Pape François

L'Esprit Saint est le troisième membre de la trinité chrétienne. Il y a Dieu, son fils, Jésus et le Saint Esprit. Ils ne forment qu'un. Ils sont indivisibles. L'Esprit Saint est esprit de vérité. Il est le défenseur. L'Esprit Saint est descendu sur les apôtres à la Pentecôte. Neuf jours après l'Ascension du fils ressuscité auprès du Père. L'Esprit Saint met en mouvement l'homme lors de son baptême. "Si au baptême, c'est l'Esprit Saint qui nous plonge dans le Christ, à la confirmation c'est le Christ qui nous comble de son Esprit, nous consacrant comme ses témoins, participant au principe même de sa vie et de sa mission, selon le dessein du Père céleste." L'Esprit Saint affermit la Foi. Il change notre vie. Il nous permet d'avancer.

Malgré les propos éclairés du Pape François et le symbole de la colombe, l'Esprit Saint est encore mystérieux pour moi et abstrait.

Jamais un Pape ne s’était raconté comme le Pape François le fait. Dans cette autobiographie co-écrite avec Fabio Marchese Ragona, François reprend le fil de sa vie depuis l’Argentine jusqu’au Vatican. Il se raconte au travers des grands moments qui ont fait notre Histoire commune, que ce soit le premier homme qui a marché sur la Lune, la chute du mur de Berlin ou le 11 septembre. C’est sa vie à lui qui est en filigrane de l’Histoire et c’est une belle preuve d’humilité. Il raconte ainsi son parcours jusqu’à son élection à la plus haute fonction pour les catholiques du monde entier, sans toutefois violer le secret des délibérations dans la chapelle Sixtine. C’est un livre très intéressant et instructif qui marque parfaitement les dix ans de son pontificat. On apprend encore plus à le connaitre et on constate qu’un Pape peut demeurer très humain finalement.

Je me suis lancée dans cette lecture quelques temps après ma participation au Congrès Mission 2023 et à une conférence sur les suites de cette encyclique dans le monde. Quel plaisir de voir le Pape François consacrer autant de pages à cette "Maison Commune" si aimée!

De très bonnes idées à appliquer et à la mesure du tout-venant, des constatations justes et documentées, des références à de grands noms de l'Eglise (Saint François notamment, comment l'ignorer?).

Bref, accrochons-nous à cette lecture formatrice et tentons d'approcher notre monde d'une nouvelle manière!

Malheureusement ce livre provient du faux prophète cité dans les écritures sacrées de l'apocalypse de Jean. Tout y est, sa volonté oecuménique de construire une religion mondiale tout en fermant les yeux sur ce que les textes sacrées de la Bible dit... Pas étonnant lorsque nous savons que cet homme se fait appeler Saint Père (ce qui est proscrit par jésus lui-même) et qu'il autorise les mariages gays ou lorsqu'il dit que la mort de jésus était un échec... Nous reconnaissons l'arbre à ses fruits et aux paroles qui sortent de sa bouche. Tout chrétien avec le Saint-Esprit reconnaîtra en Lui le Faux prophète cité dans la bible.

Si beaucoup d'épisodes étaient déjà connus, le livre de 350 pages écrit sous forme de conversation avec un journaliste italien apporte de nouveaux détails, notamment sur sa vie personnelle.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..

Lecture pas toujours facile si la culture chrétienne n'est pas familière ou si la vie spirituelle c'est du chinois... il s'agit bien d'avancer à la suite du Seigneur en posant des choix libres et éclairés ; ce n'est pas un livre de morale qui permettrait de poser des décisions bonnes et d'écarter les mauvaises ; mais c'est plutôt un outil traditionnel pour comprendre comment nos décisions, graves et cruciales autant que banales et quotidiennes, s'inscrivent dans notre projet de vie... ou pas.

J'ai toujours peur de lire un texte écrit par un pape. Je me dis que je ne vais rien comprendre.

Pourtant là on tient une pépite !

