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Critiques de Marvel (178)
Marvel stars 06

Action, suspense et espionnage au programme : le tout mené par un steve Rogers en grand patron des Vengeurs. L'histoire amène son lot de bonnes surprises surtout lorsque nous découvrons certains des protagonistes. Le tout mis en avant par le dessin hors-pair de Mike Deodato qui sait vous mettre dans l'ambiance.
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Marvel stars 06

Si les Vengeurs secrets piétinent dans leur arc "Eyes of the dragon" qui n'avance pas, malgré une réalisation toujours soignée, on se contente de deux épisodes assez laids mais prenants et cyniques des Thunderbolts. Quant aux Secret Warriors, même s'ils sont toujours aussi confus, ils nous offrent un épisode intense doté d'une fin haletante.

Bref, un bon numéro.
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Marvel stars 08

Hickman continue de nous en mettre plein la vue avec ses Secret Warriors (#23 & 24). Nous allons assister à la fin de deux équipes montés par Nick Fury. Espionnage, action, suspense et une bonne psychologie des personnages font de cette série un must.
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Marvel stars 08

Un numéro très séduisant dans lequel, encore une fois, les Thunderbolts sont le maillon faible ; mais la fin du mini-arc Old Scores m’a un peu réconcilié avec eux, avec de beaux duels mais des résolutions tirées par les cheveux.



Eyes of the dragon des Secret Avengers est quasiment fini et c’était un excellent cru : Deodato s’en est donné à coeur joie dans une mise en page dynamique privilégiant les passes d’armes et mettant en valeur cascades et pugilats. L’intrigue de Brubaker, si elle se termine un peu poussivement, a tenu le coup.



Quant aux Secret Warriors de Jonathan Hickman, ils m’ont ici ravi, j’y ai retrouvé cette ambiance et cette fougue qui les animaient à l’époque de Secret Invasion. [...]
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Marvel Stars N°9 : Histoire de Fantôme

[...]Les Secret Warriors de Jonathan Hickman sont quant à eux encore le morceau de choix avec un épisode qui entreprend de nous donner (enfin) les fondements des agissements de tous les protagonistes des guerres intestines entre agences d’espionnage high-tech : la source des maux de Nick Fury se révèle et tisse une trame intense avec l’album S.H.I.E.L.D. tout en replaçant les pions majeurs sur l’échiquier international. Brillant, quoique assez confus par moments.[...]
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Marvel Stars N°9 : Histoire de Fantôme

Il n'y a rien à redire sur la série Marvel Stars. Au bout de neuf numéros, nous avons toujours la même qualité graphique et d'écriture.
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Marvel Top (V2) N°1 : La bombe humaine

Marvel Top (2°) n°1 – Mars 2011



Fall of the Hulks : Red Hulk 1 « The power cosmic » & 2 « The deal » & 3 « How I learned to stop worrying and love the A-Bomb » & 4 « Best case scenario » par Jeff Parker au scénario (ép. 1 à 4), Carlos Rodriguez (ép. 1 à 4) & Fernando Blanco (ép. 3) aux dessins, Vicente Cifuentes (ép.1-2) & Jason Paz (ép. 3-4) & Fernando Blanco (ép.3-4) à l’encrage, Guru EFX aux couleurs (ép. 1 à 4).



Mini-série incluse dans le crossover Fall of the Hulks, ces quatre épisodes nous permettent de mieux saisir certains aspects de l’histoire en se plaçant du côté de Rulk. Une grande partie de la Hulk Family apparaît et c’est assez intéressant.

L’Intelligentsia continue à tenter de conquérir le monde et Banner (avec ses alliés du moment) tentent de les en empêcher. Là où Parker est habile, c’est qu’il alterne victoires et défaites dans un ensemble crédible et bien ficelé. Les dessinateurs, notamment Rodriguez mettent bien cela en image avec de l’originalité dans la mise en page. Le lecteur VF peut, par contre, être parfois perdu avec toutes ces références à la mythologie de Hulk, personnage que l’on voyait assez peu en France avant l’arrivée de Loeb au scénario de la nouvelle série. D’ailleurs, cela ne va pas en s’améliorant puisque Incredible Hulk est pour le moment déprogrammé en VF et ne devrait pas revenir chez nous en 2011. Espérons un rattrapage en hors-série ou en librairie, même si je souhaiterais personnellement que Panini évite la solution Monster afin de garder cette collection pour des séries (maxi ou ongoing) spécifique à cette gamme (comme Jonah Hex en DC Big Books par exemple).

Note pour la mini-série : 13.5/20



Entracte :

Marvel Top est un nouveau trimestriel mais pas le premier magazine à s’appeler ainsi. Marvel France avait lancé le magazine dès que Semic avait perdu la licence ; le premier numéro sort donc au premier trimestre 1997 et passe presque immédiatement en bimestriel avant de s’éteindre au numéro 21 en l’an 2000. Tout comme celui-ci, on y retrouvait des histoires complètes, mini-séries et autres annuals que l’on ne savait pas où publier. Espérons que ce nouveau volume de Marvel Top survivra plus longtemps et surtout, qu’il nous offrira de bonnes histoires.



