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Critiques de Jim (763)
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Une nuit à Rome, tome 4

Pendant la fête d'anniversaire, Raphaël et Marie se sont loupés. Mais Raphaël est tenace et c'est bien l'amour qui couve depuis leur 20 ans qui enfin se déclare.



Tome 4 et fin de l'aventure amoureuse entre Raphaël et Marie. Et c'est le tome que je trouve le plus abouti. On voit enfin les personnages apprendre, mûrir et se comprendre. Il y a des vraies émotions qui transparaissent et la fin que donne Jim sur la relation entre nos deux personnages est très douce. Bien plus belle que la passion qui avait pu les déchirer avant.

Une jolie conclusion donc.
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Une nuit à Rome, tome 3

Après la crise de la quarantaine, voici la crise de la cinquantaine. On retrouve les personnages des tomes précédents, qui ont un peu vécu, mais ont il réellement vieillis ?

Et quelques nouveaux par forcément très sympathique.

Tout comme le tome 1, ce tome 3 est le début du cycle, il ne se passe pas beaucoup de chose et donc je suis moyennement convaincue.

Et surtout, ce qui m'agace le plus c'est ce personnage de Marie, qui a 50 ans, mais qui semble en avoir 25.... Et donc elle perd en crédibilité.

Dommage.
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Une nuit à Rome, tome 2

Jim arrive, avec cette histoire, à provoquer la nostalgie et le questionnement... Si j'avais fait cette promesse, moi aussi un jour à une certaine personne, la personne que j'aimais quand j'avais 20 ans..pourrais-je tout quitter pour la rejoindre la nuit de mes 40 ? Est ce que cela serait un besoin?

Je n'ai pas à répondre à ces questions et c'est tant mieux mais elles me travaillent quand même un peu à la lecture de cette Bd et elles vont certainement encore me travailler quelques temps.

Jim a un talent certain pour évoquer le temps qui fuit irrévocablement et cet ouvrage en est une parfaite illustration.

La narration est excellente, la quasi totalité du livre se déroule sur une seule nuit et elle file comme le vent...une brise sur Rome.

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Yiu, tome 2 : La promesse que je te fais

Nous commençons par suivre Yiu, qui rend visite à son petit frère qui vit, malade, dans une bulle, dans un hôpital. C'est pour lui qu'elle est devenue ce qu'on appelle une « Mercenaire Tueuse ». A peine la visite terminée et la promesse faite à son frère de le sortir de là, Yiu repart en quête d'une nouvelle mission. Pendant ce temps, une secte est sur le point de donner naissance à un monstre tout puissant, un dieu noir. Quand il prend conscience, il semble tout détruire sur son passage. Yiu reçoit son ordre de mission, ce qui la rend inconsciente…



Je suis toujours un peu paumé. C'est le genre de BD que, soit on accroche, soit on révulse mais je suis en très les deux. Après une première lecture, je me dis que les deux premier tomes ne sont qu'un début, qu'il ne si passe pas vraiment grand-chose et que cette série annoncée en sept épisodes ne sera peut-être qu'un début. Une deuxième lecture me donne la tentation de charger le troisième épisode. J'essaye de me raisonner en me disant que j'ai déjà tellement de livres à lire, de séries d'entamées, sans doute plus intéressantes que celle-ci mais quelque chose d'indéfinissable me pousse à continuer. Le prochain tome me conduira pratiquement à la moitié de l'histoire, alors, si je le lis, vais-je pouvoir m'arrêter là ? Bon, les dessins, rien à redire, ils sont somptueux mais le scénario, toujours confus, se lit vite, se survole même. Bon, c'est décidé, je continue. Lu en numérique sur iPad Pro 12,7 pouces avec une bonne numérisation. Heureusement, cela permet de zoomer sur les cases parfois chargées de détails qui m'échapperaient sans doute avec une version papier. Serait-ce l'une de ces bandes dessinées qui donneraient l'avantage au numérique ?

