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Critiques de Aimee Molloy (146)
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La mère parfaite

Les mères de Mai : elles ont en commun d’habiter New-York et d’avoir mis au monde un premier enfant au cours du mois de mai, quelques semaines plus tôt. Elles se sont connues au cours de la grossesse, se sont soutenues mutuellement dans la découverte de cette expérience de la maternité. L’arrivée du bébé accentue encore la nécessité de se sentir comprise, même si le coaching ressemble parfois à une injonction de sérénité (attention , le bébé ressent tout!).



Mais voilà, comme un coup de tonnerre dans un ciel tourmenté, le bébé de l’une des jeunes femmes disparaît sans que la babysitter ne s’aperçoive de rien.



C’est l’objet de l’enquête qui permet de classer le roman dans le genre thriller. Un policier plutôt mou et désabusé se charge de l’affaire, aidé à son corps défendant par trois des Mères de mai, les plus impliquées dans l’histoire, puisqu’elles s’étaient accordées , en compagnie de Winnie la mère du bébé disparu une soirée entre filles plutôt arrosée.



Les médias s’emparent du fait divers, d’autant que Winnie est une actrice qui a connu son heure de gloire dans une série a succès.

Autant dire que le déroulement de l’enquête est un bazar pas possible, chacun y allant de ses propres certitudes pour expliquer ce qui s’est passé.



Donc on est bien dans un thriller. Mais ce n’est pas tout, loin de là. Le prétexte permet de traiter le sujet délicat de la maternité. Cadeau merveilleux, offrande de la vie, félicité sublime, ça , c’est la vitrine. Mais au revers du tableau idyllique, se trouvent aussi, la fatigue chronique , le corps déformé et lesté de quelques kilos résiduels, le dilemme de la carrière professionnelle nécessitant de déléguer le boulot de parents à des inconnus….



C’est très réussi, aussi bien pour l’intrigue policière que pour l’analyse sociologique et psychologique du statut de jeune mère. Les personnages inspirent l’empathie, avec leurs questions existentielles sans réponse idéale. Et c’est la preuve qu’il, n’est pas nécessaire de mettre en scène des bandits de grands chemins ou des financiers véreux assistés de hackers de génie pour créer un bon suspens.



#LaMèreParfaite #NetGalleyFrance
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La mère parfaite

« La mère parfaite » invite à suivre un groupe de jeunes mamans qui se sont connues via Internet et qui ont comme point commun d’habiter New-York et d’être enceinte à la même période. Après s’être soutenues tout au long de la grossesse, elles décident de se retrouver dans un bar après l’accouchement, sans enfants, question de décompresser un peu. Sauf que, pendant cette soirée un peu trop arrosée, le bébé de l’une des femmes est kidnappé sans que la baby-sitter ne s’aperçoive de rien…



Vendu comme un polar, l’enquête de ce récit est néanmoins tout sauf policière puisque ce sont les jeunes mamans qui vont se mobiliser pour découvrir toute la vérité. Si le lecteur se demande inévitablement ce que fout la police, il devra surtout se farcir les problèmes liés à la maternité, allant d’astuces en tout genre pour jeunes mamans aux difficultés psychologiques de mères qui s’éloignent inévitablement de la perfection, que ce soit au niveau de la silhouette, voire même au niveau de la qualité et de la quantité de lait qu’elles parviennent à produire…



Alors, malgré tout le respect que j’ai envers les mamans et les difficultés liées à la maternité, j’ai tout de même eu beaucoup de mal à m’intégrer au sein de ce cercle de jeunes femmes qui mettent leur vie de famille en péril afin de lever le voile sur cette disparition. Au fil des pages, le lecteur découvre certes les secrets enfouis de toutes ces mères, ainsi que toute la vérité sur ce kidnapping, mais c’est tout de même un peu léger… surtout que la narration est également assez confuse. Même si c’est le premier roman de l’auteure, j’ai trouvé les dialogues assez pauvres et j’ai souvent eu du mal à suivre, ne sachant pas toujours qui avait la parole ou quel personnage je suivais.