World War Hulks 1 (I to VI) par Jeff Parker au scénario, Zach Howard aux dessins, Mark Irwin & Zach Howard à l’encrage et John Rauch aux couleurs dans « Game face » ; Harrison Wilcox au scénario, Ben Olivier aux dessins et Veronica Gandini aux couleurs dans « Nobody dies forever »; Scott Reed au scénario, Aluir Amancio aux dessins, Terry Austin à l’encrage et Val Staples aux couleurs dans « RAM »; Paul Tobin au scénario & Ramon Rosanas aux dessins dans « Heroic efforts » ; Harrison Wilcox au scénario, Ryan Stegman aux dessins, Michael Babinski à l’encrage et Guru EFX aux couleurs dans « Object of desire » ; Jeff Parker au scénario, Ig Guara aux dessins, Chris Sotomayor aux couleurs dans « Stupid Champagne room ».



Une série d’histoires courtes autour de l’univers de Hulk et du crossover Fall of the Hulks avec le Hulk Cosmique, la Miss Hulk Rouge, Betty Ross & Glenn Talbot, A-Bomb et Marlo, Deapool aka Hulkpool ou encore Doc Samson. Des récits inégaux, sans qu’aucun ne sorte particulièrement du lot hormis les dessins de Amancio dans l’épisode « RAM », dessinateur déjà vu dans Superman Adventures et autres comics pour enfants notamment et qui a ici développé un style très kitch ressemblant à celui des années 80 ou encore à celui des Archie Comics.

Etant donné la disparité des numéros, nous ne les notons pas.



Moyenne du magazine : 13.5/20
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Marvel Top (V2) N°2 : Les héros hulkifiés

Avec des artistes comme Jorge Molina ou Humberto Ramos et des scénaristes du calibre de Jeff Parker et Kieron Gillen, on pouvait s'attendre à du lourd, d'autant qu'il s'agissait tout de même de duels apocalyptiques avec des super-héros surboostés mais à la personnalité altérée. Las ! Cela ressemble davantage à un vague prétexte, les combats n'ont jamais d'envergure tandis que les personnages passent leur temps à tenter de se rappeler qui ils sont. C'est parfois amusant, souvent délassant, mais assez vain.

Les épisodes avec Hulkpool sont assez ludiques et malins, puisqu'il voyage dans le temps et survient aux moments cruciaux qui ont créé les super-héros les plus célèbres (Hulk, les FF et Spider-Man).
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Marvel universe 24

Un album dense, palpitant et particulièrement riche en péripéties et retombées.


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Marvel universe 25

Marvel Universe n°25 – Février 2011



Guardians of the Galaxy (2°) 18 « Other worlds, other wars » par Andy Lanning et Dan Abnett au scénario, Wesley Craig aux dessins et à l’encrage et Nathan Fairbain aux couleurs

& 19 « Seconds out » par Dan Abnett et Andy Lanning au scénario, Wesley Craig aux dessins, Serge LaPointe à l’encrage et Nathan Fairbairn aux couleurs.



Suite à l’abîme, une partie des Gardiens de la Galaxie se retrouvent dans des futurs alternatifs de l’an 3009. Ils doivent retourner dans le présent et arrêter leur ami Adam Warlock devenu le Magus. Un allié étrange les aide, mais si victoire il doit y avoir, elle a un coût, un terrible coût.



Deux épisodes de l’une des meilleures séries Marvel du moment, pourtant assez mal desservie graphiquement. Wes Craig reste assez faible dans son trait, mais son dynamisme rattrape assez bien cela et correspond aux épisodes de Lanning et Abnett. Une bonne histoire cosmique malgré un épisode 18 moyen qui nous revisite la Guerre des Mondes.

D’ailleurs, la référence à Orson Welles est assez peu compréhensible pour moi ; hormis le fait qu’il ait lu des passages du livre à la radio (ce qui avait provoqué un chaos dans certains coins des USA), je ne vois pas trop pourquoi Orson et pas HG Wells. Il ne s’agit pas d’une erreur de traduction puisque la référence est la même en VO, même si, soit Thomas Davier (traducteur), soit RAM (lettrage) s’est trompé sur l’orthographe. Ca a dû hésiter entre Orson Welles et HG Wells, donc on se retrouve avec un Orson Wells.

L’épisode 18 n’a pas beaucoup d’utilité dans l’histoire des Gardiens, hormis le cliffhanger, qui n’est pas non plus exceptionnel. L’épisode suivant est bien plus intéressant, palpitant, on se dit parfois « non, ce n’est pas possible » et pourtant ça l’est ! tout du moins jusqu’à l’épisode suivant. Je ne résume pas l’épisode 19 pour ne pas spoiler le 18, mais c’est assez osé dans sa seconde partie.

De bons moments, comme d’habitude avec cette série qui s’est malheureusement arrêtée trop tôt aux Etats-Unis, à l’épisode 25.