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Yiu, tome 1 : Aux enfers

Dans un monde post-apocalyptique, les religions se partagent le pouvoir. La terre est devenue une immense théocratie, à la paix précaire. Dans ce futur ravagé, une jeune femme est une tueuse à gâche, payée par une religion pour éliminer les ennemis de celle-ci. La capitale du monde est devenu la Nouvelle Jérusalem, c'est là que sont concentrées toutes les religions monothéistes. Yiu, sans scrupule ni remord, peut-être est-elle athée. Elle semble tueuse extrémiste, ces missions sont suicidaires et elle ne le fait pas pour elle mais pour un être que nous ne connaissons pas encore dans ce premier opus. L'humanité est asservie par les dogmes, toutes les religions ont basculé dans l'extrémisme. Si ce ne sont elles qui détruisent l'humanité, les maladies et les conflits s'en chargent à leur place. Tout est noir, tout semble dénué d'espoir. Une secte semble vouloir créer un dieu noir, le mal absolu, promesse de l'apocalypse, lui qui a tant été prophétisé par toute les sectes, par toutes les religions. le fragile équilibre oecuménique est en grand danger…



« Piouf », quel programme d'avenir. Le monde semble vivre dans une confusion totale. Mais cette confusion semble aussi être l'organisation déroutante de cette bande dessinée. Les cases s'adaptent aux besoins des auteurs, le scénario saute d'une action à l'autre. C'est assez troublant. Oxymore, le trait, superbe, crée l'horreur. Pas de sentiment, de la violence qui laisse la place à la violence. Le meurtre doit être légal puisque commandité par ceux qui créent les lois. Enfin, les lois, appelons les dogmes. La théocratie ne laisse aucune liberté à l'humanité, soumise de façon irrationnelle. Est-ce une vision d'avenir, un signal d'alarme, pour nous, vivant dans ce siècle que Malraux nous a promis religieux ? Dans ce 21e siècle où nous assistons, presque impuissants, à la montée de l'extrémisme religieux ? C'est déroutant, je ne sais trop si j'aime ou si je déteste, je pense télécharger le second tome pour me faire une opinion plus objective. Le rouge domine les tons, comme si le futur était en feu, comme s'il n'était que la vison que les croyants se font de l'enfer. En tout cas, dans ce livre, les religions sont l'enfer ! Et si c'était vrai aussi dans la vraie vie ?

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Un petit livre oublié sur un banc, tome 1

Une BD sur une histoire de livre voyageur, et comment une jeune femme décode dans un livre trouvé sur un banc, un message. D'amour ? Mystère ! Elle mène l'enquête, finit par trouver une piste, sera-t-elle la Bonne ?

On a hâte de connaitre cet inconnu qui laisse des messages dans un livre d'un auteur lui aussi inconnu. Mais pour cela il faudra attendre que je trouve le tome 2.

Belle BD, j'ai aimé l'originalité de l'histoire pour une BD, ce n'est pas courant, de parler de roman.

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Un petit livre oublié sur un banc, tome 1

Appréciant les œuvres de Jim, j'essaye de suivre au maximum ses publications. C'est ainsi que j'ai mis la main sur la série en deux tomes "Un petit livre oublié sur un banc". Avec plaisir, j'ai découvert le coup de crayon de Mig, l'illustrateur, à travers de jolies planches colorées, assez simples et "girly" sans trop l'être. Le visage des personnages est souvent très expressif, ce qui leur donne "vie". C'est très agréable et tout à fait le style de bande dessinée qui me plaît. Rien qu'à la couverture, je savais que j'allais passer un bon moment.



En ce qui concerne l'histoire, c'est sympathique : l'auteur reprend l'idée du bookcrossing (livres voyageurs). Ayant participé plus d'une fois à une session de bookcrossing organisées par diverses médiathèques/bibliothèques, j'étais ravie de découvrir une histoire sur le sujet. Camélia, l'héroïne de la BD, se rend souvent au parc où elle se prélasse le temps de sa pause de midi. Un jour, elle trouve un livre abandonné intitulé "A l'ombre des grands saules pleureurs" qu'elle va emmener chez elle. Là, elle va découvrir que des mots sont entourés dans son roman. Ils forment un message. Peu à peu, elle va ouvrir les yeux sur son couple (son conjoint déteste lire et ne semble pas partager ses centres d'intérêt), puis va décider de retrouver celui qui a laissé cet étrange ouvrage... Une course poursuite mystérieuse commence alors... L'intrigue est plutôt légère et sympathique, si bien que l'on se prend vite au jeu : on veut également savoir QUI a laissé ce livre oublié sur un banc. Oui, la curiosité m'a envahie, si bien que je me suis jetée sur le second tome dès qu'il est paru en librairie. Il faut dire que ce premier volume laisse le lecteur sur sa faim...



Ce fut donc une lecture agréable, sans prise de tête. Une fois de plus, le scénario de Jim ne m'a pas déçue (si ce n'est l'envie de connaître la suite). Le duo Jim-Mig est très intéressant. J'espère découvrir d'autres œuvres avec ces deux auteurs.

