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Critiques de Montesquieu (152)
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Éloge de la sincérité

Ahhh... ce livre n'a rien de surprenant, alors, je vais être SINCÈRE, peut-être devrions-nous changer son nom pour "éloge de l'évidence".

Ce (trop) court ouvrage ne traite que du superflu concernant la sincérité, un bref résumé de ce que nous savons déjà tous, parfois sublimé par des exemples religieux; il n'en reste pas moins agréable à lire.
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Lettres Persanes

J’ai redécouvert ce classique que je ne connaissais que par extraits, à travers certaines lettres. J’ai particulièrement apprécié les passages où Montesquieu (à travers ses personnages fictifs) fait la satire de la société.

Il faut dire que la société française du XVIIIe prend cher, entre la description cocasse de Paris, la caricature des mœurs parisiennes (la mode, le théâtre), la critique du gouvernement, la dénonciation de la violence conjugale grâce à l’humour noir…



Je dois avouer en revanche que certaines lettres sont moins drôles et particulièrement longues – et je veux dire par là que j’ai cru n’en voir jamais la fin. D’une part, je n’ai pas toutes les références, sans doute ; mais d’autre part, il me semble que l’accumulation de lettres détachées de toute intrigue approfondie peut jouer dans l’ennui. Dommage ! Je reconnais la valeur de ce roman, sa richesse réflexive et philosophique, mais je continuerai de l’apprécier – et de le conseiller – par extraits car l'ensemble me parait inégal.

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Lettres Persanes

Cette oeuvre majeure, publiée anonymement à l'origine car le risque de se dévoiler était évident, (les Louis n'appréciaient pas trop la critique) est la façon la plus simple d'aborder Montesquieu. L'emploi de commentateurs étrangers sous couvert d'échanges épistolaires étaient encore assez neufs et permettait une liberté de ton pas si fréquente (étonnement du candide). C'est parfois drôle ce qui ne gâche rien et renforce la vision philosophique et politique de l'auteur.

C'est très agréable à lire et, en étant attentif, on y découvre des petites flèches empoisonnées et des commentaires assez corrosifs.
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Avertissement sur cette nouvelle édition

Un premier roman éblouissant sur l’envers du décor hawaïen où les membres d’une famille sont confrontés à la nécessité de tracer leur voie. Magique.
Lien : https://www.lesoir.be/391449..
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Lettres Persanes

L'édition de 1960 de la collection "Classiques Garnier" des lettres persanes est précieux pour la riche et savante introduction de Paul Vernière, assortie de ses notes et des variantes. L'introduction s'attache à la genèse de l'ouvrage, à ses modèles, à son organisation, à ses sources, à ses interprétations, à ses éditions, une somme en 42 pages !

+ chronologie, bibliographie & illustrations
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De l'esprit des lois - Anthologie

Cette anthologie compense l'absence de certains passages l'oeuvre complète par la pertinence des chapitres choisis et la qualité des commentaires.



"De l'esprit des lois" est considéré comme une oeuvre majeure de la philosophie politique et je ne peut que lui approuver ce statut.

Ce livre couvre bien plus de champs que le juridique, comme pourrait le laisser croire son titre.



L'oeuvre est une puissante réflexion politique qui s'appuie sur de nombreux exemples historiques et géographiques.

Montesquieu arrive a mettre en place une méthode d'analyse rigoureuse et cohérente qui ressemble parfois a de la sociologie.



Les idées principales exposées dans cet essai sont:

- L'interaction entre les lois, les coutumes, les mœurs, la religion et le climat.

- La catégorisation des types de gouvernements en 3 groupes: républicains (démocratique ou aristocratique), monarchiques et despotiques

- La théorisation de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.



Cette anthologie regroupe aussi des réflexions sur les thèmes de la Liberté de la Justice.