Note pour l’épisode 18 : 11/20

Note pour l’épisode 19 : 14/20



Realm of Kings 1 « Quasar – The stars are wrong » par Dan Abnett & Andy Lanning au scénario, Leonardo Manco & Mahmud Asrad aux dessins et Bruno Hang aux couleurs.



Quasar passe à travers l’abîme et y découvre un autre univers peu accueillant, dominé par des « dieux » anciens dont les Vengeurs sont au service.

Realm of Kings est le nouveau crossover cosmique de Marvel et offre des perspectives sympathiques avec cet épisode, même si War of Kings s’est fini en eau de boudin (Marvel a du mal avec ses fins de crossovers). Beaucoup d’action, peu d’explications, il est difficile d’entrevoir réellement la suite. Les dessins sont réussis, que ce soient ceux de Manco ou d’Asrad. Un ensemble efficace mais pas au point d’être particulièrement enthousiasmant.

Note : 12.5/20



Realm of Kings : Imperial Guard 1 « Untitled » par Dan Abnett & Andy Lanning au scénario, Kevin Walker aux dessins et Nathan Fairbairn aux couleurs.

Realm of Kings continue ici en s’intéressant à la Garde Impériale Shi’ar et au nouveau Majestor : Kallark. Des rebellions dans tout le royaume sont à arrêter suite au règne tyrannique de Vulcan. Mais il y a un autre problème, bien plus grand : l’abîme. Et la Garde aura des compagnons de route improbables...



Un épisode qui se laisse lire et qui a pour principal intérêt celui de nous éclairer sur certains Gardes Impériaux comme C’cil, B’nee, Titan, Electron, FlashFire, Neutron ou encore Plutonia que l’on connaît assez peu et qui pourtant sont là depuis les années 70 à l’exception de Plutonia apparue en 2002 dans New X-Men. Par contre, la dispute entre les Gardes est assez ridicule à mon goût avec une construction banale et un règlement de la situation qui l’est tout autant.

Note : 10/20



Realm of Kings : Inhumans 1 « Duty calls » par Dan Abnett & Andy Lanning au scénario, Pablo Raimondi aux dessins, Andrew Hennessy à l’encrage et Adriana Lucas aux couleurs.



Les Krees de leur côté doivent faire face à la possible mort du roi Flèche Noire, aux armées de Blastaar de la zone négative et aux possibles ambitions de l’un des leurs. L’autre menace, l’abîme, est secondaire dans cet épisode alors qu’un nouvel ennemi arrive et qu’un allié pour le moins surprenant débarque aussi.

L’épisode sur les Inhumains est intéressant, de mon point de vue, par rapport aux questions politiques qu’il soulève. C’est souvent ce qui est le plus passionnant dans cette famille et Abnett et Lanning le font sans jugement partisan sur leur système politique. Par contre, ce numéro ne semble être qu’une succession de scénettes sans envergure. Elles ont un potentiel, arriveront-elles à le concrétiser ? Nous verrons cela ultérieurement. Mais le résultat de ce numéro est positif, certainement, et la mise en couleurs est réussie sur des dessins plutôt banals.

Note : 12/20



Nova (4°) 31 « Most wanted » par Dan Abnett & Andy Lanning au scénario, Andrea di Vito aux dessins et à l’encrage, et Bruno Hang aux couleurs.



Nouvel épisode rédigé par le duo britannique Abnett et Lanning qui a littéralement envahi le magazine Marvel Universe... pour notre plus grand plaisir.

Nova Prime se retrouve face à Darkhawk sur une planète qui s’apprête à être engloutie dans l’abîme. Darkhawk a-t-il tué Lilandra ?

Un épisode qui allie action et explications de manière mesurée, qui ne se concentre pas que sur Ryder mais aussi sur le Corps en général. Pas grand-chose à dire de mon côté, hormis que ce fut un plaisir de lire ce nouvel épisode d’une série qui, comme Guardians of the Galaxy, s’arrête bientôt en VF suite à l’arrêt VO au numéro 36.

Note : 13.5/20



Moyenne du magazine : 12/20
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Marvel universe hs 7

Ce tome fait suite à Avengers / Invaders et il se concentre sur les personnages de Human Torch (Jim Hammond, créé e 1939) et Toro (Thomas Raymond, créé en 1940). Il comprend les épisodes 1 à 4 de la minisérie, écrite par Alex Ross & Mike Carey, et dessinée par Patrick Berkenkotter, initialement publiés en 2009/2010. La fin du récit se trouve dans Marvel Universe HS 8 qui comprend les épisodes 5 à 8. Le présent commentaire porte sur l'ensemble du récit (épisodes 1 à 8).



