtout quand cela permet de voir des personnages se dépasser comme Chika, qui vraiment aimé cet art et s’y investi à fond. C’est beau de voir des jeune aussi passionnés !



Sur le fond, voici un tome au scénario classique, presque déjà vu, et sans grande finesse, mais qui lors de la lecture provoque une réelle émotion, celle de jeunes qui s’investissent à fond dans leur club et se soutiennent les uns les autres dans les difficultés de la vie. C’est beau, c’est touchant, c’est émouvant. Et tant pis si je trouve ça un peu caricatural.
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Sounds of Life, tome 3

Série toujours aussi sympathique, elle souffre cependant d'un traitement fort classique et prévisible pour peu qu'on a déjà lu ce genre de titre et l'autrice malheureusement n'en profite pas pour rendre son récit ou ses personnages plus denses, à l'exception toujours des mêmes, dommage.



Là où un titre comme Chihayafuru, sur une passion traditionnelle comme le karuta, m'avait vraiment emportée dès les premiers tomes grâce à la façon dont l'autrice écrivait ses personnages et insufflait de la vie à leur histoire, Sounds of life reste un peu plat. Je ne suis pas très fan des mécanismes choisis pour balancer l'histoire. Je trouve que c'est vu et reçu et un peu agaçant pour ne pas dire. En effet, l'arrivée d'un nouveau membre cherchant à semer la zizanie n'a rien d'intéressant à mes yeux en l'état, c'est même plutôt le contraire. Du coup, je suis partagée concernant ce tome.



Je pensais vibrer lors de leur passage sur scène, ce fut à peine le cas. A l'exception de une ou deux cases, j'ai trouvé cela un peu facile et manquant d'impact, contrairement à un Blue Giant où on sent les notes se répercuter jusqu'à nous. La représentation de la force de cette musique n'est pas encore au niveau. Elle a besoin d'être twistée avec les sentiments à fleur de peau de nos héros pour nous toucher et cela ne se produit qu'avec Chika et Hozuki en des occasions bien particulières qui touchent à leur famille et aux absents de celles-ci.



J'ai adoré les passages où on revient sur l'attachement de Chika à son grand-père et combien il a pu lui en faire baver. J'ai été touchée par le passé d'Hozuki expliquant sa situation actuelle. Ce rappel de l'utilisation que certains parents font de leurs enfants au détriment de leur relation parent-enfant justement était puissant, même si un peu rapide. J'ai aimé alors entendre le cri du coeur d'Hozuki dans son instrument et sa représentation. C'est le moment le plus du tome ! De la même façon que j'ai été émue lorsque j'ai découvert ce que son grand-père avait légué à Chika.



Cependant, le reste est un peu plat. Pour l'instant la sauce ne prend pas vraiment à mes yeux avec les autres membres. L'introduction de leur méchant prof responsable, bonjour le cliché !, est tombé à plat. Leur ambition de participer à un concours national me semble un peu excessif et rapide à ce stade. Bref, l'autrice manque de subtilité dans l'amorce de son récit et comme j'ai en tête d'autres titres plus fins ou plus puissants, la comparaison est rude.



Pour autant, la lecture se fait sans plaisir ni déplaisir. La narration est fluide, les dessins beaux et fins, l'histoire avance d'un bon pas. C'est cliché mais les sentiments sont là. Certains aimeront assister à cette petite vie de lycéen lambda avec les passages obligés du genre. Ils pourront apprécier, en quelque sorte, la revanche du club sur l'administration et certains adultes. Ils aimeront aussi peut-être les petites interactions entre Chika et Hozuki faisant avancer la possibilité d'une future relation entre eux, ce qu'on est plusieurs à attendre. Classique mais agréable.



J'aurais aimé pour ma part quelque chose de fin dense, plus complexe, plus fin aussi avec des émotions qui me prennent plus aux tripes ou au moins une camaraderie plus franche. Dans ce tome, c'est un peu la douche froide parfois. Heureusement que l'autrice excelle quand il s'agit de parler des passés dysfonctionnels de ces deux héros. C'est là la plus grande source d'intérêt et d'émotion de l'oeuvre. Espérons que cela augmente et prenne encore plus de place dans les prochains tomes pour ne pas avoir de sentiment de lassitude.
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Sounds of Life, tome 6

Avec ce changement de couverture bienvenue, l'autrice nous une évolution de ton qui l'est tout autant, fini les débuts hasardeux, place à la lutte et au travail acharnés pour se faire sa place en compétition. J'aime déjà !