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Où sont passés les grands jours ?, tome 2

Hugo perd pied, il se l'avoue à lui même. Depuis la mort de son meilleur ami, son suicide plutot, il fait conneries sur conneries. En passant par la plus monumentale de toute il a fait éclater son couple, souffrir la femme qu'il aime, éloigné sa petit Violette, son rayon de soleil, sa petit fille qu'il adore...

Dans ce deuxième tome nous sommes plongés dans les difficultés d'Hugo, et de ses autres amis, pour surmonter le drame, cette perte, cette mort violente. Petit à petit Hugo se confie aux lecteurs avec beaucoup d'émotions. et en même temps qu'il se confie il trouve comme Jean-Marc et Etienne une façon de renaitre. Aider un inconnu, aller à l'opéra ou lire Sartre...

Cette BD c'est l'histoire d'une vie, une vie qui peut arriver à n'importe qui, avec ses descente aux enfers et ces remontées vers un ciel plus clément. C'est une belle histoire. Une histoire d'amitié et d'amour de la vie avec une sensibilité à fleur de peau et des héros qui n'en sont pas vraiment mais qui touchent notre coeur.



Alors où sont passés nos grands jours? Derrière ou devant nous? Et si la réponse étaient qu'ils peuvent surgir à tous moments de la vie ?
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Un petit livre oublié sur un banc, tome 2

Tout comme pour le premier tome je n'ai pas été plus emballée que ça. Pourtant c'est plutôt un genre que j'aime. Mais là Camélia m'a trop tapé sur les nerfs. Je l'ai trouvé vraiment naïve. Elle s'énerve pour un rien, ce fait toute une histoire d'un rien. Nous avons certainement tous un petit côté de Camélia en nous, mais là c'est vraiment trop.

J'ai trouvé aussi l'histoire de ces livres voyageurs parfois un peu fouillie. Par contre la fin est plutôt réussie avec une belle surprise sur l'auteur.

J'ai apprécié les dessins lumineux.

Ca reste tout de même une lecture plaisante.
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Le chant du cygne

Merci à 1967fleurs pour m'avoir fait découvrir cette BD, style dont je ne suis pas fan, mais toujours curieuse d'une découverte éventuelle.

Eh bien, celle-là ne me reconcilie pas avec le genre. J'ai été plutôt déçue. Tout d'abord par les planches qui répètent le même dessin six fois sur chaque page !

Oublié le plaisir de découvrir le détail, l'expression, le mouvement qui complète le texte en apportant une touche d'humour beaucoup plus subtil !

En effet, la subtilité n'est pas le point fort de cette BD, et franchement, je n'ai pas beaucoup ri, à peine souri une fois ou deux.

Bien sûr, nous ne rions pas tous aux mêmes choses, c'est pour cela qu'on peut rire de tout mais pas avec tout le monde...

En tout cas, le sujet du livre n'est pas le féminisme, méfiez vous bien, c'est une vision du machisme ordinaire, colporté par "les vieux mâles en fin de course", mais pas que, il y a aussi des jeunes hommes et des femmes qui entretiennent des valeurs d'antan. Rien de nouveau, donc.

J'ai regretté que dans l'idée générale, il y ait presque systématiquement opposition entre machisme et féminisme, et tant que lon restera dans cette perspective, les choses n'évolueront pas. Il ne s'agit pas que les femmes se libèrent pour être les égales des hommes, mais plutôt que chacun trouve une place plus juste et respectueuse, ce qui sera bénéfique à tous.

Pas étonnant que ce livre ait eu du mal à trouver son éditeur.

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Une nuit à Rome, tome 2

"Je ne sais pas ce que je fuis... Je ne sais pas ce que je suis venu chercher..." Dans ce second tome d'Une nuit à Rome, Raphaël atterrit en Italie après avoir laissé tomber Sophia sur un coup de tête.



Il profite pleinement de ses retrouvailles avec Marie bien qu'il soit de temps en temps sujet à un brin de culpabilité. La personnalité de Marie, véritable tentatrice, m'est apparue assez antipathique et malveillante. La bande-dessinée aborde les conséquences et les ravages de l'infidélité à travers les personnages de Sophia et de Damien.



Les dessins de Rome invitent au voyage, mais j'ai été déçue par la fin, la chute m'apparaissant un peu simpliste. J'ai moins apprécié que le premier tome.

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Un petit livre oublié sur un banc, tome 1

Partant d’une idée originale qui lui a été racontée, l auteur Jim, nous narre l’histoire de ce livre, posé sur un banc et à la disposition de celui qui voudra le lire.

S’en suit une série de quiproquos pour découvrir l’auteur du fameux manuscrit et ce qui se cache derrière tous ces mots entourés par on ne sait qui.

Les dessins servent bien le texte.