Toro contemple par une fenêtre un couple en train de regarder la télévision et il s'interroge sur le sens à donner à sa vie, en papotant avec The Vision (Aarkus, un personnage créé en 1940, à ne pas confondre avec The Vision des Avengers). Pendant ce temps, AIM engage The (Mad) Thinker pour concevoir et construire une arme de destruction massive destinée à détruire une ville située en Estonie. Faute de sens dans sa vie, Toro finit par rechercher le Thinker et lui tomber dessus pour avoir des réponses quant à son retour à la vie. Non seulement le Thinker le capture, mais en plus, cela lui donne une idée : parachever son œuvre sur l'androïde Human Torch dont il fait récupérer le corps par les agents de l'AIM. Le Thinker recommence à travailler sur les cellules artificielles inventées par le professeur Phineas Horton. Concomitamment, son second de laboratoire effectue des recherches sur la mère de Thomas Raymond et ses liens avec ce professeur. Il s'en suit plusieurs révélations sur les liens qui unissent Toro et Human Torch, ainsi qu'une lutte complexe entre ces héros et le Thinker.



Depuis plusieurs années, Alex Ross (co-scénariste de cette minisérie en 8 épisodes) s'adonne à son amour immodéré pour les héros des années 1940 et 1950. Il a commencé par créer sa propre équipe dans la série "Projet Superpowers" (à commencer par La boîte de Pandore), déclinée en une série de miniséries et en miniséries dérivées (Black Terror, Death Defying-Devil, Masquerade). Avec "Avengers / Invaders", il avait conclu un partenariat avec Marvel Comics qui lui prête ses personnages (avec un contrôle éditorial rapproché) pour qu'il crée des comics publié par Dynamite Entertainment. "The Torch" constitue le deuxième de ces partenariats. Le scénario est complété par Jim Krueger et Mike Carey qui se charge également des dialogues. Les dessins sont effectués par Patrick Berkenkotter.



Par rapport aux différents tomes de Project Superpowers, il semble que l'apport de Mike Carey ait été déterminant pour tirer cette histoire vers le haut. D'un coté, les références au mythique Golden Age des superhéros abondent. Alex Ross creuse profondément le passé pour faire apparaître la substantifique moelle de Jim Hammond et de Thomas Raymond. Il ne ressasse pas simplement les clichés liés à ces 2 personnages, il met en perspective leurs origines et leurs aventures pour en faire ressortir la logique (souvent mise à mal par plusieurs scénaristes successifs utilisant ces personnages uniquement comme faire-valoir dans les intrigues d'autres superhéros). Le lecteur voit donc émerger 2 individus que l'on peut qualifier de héros et dont les particularités les rendent uniques (et non pas de simples photocopies des mêmes pouvoirs). D'un autre coté, Mike Carey écrit des dialogues qui font exister les personnages, au-delà de leurs actions. Toro a du mal à accepter qu'il est vivant au vingt et unième siècle. Jim Hammond doute de l'utilité de ses actions pour la race humaine. La plus grande réussite de Carey réside sans nul doute dans le personnage du Thinker. Grâce aux dialogues intelligents, le principal criminel de l'histoire devient crédible, animé de motivations plausibles et son génie lui permet d'anticiper les situations de conflit et de les gérer pour assurer sa survie les mains dans les poches.



Patrick Berkenkotter est un dessinateur philippin qui avait déjà dessiné une partie de "Avengers / Invaders". Il a un trait assez aéré, très peu de surfaces noires. Les ombrages sont réalisés par des traits accolés les uns aux autres, ce qui donne une touche légèrement rétro aux illustrations. Il apporte un soin particulier à rendre les visages de manière la plus réaliste possible et celui du Thinker est une vraie réussite de bout en bout. Il utilise une mise en page à base de rectangles, très traditionnelle, avec quelques cases qui se chevauchent de temps à autres. Il est beaucoup plus à l'aise dans les scènes de dialogues et de la vie quotidienne que dans celle de superpouvoirs. Les individus qu'il met en scène adoptent des postures réalistes et des expressions faciales normales. Pour les démonstrations de flammes, il utilise des postures très classiques et son style se marie mal avec le feu. La mise en couleurs permet de ne pas s'y tromper, mais les dessins ne confèrent aucune sensation de chaleur intense ou de fascination de pyromane vis-à-vis de la combustion.



"The Torch" constitue une lecture très agréable, pas prise de tête qui permet de retrouver 2 héros peu utilisés et de reprendre pied dans leur continuité un peu compliquée. Alex Ross (bien aidé par Mike Carey) a réussi son pari : ramener 2 héros au temps présent en en faisant des individus suffisamment développés pour donner envie au lecteur de continuer à suivre leurs aventures (et je suis preneur d'une minisérie sur le Thinker, par la même équipe créatrice).
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Marvel Universe Hs 9

Marvel Universe HS n°9 – Mars 2011



Marvel Universe vs The Punisher 1 « Last gun on Earth » & 2 « Warrior of Heaven » & 3 « Partner in crime » & 4 « Gods & monsters » par Jonathan Maberry au scénario, Goran Parlov aux dessins et Lee Loughridge aux couleurs.



Dans un univers déconnecté de la continuité Marvel, les humains et super-héros sont devenus des êtres assoiffés de sang et de viande humaine.