Non pas que je n'aimais pas les précédentes couvertures, mais elles étaient un peu trop calme et reflétait une histoire qui peinait à m'emporter. Là, on sent la passion de la jeunesse, la chaleur d'une belle amitié, bref tout ce qui fait un chouette groupe de copains à suivre et moi j'adore ça !



Amu évite chaque écueil de ce type d'oeuvre dans ce tome. Elle ouvre par un événement assez casse gueule avec la fuite de Kota après s'être rendu compte qu'il était un boulet pour les autres, mais elle transforme cela en élément fondateur pour le groupe, lui conférant une très belle émotion et dynamique. Voici le groupe de koto lancé, en phase, soudé avec enfin un prof qui lui donne des conseils utiles. Cela les métamorphose, enfin j'ai un peu l'ambiance que j'aime tant dans Chihayafuru et son club de karuta.



C'est donc avec un plaisir renouvelé que j'ai assisté aux dernières évolutions de chacun des personnages et surtout des personnages entre eux, car c'est savoureux de voir les indices de petites romances qui se mettent en place avec les filles du club. C'est touchant aussi de voir cette amitié qui soude chacun et les réminiscences de leur passé commun qui les a amenés jusque là. Ils y gagnent en esprit combatif et en confiance en eux pour leur club, ce qui rend aussi les moments où ils jouent bien plus puissants.



C'est donc logiquement avec grand plaisir que je les ai suivi pour leur première compétition où on les sent à la fois concentré, tout feu tout flamme et réaliste mais pas au point de fuir le combat. Cependant, c'est la rencontre avec Osuke, du club de Meiryo qui m'a le plus marquée ici. J'ai adoré découvrir ce personnage qui, certes n'échappe pas à de nombreux passages obligés de ce type d'histoire, mais confère une émotion douce-amère qui prend aux tripes. J'ai beaucoup aimé ce personnage différent, qui nous fait découvrir un rapport à la musique complexe, à l'image de son âme tourmentée, lui ancien enfant malade moquée qui a eu tellement de mal à trouver sa place et qui se sert de son talent à souder les autres pour combler ses manques et incertitudes. C'est très joliment écrit, comme cela avait été le cas pour les autres personnages développés ainsi précédemment.



La puissance d'Amu est dans son écriture des personnages et de leurs relations entre eux et pas tellement de la musique au final. C'est donc plus la fable et la flamme humaine qu'elle propose dans sa série qui me touche en plein coeur et me fait chavirer à chaque fois. Avec ce groupe qui s'est définitivement bien trouvé, nous allons maintenant aller vers des compétitions et de nouvelles rencontres qui s'annoncent émouvantes et parfois bouleversantes. J'adore d'avance !
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Sounds of Life, tome 5

Après un début plein d'émotion, la suite avait peiné à me convaincre, se révélant poussive et un peu fade, j'ai donc été ravie d'avoir la surprise ici de retrouver cette émotion grâce de vrais développements des personnages et de leur relationnel. Enfin !



La constitution du groupe de joueurs de koto du lycée Tokise a un peu plombé la série. J'ai passé plusieurs tomes à suivre leurs aventures sans que ça me passionne vraiment. C'était dommage alors que j'avais adoré les débuts grâce au récit de la relation entre Chika et son grand-père ou encore grâce à ce qui naissait entre lui et Hozuki, la petite génie du koto. J'avais donc hâte de retrouver cela et enfin ce fut le cas !



Celui par qui le miracle est arrivé, c'est Tazeko et pourtant, je n'aurais pas parié sur lui. Avec son caractère affable, celui-ci se laissait trop marcher sur les pieds et était bien fade. C'était donc quitte ou double en mettant le focus sur lui, mais Amu est y parfaitement arrivée ! La mangaka a fait un très joli travail sur lui, montrant à la fois son attachement profond au koto et à son club, mais également son caractère qui le pousse à faire sans cesse des compromis car il n'aime pas les conflits, ce qui est tout à son honneur. Ce qui peut paraître comme une faiblesse est juste la manifestation d'une trop grande gentillesse, alors même si ça m'a chagrinée, j'ai aimé le voir se rebiffer un peu et apprendre à se défendre. C'était touchant de le voir relever la tête, de le voir oser affronter ses démons : son frère, son référent, pour sauver son club. D'ailleurs ses parents ne s'y trompent pas et saluent son courage, ce qui offre une jolie séquence émotion.