On devrait connaître le dénouement dans le second tome.
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L'étreinte

A la lecture rapide des critiques postées sur Babelio,

Se joint l’avertissement donné par mes proches sur ce roman graphique qu’ils ont découvert avant moi, une histoire triste et même très triste.

La découverte d’un scénario qui se construit bulle après bulles, page après pages …

Une histoire qui se raconte au soleil, une plage, une photo, une voiture …

Et l’accident …

Des images difficiles qui procurent un sentiment de malaise, la tête tourne …

Et l’attente …

Un très beau roman graphique qui nous entraîne

Dans une quête … retrouver le jour d’avant, fuir celui d’après …

A ne jamais oublier que la vie n’a aucun sens.

En conclusion, certes,

« Il faut pleurer de bonheur chaque jour, et pleurer de peur de perdre les gens qui nous importent, même si on sait qu'on les perdra »

Mais je préfère même si ça revient au même :

Il faut saluer le bonheur de chaque jour, et se le rappeler jour après jour jusqu’au dernier jour.
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Une nuit à Rome, tome 4

Un tome et un final pour cette saga plutôt bien pensée même si, pour moi, l'auteur aurait du en rester au premier diptyque.

Je trouve que c'est un peu réchauffé et qu'on sent surtout que Jim n'a juste pas pu laisser ses personnages sur une interrogation, et une promesse, à la fin du tome 2.

Cette seconde parte du second diptyque est plus grave et touche des tas de question qui méritent d'être évoquées et le tout reste touchant et très humain.

Mais comme on dirait que Jim n'apprend pas de ses propre expériences (ou, au contraire, il apprend trop bien), il nous abandonne sur une nouvelle incertitude...
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Héléna, tome 1

Une histoire comme Jim les aime.

Une histoire d'amour mais surtout de doutes, de trahisons, de regrets et de fuite.

Dans ce premier tome de diptyque les choses se mettent vite en place, en quelques planches la situation est posées et le premier acte joué. Ensuite les choses sont plus lentes afin que le lecteur puisse s'imprégner de la sutuation dans toute sa monotonie mais aussi dans son rapport de forces.

C'est pas mal mais je n'ai pas vraiment été séduite. J'ai développé instantanément une antipathie pour les deux personnages principaux et leurs échanges m'ont un peu hérissé. De plus j'ai trouvé ça assez monotone et peu dynamique.

Bref, ne pouvant émettre un avis définitif avant d'avoir lu le tome 2, je mets juste la moyenne à celui-ci...à suivre donc.
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Détox, tome 1

Détox est sans doute la réponse de notre quotidien ultra connectée, savoir lâcher prise à un moment donnée car une vie est tellement fragile et que finalement cette vie compte plus que tout. Essayons un moment ou un autre de nous évader et de ne faire qu'un avec la nature tel que le fait Mathias D'ogremont Directeur général d'une société , cet homme ne vit que pour son travail. Sa secrétaire travaillant également d'arrache pied ne tarde pas à subir un AVC qui lui sera fatal, c'est la que Mathias prends conscience que la rupture cérébral le guette et qu'il doit prendre une décision. Certes cela ne sera pas facile au début mais au fil du temps l'homme se rendra peut être compte de ce que c'est réellement que une vie est si fragile.



On connait l'auteur Jim pour ses œuvres qui croque avec plaisir les personnes de notre société, cette nouvelle bande-dessinée ne déroge pas la règle, et cette fois le scénario apporte vraiment une leçon de vie, et c'est pourquoi il faut prendre du recul sur beaucoup de chose sans importance. et profiter de chaque instant et surtout se modérer au niveau santé.
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Une nuit à Rome, tome 2

La suite de cette BD surfe sur la nostalgie des quadra. On a tous (enfin j'ai l'impression) repensé à nos 20 ans, et on aurait voulu revoir certaines personnes, regretté d'en avoir perdu de vue certains.

C'est tout ça cette BD, mais c'est aussi le besoin de stabilité dans un couple face au besoin de liberté.... Vaste débat, chacun à la conception de la vie...