Ce livre est très facile à lire avec de très courts articles. C'est clair et c'est très positif ! J'ai coché plusieurs pages pour y revenir tant il y a à tirer de cet ouvrage. Il me paraît notamment parfait pour des couples qui accompagnent ceux qui se préparent au mariage.

Un livre plein d'espérance et de charité mais qui ne nie pas les difficultés et les situations extraordinaires et parle en vérité. J'ai beaucoup aimé cette lecture accessible et instructive et qui appelle à la confiance sous de multiples points de vue.

Huit ans après son encyclique Laudato Si’, le pape François réitère son appel pressant à préserver notre maison commune et à construire un monde plus juste et plus solidaire envers les plus fragiles. Cette exhortation s’adresse en premier lieu aux catholiques, tenus à cette fraternité par leur mission baptismale même, mais elle s’élargit à tous les hommes de bonne volonté, soucieux de prendre soin de ce et ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes : notre mère la Terre et nos frères et sœurs démunis.



« Tout est lié », nous disait-il : voilà ce que rappelle cet ouvrage qui a fait le choix, fort judicieux, de réunir l’exhortation apostolique Laudato Deum et le discours de clôture des Rencontres méditerranéennes de Marseille consacrées à la question migratoire. On ne peut ni ne doit séparer ces deux problématiques : la souffrance de notre planète à bout de souffle et celles de ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants chassés loin de chez eux par la guerre, la maladie, la famille, les catastrophes naturelles.



Ces deux textes, essentiels et inspirants, sont majestueusement illustrés par les photographies de Yann Arthus-Bertrand : paysages et portraits se côtoient et se répondent, rappelant tout à la fois la beauté et la fragilité de notre monde et de notre humanité. Une image vaut mille mots, dit-on parfois : ici, les images disent mille maux. Sachons ouvrir les yeux à la misère, et ouvrons grand nos cœurs et nos mains pour l’apaiser. Laissons cet ouvrage semer une graine d’espérance, et aidons la à prendre racine et s’épanouir.

Critique portant sur le seul texte laudate deum

Un format 28,5 X 21 X 2 qui classe cet ouvrage dans la catégorie Beaux Livres, Écologie intégrale, aux éditions Première Partie. Un livre , taillé pour convaincre grâce à son format, aux magnifiques photos de Yann Arthus-Bertrand et surtout le cri virulent du pape François, véritable exhortation apostolique sur la destruction de la planète. Une communication du Vatican faite pour convaincre les croyants et toucher aussi, par cette belle édition, les autres, ceux qui ne croient pas mais qui vont se laisser prendre par le sujet et par la manière dont il leur est proposé. Une excellente opération de marketing justifié par l’urgence de réagir.

Graphiquement parlant les photos de Yann Arthus-Bertrand sont très belles et se passent de commentaires, elles auraient même tendance à faire oublier le texte qui n’intervient qu’à la page 31 et l'objet même du texte : la destruction de la planète. Toutefois la mise en page de celui-ci en paragraphes aérés et en chapitres étalés sur plusieurs pages respecte la volonté du pape François d’être une lecture agréable, convaincante et unificatrice.

Étant athée et laïcard au sens premier et positif j’avoue que cette initiative est la bien venue ; pour une fois, croyants et athées seront sur la même longueur d’ondes sur ce sujet fédérateur et l’urgence de la conversion écologique

Huit années se sont écoulées depuis «Laudato si» qui était le prélude technique a cette encyclique, encyclique publiée judicieusement avant la COP28 à Dubaï; il est question de la sauvegarde de la maison commune en grand danger et pape François s’inquiète non plus de la foi mais de la vie de la planète toute entière.

Un discours qui vient à point nommé pour renforcer les cris d’alarmes lancés depuis plusieurs décennies par le monde scientifique et les activistes écologiques car aujourd’hui il ne s’agit plus de vigilance mais d’ urgence à agir. A point nommé car certains mouvements écologiques un peu rugueux sont, pour les délégitimer, qualifiés de terroristes et l'exhortation apostolique du pape vient les renforcer tout en pourfendant parallèlement les climato-scepticismes qui gangrènent même l’église.

