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Critiques de Cabu (93)
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Vive le sport !

Ce recueil de 430 dessins collectés sur cinq décennies ravive le trait jouissif et la fulgurance d’esprit du dessinateur assassiné en 2015 dans l’attentat contre Charlie Hebdo.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Voyages au bout du crayon

Ah, les carnets de Cabu ... Un régal pour les yeux et pour les Zygomates.



Cabu ne va pas par quatre chemins et croque tout ce qu'il voit ; du beau au moche, du spectaculaire au banal, tout est mis en avant dans ce carnet.

Et surtout, les dessins sont savoureusement additionnés de commentaires truculents, avec un humour particulièrement détonant. Cabu parle de tout et de rien, de ce qu'il a vu, de ce qu'il sait, de ce qu'il imagine.



Attention, malgré le titre trompeur, Cabu ne visite ici que trois pays : le Japon, la Chine et l'Inde. Mais c'est amplement suffisant pour rigoler comme une baleine, tant par les commentaires que par leur lien avec le dessin.



Cabu jette un oeil à la fois d'occidental à la découverte du monde inconnu, que d'une personne regardant la société asiatique, ses évolutions et ses inévitables dérives. Tout y passe : les travers comme les beautés.



On peut au passage noter le trait de cabu, très caractéristique, qui sait aussi bien croquer deux portraits que dessiner "soigneusement" des planches plus compliquées et fourmillant de détails.



Un très bon opus, qui se lit facilement, et se relit encore mieux (ce n'est pas une histoire construite, on peut prendre une page et la lire simplement). On rigole souvent et franchement, elle fait passer un agréable moment et surtout, on en apprend quand même pas mal sur ces pays (pas forcément très accessible à nous autre occidentaux).



En résumé, une bonne Bd qui se lit facilement et trouve à mon avis sa place sur n'importe quelle étagère.
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Peut-on (encore) rire de tout ?

Le recueil de dessins, humoristiques de Cabu date de 2012 soit presque 3 ans avant l’attentat de Charlie Hebdo qui le verra assassiné avec 11 autres personnes. La couverture annonce la couleur en mettant en scène de nombreux fervents défenseurs de la censure. C'est presque un album prémonitoire.



Comme le disait Desproges, on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui !



Tous les sujets préférés de Cabu y passent : les Eglises, les militaires, certains politiques, dans une approche humoristique s’attaquant à ceux qui font l’actualité, ce qui était la caractéristique de Cabu : toujours collé à l'actualité avec une sensibilité exacerbée et un trait satirique affûté.



C'est le principe d'une page, un dessin, une idée, une satire. Tous n'ont pas même portée car ils sont coupés de leur contexte d'origine. On est face à une accumulation, à une compilation contre les intolérants.



Cela permet de retrouver le trait et l'humour de Cabu le provocateur qui avait beaucoup plus d'humour que ses assassins, de ne pas oublier.



En lisant ou relisant ce livre, je pense à l'exposition proposée lors du FIBD d'Angoulême 2015, quelques jours après les attentats. Elle mettait en avant les armes des dessinateurs et des journalistes : des crayons, des pinceaux, des stylos, des caméras, des appareils photographiques... pour lutter contre les injustices, les intolérances, les fanatiques de tout poil.



Une lecture pour ne pas oublier et soutenir la satire face à la censure.





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A bas toutes les guerres !

Un recueil de dessins de Cabu, grand dessinateur et artiste, disparu au cours de l'attentat de Charlie Hebdo en 2015. Ses personnages iconiques comme Le Grand Duduche ont bercé mon adolescence. Ici on retrouve des dessins parus dans Charlie Hebdo qui rappellent que la lutte contre la guerre et l'antimilitarisme de Cabu étaient à la fois précurseurs et actuels. Il nous manque chaque jour, victime de la violence des hommes qu'il a toujours dénoncée...
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Le grand Duduche, tome 2 : Il lui faudrait ..

Des souvenirs de jeunesse dans un lycée de la Marne, une entrée au magazine Pilote, après que Hara-Kiri a été provisoirement interdit par le ministère l’intérieur pour outrage aux bonnes moeurs... et le grand Duduche est né, pensionnaire dégingandé, paresseux et rêveur. Deuxième album de la série, placé sous le signe de l’antimilitarisme et de la contestation, des blagues entre copains, des sorties avec les filles et des fantasmes à leur propos, voici des planches pleines de fantaisie sur la jeunesse du tout début des années 70, attestant du climat de changement, malgré des résistances marquées ici et là.
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A bas toutes les guerres !

