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Critiques de Adelle Waldman (34)
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Je ne vois pas trop l'intérêt de ce livre que j'ai - donc - arrêté à la page 74.

Les désarrois de l'élève puis du journaliste de plus en plus brillant et médiatique, Nathaniel P., qui cherche - mal - l'âme soeur dans un New-York caricatural. J'ai l'impression d'avoir déjà lu ça vingt fois.

Bof.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nathaniel, jeune mâle blanc Newyorkais, intello, ni bien ni mal dans sa peau, n’en finit pas de considérer la femme, les femmes, comme des êtres mystérieux qui lui fichent une trouille bleue. Pourtant professionnellement tout va bien, chroniqueur littéraire brillant, son premier roman est sur le point d’être édité, il fait partie d’une certaine élite évoluant gracieusement dans un microcosme séduisant et cultivé.



Le problème de Nathan est ailleurs, il est tout simplement incapable de parler littérature, philosophie ou politique avec une femme sans être distrait par la forme de ses seins, sa taille ou son cul. Le problème de Nathan c’est la Femme, si incompréhensible et si différente et plus il l’étudie plus cela se complique. Bref, Nathan est un jeune homme d’aujourd’hui bataillant avec sa solitude et son cœur d’artichaut.



Adelle Waldmann excelle à mettre des mots sur les sentiments humains et à donner un sens aux actions mêmes les plus anodines. Formidable démiurge, elle accompagne son héros et le regarde avec bienveillance, se débattre avec la gente féminine, nouer et dénouer des intrigues et rester interdit devant ce sentiment si répandu et pourtant si incompréhensible que l’on nomme : « amoureux ».



Elle réussit sans cynisme ni amertume à dresser le portrait d’une génération d’enfants gâtés et bien nourris qui avec beaucoup d’application trouvent toujours un bon moyen d’être malheureux. L’écriture est fluide et travaillée, et un roman où le héros utilise l’adjectif : « solipsiste » mérite toute notre attention. ( ? et si vous ne connaissez pas le mot, faites comme moi, cherchez dans le Robert !)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Belle surprise.

Roman que j'ai trouvé très juste sur les relations amoureuses.

La dissection des sentiments du protagoniste m'a plu.

Milieu new-yorkais branché et intellectuel qui peut effectivement lasser certains...

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Adelle Waldman plonge avec délices dans un univers qu'elle semble bien connaître : la jeune élite littéraire de Brooklyn. Nathaniel Piven nous sert de guide, trentenaire, écrivain new-yorkais qui connaît enfin le succès, après des années de bohême, il symbolise à lui seul le mâle moderne de la ville culturelle et branchée du monde littéraire.



Mais c'est aussi dans son esprit et son âme que plonge Waldman avec la même gourmandise, pour nous proposer le regard intérieur d'un jeune homme sur le sexe, les femmes, l'amour.



Une belle leçon d'ironie, un roman aussi amusant que douloureusement juste, un point de vue critique sur sur le milieu artistique et bohême de ce quartier mythique et surtout une radiographie parfaite des affres et défauts de communication dans une relation amoureuse.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

L'hsitoire n'est pas extraordinaire, mais le ton est marrant. Il y a un peu de la comédie romantique, du woody allen de Manhattan. Les tribulations amoureuses d'un jeune écrivain new yorkais.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Nate est un jeune homme de 30 ans, obnubilé par sa carrière d’écrivain, tellement pris par ce désir de succès qu’il ne laisse aucune place aux femmes qu’il croise dans sa vie. Fils de parents immigrés, il soigne son amour propre en jouant l’homme intelligent dans les soirées mondaines du petit monde des bobos de la littérature new-yorkaise. Il s’ennuie. Sa seule activité consiste à rencontrer des filles issues du milieu de l’édition, jeunes romancières ou stagiaires en devenir. Il ne cherche rien de sérieux. Tirer son coup le satisfait amplement. Il en a marre de ses filles qui font des histoires, qui se formalisent quand il ne rappelle pas, qui triturent chaque centimètre de la situation pour tenter d’y trouver une solution rationnelle. Pourtant, il l’avait dit : « rien de sérieux ».



