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Citations de Spinoza (694)


Il n’est donc pas de vie raisonnable sans intelligence, et les choses sont bonnes dans la seule mesure où elles aident l’homme à jouir de la vie de l’esprit, qui se définit par l’intelligence. Celles au contraire qui empêchent l’homme de parfaire sa Raison et de jouir d’une vie raisonnable, nous disons qu’elles seules sont mauvaises.
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L'homme libre ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa sagesse est une méditation, non de la mort, mais de la vie.

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Agir par vertu absolument n’est rien d’autre en nous qu’agir, vivre, conserver son être (ces trois mots signifient la même chose) sous la conduite de la Raison, d’après le principe qu’il faut chercher l’utile qui nous est propre.
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Je crois avoir ainsi montré pour quelle raison les hommes sont plus émus par une opinion que par la Raison vraie, et pourquoi la connaissance vraie du bon et du mauvais provoque des émotions et le cède souvent à tout genre de désir arbitraire, ce qui a fait dire au Poète : je vois le meilleur et je l’approuve, je fais le pire. Ce que l’Ecclésiaste paraît avoir eu aussi dans l’esprit, lorsqu’il a dit : Qui augmente sa science, augmente sa douleur. Et je ne dis pas cela pour en conclure qu’il est préférable d’ignorer que de savoir et qu’entre un sot et un homme intelligent il n’y a aucune différence quant au gouvernement des sentiments, mais parce qu’il est aussi nécessaire de connaître la puissance que l’impuissance de notre nature, afin de pouvoir déterminer ce que peut et ce que ne peut pas la Raison pour gouverner les sentiments.
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Nous sommes passifs dans la mesure où nous sommes une partie de la Nature qui ne peut être conçue par soi, sans les autres parties.
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Enfin, par perfection en général, j’entendrai, comme je l’ai dit, la réalité, c’est-à-dire l’essence d’une chose quelconque en tant qu’elle existe et produit un effet d’une certaine façon, sans tenir compte de sa durée.
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Par bon, j’entendrai donc par la suite ce que nous savons avec certitude être un moyen de nous rapprocher du modèle de la nature humaine que nous nous proposons ; par mauvais, au contraire, ce que nous savons avec certitude nous empêcher de réaliser ce modèle. Ensuite nous dirons que les hommes sont plus ou moins parfaits, suivant qu’ils approchent plus ou moins de ce même modèle.
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En ce qui concerne le bon et le mauvais, ils ne manifestent non plus rien de positif dans les choses, du moins considérées en elles-mêmes, et ne sont que des modes de penser, c’est-à-dire des notions que nous formons parce que nous comparons les choses entre elles. En effet, une seule et même chose peut être, dans le même temps, bonne et mauvaise, et aussi indifférente.
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[…] quand nous imaginons quelque chose dont la saveur nous est d’ordinaire agréable, nous désirons en jouir, c’est-à-dire en manger. Or, tandis que nous en jouissons, l’estomac se remplit et le corps s’organise autrement. Si donc, le corps étant ainsi autrement disposé, l’image de cet aliment, parce qu’il est présent, est favorisée, et par conséquent aussi l’effort, autrement dit le désir d’en manger, cette organisation nouvelle sera contraire à cet effort ou désir et donc la présence de l’aliment que nous désirions nous sera odieuse : et c’est ce que nous appelons Dégoût et Ennui.
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Plus grand nous imaginons le sentiment dont la chose aimée est affectée envers nous, plus nous nous en glorifierons.
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Ce qui affecte de tristesse la chose dont nous avons pitié nous affecte aussi d’une tristesse semblable […] ; et par conséquent tout ce qui supprime l’existence de cette chose, autrement dit ce qui détruit la chose, nous nous efforcerons de nous le rappeler […], c’est-à-dire […] que nous aurons envie de le détruire, c’est-à-dire que nous serons déterminés à le détruire ; et par conséquent la chose dont nous avons pitié, nous nous efforcerons de la délivrer de son malheur.
C.Q.F.D.
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Par sentiments, j’entends les affections du corps, par lesquelles la puissance d’agir de ce corps est augmentée ou diminuée, aidée ou contenue, et en même temps les idées de ces affections.
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Je dis que nous sommes actifs lorsque, en nous ou hors de nous, il se produit quelque chose dont nous sommes la cause adéquate, c’est-à-dire (selon la définition précédente) lorsque de notre nature il suit en nous ou hors de nous quelque chose que l’on peut comprendre clairement et distinctement par elle seule. Mais je dis, au contraire, que nous sommes passifs, lorsqu’il se produit en nous quelque chose dont nous ne sommes que la cause partielle.
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Proposition XLVIII
Il n’y a dans l’esprit aucune volonté absolue ou libre, mais l’esprit est déterminé à vouloir ceci ou cela par une cause, qui est elle aussi déterminée par une autre, celle-ci à son tour par une autre, et ainsi à l’infini.
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Proposition XXVI
L’esprit humain ne perçoit de corps extérieur comme existant en acte que par les idées des affections de son propre corps.
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Quand un corps en mouvement en heurte un autre au repos qu’il ne peut mettre en mouvement, il est réfléchi, de sorte qu’il continue à se mouvoir, et l’angle que fait la trajectoire du mouvement de réflexion avec le plan du corps en repos heurté sera égal à l’angle que fait la trajectoire du mouvement d’incidence avec ce même plan. 
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Dieu est cause immanente, mais non transitive, de toutes choses.
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 Spinoza
Nul ne peut avoir Dieu en haine.[L'Ethique]
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Le tout seul est la vérité et donc Dieu n’a pas dit ni ne crée ni ne possède la vérité. Dieu, qui est le tout de l’être, est la vérité. L’homme est une partie de l’univers qui doit, pour s’élever au vrai, se comprendre comme tel, l’esprit fini est une partie d’un entendement infini pour lequel toutes les choses sont réellement en soi.

-Introduction-
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[…] il n’y a qu’une pensée qui est de Dieu comme elle est de l’homme, de l’homme en tant qu’il est Dieu, ou mieux : de Dieu en tant qu’il apparaît dans l’homme.

-Introduction-
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