Pour une fois, le pape ne fait pas de théologie pastorale et parle simplement mais vigoureusement d’un problème concret dont tout le monde est bien conscient afin de capter l’attention du plus grand nombre. Le texte est très accessible.

Il utilise le discours scientifique pour l’explicatif, pour rappeler que la terre n’est pas

exploitable à l’infini et que la technologie n’est pas une fin en soi.

Il ne fait pas de politique mais sait cibler, quoique assez vaguement, les accapareurs de richesses: d’une part les pays avancés riches et les industriels et d’autre part les détenteurs international du pouvoir.

Le sixième chapitre est consacré plus spécialement aux croyants, un chapitre spirituel, on laissera donc de coté cet aspect de l’encyclique... Mais bon, petite pique, était-il nécessaire de rappeler que la terre est à dieu et que l’homme n’est qu’un hôte car alors on pourrait se demander «mais que fait le propriétaire pour protéger sa maison commune?»

Allez ne soyons pas méchants en ce jour de noël ou un petit chérubin est né pour nous sauver: on va mettre 4 étoiles

Quelle ingénieuse idée d'avoir réuni dans ce superbe ouvrage l'exhortation apostolique «Laudate Deum» du pape François et son discours conclusif des Rencontres méditerranéennes prononcé à Marseille en septembre 2023, quelques jours avant la publication de Laudate Deum. Ces deux textes remarquables et importants sont magnifiquement illustrés par des photos de Yann Arthus-Bertrand, ardent défenseur lui aussi, de la nature et de l'humanité, tout particulièrement des plus démunis.

Dans la préface le cardinal Aveline rappelle «qu'il y a urgence de lutter contre l'indifférence, tant sur le front environnemental où il s'agit d'agir contre les effets du dérèglement climatique, que sur le front migratoire où il s'agit de combattre la corruption et la misère qui jettent des millions de personnes sur des routes incertaines, dangereuses et souvent mortelles.»

Huit ans après l'encyclique «Laudato si», le pape François lance un nouveau cri pour stopper la catastrophe climatique. Avec «Laudate Deum», le pape veut alerter le monde sur «la crise climatique globale» qui le menace. Un texte très politique, relativement court, où il dénonce «le paradigme technocratique», fustige les faiblesses du «multimatérialisme». Le pape François prône l'établissement d'une nouvelle autorité mondiale «efficace» qui ne dépende pas «des circonstances politiques changeantes ou des intérêts de quelques-uns». Il dénonce l'emprise des pays riches sur le reste du monde et affirme même «qu'un changement généralisé de mode de vie irresponsable du modèle occidental aurait un impact significatif à long terme». Il invite chacun à prendre ses responsabilités, à la lumière de la foi.

Dans son discours conclusif des Rencontres méditerranéennes, le pape François livre un plaidoyer pour la paix et l'accueil en Méditerranée, tout particulièrement celui des migrants. Le pape François propose « quelques réflexions autour de trois réalités qui caractérisent Marseille, "sourire de la Méditerranée" : la mer, le port, le phare. Ce sont trois symboles »… « le phare illumine la mer et fait voir le port ».

Merci à Babelio et aux Éditions Première Partie pour l'envoi de ce très bel ouvrage que je recommande vivement. Un intéressant et magnifique cadeau à offrir, Noël approche.

Dans l’ombre de notre époque troublée, une voix singulière s’élève, celle du Pape François, qui rédige une encyclique, non seulement comme une circulaire pour l’Église, mais aussi comme une missive adressée à l’humanité tout entière. C’est une lettre, semblable à celles qu’un poilu aurait pu écrire à sa famille en 1915, témoignant des horreurs qu’il voyait sur le front. Le Pape François se dresse, unique dans le monde, unique comme chacun d’entre nous – femmes, hommes, bêtes et plantes, et même le plus insignifiant des cailloux qui jalonne notre chemin et qui, sans les autres, ne pourrait tenir en place.