Un scénario extrêmement classique, déjà vu, et qui a pour but de divertir le lecteur avec une pluie de super-morts. Cette mini-série reste sympathique et Maberry crée une véritable histoire et ne passe pas son temps à se défouler sur nos super-slips préférés. Deadpool est bien sûr omniprésent, comme dans toute la production Marvel, mais on l’aime bien notre mercenaire schizophrène. D’ailleurs les scénaristes s’amusent aussi beaucoup avec lui en lui faisant faire des blagues que l’on n’oserait guère avec des personnages plus classiques. On est clairement dans un univers à la fois sombre et comique et ce dernier point se démarque notamment avec, outre Deadpool, un Crâne Rouge totalement caricaturé par Parlov, un second degré assumé dans tous les « zombies » et un Punisher transformé en Robert Neville.

J’ai, dans l’ensemble, bien aimé ces épisodes, mais surtout, une chose m’a frappé, c’est l’excellente traduction de Nikolavitch (qui s’occupe notamment de The Boys et autres séries plus adultes) qui, avec Manesse, arrive le mieux à adapter les blagues en français. Deux exemples que je trouve excellents dans les tirades de Deadpool : « Hé, Frank, et si on causait un peu ? De la parlotte. Un entretien. Tailler le bout de gras ou une bavette. Un peu de blabla, quoi. Faire causette, Thénardier. » ou encore : « Il doit bien y avoir une blague à faire sur un « sandwich au héros ». Un panini... Ou pas. »

Note : 14/20
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Marvel Universe Hs 9

Directement inspiré par la vague "zombie" qui frappe l'univers Marvel (c'est cool et ça permet des déviances jouissives avec les super-héros les plus collets-montés), ce "What if... ?" inhabituel - puisqu'en mini-série de 4 épisodes raconte comment le Punisher s'est retrouvé dans la peau du dernier homme "sain" sur Terre... ou presque. En tous cas, le dernier héros. Tous les autres ont succombé à ce virus qui les a transformés en tueur cannibale, faisant de la planète un véritable charnier. Des zombies donc, à la différence qu'ils ont souvent conservé leurs facultés de raisonnement et même, parfois, l'usage de la parole. On obtient un mélange assez savoureux de "Je suis une légende" et de "28 jours plus tard", mais en mode super-héroïque, tendance cynique, Punisher oblige.

Ca donne lieu à des scènes jubilatoires et quelques échanges assez couillus. Malheureusement, ça finit par tourner en rond et l'intérêt s'épuise dès le troisième chapitre, d'autant que les graphismes, simples mais dynamiques (assez proches d'un Sal Buscema par exemple, avec une gamme limitée de mimiques) n'aident pas à se passionner.

A comparer avec "Frankencastle".
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Marvel Universe nº1

Pas évident de succéder aux grandes sagas cosmiques liées au Gant de l'Infini, ni aux épisodes parallèles aux Gardiens de la Galaxie, d'autant que les précédents albums mettant en scène le Titan fou n'étaient vraiment pas réussis. Celui-ci, sans jouer la surprise totale, fonctionne plutôt mieux en utilisant hardiment et plutôt habilement les codes des grandes aventures spatiales : un destin fatal, des lieux exotiques et des rencontres avec des personnages parfois très connus (Starfox, Nebula), parfois moins (Gladiator, Terrax, Mentor), parfois encore connus des lecteurs assidus (Champion, Thane). Jeff Lemire refuse donc de laisser le lecteur s'ennuyer et multiplie les confrontations, souvent brèves mais généralement cataclysmiques, bien aidé par un grand Deodato que l'encrage ne parvient pourtant pas à magnifier.

Ce qui s'annonce pourrait être une excellente série.
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Marvel Universe nº1

Ce tome est le premier d'une série consacrée à Thanos, débutée en 2017. Il comprend les épisodes 1 à 6, écrits par Jeff Lemire, dessinés et encrés par Mike Deodato, avec une mise en couleurs réalisée par Frank Martin. Il comprend les 6 couvertures originales réalisées par Deodato, ainsi que les couvertures variantes réalisées par Jeff Dekal, Ron Lim, Alexander Kropinak, Dustin Nguyen, Pat Broderick, Joe Jusko, Mike del Mundo et Rob Guillory.



Sur une lointaine planète située dans le Quadrant Noir, Corvus Glaive est assis sur le trône de Thanos. La base de ce dernier est installée sur cette planète, avec les membres de son Ordre Noir (Black Order), une collection de dangereux mercenaires. Comme l'indique le titre, Thanos revient. Il essuie le feu de ses propres mercenaires, et va trouver Corvus Glaive dans la salle du trône pour une violente mise au point. En parallèle, Tryco Slatterus (Champion) arrive sur un satellite abritant plusieurs casinos et lupanars. Il vient y trouver Eros (Starfox, frère de Thanos) et le dérange en pleine débauche avec les professionnelles de la station. Il lui explique qu'il vient le chercher de la part de son neveu Thane (le fils de Thanos) pour assassiner Thanos.