L'autrice m'a ainsi enfin réconciliée avec le club, montrant tous les liens qui sont en train de se tisser entre eux. La petite Hiro a été l'autre surprise du tome. Bien que je savais qu'elle ferait office de trublion lors de son ajout, je ne me doutais qu'elle offrirait le pendant parfait à Takezo et qu'ils formeraient un tel duo. J'ai vraiment aimé la voir venir l'aider, l'épauler, lui forçant parfois un peu la main. Il a besoin d'une telle femme dans sa vie. Ils forment ainsi le second duo détonnant du club avec Chika et Hozuki, qui continuent à me faire miroiter tellement plus dans les brefs cases où on les voit interagir. Il y a une évidence entre eux que j'espère voir exploitée par l'autrice d'ici sous peu >
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Sounds of Life, tome 1

A la vue de ce titre à sa sortie, je m'étais dit qu'il avait l'air super et c'est totalement par hasard que je le retrouve dans les étagères d'une amie qui me confirme évidemment ce ressenti. "Prends-les, tu verras, c'est génial". On a quasiment les mêmes goûts donc il y a forcément peu de risques à ce que je me prenne un mur ! En effet, j'ai beaucoup aimé ce premier tome frais, dynamique et explosif. Takezo est tout seul à la tête de son club de koto : petite binocle, l'air hésitant et premier de la classe, il se fait plus marcher sur les pieds qu'il n'impose avec son instrument en plus d'être surnommé "la princesse". Pour maintenir ce club en vie, (comme d'hab) il faut au moins 5 élèves inscrits. Un club qui va être composé de racailles, de grandes gueules. Cela va être des rencontres hauts en couleurs et en un seul tome, cela m'a conquise. Chika, la racaille, en est pour beaucoup grâce à son caractère maladroit, fonceur mais dont les actions sont réalisés avec coeur et tendresse. Les personnages bivalents bien conçus, j'adore ! Pour la première fois, je retarde mon saut sur le tome 2 car je veux conserver cette bonne vibe et espérer que cela se poursuit !
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Sounds of Life, tome 2

C'est avec émotion qu'Amu creuse les idées qu'elle avait commencé à suggérer dans ses premiers chapitres et nous offre ici une oeuvre profondément humaine où la lutte contre les préjugés à travers la musique est un superbe moteur.



Je pense que j'ai encore plus aimé ce tome que le précédent. Le premier mettait en place, très joliment, mais rapidement aussi les enjeux de la série avec la relation poignante entre Chika et son grand-père disparu, comme source d'une future passion et de bien des rencontres. On passe à la vitesse supérieure dans ce tome où les membres du club de Koto se voient lancer un défi par le directeur adjoint du lycée qui ne souhaite qu'une chose, leur disparition, car il ne les voit que comme des voyous qui ruinent la réputation de son établissement.



Le double discours de l'autrice sur les apparences, les rumeurs, la réputation d'un côté et la création d'un groupe d'amis portés par les mêmes valeurs de l'autre est très enthousiasmant. On prend vraiment plaisir à voir ces 6 jeunes tellement différents se réunir autour d'un but commun et ce malgré les difficultés. C'est jouissif de les voir travailler aussi dur pour arriver à démontrer à un adulte qu'ils ne sont pas les déchets qu'il voit en eux. Un thème classique mais particulièrement efficace, surtout que l'autrice y adjoint d'autres thèmes forts comme les problèmes de communication, le poids de l'héritage familial, l'inné et l'acquis, etc. C'est très prenant à suivre.



J'ai beaucoup aimé les dynamiques de groupe de ce tome. C'était d'abord amusant de suivre la relation chien-chat de Chika et Hozuki qui ne peuvent s'empêcher de se chamailler et de tirer à balles réelles sur l'autre. Cependant leur passion commune pour le koto est belle à voir également et on sent vraiment que quelque chose se passe entre eux quand Hozuki réalise le son que Chika peut tirer de l'instrument et tout ce qu'il a vécu pour en arriver là. Cette relation est vraiment LE moteur de la série, de même que celle passée entre Chika et son grand-père. J'ai aussi apprécié que l'autrice revienne sur le président du club, ce lycéen effacé et un peu fade qui pourtant est toujours là. C'est intéressant de le voir tenter de s'affirmer et surmonter sa timidité. Les amis de Chika, que je pensais un peu inutiles à l'histoire, apportent une belle fraîcheur au groupe. Ils sont toujours là pour Chika et font de leur mieux. Je pense que l'autrice leur donnera au fur et à mesure plus de place, mais pour le moment ils créent une belle dynamique de groupe avec leur amitié à toute épreuve.