Je retrouve avec émotion ce recueil de dessins de Cabu, publiés dans Charlie Hebdo et sur différents autres supports. Le travail exceptionnel de ce dessinateur, malheureusement disparu dans des circonstances tragiques, m’a accompagné pendant une bonne partie de ma vie, de l’adolescence jusqu’à la fin de ma carrière professionnelle. Ses personnages clés, « le grand Duduche » ou « l’adjudant Chanal » sont restés gravés dans ma mémoire. Il y a relativement peu d’illustrateurs qui se soient attaqués à ce monument sacré qu’est « la grande muette ». L’antimilitarisme et l’anticléricalisme étaient plutôt en vogue (surtout le premier) après Mai 68, comme ils l’avaient été au début du XXème siècle. Depuis, un certain consensus mou s’est imposé, à Gauche comme à Droite, et beaucoup de chroniqueurs, de dessinateurs, préfèrent taper en touche plutôt que d’évoquer certains sujets qui fâchent.

Marqué entre autres par son expérience d’appelé pendant la Guerre d’Algérie, Cabu n’a jamais hésité à mettre les pieds dans le plat et n’a aucunement ménagé ni la chèvre, ni le chou. Un courage à saluer qui lui a coûté fort cher au final. Outre la thématique qu’il aborde – avec perspicacité et lucidité - dans ses billets dessinés, il faut noter aussi la singularité et la qualité de son travail graphique très personnalisé. Nul ne peut oublier son « Grand Duduche » après l’avoir côtoyé au fil des semaines, pendant des années.

Cabu n’est pas tendre avec l’armée, quel que soit l’angle sous lequel il aborde le sujet, de la conscription à l’arme atomique, en passant par le gaspillage financier ou le mépris total des droits humains. Je rêve du jour où aura lieu (comme en Suisse il y a quelques années) un référendum pour « une France sans armée » et que le résultat nous permettra de supprimer la ligne budgétaire « dépenses militaires ». Une armée est formée et équipée pour servir. Tant qu’il y aura des soldats, engagés ou professionnels, il y aura des conflits. S’il est relativement facile d’oublier les champs de bataille qui sont ouverts loin de nos frontières, il ne faut pas oublier que les radiations ne connaissent pas les limites territoriales et que tant qu’il y aura des demeurés capables d’appuyer sur le bouton rouge, il y aura des risques sérieux de pétarade généralisée.

Si je n’ai pas mis cinq étoiles à cet ouvrage, ce n’est pas une attaque contre Cabu, loin de là. Simplement le fait que, dans le contexte actuel, une telle accumulation d’horreurs, un tel réalisme dans le propos, ont fini par me donner plus ou moins la nausée. Le défaut d’un tel recueil est de pousser à faire des bilans, des examens de conscience, et de se dire que 70 ans après ma naissance la situation du monde n’a pas évolué dans le bon sens.

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A bas toutes les guerres !

Il fut un temps, celui du "Petit Pilote Illustré", où Cabu, s'il était devenu soudain très riche, aurait acheté un lycée désaffecté dans une petite ville de province.

C'était le temps où il pilotait sa 5CV Citroën modèle Trèfle, le temps où il râlait contre les mémères dans le métro, contre les architectes pour leur manque d'audace, contre la bagnole envahissante et contre la civilisation du porte-clefs.

Cabu aimait les comédies musicales et les westerns mais n'aimait pas la guerre ...

Mais, mis à part les criminels et les fous dangereux, les militaires de tous poils, les religieux de toutes chapelles et les cons de toute obédience, qui aime la guerre ?

Cet album en est plein, de criminels et de fous dangereux.

Au menu, ce sera tête de con ravigote !

"A bas toutes les guerres" est un album signé "Cabu", un recueil de planches et de dessins parus dans Charlie Hebdo.

Ce n'est pas à mettre dans toutes les mains.

C'est satyrique, cynique, direct et sans filtre.

Heureusement, au coin de la 83ème page, petit moment de tendresse et de nostalgie, je viens d'y croiser le grand Duduche qui cherche encore et toujours à se taper Isabelle, la fille du proviseur !