Un jour, il rencontre Hannah. Hannah, c’est la personne qu’il attendait. Elle lui plaît beaucoup physiquement, mais surtout, c’est la première fois qu’il se sent vraiment à la hauteur de la relation. Elle l’étonne, le surprend par son intelligence, son humour et sa simplicité. Pourtant, il pense qu’il peut continuer à la traiter comme n’importe quelle autre de ses rencontres, qu’elle non plus n’a pas envie de s’impliquer. Petit à petit, il détruit littéralement Hannah. Il la pousse à prendre un comportement qu’elle ne souhaite pas, il la pousse à douter d’elle-même... tout ça parce qu’il ne s’implique pas. Il ne prête pas la moindre importance à cette relation. Il se ment constamment, car c’est un fait... il aime Hannah.



Jusqu’où ira-t-il ?



Ce qui change dans ce roman, c’est qu’on plonge littéralement dans la moindre pensée d’un homme par rapport aux femmes. Nate se sent supérieur, Nate est à la limite de la misogynie, mais, au fur et à mesure, on comprend son malaise face à une relation stable.



Adelle Waldman, l’auteure du roman, nous étonne par son impressionnante description de la psychologie masculine. Une femme qui décrit un homme avec tant de finesse et de réalisme, c’est étonnant. Étonnant par le fait qu’elle sait faire plus que se mettre dans la tête de l’homme, elle est l’homme. Elle détruscture complètement la pensée féminine.



Ce roman est intelligent, symbole des traits caractéristiques d’une époque, d’une façon de vivre et de penser à la sauce 21ième siécle.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

C'est dans Lire, je crois, que j'ai découvert l'existence de ce roman. La critique était suffisamment élogieuse, sur l'auteur comme sur le récit, pour que ma curiosité soit titillée, d'autant qu'il s'agissait d'un roman sur l'écriture. Surtout, je pensais me trouver face à un Jonathan Tropper au féminin. Hélas... au petit jeu de la comparaison, Adelle Waldman est largement perdante.



Je pense qu'à aucun moment, je ne me suis attachée voire même intéressée à la petite vie superficielle et aux états d'âme de son personnage. Égocentrique, tout en dialogues pompeux avec ses amis intellectuels, uniquement préoccupé de son succès et de son bien-être personnel, je l'ai trouvé tout à fait détestable. Un pauvre type, vraiment, du début à la fin.



Quant à la plume, elle est certes maîtrisée, mais elle l'est presque trop : j'en garde l'impression que l'auteure a suivi des études littéraires, des séminaires d'écriture, et qu'elle s'est appliquée à tout bien mettre en pratique, au point que s'en est devenu artificiel. De même, les références littéraires sont nombreuses, mais trop hors de ma portée, à la fois intellectuellement et culturellement, pour que j'aie pu en profiter.



Bref, je l'ai trouvé, d'un bout à l'autre, plat, vide (j'ai traîné à rédiger ce billet, et je m'aperçois que j'ai quasi tout oublié de l'intrigue... Y en avait-il réellement une?), et ronflant. Question de culture?
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

On peut comprendre pourquoi ce roman a du succés auprès de la jeune élite littéraire de Brooklyn et auprès de certains de nos critiques littéraires; mais, pour ce qui me concerne, me suis un peu ennuyé à sa lecture malgré quelques sentences bien vues sur les relations amoureuses. Trop de drink, trop de sexe, trop de marivaudage intellectuel et trop d'esprit de Brooklyn...une écriture pleine d'humour mais qui ne permet pas d'oublier un style sans style. Bref, un livre parfait pour les trentenaires branchés qui adorent les States....
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Donné par une amie qui n’a pu le finir, le trouvant trop assommant (comme le confirment les autres avis), j’étais convaincue de l’abandonner rapidement.

Le titre et l’intrigue (un jeune écrivain citadin aux dents longues entouré de femmes) ne me disaient rien qui vaille, mais j’ai une faiblesse envers les romans qui parlent d’écriture…je l’ai donc commencé, terminé et surprise ! Je l’ai apprécié !