Ce fut donc vraiment plaisant de les voir travailler leur koto pour répondre au défi qu'on leur a lancé. On découvre ainsi, nous lecteurs, que ce n'est pas une pratique simple. Il existe des instruments avec différents nombres de cordes. Il est nécessaire d'avoir des protections que sur certains doigts. Cela se joue à genou, ce qui n'est pas facile et il faut savoir accorder tout ça et connaître sans faute les numéros des cordes pour suivre les partitions. Pas simple quand on est débutant. L'autrice montre aussi combien c'est un vrai métier d'enseigner la musique et qu'il ne suffit pas d'être bon musicien pour y parvenir. Ce n'est pas simple d'expliquer certains concepts qui peuvent nous sembler innés comme le fait de jouer ensemble en s'écoutant. Voir tout cela rend la lecture fraîche et passionnante.



J'ai ainsi pris encore plus de plaisir à lire ce deuxième tome sorti en même temps que le premier. J'ai aimé voir le groupe s'ouvrir et de former petit à petit autour d'un but commun et bientôt d'une passion commune. Encore une fois, le trait de l'autrice m'a totalement emportée, de même que les valeurs qu'elle porte comme cette lutte contre les préjugés. Une très belle série en devenir qui devrait me faire vivre de grands moments comme ses aînées.
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Sounds of Life, tome 11

Quelle lecture vraiment de plus en plus inspirante ! J’avais tellement peur au début d’avoir du sous-Chihayafuru et la série a vraiment su gagner en maturité et profondeur depuis quelque temps, me ravissant et me rassurant aussi quant à sa longueur et sa capacité à me passionner.



J’aime énormément l’arc actuel avec la préparation du concours et l’arrivée de cette nouvelle prof dans le groupe. C’est plein de vie, plein de passion, mais aussi de remise en question et de lutte contre les préjugés, avec un vent de jeunesse qui touche adolescents comme adultes. Je ne pensais pas dire ça au début mais j’adore !



Je me sens moi aussi prise par la passion que leur koto leur transmet. L’autrice réussit enfin à me faire vibrer quant ils jouent et pas seulement Chika. Les autres aussi désormais ont suffisamment de choses à nous transmettre pour notre pénétrer et c’est superbe à voir en image. La scène où Hozuki et Akira jouent est magique ! Mais plus que cela, il y a une vraie réflexion sur la musique, sa transmission, sa passion, ce qu’elle nous communique qui me parle et me touche. J’aime voir le sérieux de nos adolescents. J’aime les voir réfléchir à ce qu’ils veulent transmettre à travers elle. J’aime les voir trouver leur place grâce à elle et il en va de même pour les adultes. Après un Monsieur Takinami qui a retrouvé sa passion, c’est au tour d’AKira de sortir de la grisaille et d’oser se rebeller pour ce groupe auquel finalement elle s’est attachée. Superbe !



C’est vraiment ça la force du titre, la formation de ce groupe et tous les sentiments qu’ils nous communiquent. Ça donne envie de faire partie d’un tel groupe. C’est enthousiasmant et touchant de les voir aussi pris par leur passion mais attentif aux autres. On sent enfin de manière palpable leur amitié. Ils sont tous devenus très proche et ça les a transformés, à l’image de Chika qui sait désormais sourire ou Hozuki qui ose se confier sur sa situation familiale. On a même des petites pointes de romances qui arrivent de loin et qui prêtent à sourire. J’aime énormément cette ambiance et la chaleur humaine qu’elle communique.



J’ai ainsi pris un grand plaisir à suivre les avancées de ce joli club dans ce tome de préparation avant le concours. J’ai aimé les voir se soutenir les uns les autres et grandir ensemble. J’ai aimé voir les adultes les protéger et les prendre sous leurs ailes. J’ai aimé les voir tous travailler ensemble vers un but commun. C’est un très bel esprit de groupe, de club, d’amitié qui me touche en plein coeur. Sounds of life est vraiment une série qui porte bien son nom et qui se bonifie au fil des tomes, des épreuves et des apprentissages de la vie de ses héros. On approche de plus en plus de la série doudou quasi coup de soeur. ❤
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Sounds of Life, tome 10

Avec cette superbe couverture poético-introspective, Sounds of life continue sa plongée dans les affres de la vie par le prisme de la musique et bon sang que c’est réussi !