Manque de pot, elle est la seule personne qui ait encore des problèmes de conscience ...

Dans les années 60, Isabelle était la fiancée de Thierry la Fronde, Isabelle remportait l'Eurovision et chantait avec Jean Ferrat mais surtout Isabelle était l'égérie du lycée et meublait les rêves de tous les potaches du dortoir.

Cependant, le grand Duduche se présentait comme son seul prétendant valable !

Le dessin politique satyrique, lorsqu'il est extrait de son actualité, perd forcément beaucoup de sa force et de sa pertinence.

Il est souvent comme un bon mot qui, lorsque son moment est passé, n'est plus qu'une mauvaise blague.

Mais le dessin de Cabu conserve toute sa force parce qu'il est étayé par un véritable travail de journaliste, et par une forte conviction de militant.

"A bas toutes les guerres !" est un album de révolte, un cri de colère contre la bêtise, l'armée et la politique.

Le trait de crayon de Cabu est caractéristique.

Son propos est sans détours.

Il peut choquer, il n'en reste pas moins que, souvent indéniable, il peut être parfois sujet à caution.

C'est subjectif et engagé.

C'est parfois trop !

Trop d'outrance pourrait finir par lasser la lecture, si ce n'était Cabu qui tenait la plume et le crayon.

Cependant, pour me requinquer devant tant de misères humaines, je me suis replongé dans ma vieille collection de "Pilote", j'y ai retrouvé avec plaisir Momo affublé de ses éternelles vestes à carreaux et quelques "duduchoramas" pleines pages où le détail faisait la joie du potache !

En tout cas merci aux éditions "les Echappés" pour cette horrifique mais néanmoins indispensable rétrospective de la connerie guerrière ambiante, merci au grand Cabu pour toutes ces années de bons dessins et de saines réflexions, et merci à la Masse Critique pour la confiance une fois de plus renouvelée ...









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Inspecteur la Bavure

Sous le crayon de Cabu, l'histoire prend une autre dimension, plus drôle encore que dans le film ... Du rythme, des gags plus aboutis et des caricatures des personnages décidément impayables ! Ce crayon aussi acéré que le talent de ce grand dessinateur ... Et puis il y a le découpage de Wolinski ... Inénarrable !
Lien : https://www.facebook.com/pro..
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Les Pensées - Illustrées



Pour mon millième billet sur Babelio, j’ai choisi le magicien français des mots, Pierre Dac, "assisté" du virtuose français du dessin, Cabu.



Si l’Académie française fixe les règles du vocabulaire, Pierre Dac est passé maître dans l’art des significations alternatives des mots et des formules loufoques.



À 45 ans d’intervalle, ils sont nés tous les 2 à Châlons-en-Champagne, anciennement Châlons-sur-Marne en région Grand Est, respectivement en 1893 et 1938. Raison pour laquelle ce fût Dac qui a remis au jeune Cabu, en 1969, le Prix du Crayon d’Or, sa toute première distinction.



Je ne vais pas me lancer dans la biographie de ces 2 célébrités, mais juste rappeler que Pierre Dac est décédé en 1975 à l’âge de 81 ans et que Cabu est tombé victime de l’attentat terroriste de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, 5 jours avant ses 77 ans.



Je tiens aussi à rappeler mon billet du 5 juillet dernier relatif à l’album de Laurent Joly "La rafle du Vel d’Hiv' avec les saisissants dessins de Cabu.



Mais en cette sombre période de guerre et de chantage énergétique, allons voir plutôt les sages pensées de notre Pierre Dac, car "c’est quand les accents graves tournent à l’aigu que les sourcils sont en accent circonflexe ".



Outre des pensées éparses, en vrac, choisies et proverbiales, les sujets abordés ont trait à :

- la médecine, la chirurgie et la pharmacie ;

- l’or et l’argent ;

- le cinéma ;

- l’amour ;

- la justice et la magistrature

et la politique.



Un spectre large, où il y en a donc, en quelque 200 pages, pour tous les goûts.



Comme l’a annoncé Jacques Pessis, auteur de biographies d’Aznavour, Bécaud, Joséphine Baker et "Pierre Dac, mon maître soixante-trois", dans une préface, pas tristounet, voilà les monstres sacrés à nouveau réunis : "pour le meilleur, mais surtout pour le rire".