Sur la planète isolée du Quadrant Noir, Thanos reprend possession de son trône et s'y installe. Il réfléchit à sa présente condition. Il planifie ses prochains déplacements. Il doit faire face à un ennemi qui lui était jusqu'alors inconnu. Thanos a contracté une maladie virulente qui le condamne à une mort proche. Sur le satellite, Starfox a fini par se laisser convaincre d'accompagner Champion pour écouter Thane exposer son plan d'assassinat. Ce dernier a établi sa base sur Titan, un satellite de Saturne, au milieu des ruines de la civilisation qui a vu naître son père et que ce dernier a détruite. Thane se tient au milieu des décombres, écoutant les conseils d'une jeune femme vêtue de noir.



Depuis l'apparition de Thanos dans l'une des scènes de fin du film Avengers (2012), les responsables éditoriaux de Marvel ont initié une entreprise d'actualisation du personnage. Afin de ne pas se fâcher avec le créateur du personnage, ils ont permis à Jim Starlin de raconter d'autres histoires dans un format de prestige, à commencer par Thanos : La révélation de l'infini (2014). Dans le même mouvement, ils ont organisé le retour de Thanos comme personnage cosmique à la puissance de feu destructrice. C'est ainsi que Jonathan Hickman & Jim Cheung l'ont intégré aux séries Avengers dans Infinity (2013), établissant l'existence de l'Ordre Noir dont Corvus Glaive. En parallèle, la même année, Jason Aaron & Simone Bianchi ont révisé les origines de Thanos dans Thanos : L'ascension de Thanos. Cette série reprend cette nouvelle version du personnage, et il vaut mieux que le lecteur ait lu Thanos rising, avant de lire le présent tome.



En découvrant cette nouvelle série, le lecteur se doute bien que les responsables éditoriaux ont fixé des objectifs narratifs assez précis au scénariste pour que le personnage soit en phase avec sa version cinématographique dans le film Avengers: Infinity War (2018). Il sait aussi qu'il peut compter sur Jeff Lemire pour faire un peu plus que le minimum syndical. Il apprécie que ce premier chapitre dispose des dessins grandioses et emphatiques de Mike Deodato. Contrairement à d'autres dessinateurs, Deodato ne réduit jamais l'apparence physique et le comportement de Thanos à celui d'un supercriminel de plus. Il conserve la morphologie massive de Thanos, ce corps épais et pesant. Il lui conserve également les postures régaliennes qui attestent de sa confiance en lui, et de la forme de mépris qu'il éprouve pour toute autre personne que lui. En le voyant se tenir, le lecteur ressent que Thanos se fait une bonne idée de sa valeur en termes de puissance, grâce à une longue expérience. Même quand il encaisse des coups face aux membres de la garde impériale, il reste digne, et ses mouvements ne sont pas ceux d'un jeune adolescent bougeant dans tous les sens, mais d'un individu posé évaluant la situation avant d'agir.



En termes visuels, le lecteur tombe sous le charme de la sophistication des pages. Mike Deodato élabore des découpages en fonction de la nature de chaque séquence. Par épisode, il réalise un ou deux dessins en pleine planche, donnant ainsi plus d'importance à une situation (Thanos crachant du sang du fait de la maladie) ou à un personnage (la jeune femme aux côtés de Thane). Le nombre moyen de cases par page se situe à 4, du fait d'un scénario pas très dense, et également pour que l'artiste ait la place de représenter l'ampleur des actions. Le dessinateur délimite rarement les cases par des traits noirs, il s'appuie sur le coloriste. Frank Martin applique systématiquement un fond de couleur sur chaque page ; il n'y a pas une page où les cases reposent sur un fond blanc. La teinte la plus souvent utilisée comme fond de page est le rouge, d'une nuance crépusculaire, rendant à la fois compte de la violence des affrontements, et du déclin vital de Thanos. Martin réalise une mise en couleurs consistante, rehaussant le relief des surfaces avec des petites variations de nuances, établissant une ambiance pour chaque scène avec une couleur prépondérante, utilisant des teintes assez sombres pour que les costumes des différents protagonistes fassent assez sérieux. Il ne peut quand même pas faire des miracles pour celui de Starfox.



Mike Deodato participe lui aussi à rendre l'ambiance pesante en accentuant les ombres portées, par des aplats de noir. Il a régulièrement recours à l'application de trames mécanographiées pour figurer des variations dans les ombrages. Il utilise quelques cases de travers pour rendre compte de la force des coups, mais sans que cela ne devienne un artifice généralisé. Il applique parfois une grille séparant des parties de la page en cases, en l'apposant sur un seul et unique dessin, pour un effet narratif peu convaincant, plus esthétique que signifiant. Comme à son habitude, Mike Deodato charge ses cases en détails, que ce soit pour les costumes des personnages, ou pour les décors. Néanmoins, il ne s'agit pas d'une conception d'ensemble. Les protagonistes portent bien des tenues cohérentes d'un bout à l'autre du récit, mais il n'est pas possible de se faire une idée de la disposition des différents bâtiments de la base de Thanos, ou de la nature de celle de Thane. Le dessinateur se montre très impressionnant pour reproduire fidèlement les costumes des douze membres de la Garde Impériale Sh'iar, par contre il invente la technologie environnante selon l'inspiration du moment, sans grand souci de cohérence ou de fonctionnalité.