Sa lettre, il la rédige pour nous faire part de sa vision, observant depuis sa position les plus humbles comme les plus nantis, les puissants comme les désespérés. Il nous parle de cette guerre que nous menons contre nous-mêmes et contre notre Terre. C’est un écho des lettres de mon grand-père, qui, en 1915, écrivait à ma grand-mère pour exprimer sa tristesse face au sort des hommes, des bêtes – il s’occupait alors des chevaux de la cavalerie française – et des terres, des forêts, des rivières ravagées par la guerre. Lui qui en était ressorti sans traumatisme physique, transforma ses blessures psychiques en acte de résistance en 1942, malgré la peur compréhensible de sa famille.



Le Pape nous écrit depuis son front à lui. Vous pouvez choisir de lire sa lettre, ou de ne pas la lire. Mais dans ses mots, il y a un appel, un cri de cœur qui résonne à travers les siècles, un appel à l’action et à la compassion, un appel à la sauvegarde de notre maison commune. C’est à nous de décider si nous sommes prêts à entendre ce message et à agir en conséquence.



N’oubliez jamais que :

la liberté n’est pas de faire ce que je veux, mais de vouloir ce que je fais.



Haïku

Lettres du front, paix,

Pape écrit à l’humanité,

Terre en souffrance.



Tanka

Voix du Pape s’élève,

Appel au monde en guerre,

Lettre d’espoir, paix,

Hommes, bêtes, nature pleurent,

Pour la terre, un cri d’amour.
Lien : https://tsuvadra.blog/2023/1..

Ce texte a été écrit en préparation de la prochaine COP 28 qui aura lieu à Dubaï.

Il n'a pas grand chose de religieux, même s'il s'appuie sur des écrits de la Bible et des Évangiles. C'est surtout un texte politique très fort qui dégage même une grande puissance.

Dans un premier temps, la crise climatique y est décrite de manière très pédagogique s'appuyant sur de nombreuses références scientifiques.

Le Pape énonce ensuite quelques pistes tellement évidentes qu'on ne comprend pas pourquoi elles n'ont pas encore été appliquées, pour parvenir a gérer cette crise.

On sent néanmoins, que malgré sa foi en l'Humanité a régler le problème, un certain pessimisme chez lui.

En effet, à mots couverts et allusions très fines, on perçoit une attaque en règle contre nos institutions internationales et notre économie capitaliste plus tournées vers les profits immédiats.

Enfin le Pape se pose la question: Que peut-on attendre de la COP 28 de Dubaï ? il essaie d'être optimisme et veut y croire mais y croit-il vraiment quand son encyclique se termine : Parce qu'un être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même.

A lire ce texte, je pense que notre Maison va encore continuer à brûler longtemps si l'on n'écoute pas cette voix.

Pour faire simple, cette lettre du pape François est courte et ardue. Heureusement le style est simple et clair ce qui aide beaucoup à la lecture.

Le texte mélange des faits historiques de la vie de Blaise Pascal avec des considérations philosophiques, théologiques et religieuses sur l’œuvre de Pascal.

Tout est à l'amour est une exhortation apostolique du pape François écrite à l'occasion du 400ème anniversaire de la mort de Saint François de Sales.

Dans ce court texte d'une quarantaine de pages, il essaye de reprendre ce que l'on peut retenir pour notre époque de la spiritualité de ce grand saint, qui a marqué le catholicisme à l'aube du 17ème siècle.

J'avoue avoir été un peu déçu, le format court du texte rendant un peu compliquée une spiritualité qui ne l'est pas tant que çà et dont la modernité ne ressort pas autant qu'elle aurait pu. François de Sales est l'apôtre de la douceur, et de la vie laïque. Il est celui qui place la recherche de l'amour de Dieu - qui ne peut exister sans l'amour du prochain, au premier rang de toute vie, quels que soient les chemins de vie et les moyens du bord. Avec lui la sainteté parait accessible à tous.

En fait, je ne saurais trop recommander de lire directement les textes de François de Sales...