Finalement c'est pas mal comme BD : je n'étais pas trop convaincue par le tome 1. je change d'avis
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Yiu, Tome 7 : Dernier testament

Yiu poursuit sa course folle vers l'hôpital pour rejoindre son petit frère. Elle est toujours guidée par Daka, pourtant décédé mais qui continue de vivre de façon virtuel et qui communique directement dans le cerveau de l'héroïne. Mais l'antéchrist, ressuscité sous forme d'énergie et devenu multiple, encercle l'établissement médical. L'un des clones est entré et poursuit l'enfant fraîchement opéré. Yiu arrive à son tour à pénétrer dans la clinique. Elle doit encore affronter des Assasaints (voir critiques précédentes) avant d'atteindre l'endroit où serait son petit frère. Le chirurgien qui l'a opéré tente de ralentir le dieu destructeur. Le monde vit ses dernières heures, les dernières vies s'étoilent, il ne reste presque plus que Yiu et son petit frère mais même pour eux, les chances de survie fondent comme neige au soleil…



Dernier opus grandiose pour cette série apocalyptique. La fin serait-elle un commencement. L'humanité au final est la seule responsable de sa propre destruction. Elle a inventé son créateur et par le prétexte de cette chimère, invente son destructeur. Faut-il voir cette terrible bande dessinée comme une fable avec une morale ? Je ne sais pas de trop. Je crois que les auteurs se sont franchement éclatés à détruire le monde du futur qui a basculé dans l'irrationalité. Ce monde futuriste tient plus du moyen âge qui aurait profité de nos dernières technologies. Génétique, clonage, robotique, informatique de pointe, réseaux, images virtuelles, véhicules modernes, armes de pointes, chirurgies et médecine très avancées. Et à côté de ça, misère sociale, soumission au dogmes tout puissants, épidémies, comme si les plaies d'Egypte s'abattaient sur la terre entière. Ce qui ressort aussi, c'est la lâcheté, l'égoïsme des dirigeants des dogmes, qui, malgré qu'ils imposent leurs croyances au peuple, ont une peur crasse de la mort. Enfin, la fin du monde en serait-elle la nouvelle genèse. Et on recommence, avec une victime et un assassin, avec le faible et le fort, le masculin et le féminin. Les extrêmes qui s'attirent, les pôles nord sud. Et si la survie du monde, l'avenir de l'humanité était dans le virtuel. La vraie façon de mourir est l'oubli, d'où l'importance de tenter de conserver un témoin, mémoire du monde passé et avenir afin que la vie continue au travers du souvenir. Enfin, une bande dessinée à vous faire délirer, pas très optimiste quant au devenir de l'humanité, qui tente peut-être de nous mettre en garde contre la soumission aux dogmes, contre le manque d'esprit critique, contre l'endoctrinement, contre les fous de dieu. C'est dommage, pour l'équilibre, qu'il n'y avait pas une poche de résistance laïque. Serait-elle devenue elle aussi victime de l'antéchrist qui, dans cette histoire, est clairement l'oeuvre d'un homme et de sa secte. Enfin, Yiu est toujours magnifique, en toute circonstance. C'est l'axe principale de cette série. Une série dérivée existe, Yiu, premières missions mais j'ai peur qu'elle ne soit qu'une copie de cette saga et elle n'est pas encore publiée en numérique. A voir, peut-être…

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Un petit livre oublié sur un banc, tome 1

La préface était bien tentante avec cette histoire d'un livre laissé sur un banc. Les dessins et couleurs sont pleins de fraîcheur. Un peu déçue par les déboires conjugaux comme sujet. Les dialogues avec sa collègue sont drôles car terre-à-terre face son côté fleur bleue. L'intrigue est assez prenante avec des mots entourés dans le livre pour en faire une phrase comme moyen de communication. Quand la jeune femme rencontrera enfin l'inconnu ? .
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Un petit livre oublié sur un banc, tome 2

Si le coup de crayon m'a une fois de plus séduite, ce n'est pas forcément le cas de l'intrigue. Comme Bridget Jones au d'autres demoiselles de fiction, Camélia cède à ses pulsions et oublie totalement son couple. Même s'il bat de l'aile, ce n'est pas une raison... Était-ce nécessaire d'en arriver là ? La jeune femme montre une facette de sa personnalité que je n'avais pas identifié dans le premier tome : une grande naïveté. Cela dit, j'ai bien aimé sa "vengeance" lorsqu'elle a réalisé qu'on l'avait roulée... Même si elle a su retomber sur ses pied, je n'ai donc pas forcément adhéré à tous les choix de notre belle héroïne...

Ainsi, malgré le comportement de Camélia qui m'a fait plus d'une fois serrer les dents, j'ai trouvé la fin de cette série très touchante... L'identité de celui qui a déposé l'ouvrage est poétique et met en valeur l'Amour du Livre. Je n'ai donc pas été déçue par la conclusion de cette BD...

Cela dit, si je compare le premier tome avec le second, je dois avouer avoir préféré le volume un. L'intrigue était plus dynamique, le mystère était davantage présent et, comme l'a souligné Biancabiblio, les protagonistes masculins étaient moins des ordures... Dommage ! E. C.

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