Après avoir découvert les membres du club et leur professeur sur plusieurs tomes, jusqu’à ce qu’ils forment un groupe soudé, regardant dans la même direction pour atteindre le même objectif, Amu repart à la conquête et à la rencontre d’un nouveau personnage cabossé par la vie : leur nouvelle professeure Akira.



Si comme à chaque fois, la mise en scène est un brin caricaturale et mélodramatique, rappelant bien les soap qui passent à la télé, on ne peut nier que l’émotion est également bien présente. Avec une efficacité implacable, l’autrice nous montre comment la place de la musique dans une famille peut être perçue différemment et donner des résultats totalement différent. Elle nous croque des portraits poignants, tour à tour lumineux et torturé, amusant et émouvant, avec toujours de sacrées destinées. Ici, c’est Akira et sa famille qui sont sur le devant de la scène. J’ai adoré découvrir sur histoire si triste et en même temps tellement prometteuse dans une trajectoire de sortie de l’ombre pour découvrir la lumière.



Avec elle, nous découvrons encore une fois l’envers du décor du milieu du koto : une ancienne génération rigide, une nouvelle plus souple et ouverte, mais une première qui finit bien trop souvent par l’emporter malheureusement à cause des aléas de la vie. Sa relation avec son frère était superbe et je trouve ce dernier personnage d’ailleurs fort intéressant dans ses choix de vie. Mais le parcours d’Akira est également là pour se percuter et se confronter à celui d’Hozuki et il en ressort une grande scène où chacune se met à nue et montre ses traumas : une mère qui ne la considère pas pour l’une, une quête de reconnaissance inassouvie pour l’autre. C’était poignant.



Ce tome dit énormément de choses sur le rapport des musiciens à leur musique. Il y a ceux qui sont des génies, qui s’en passionne mais ont des facilités et peuvent tout en faire, même la prendre pour un jeu, même la détourner pour se faire plaisir. Et il y a ceux qui doivent bosser, bosser et bosser encore juste pour surnager. C’est un milieu impitoyable. Mais il n’y a pas qu’un côté sombre et des sentiments d’infériorité ou de jalousie, il y a aussi la beauté de l’entraide, la joie des progrès, et le club de Koto du lycée est là pour nous apporter ce souffle de vent frais. J’ai adoré voir l’évolution de nos lycéens face aux demandes intransigeantes de leur professeure. La façon dont ils luttent, relèvent la tête, s’entraînent d’arrache-pied et s’aident sans cesse les uns les autres sans jugement. C’est un magnifique tome pour cela. Chika est encore une fois bluffant, Hozuki émouvante et que dire de la révélation vécue par Akira.



Amu bâtit vraiment de tome en tome une saga humaine des plus touchantes et bouleversantes où elle montre la puissance de la passion mais aussi la force de l’amitié et le travail mais aussi l’apaisement que procure la musique. C’est puissant, émouvant et cela fait réfléchir sur notre rapport à l’art, à une passion et plus profondément à nous même, nos relations, nos désirs dans la vie, etc. C’est une série à l’habillage narratif très classique mais aux thèmes extrêmement riches et joliment exploités. Chapeau !
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Sounds of Life, tome 6

Kôta a disparu, et dans le tome précédent, on voyait qu'il avait du mal à suivre les entraînements... Ça m'a rappelé ce passage dans Chihayafuru quand Tsutomu "abandonne" le karuta car il ne se sent pas à la hauteur... Sauf qu'ici, Kota a un tout autre objectif. Et cela va plutôt renforcer le club de koto :)



Et Taknami ! En donnant à Kôta des conseils pertinents sur le rythme, enfin il nous montre une autre facette de lui, cette facette mystérieuse qui faisait qu'on se demandait pourquoiiii c'était lui le référent du club.



Suite au camp, place à la compétition ! Différents lycées ont rejoint la compétition, on découvre de nouveaux personnages mais on redécouvre également certains personnages vus aux tomes précédents. Ici, on va notamment en apprendre plus sur Ousuke, un personnage qui m'avait déjà laissé une bonne impression lors de son apparition dans le tome 5. Je l'apprécie encore plus grâce à ce tome.
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Sounds of Life, tome 1

L'an passé, Akata, petit éditeur depuis des années, s'est rapproché d'un mastodonte du marché : Albin Michel, grâce aux éditions Leduc avec qui ils travaillent en sinergie. Qu'est-ce que ça change pour eux ? Cela leur ouvre la porte et leur offre les moyens de sortir des séries emblématiques au Japon, comme ce sera le cas bientôt avec Le Clan Poe de Moto Hagio, mais aussi des séries fleuves avec adaptation animée à succès, comme c'est le cas ici pour Sounds of Life.