Même si la lecture est parfois difficile, je suis très content d'avoir lu ce livre qui brille par la justesse et l'avant-gardisme de ses idées.
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De l'esprit des lois, tome 2

La loi

Livre à se garder au coin de sa mémoire

Esprit des lois

Parfois, et, assez souvent, aussi, l'esprit des lois

L'art, ou même les ruses employées afin de se les approprier et les détourner

Une vision clairement exposée, un traité magistral, simplement, édifiant

Livre à se garder au coin de sa mémoire

Formulé ET recadré...dans un ESPRIT rigoriste BIEN PENSÉ
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Mes pensées

Toute la philosophe tient en trois mots : " je m'en fous". Montesquieu chemine dans le même sens que feu Blaise Pascal : "se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher". La philosophie est quelque chose de très sérieux mais il faut en faire sans se prendre au sérieux ... je dirais que c'est l'art du philosophe. La matière est dense, parfois pesante mais il faut se la rendre légère ! Napoléon disait de mémoire qu'il faut se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille. Chez le philosophe, c'est la règle. Merci Montesquieu de nous le rappeler !
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Lettres Persanes

Lettres persanes est un roman épistolaire de Montesquieu rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse. Leur séjour à l’étranger dure neuf ans.

Ce roman cherche à provoquer une prise de conscience générale afin que chacun se serve de sa raison pour comprendre le monde dans lequel il vit. Une des problématiques des Lumières.

Un classique à lire...
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Lettres Persanes

Petite réminiscence scolaire avec ces extraits des « Lettres persanes » dont j’avais oublié leur appartenance au roman épistolaire (malgré un titre évocateur). Bien moins barbant que dans mon souvenir, cette critique de mœurs se lit non sans un certain intérêt.



Les procédés par lesquels Montesquieu désamorce la virulence de sa critique des mœurs et de la société française de l’époque sont admirables. Le prisme étranger permet au lecteur d’avaler plus facilement la pilule et d’ouvrir son esprit à un décalage, à une autre vision de son monde. Et quand en plus ce prisme externe permet de nombreuses comparaisons sur des sujets divers, Montesquieu parachève un classique de la littérature française.
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Lettres Persanes

Une oeuvre rugueuse, qui ne doit pas être facile à aborder si l'on est un lecteur peu préparé à une littérature du XVIIIème. L'ensemble est à prendre davantage comme un documentaire sur la France et avec une focale plus large sur l'Europe au croisement du règne de Louis XIV et Louis XV. On y voit les moeurs occidentales (et notamment à travers la noblesse) dans toute leur splendeur et leur décadence. Il y a tout de même une histoire, celle du sérail, qui est un fil mais si ténu que l'on pourra avoir parfois l'impression de tourner en rond dans ce qui ressemble plus à un essai qu'à un véritable "roman" (mais c'est quoi, un véritable romain... !). Reste une lecture intéressante de par la documentation qu'il fournit, non sans tomber également de quelques clichés orientalistes mais c'est sans doute trop long pour en retirer un plaisir très divertissant.
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Lettres Persanes

Premier ouvrage de Montesquieu. Le contenu est très composite, voire désordonné : politique, histoire, religion, comparaison des cultures… et contrairement aux œuvres qui suivront, il relève moins d’analyses documentées que de premières réflexions, brutes. Ces lettres semblent contenir comme l’actualité de pensée de l’auteur, comme un journal. Sans doute conscient de la non-scientificité de ses réflexions, de la jeunesse de sa pensée politique encore en formation et de ses techniques d’écriture que Montesquieu use du détour de la fiction littéraire.