Le lecteur plonge donc dans des dessins détaillés, transcrivant la force du personnage central, la brutalité des affrontements physiques, les caractéristiques propres au genre opéra de l'espace. Jeff Lemire s'appuie complètement sur les faits établis par la minisérie Thanos rising, ne rappelant que très brièvement quelques faits au cours de l'épisode 3, lorsque Pip le troll évoque le passé de Thanos. Il raconte une histoire au ton sombre et dramatique puisque le personnage principal n'a plus que quelques jours à vivre. Mis à part lors de l'affrontement entre Thanos et la Garde Impériale, le nombre de personnages est assez restreint : Thanos d'un côté, Thane et ses sbires de l'autre. Le scénariste dépeint Thanos comme un individu sombre et ténébreux, n'hésitant pas à tuer et à torturer pour parvenir à ses fins, y compris son propre père A'lars (Mentor). En face, les autres personnages disposent d'un peu de personnalité, que ce soit Eros (Starfox) cynique et blasé, Tryco Slatterus (Champion) vaguement imbu de lui-même, et la jeune femme à ses côtés manipulatrice et dépourvue d'empathie. Du fait de ces personnages peu fréquentables et développés à gros traits, le lecteur s'implique plus dans l'intrigue.



Si le lecteur a déjà lu Thanos rising, il comprend immédiatement qui est la jeune femme aux côtés de Thane, et se souvient qu'elle n'est pas visible par les autres. Il peut regretter qu'elle soit devenue une vulgaire manipulatrice, sans grandeur d'âme, sans dimension allégorique. Dès le premier épisode, Jeff Lemire installe la dynamique de la série, ou plutôt du premier tome : Thanos est en train de mourir d'une maladie pour laquelle il est la recherche d'un traitement, et Thane souhaite profiter de l'état de faiblesse de son père pour l'assassiner. L'un effectue quelques démarches infructueuses en maltraitant tous ceux qu'il croise ; l'autre a conçu un plan ingénieux pour récupérer un objet de pouvoir à l'insu de ses sbires. Et voilà. Le lecteur se laisse porter par la narration percutante, spectaculaire et rapide, mais il ne ressent pas grand-chose pour les personnages.



Comme il s'y attendait, le lecteur découvre un récit taillé sur mesure pour répondre aux exigences éditoriales. Jeff Lemire reprend Thanos version 2013 (Thanos rising) et lui fait affronter différents ennemis avec entêtement, mais sans retrouver la dimension tragique du personnage écrit par Jim Starlin. Mike Deodato effectue un travail impressionnant pour transporter le lecteur dans des recoins reculés de la galaxie, enténébrés par les affrontements titanesques qui s'y déroulent. Mais les compétences techniques du dessinateur ne suffisent pas pour transformer une suite de péripéties en un récit habité.
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Marvel-Verse : Black Widow

Je ne suis pas un spécialiste, ni même un fan des Marvel Comics. Leur univers m'est presque totalement étranger et c'est via le cinéma que je me suis immiscé dans le monde des super-héros Marvel.



Je schématise un peu... j'ai lu quelques Surfer d'Argent ou 4 Fantastiques quand j'étais ado. Et j'ai un peu regardé la série télé Batman tournée dans les années 60, avec les onomatopées qui venaient s'incruster sur l'écran... Baaam, Whap, Flush, Wizzzz... et ainsi de suite.



J'ai donc recollé aux Marvel Comics depuis une dizaine d'années (à peine plus). Un de mes personnages préféré, au cinéma, est Black Widow. Le fait qu'elle soit interprétée par Scarlett Johanson n'est sans doute pas étranger à cela... Personnage complexe, Natasha Romanoff est Russe, mais a une passion pour Iron Man dont elle aime... tout.



Certains épisodes de cet ouvrage collectif élaborent en effet sur cette attirance et développent des aspects de la personnalité de Black Widow. Malheureusement, les épisodes de la BD étant antérieurs aux films, aucune Black Widow ne ressemble à Scarlett Johanson, Too bad.



Les épisodes s'étalent sur pas mal d'années (en terme de réalisation. Trois épisodes dessinés en 2010, un de 2006, deux de 1988 et un de ... 1972. Certains sont des épisodes one-shot qui se suffisent à eux-mêmes et d'autres font appel à des aventures vécues et relatées dans d'autres Comics... Là, évidemment, je manque de background.



Au final, 3 épisodes sortent du lot. Et pas spécialement les plus récents. On va voir la Black Widow à l'oeuvre et surtout son caractère et les relations qu'elle peut entamer avec les super-héros américains, dont Silver Sable. Cet épisode de 1988 montre une rivalité "entre femmes" davantage qu'entre super-héroïnes... avec plein d'humour, une touche de féminisme et un dessin vintage très réussi. Par contre, mention insuffisante pour l'épisode de 1972 qui ne montre quasiment pas Black Widow.