Série toujours en cours au Japon, celle-ci y compte déjà près de 30 tomes là-bas. Chez nous, l'éditeur français propose d'emblée ses 2 premiers tomes pour la lancer, puis un tome chaque mois pendant quelques temps afin de bien cimenter le lancement. Une riche idée, permise, je pense, grâce aux nouveaux moyens de l'éditeur et on en est les premiers à en bénéficier pour découvrir ce shonen musical vraiment prometteur.



Quelle promesse ai-je trouvée ici ? Celle d'un groupe de lycéens un peu bancal qui va se réunir autour d'une passion commune : le koto, ou plutôt autour d'un but commun sauver le club de leur lycée. Est-ce vraiment le koto qui va les cimenter ? Oui, mais c'est surtout un prétexte pour mettre en scène des lycéens avec leurs propres galères qui dans la relation qu'ils vont tisser grâce à ce biais vont faire naître une belle amitié. Et j'adore ce genre d'histoire justement !



J'ai donc pris un grand plaisir, dans ce premier tome particulièrement efficace, où Amu, avec une esthétique très shojoisante (normal pour une autrice venant de ce milieu avant d'arriver au shonen), nous emmène à la découverte de ces lycéens haut en couleur. Il y a Chika, le gars tout feu tout flamme aux allures de délinquants dont tout le monde a peur mais qui cherche à se racheter une conduite en apprenant à jouer du koto car son grand-père était luthier. Je suis totalement tombée sous le charme de ce héros au grand coeur qui s'emballe un peu trop facilement et dont le meilleur ami, Tetsuki, est souvent là pour lui filer un coup de main à sa façon. La façon de l'autrice d'aborder avec lui les loubards pour montrer leur grand coeur derrière est super efficace et marche à fond sur moi, les séquences émotions m'arrachant presque à chaque fois une petite larme. Il y a Takezo, dit "la princesse", dernier membre du club qui tente de le faire revivre mais qui se fait marcher sur les pieds par à peu près tout le monde, cependant sa passion est intacte et il lutte pour s'affirmer. Ils sont rejoint ensuite par une vraie princesse, Hozuki, qui vient d'une grande famille de musiciens mais qui est une peste sous son jolie visage. Elle va leur en faire baver. Enfin, comme il faut maintenir le club à flot, ils acceptent les trois amis foufou de Chika : Kota, Saneyasu et Michitaka, qui sont un peu le cliché du trio suivant le héros charismatique.



Le titre fonctionne à merveille car l'autrice sait mettre en scène et profiter de cette synergie entre des personnages venant d'horizons très différents pour monter un club. Cela rappelle un peu les premiers temps de titres que Chihayafuru, I'll ou Haikyu, où il suffit d'un héros ou une héroïne pleine de passion pour motiver les autres et les entraîner. C'est donc un grand classique mais mis en scène efficacement ici, sous un trait beau et fin, plein de promesses où déjà dès les premières notes jouées par la virtuose Hozuki, on sent tout le potentiel de ces futurs moments musicaux. Mais le talent de l'autrice est de situer cela dans un lycée où la question de la réputation est centrale. Elle apporte ainsi une profondeur supplémentaire à son oeuvre avec le rôle que les adultes vont y jouer. D'habitude on ne voit que les ados mais là les adultes ont leur place aussi, du grand-père qui redonne un cadre, aux luthiers qui accompagnent, en passant par le directeur, soutien de l'ombre et le directeur adjoint, sorte de pourriture qui au contraire veut tout gâcher. Cela promet de belles tensions narratives.