J’en suis encore étonnée, mais je reconnais apprécier les réflexions intempestives sur soi-même, et les personnages anxieux…

Il ne faut pas s’arrêter aux premières pages car le récit est un peu laborieux à s’installer de par la présence antipathique du personnage principal : Nate. Oui ça, je vous l’accorde, il est chiant dès le début et ne s’améliore pas ! Arrogant, snob, désintéressé par les autres et à légère tendance misogyne et surtout très très égocentrique il n’a pas grand-chose pour se faire aimer par le lecteur. Pourtant sans que je l’apprécie plus, je l’ai toléré. Au fur et à mesure du roman il se révèle si déficient en communication amoureuse, et surtout il se ment tellement à lui-même qu’il en devient pathétique. Un personnage faible en quelque sorte, qui ne s’attardera pas sur ses côtés nébuleux et privilégiera les apparences : tout pour le « bling-bling » (ha ha, le mot porteur, je me fais rire en rédigeant cet avis, si c’est pas chouette ça !). Je l’ai toléré, car par son inquiétude omniprésente, il m’a fait pitié.



Nous suivons sa relation amoureuse avec Hannah, de sa naissance à sa fin, en passant par une agonie douloureuse… C’est bien là qu’il nous désespère Nate, à fermer les yeux sur ce qu’il ne veut pas voir : son incompétence émotionnelle. Cahin-cahant, il arrive à regarder le naufrage de son couple comme une tierce personne et à rendre quasi folle Hannah quand celle-ci (pourtant très calme) tente de le faire parler d’eux. Cela finira abruptement ; notre cher Nate ira voir ailleurs, en étant convaincu d’être La Raison, et deviendra l’homme « captif » qu’il se refusait pourtant à être dans une relation de couple. Aux dernières pages du roman il touchera du bout des doigts à ce qu’il a manqué : une vraie relation basée sur la communication, la compréhension, l’intelligence et la synergie intellectuelle tout en préservant la personnalité de chacun de ces membres. (maintenant que j’y pense, peut-être que c’était une touche d’amour partagé qui manquait à ce cocktail)



Le roman m’est devenu plus intéressant à la moitié, avec la précipitation des événements et l’éloignement progressif et marqué de Nate. L’écriture de l’auteur peut être vue comme un peu froide et chirurgicale, mais c’est justement ce qui est appréciable dans la description des nuances de ressentis des personnages, et surtout, de Nate. On les voit de l’extérieur et cela crée un recul nécessaire.



Au final, le microcosme littéraire new-yorkais (vivace mais aussi un peu superficiel) qui entoure Nate est une excuse pour évoquer les sempiternels problèmes des relations amoureuses mais aussi pour cerner ce personnage qu’est Nate : un homme incertain, apeuré, mais faisant semblant – quite à se masquer la réalité. La dernière page sonne si juste. La mélancolie que ressent Nate ne durera pas car il ne s’y attardera pas. Il ne prend pas le temps de « prendre son temps » (suis-je compréhensible dans mes dires ??) ou seulement pour des besoins littéraires (encore qu’il se lance dans une saga familiale, ce n’est pas une introspection). Cela le mènera-t-il à une « mid-life crisis » un jour ?

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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

abandon... long, lent, sans mouvement...

comme quoi les médias peuvent nous faire avaler n'importe quoi...
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

abandon de ce livre pour cause d ennui mortel!!!désolé!!
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Adelle Waldman raconte ce ballet amoureux avec une pointe d’humour à la Woody Allen et égratigne joyeusement ses personnages, sans rien passer de leurs contradictions, de leurs lâcheté et de leur désinvolture, en particulier Nate, archétype du jeune libéral égoïste, misogyne et infantile.
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Avec toute l'ironie et la finesse nécessaires, Adelle Waldman retranscrit fort justement les moeurs de la jeune élite littéraire de Brooklyn.
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La Vie Amoureuse de Nathaniel P.

Je vais essayer de critiquer un livre que je viens d’abandonner.

Nate trentenaire, écrivain new-yorkais qui vient de connaître un succès littéraire nous raconte ses rencontres amoureuses. J’ai résumé le livre jusqu’à la page 130 là où je l’ai lâché. C’est un premier roman très nombriliste, bobo milieu littéraire de Brooklyn. Pourtant il a de bonnes critiques de l’autre côté de l’Atlantique, peut-être faut-il être new-yorkais pour l’apprécier et le finir ? Je laisse la main à d’autres lecteurs et suivrais les critiques.

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