Bonne lecture et souvenez-vous : "il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on n’a pas fait le jour même, mais qu’on aurait pu faire la veille ou l’avant-veille du surlendemain".

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Peut-on (encore) rire de tout ?

Ce florifère de dessins de Cabu au journal satirique « Charlie Hebdo » est plutôt sympa même si il manque de consistance. J'entends par là que est une suite de dessins sans vraiment de logique de présentation. J'aurai aimé plusieurs dessins sur une thématique précise.

Ici, on survole l'actualité du début des années 2010 avec les élections présidentielles, le terrorisme, les religions… mais les politiques sont en premières lignes sur ces dessins, notamment Sarkozy et Marine Le Pen.
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Le nez de Dorothée

J'ai reçu cet album il y a quelques jours, offert par l'une des merveilleuses personnes que j'ai eu la chance de rencontrer sur Instagram...



Autant vous dire que la découverte de cette pépite collector ne pouvait donc pas attendre plus longtemps.



Je crois que je ne serais, de toute évidence, absolument pas objective tant cette période de mon enfance est ancrée dans mon affect. Si tu fais partie de la génération Club Do, toi même tu sais !



Plus qu'une émission jeunesse, Le Club Dorothée est vraiment devenu un phénomène de société avec une présence quasi constante des différents programmes à l'antenne qui ont, à coup sûr, marqués des milliers d'enfants (pour ne pas dire des millions de copains ! #taslaref 😉).



Mais là n'est pas le sujet car ici, point de Club Dorothée...

Uniquement le fruit d'une amitié (débutée à l'époque de RecréA2), d'une complicité de près de trente années entre Dorothée et Cabu, célèbre dessinateur et caricaturiste, mort assassiné le 7 janvier 2015 dans les bureaux de Charlie Hebdo.



Des planches mettant toutes en scène, le fameux nez de Dorothée, pris pour cible par Cabu. Nez qui deviendra d'ailleurs l'objet d'une chanson interprétée par Corbier.



Si l'envie vous prend, donc, de retourner quelques années en arrière et de retrouver la patte de Cabu, je vous souhaite un aussi doux, émouvant et tendre voyage que le mien...❤️
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Les interdits de Cabu

Je viens de retrouver cet ouvrage et c'est avec une totale délectation que j'en ai recommencé, pour la 3ème fois, peut-être, la lecture.

Ému, ben oui, parce que ce génial auteur a été lâchement assassiné.

Quelques personnages sont peut-être oubliés, mais le bruit des bottes est là, plus que jamais. Et la bêtise des uns, la méchanceté des autres constituent le terreau de ce chef d'œuvre de lucidité. Non Cabu n'est pas mort car il b.... encore (dernier dessin de la dernière page) !
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Plutôt Russe que mort

Un livre qui m'avait un peu déçue au moment de sa sortie (1987). Ce que dit la quatrième de couverture n'est pas trompeur : cela ne tombe ni dans l'anticommunisme ni dans la Gorbimannia. Mais, était-ce parce que je connaissais bien la Russie, je n'y avais pas trouvé beaucoup d'humour, ni beaucoup d'impertinences. Mais en le reprenant maintenant j'ai presque la larme à l'oeil : quel formidable témoignage, plein de justesse, sur une époque très brève, un instant à l'échelle de l'Histoire, la formidable période entre le printemps 85 et l'été 90, très difficile pour les Russes mais en même temps si foisonnante, si riche de possibilités. C'est plein de détails typiquement d'époque, qui n'étaient pas ainsi en 84 ou qui ne sont plus ainsi depuis très longtemps. C'est une Russie qui ne sait plus où elle va, à l'avenir incertain mais potentiellement plein d'espoir. D'ailleurs c'est l'époque où de nombreux dissidents y retournent. Certains ont refait le chemin inverse depuis. Finalement je l'ai relu avec plaisir, et les dessins de Cabu en prime.
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Les pensées

Fervent amateur des aventures de Furax et autres écrits de Pierre Dac (Les pédicures de l'âme, Du côté d'ailleurs), je n'ai que modérément apprécié ce recueil d'aphorismes. Quelques bons mots certes ; mais trop peu nombreux, et souvent déjà utilisés dans d'autres ouvrages. Autant ils passent bien incorporés dans une histoire, autant leur accumulation provoque vite l'ennui.