En surfant sur cette vague des titres "à passion", sportif ou autre, Akata nous offre ici de rencontrer un groupe de jeunes en construction qui vont se fédérer autour d'un art traditionnel que j'ai déjà hâte de voir développer et mis en scène, car ces premières pages sont ultra prometteuses. On y retrouve un beau et doux dessin, de l'humour, de l'émotion, de la profondeur et un joli jeu de faux semblant sur les apparences et les ravages d'une mauvaise réputation. Sounds of Life s'annonce d'emblée passionnant et je vais être contente de pouvoir le suivre à un rythme si rapproché pour commencer.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Sounds of Life, tome 8

J'adore la couverture de ce tome 8, qui représente Takinami (que j'apprécie beaucoup). Celui-ci va prendre son rôle de référent bien plus à coeur et va savoir trouver les mots justes pour consoler et motiver ses élèves. Il va en plus mettre à profit du club ses talents de compositeur. On a enfin un vrai club !



Le festival du lycée approche et nos héros vont y faire une performance. Les revoilà repartis pour l'entrainement mais aussi pour la préparation du festival.

Dans ce tome, les personnages s'interrogent beaucoup sur leurs sentiments, surtout les filles. Kuruse ne se voile plus la face, elle aime Takezô mais ne voudrait pas que cet amour devienne un poids pour le club. J'ai beaucoup aimé l'honnêteté de ses sentiments. Même lorsqu'elle est jalouse, elle reste honnête envers elle-même et envers les autres. Satowa, quand à elle, plutôt novice en amour, se pose des questions par rapport à Chika et elle se sent de plus en plus gênée vis à vis de lui. Elle aussi va vouloir effacer ce sentiment pour le club...
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Sounds of Life, tome 1

"Sounds of Life", c'est une de mes meilleures découvertes de 2023 !

J'ai ressenti les mêmes choses que lorsque j'ai découvert "Chihayafuru", et je trouve que les deux univers sont assez similaires hormis que l'un se concentre sur le Koto tandis que l'autre sur le Karuta.

Et puis, je suis tellement, tellemeeeeent fan des graphismes ! Les pages couleurs et les couvertures sont justes magnifiques. Et les doubles pages ohalala, parfois on ne voit qu'un personnage en double page, mais les expressions, la posture... superbe !



"Sounds of Life", c'est la découverte d'une multitude de personnages tous plus colorés les uns que les autres, sur fond de vie lycéenne. Ils ont leurs qualités et leurs défauts et c'est ce qui fait qu'on les aime. Ils sont telles les cordes du koto, ils sont uniques et ont chacun un son différent.

Dans ce premier tome, on fait surtout connaissance avec Chika et Takezô (en plus, physiquement, ils ressemblent beaucoup à Taichi et Arata de Chihayafuru xD). Chika est entouré de préjugés et de rumeurs, alors lorsque ce "voyou" souhaite s'inscrire au club de koto, Takezô est assez sceptique... Mais il va aller au delà de ça et va chercher à se forger sa propre opinion. On sent tout de suite ici que Chika sera au centre du groupe et du manga, surtout au vu de son passif assez lourd et de sa relation avec le koto.

Chika et Takezô vont donc présenter le club de Koto lors de la présentation des clubs, et c'est ce qui va amener Satowa Hôzuki, prodige du koto, à s'inscrire au club. Son personnage m'a beaucoup plu et m'a bien fait rire ! Elle est forte et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et ses échanges avec Chika sont tellement drôles (on sent dès le premier tome que ces derniers vont beauuucoup se rappocher par la suite... :D). D'autres personnages suivront, comme les amis de Chika (et Tetsuki aussi, même s'il ne rejoint pas le club) et ce que j'aime beaucoup dans ce manga, c'est que la mangaka prend le temps de développer chacun d'eux.



Il ne manque le son du koto :D (les morceaux joués sont trouvables sur youtube d'ailleurs, ce sont des créations originales faîtes par la soeur et la mère de la mangaka, en voici un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=yegQRUhJkuM )
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Sounds of Life, tome 6

Au-delà de nous entraîner dans le monde du koto, de faire pulser le son, de faire face et se confronter, nous avons aussi l’occasion de mieux découvrir ces jeunes.

Le tome se sépare en deux grands moments,la suite et fin du stage d’été, en reprenant là où nous les avons laissé et le début du festival, un gros concours. Nous abordons de différentes façons la peur de l’abandon avec Kôta mais aussi Ôsuke que nous avons déjà rencontré, qui fait partie d’un autre groupe et qui ressemble à un joyeux luron, mais comment joue-t-il vraiment ? Comment est-il rentré dans le monde du koto d’autant plus qu’il est un garçon ?