Pour exprimer son point de vue philosophique sur la situation politique de son pays, Montesquieu va mêler trois ressorts littéraires particulièrement à la mode : l’écrit épistolaire, l’orientalisme et le récit de voyage. Si les Lettres portugaises en 1869, tout comme Les Lettres d’amour entre un noble et sa sœur en 1684 en Angleterre, tous deux parus anonymement, avaient fait grand bruit, c’est sans nul doute L’Espion turc (1684), de Giovanni Paolo Marana, célèbre roman épistolaire dans lequel un turc informe par lettres des mœurs de l’Europe, qui inspire le schéma des Lettres persanes à Montesquieu. Les lettres permettent de donner un effet de réel à la fiction en faisant croire au lecteur qu’il entre dans la discussion intime de vrais hommes et femmes. Ajoutons pour comprendre le contexte littéraire la vogue de l’orientalisme, avec le succès énorme des Mille et une Nuits d’Antoine Galland (1704-1717) – Montesquieu joue sur l’érotisme exotique du sérail – et celle des récits de voyage (on sait que Montesquieu a lu le Voyage en Perse de Jean Chardin en 1707).

Mais ce roman épistolaire semble un prétexte à l’écriture, un moteur. Comme si chaque lettre avait été le lieu d’un entraînement à la réflexion et à l’expression sur un sujet offert par ses lectures ou par l’actualité politique. L’auteur crée une situation d’énonciation propre à développer un sujet, créant parfois de nouveaux personnages pour le traiter. C’est peut-être ce qui donne cet entrelacement de thèmes et d’expéditeurs. Le livre n’est sans doute pas planifié (peut-être l’intrigue finale du sérail) et certains personnages épistoliers apparaissent pour évoquer un nouveau sujet qui ne sera plus développé par la suite, et ne réapparaissent donc plus. Ce roman, c’est l’atelier de formation intellectuelle de Montesquieu.

Pour s'exprimer à loisir sans craindre la censure, il utilise le détour de la fiction mais également le subterfuge du décentrement : il place son regard critique dans les yeux de voyageurs venus d'un pays lointain et qui donc peuvent s’exprimer avec des yeux naïfs et des paroles de blasphème sans craindre les foudres des discours d’autorité (toutefois le roman sera publié anonymement à Amsterdam). Plus encore, le décentrement permet de bloquer les réflexes d’analyses des lecteurs : pour lire ces lettres, ils acceptent de se mettre à la place des personnages et intériorisent leurs point de vue sur le monde et réfléchissent à partir de ce nouveau centre. Ils ont donc suspendu leur jugement automatique résultant de leur éducation et sont peut-être arrivés à un avis totalement contraire à celui qu’ils avaient. Le résultat obtenu ainsi est le relativisme culturel : nos opinions et jugements moraux sont totalement dépendants de notre bain culturel, de notre situation sociale ou géographique… Il n’y a à priori pas de valeurs morales universelles. (A peu près à la même époque, Jonathan Swift use d’une technique semblable, mais inversée – c’est un Anglais qui voyage et découvre des civilisations extraordinaires qui le font réfléchir et relativiser –, pour exprimer ses opinions politiques dans les Voyages de Gulliver, écrit en 1721).

Mais ce roman n’est pas seulement un jugement sur la France, Montesquieu compare et critique aussi certains aspects du mode de vie des pays musulmans, notamment les interdits alimentaires mais surtout la domination de l'homme sur les femmes, enfermées dans un harem, la polygamie, les eunuques… alors que ce dernier aspect est au contraire généralement fantasmé par ses contemporains orientalistes. Il va au contraire admirer leur simplicité, leur humilité, leur respect, au contraire du mode de vie européen, de sa modernité excentrique, de l'hypocrisie de la Cour, des intrigues politiques, de la culture de l'apparence…
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Lettres Persanes