Par moment je me suis cru à lire un livre de développement personnel. Cependant l'auteur utilise beaucoup de références à Dieu, à Jésus (ce qui me gêne moins) et j'ai eu le sentiment qu'en dehors de là, pas de salut. Attention, c'est bien une impression personnelle ! Cette impression a été nourrit par les nombreuses injonctions comprises dans les nombreux paragraphes.

Cependant je garde un sentiment positif dans l'effort de l'auteur de placer la joie dans les petites chose et actes de la vie quotidienne. Je ne regrette pas la lecture.

Le Pape François profite du 4ème centenaire de la mort de saint François de Sales pour écrire cette lettre apostolique qui reprend les grandes idées fortes du saint évêque de Genève.

La lecture est facile et accessible à tous. C’est une bonne introduction à la lecture des textes de François de Sales sur la dévotion, la charité et la vie de chacun.

Un texte instructif et inspirant !

Avec « Vis, rêve, aime, crois » au sous-titre de « Mes conseils pour une vie bonne », le Pape François offre un livre presque feel-good. Il a l’habitude des livres courts, bourrés de bons conseils, de bons mots et de réflexions théologiques.

L’ensemble se lit très bien et se révèle être très intéressant. Ce Pape est moins technique que son prédécesseur, mais tout à fait inspirant et surtout proche de ses lecteurs par sa simplicité de ton.

Que l’on soit croyant ou non, je pense que l’on peut trouver son bonheur parmi ces pages positives et revigorantes qui n’ont pas d’autres vocations que de nous élever.

Une encyclique sur l'environnement était un passage obligé pour l'Eglise catholique qui n'avait jamais vraiment pris position sur ce sujet avant 2015. L'importance de ce texte réside déjà dans ce premier motif.

Au-delà de cette remarque, je trouve que Laudato Si est un mélange de constats sans originalité mais aussi de considérations tout à fait intéressantes. Il faut faire le tri.

Je laisserai de côté les premiers pour insister davantage sur les secondes. Ainsi, le point essentiel me parait résider dans le chapitre intitulé « La conversion écologique ». L'encyclique dit : « Il ne s'agit pas de parler tant d'idées, mais surtout de motivations qui naissent de la spiritualité pour alimenter la passion de la préservation du monde ». C'est là, selon moi, l'apport principal de l'Eglise au débat sur l'environnement. Au-delà d'une approche utilitariste de l'écologie (assurer notre propre survie), il existe une ressource spirituelle dans laquelle puiser pour agir résolument.

Cette conversion à laquelle l'encyclique appelle chaque croyant vaut aussi pour l'Eglise elle-même. On soulignera à ce sujet le plaidoyer équilibriste auquel le texte se livre en nous proposant une relecture de la Bible et de ce que celle-ci dit du récit de la création. La Bible ne donnerait pas lieu à un « anthropocentrisme qui se désintéresserait des autres créatures » mais poserait une responsabilité de l'homme dans la préservation de la nature. Cela va mieux en le disant…

Un livre qui nécessite un appétit intellectuel pour les références et réflexions théologiques si on veut tout comprendre mais mes connaissances de la religion chrétienne étaient tout de même suffisantes pour y trouver un intérêt et voir la spécificité de ce pape jésuite qui sert un jus d'abricot à celui qui l'interroge, téléphone à des anonymes qui lui envoient des lettres, aime la poésie et a été professeur de littérature encourageant ses élèves à écrire en compagnie de Borges, et qui pense des choses comme celles-ci : "il y a toujours en embuscade le danger de vivre dans un laboratoire. Notre foi n'est pas une foi-laboratoire, elle est une foi-chemin, une foi historique. Dieu s'est révélé comme histoire, non pas comme une collection de vérités abstraites. [...] Quand on parle de problèmes sociaux, une chose est de se réunir pour étudier le problème de la drogue dans une villa miseria [bidonville en Argentine], et une autre, d'aller sur place, d'y vivre, de comprendre et d'étudier le problème de l'intérieur. [...] la réflexion doit toujours partir de l'expérience."