Vu qu'on a un dessinateur différent par épisode, il faut s'habituer aux styles. Le décalage est renforcé par le fait que chaque épisode est introduit par une nouvelle couverture, récente, dessinée par un autre dessinateur que celui qui réalise l'épisode... Il faut vraiment s'accrocher pour profiter pleinement des histoires dans ces ouvrages collectifs, souvent compilés en dépit du bon sens (et c'est un peu le cas ici).
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Miles Morales Spider-Man

Clairement pas ce à quoi je m'attendais...!



Ici on adore les films d'animation Spider-Man avec Miles Morales (« New génération » pour le 1 et « Across the Spider-Verse » pour le second). Je pensais retrouver avec cet ouvrage jeunesse plus ou moins la même histoire... Et beh non. Ici Miles se fait piquer en sortie scolaire (tout comme Peter Parker?), se voit approcher par le SHIELD... par exemple. Je ne connais pas la ''véritable histoire '' de Miles Morales - je n'ai jamais lu les comics - cependant comme je le disais plus haut, je m'attendais à avoir la même trame scénaristique que les films. Finalement, même le jeu vidéo est différent alors je ne sais plus où donner de la tête.



Quoi qu'il en soit, mon 4 ans approuve, c'est ce qui compte le plus ! Après tout cela reste une histoire dynamique avec de chouettes dessins. Il est indiqué que Miles devient le nouveau Spider-Man de New-York, est-ce sous-entendu le seul ou simplement le deuxième ? On ne sait pas... À noter qu'on voit bien Ghost-Spider sur une illustration à la fin (je suis obligée de le notifier, mon fils l'adore).



En brève conclusion : un album de qualité avec de jolies illustrations, parfait pour les enfants qui apprécient (ou veulent découvrir) ce super-héros. Attention cependant, c'est une histoire différente du film d'animation « New génération »!

Dès 3 ans d'après la maison d'édition.
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Secret Warriors, tome 3 : Renaissance

Déjà qu’il est loin d’être facile de s’y retrouver dans ce labyrinthe de personnages secondaires et d’allusions à des histoires précédentes, si l’on y rajoute un joli mélange chronologique, on peut être sûr de perdre définitivement tout lecteur n’ayant pas suivi assidûment les dix dernières années de l’univers Marvel.
Lien : http://www.actuabd.com/Secre..
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Spider-Man (Les incontournables), Tome 4 : ..

Vendu avec un fascicule fac-similé pour moins de 9 Euros, le quatrième tome de cette collection de Panini qui reprend les meilleurs moments de l’homme araignée, est consacré à un de ses pires ennemis : le Bouffon Vert !



Le fascicule fac-similé propose le premier affrontement entre Spider-Man et le Bouffon Vert et remonte donc aux débuts des aventures de Spidey avec cette version collector de l’épisode #14 d’Amazing Spider-Man (1°) paru en juillet 1964 : «The Grotesque Adventures Of The Green Goblin» de Stan Lee et Steve Ditko. Un récit également repris dans la deuxième intégrale de Spider-Man.



Le tome cartonné reprend trois histoires de Stan Lee dessinées par John Romita Sr. La première, issue d’Amazing Spider-Man (1°) #39-40 (08/1966 – 09/1966), raconte la découverte de l’identité secrète et de l’origine du Bouffon Vert par Spider-Man et est reprise dans la quatrième intégrale de Spider-Man. La deuxième histoire, datant de novembre 1968, est tirée du deuxième volume de Spectacular Spider-Man Magazine. Une histoire qui propose la suite de la première histoire de ce tome et qui continue de jouer sur l’identité secrète des deux protagonistes.



La dernière histoire est issue d’Amazing Spider-Man (1°) #50 (07/1967). Un récit qui n’a rien à voir avec le Bouffon Vert et qui montre un Peter Parker à la limite du ras-le-bol, qui a du mal à combiner sa vie privée avec ses activités de super-héros. Un épisode intéressant, également repris dans la cinquième intégrale de Spider-Man, mais qui n’a pas vraiment sa place dans un album dédié au Bouffon Vert.



Finalement, même si ces histoires sont incontournables étant donné qu’elles constituent la base de la relation entre Spider-Man et le Bouffon Vert, le graphisme et le scénario datent un peu et le fait de placer ces histoires impliquant le Bouffon Vert à la queuleuleu crée un petit côté répétitif parfois agaçant.
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Spider-Man (Les incontournables), Tome 4 : ..

Ce recueil nous replonge dans une ancienne et célèbre saga du Tisseur de Toile : Et si le pire ennemi de Spidey découvrait son identité ? Et si le père du meilleur ami de Parker était un super-vilain ?



Le petit plus de Spider-Man a toujours été le lien puissant qui existe entre l'homme et le super-héros, entre leurs univers respectifs et conjugués. Peter Parker et l'Araignée ne sont pas deux personnalités distinctes, c'est toujours l'homme qui pense et vit au travers du masque de son alter-ego.

Ici, la Menace du Bouffon Vert en est une parfaite illustration. C'est au sein de ses proches que Spider-Man se sent en danger...

Comment mettre hors d'état de nuire le père de son colocataire ? Comment empêcher le Bouffon de révéler l'identité de Parker, notamment à la fragile Tante May ?
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