J’ai aimé lire les “Lettres Persanes” de Montesquieu parce que l’on observe dans cette oeuvre du Siècle des Lumières une critique objective de la société, grâce aux différentes cultures impliquées. Cette critique démontre l’absurdité de nombreux thèmes, soulevés dans le livre, comme, principalement, la monarchie, la religion, mais surtout le despotisme. Cette critique peut amuser le lecteur au vu de l’ exotisme des Persans par rapport au monde occidental, et réciproquement. Le lecteur comprend cette critiques grâce aux contrastes entre les deux cultures. Elle se remarque surtout dans la lettre 24 où la communion devient absurde lorsqu’elle est sortie de son contexte religieux: le magicien (le Pape) transforme le pain en chair ou encore le vin en sang devant le regard des Persans. Ce moment peut divertir le lecteur et le porter à rire car il réalise que mis à part pour le culte catholique, cette pratique peut paraître assez abracadabrantesque. Ce qui me gêne cependant, bien que cette oeuvre se déroule en même temps que de grandes réflexions philosophiques, caractéristiques de ce siècle, c’est que ce livre abrite et peut-être même dénonce d’innombrables penchants misogynes assez épouvantables, comme par exemple des discussions sur le nombre de voiles à faire porter par la femme. Cela me gêne comme cela met l’homme superieur à la femme ce qui me rend mal à l’aise.
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Lettres Persanes

analyse et observations pertinentes pour nous éclairer sur les évolutions personnelles différenciées des personnages à replacer dans leur contexte d'époque , ...toujours d'actualité !

à méditer
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Lettres Persanes

Texte de jeunesse d’un auteur philosophe dont L’Esprit des lois marqua la consécration, Lettres persanes est un roman épistolaire où nous est donnée à lire la correspondance de deux Persans, exilés politiques partis à la découverte de l’Occident. Satire sociale, philosophie politique, dénonciation des absurdités religieuses, le point de vue des étrangers devient la porte ouverte à une liberté de penser que l’on tente en vain de censurer. En 1721, le succès est immédiat : les échanges entre Rica, Usbek et leurs compatriotes fictifs sont bientôt déclinés sur le mode chinois, juif ou encore iroquois. C’est l’occasion pour la société française de l’époque de prendre du recul sur elle-même, à l’heure où la monarchie absolue révèle ses limites et où commence l’ère des Lumières.



Lettres persanes met en scène une multitude de personnages. Les voyageurs sont Rica, jeune homme gai qui ne manque pas de vivacité, et Usbek, plus âgé, porteur d’une maturité mais aussi d’une gravité qui donne un peu de corps au roman. Si Rica ne laisse rien derrière lui, Usbek abandonne en effet son sérail, ses femmes et ses eunuques pour venir en France : tolérant, ouvert d’esprit et brillant dans ses lettres, il ne laisse pas d’être d’une grande sévérité auprès de ses épouses, qu’il enferme jalousement. Quelques-unes de leurs missives nous sont données à lire, égrenées au fil des pages avec d’autres réponses qui donnent l’illusion d’un véritable échange. Cependant, Fatmé, Zélis, Roxane, Rhédi ou encore Ibben manquent de corps : avant d’être des protagonistes, ils sont les destinataires d’une correspondance qui se fait presque à sens unique et dans un relatif désordre chronologique.



Je m’attendais à être conquise par ce récit que je rêvais de lire depuis plusieurs années : j’ai finalement été divertie et surprise, sans être emportée comme je l’escomptais. Lettres persanes relève davantage de la philosophie que du roman. J’ai été agréablement étonnée de voir la correspondance d’Usbek avec les eunuques et les femmes, qui apportait une dimension personnelle bienvenue. Toutefois, cet aspect reste trop réduit pour avoir une véritable importance, aussi a-t-il engendré une certaine frustration, d’autant plus accentuée par la lettre finale. L’aspect philosophique, s’il est très juste et passionnant, ne m’a rien appris de plus que L’Esprit des lois. La satire sociale m’a beaucoup amusée, mais j’espérais la voir porter sur des classes sociales plus variées. Je n’en ai pas moins particulièrement apprécié la modernité de ce roman, notamment en ce qui concerne la religion, le journalisme ou encore les manies de la vie sociale.