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L'Etranger de Cabu

Indispensable









Point
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L'intégrale Beauf

ça peut paraître paradoxal mais j'ai envie de parler de quelque chose de léger, de rire et aussi d'autodérision.

Léger ce prototype de l'abjection ? Ce champion de la brève de comptoir (je vous en offre une bonne entendue en attendant le train : "moi aussi j'ai vu le match et au début y avait zéro à zéro ").

On peut dire que notre Beauf est plus qu'un florilège, c'est une synthèse.

Mais oui, c'est léger parce que c'est drôle et qu'on rit et que ça, ça fait du bien. Surtout qu'on est cerné par les fachos et les complotistes. Dieu que leur vie doit être ennuyeuse et leur digestion douloureuse ! Voir le mal et la manipulation partout, alors qu'une bonne tranche de rire, pas obligatoirement bête, nimporte où, qu'est-ce que c'est bon, qu'il est agréable d'aimer la vie et de rire des autres. Ben ouais, y'en a autant pour nous et c'est tant mieux.

Pour compléter la poilade, je recommande les sketchs de Sélig sur son Beauf. Tordant.

Contre les aigreurs et les brûlures d'estomac, prenez Cabu, efficacité garantie.
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L'Intégrale des sketches

Il manque la voix bien sur mais ... je me marre. D’ailleurs, elle est là, dans ma tête cette voix. Quand on pense que les ministres de la santé n'ont jamais proposé la prise en charge à 100% de ses sketches ! Il avait raison, ils ne sont pas médecins, ou il n'ont jamais approfondi la discipline. Le rire est un remède miracle. Bon, il est évident et même dommage de penser qu'aujourd'hui, la pudibonderie et la censure ayant tendance à monopoliser le débat et à engorger les tribunaux, il passerait moins bien. Nostalgique ? oui. Merveilleuse époque où on avait le droit de rire de tout et de tous.

Les dessins de Cabu et de Wolinski, morts en pleine force de la défense de la liberté d'expressions ne sont pas en sus, c'est TTC.

Merci les mecs.
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Les interdits de Cabu

Difficile et en même temps salutaire de reprendre Les interdits de Cabu après 2015.

Cet ouvrage publié en 1990 rassemble 265 dessins de presse qui n’ont pas été publiés. Ces dessins portent sur des événements de la décennie précédente, ce qui nous porte près de quarante années en arrière. Il m’a semblé que les plus vieux dessins de cet ouvrage étaient ceux liés à la Révolution islamique en Iran. C’est dire… Cela laisse songeur! Du coup il n’y a rien d’étonnant à ce que certains dessins paraissent énigmatiques puisque leur contexte est fort lointain. D’autres semblent toujours aussi forts et actuels et ne passeraient probablement pas beaucoup mieux. Les dessins sont groupés par thèmes : pour certains thèmes (Nos chers disparus et Catastrophes) les raisons de non publication sont presque évidentes, pour cause de soupçon de manque de respect pour les morts, pour d’autres on est presque surpris de voir traiter des sujets qui semblent avoir surgi récemment dans l’actualité. Je pense en particulier au thème Dossiers brûlants dans lequel il y a des dessins sur l’inceste ainsi que sur la pédophilie dans l’Église. Comme quoi l’actualité a la mémoire courte.

On y retrouve en tout cas le Cabu d’Hara-Kiri, Charlie ou le Canard Enchaîné, et ça fait un bien fou.
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Le rire de Cabu

Tant d'années ont passé depuis ses premiers dessins et l'on continue de regretter le grand Cabu, son trait inimitable, son talent de caricaturiste et sa gentillesse unanimement apprécié. Cet ouvrage retrace sa biographie artistique de façon thématique; on apprend beaucoup de choses et je le conseille à tous, et notamment les plus jeunes qui ne l'ont pas connu.
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Manuel de contrepet

Comment ?! Personne n'a écrit la moindre critique pour ce livre ? J'ai du mal à y croire ! C'est LE manuel du contrepet, LA bible de la contrepèterie. Si vous avez du mal à comprendre les contrepets de l'album de la Comtesse dans le Canard Enchaîné, si vous n'avez jamais compris ce qu'était un contrepet, si vous voulez apprendre à les repérer et à en faire, .... ce livre est exactement ce qu'il vous faut.
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