Kôta a peur d’être laissé derrière, mais pourquoi s’est-il comme enfui ? Croit-il vraiment que personne ne va le remarquer ? Cette bande continue a nous mettre du baume au cœur. Malgré leur fol objectif, ils ont conscience de leurs niveaux et travaillent pour progresser. Leur cher professeur référent malgré ses airs est là, il donnera même un conseil à Kôta.

Le passé de Ôsuke touche en plein cœur.

Entre les belles pages couleurs au début, les pages qui nous emportent quand ils jouent du koto, leur unité, leurs accomplissements, leurs évolutions et confrontations à d’autres joueurs venus d’ailleurs, notre cœur pulse.

Le koto, un instrument à part, un côté salvateur, un autre qui unit des gens différents etc. Nous avons hâte de voir ce que réserve la suite, les nouvelles rencontres et histoires qui nous seront racontés.
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Sounds of Life, tome 11

Dernières étapes avant les éliminatoires ! Le rôle d'Akira prend bien plus d'importance puisqu'elle ne va plus seulement conseiller ses élèves sur la technique, elle va aussi leur prodiguer des conseils et les rassurer. C'est ce qu'on attend d'un référent et j'ai aimé voir son changement d'attitude, tout en douceur et, ici, plutôt crédible. Les personnages ouvrent leur cœur dans ce tome et c'est ce qui fait le ciment de leur équipe soudée. On n'a qu'une hâte en refermant ce tome : lire le suivant, car on entame les choses sérieuses !

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Sounds of Life, tome 7

Ce tome s'ouvre sur une scène entre Isaki et Tetsuki : Isaki propose à ce dernier de l'emmener avec elle à la compétition de Chika en voiture. Je crois bien que c'est la première scène où l'on perçoit bien ce "duo", qui se ressemble dans le fait de prendre soin de Chika. Ils me font bien rire tous les deux, parfois on se demande même qui est l'adulte :D



On continue sur la compétition et la rencontre de nouveaux personnages. On a aussi droit à une scène un peu cliché (la fameuse blessure ahlala j'ai l'impression que c'est un passage obligatoire quand il y a des compétitions dans les mangas... Comme dans Chihayafuru, quand Chihaya se blesse au doigt).

J'ai aussi beaucoup aimé en apprendre plus sur Takinami, on en sait enfin plus sur son rapport à la musique. Et on comprend mieux son personnage suite à certaines de ses paroles ou de ses expressions. On voit qu'il est impressionné par son club, que ceux-ci ont dépassé ses maigres attentes.



Il y a une scène que j'aime beaucoup dans ce tome : celle ou Chika définit le son de Satowa comme plus doux, et que celle-ci en est touchée. Nous sommes tout autant touché par cette scène, et on fini même par sourire quand Satowa part en offrant plein de sucreries à la fraise à Chika. J'aime tellement ce genre de petites scènes mignonnes ^^ Alors oui, c'est un manga qui met en avant l'amitié, la jeunesse, la compétition... Mais qui n'oublie pas de mettre en avant la romance et ça, ça me plait beaucoup ^^ On en a à petites doses, mais c'est toujours plaisant.



(Une vidéo de la performance jouée lors de la compétition, Ku-on, a d'ailleurs été tournée, morceau créé et interprété par la soeur de la mangaka - aidée par sa mère - : https://www.youtube.com/watch?v=yegQRUhJkuM )
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Sounds of Life, tome 9

Dans ce tome, on revient sur les sentiments qui ont habités Satowa lorsqu'elle a créé sa propre version de "Yaegomo" (qui lui a coûté sa place d'héritière de l'école Hôzuki). Elle n'a pas un bon souvenir de ce morceau, alors quand Suzuka propose de le jouer aux éliminatoires, elle n'est pas très enchantée... Elle va se retrouver confrontée à son passé, et d'autres personnages vont faire leur apparition. Notamment celui d'Akira, qui est en bonne voie pour la remplacer à la succession de l'école Hôzuki. Cette dernière va proposer d'enseigner gracieusement le koto au club. Ne croyant pas un instant en ce dernier, on se demande bien quels sont ses objectifs...

On a aussi droit à quelques scènes mignonnes entre Hiro et Takezô, que l'on voit plus rarement comparé à Chika et Satowa. Le changement de place ahlala ce qu'il peut être aveugle ce Takezô ^^

J'ai bien aimé le bonus sur la rencontre Tetsuki - Isaki, c'était vraiment drôle et tout à fait à leur image ! Ils forment un bon duo ces deux là, toujours à prendre soin de Chika.
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