J’en veux presque un peu à mes professeurs de lycée de m’avoir fait lire les lettres les plus piquantes. La partie avec le sérail m’a déçue : Usbek se révèle d’une trop grande contradiction selon ses destinataires. Néanmoins, on peut aussi y voir l’incarnation de l’homme qui, voulant connaître le monde, ne se connaît pas lui-même, et doit encore parcourir un long chemin quand il croit avoir tout vu.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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De l'esprit des lois

Oeuvre fondatrice qui envisagea pour la première fois la loi en tant que concept dérivant de la nature humaine plutôt que d’un ordre divin, De l’Esprit des lois fut interdit dès sa publication en 1748. Les critiques des ecclésiastiques et des conservateurs furent si vivent qu’elles poussèrent Montesquieu à publier une Défense et des Éclaircissements de L’Esprit des lois. L’objet de son texte est pourtant structurant, limpide et passionnant : comparer l’ensemble des lois et chercher, au-delà des particularités inhérentes au climat et la topographie de chaque peuple, les principes universels qui sous-tendent les rapports humains.



Salué par les encyclopédistes et les penseurs des Lumières, De l’Esprit des lois se divise en 31 livres. Montesquieu mène sa réflexion ambitieuse du général au particulier : il redéfinit la notion de loi et son rapport au gouvernement, puis multiplie les applications pratiques, autour du luxe, de la religion, de l’éducation, du climat, de la monnaie, de la corruption ou encore de la condition des femmes, cherchant des exemples dans tous les pays du monde. Contredisant Aristote, il redéfinit trois formes principales de gouvernement : la démocratie, la monarchie et le despotisme. Les premiers livres analysent les lois à l’aune de ces trois systèmes, tandis que les derniers se recentrent sur les Français d’antan, transformant peu à peu le traité de philosophie en analyse historique des lois féodales en France.



Si j’ai dévoré les trois premiers quarts de L’Esprit des lois, j’ai moins apprécié cette fin très technique sur les subtilités de l’acquisition des fiefs, du combat judiciaire et des rapports entre les Bourguignons, les Wisigoths, les Francs et les Romains. L’œuvre de Montesquieu demande un temps d’adaptation : très moderne en maints aspects, l’évolution du vocabulaire depuis le siècle des Lumières rend parfois le texte difficile à comprendre. À cela s’ajoute un grand nombre de sous-entendus tirés de l’Antiquité grecque et romaine, que Montesquieu ne juge pas utile de développer, ses lecteurs étant à l’époque familiers de cette période. De l’Esprit des lois n’en reste pas moins brillant, et fait encore réfléchir à l’heure où tout semble acquis dans nos démocraties, notamment en redéfinissant la liberté comme le droit de faire ce que les lois autorisent.



J’ai beaucoup apprécié les anecdotes sur le Japon, la Chine, Rome ou Athènes, qui m’ont obligée à me mener mes propres enquêtes tant Montesquieu se montrait avare de détails. Même les passages arides sur l’époque féodale ne sont pas dénués d’intérêt. J’ai ainsi appris qu’on pouvait se choisir un champion lors d’un combat judiciaire, mais qu’on lui coupait le poing s’il perdait, ceci afin qu’il se batte avec ardeur ; ou encore que jadis, un couple qui venait de se marier n’avait point le droit de passer aux choses sérieuses pendant les trois premières nuits suivant le mariage, s’il ne payait quelque denier à la sainte et pure Église.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
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Lettres Persanes

Mon classique préféré
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Un carnet inédit : Le Spicilège

Un livre a part dans la bibliographie du maitre, à découvrir afin de paufiner sa connaissance de l'univers de l'auteur : surprise garantie !
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Oeuvres complètes, tome 2

Un superbe ouvrage digne successeur du tome 1avec l'inegalable esprit des lois et sa critique : incontournable !
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Essai sur le goût

essai assez bien ficelé et réalisé apr l'auteur assez court et condensé un bon moment de lecture !
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