Bref, un avis très mitigé !
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La mère parfaite

Je suis restée hermétique à ce livre qui dénonce en quelque sorte la dictature que subissent les jeunes mères américaines qui se doivent d'être parfaites. Aimée Molloy décide de traiter le sujet sous forme d'enquête suite à la disparition d'un enfant. Je pensais trouver un vrai thriller psychologique ou encore une vraie étude sociologique mais ni l'un ni l'autre et je n'ai absolument pas été intégrée à ce cercle de jeunes mères. Les clichés s'enchaînent, des situations peu crédibles, des comportements hystériques, bref je n'ai pas adhéré. Pour couronner le tout je trouve que la façon dont est construite l'histoire la rende confuse, on ne sait jamais vraiment qui parle, qui est qui et cela n'a fait que renforcer ma mise à distance. Ce n'est pas un livre pour moi, j'aurais dû écouter ma libraire et ma bibliothécaire devant leur peu d'enthousiasme.
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La mère parfaite

Je suis une kangour'août 2006 !

Une kangoo, pour les intimes.

En août 2006, j'ai eu le grand bonheur de devenir à nouveau maman et pendant ma grossesse, j'ai eu le besoin d'écrire, de parler, à d'autres futures mamans comme moi, sur internet, de toutes nos joies, nos petits et gros tracas, nos rires, nos pleurs, nos rendez-vous, notre quotidien...nos vies...

J'ai donc découvert et intégré les "kangoos" 2006.

Un groupe pour se conseiller, rire, se confier, s'entraider, se rassurer, tout partager.

12 ans après, nos enfants ont bien grandi, sont au collège, abordent plus ou moins différemment l'adolescence et nous, les kangoos, nous sommes toujours en contact, encore, pour un bon petit nombre d'entre nous.

Nous avons traversé tant de choses ensemble...

Bien sûr, il y a eu les naissances de nos bébés, les nuits courtes, les premiers pas, les premiers bobos, tout ça, mais il y a eu aussi les petits frères et soeurs, des mariages, des divorces, des déménagements, des incidents, la maladie, le décès...

Suffisamment d'événements forts, qui nous ont soudés à jamais.

Kangoo un jour, kangoo toujours !



Si je vous fais part de cela aujourd'hui, c'est parce que La mère parfaite, c'est l'histoire d'un groupe de jeunes mamans, Les mères de mai (sur mon forum, c'était les muguettes), qui m'ont fait penser énormément à toutes mes copines.

Elles vivent à Brooklyn et se réunissent 2 fois par semaine au parc de leur quartier.

Tout comme nous, elles discutent des joies, des craintes et des angoisses de leurs nouvelles vies.

Un soir, elles décident de se retrouver dans un bar, pour décompresser. Sans mari, ni enfant.

Ca fait drôlement du bien de quitter sa casquette de maman, le temps d'une virée.

Elles arrivent même à convaincre Winnie, mère célibataire, de confier, son petit Midas, à une baby sitter.

Mais évidemment, c'est le drame... Le bébé disparaît, sans que personne n'ait rien vu...

En parallèle de l'enquête menée par les autorités compétentes, les mères de mai vont se lancer dans leurs propres investigations, pour retrouver l'enfant sain et sauf. Si possible...

Et derrière l'apparence de ces mamans si parfaites, il y a bien des cachotteries... Je peux vous le garantir...



La narration est assez intéressante. D'un chapitre à l'autre, nous oscillons d'un personnage à un autre. Par étapes.

Le suspens et la tension n'en sont que meilleurs.

J'ai adoré découvrir l'histoire de ces femmes, de leur couple, tous les mystères et secrets qui entourent cette tragique disparition.

J'ai réussi à me retrouver dans chacun d'entre eux.

Mais par contre, pas de réels attachements... et ça c'est plutôt embêtant...

Je me suis identifiée, mais c'est tout...

Des chapitres, un peu long à mon goût. On s'y perd, parfois. Tout se mélange.

Un roman dans lequel il est beaucoup (trop peut-être ?!) question de maternité et tous les soucis et contraintes qui l'accompagnent.

C'est parfois un peu saoulant tous ces conseils, ces références à la parentalité, à tous ces bouleversements hormonaux...



Par contre, le dénouement, sans me bluffer, a réussi à me faire retrouver un plaisant intérêt .

J'y ai trouvé une morale désarçonnante ... pas mal déconcertante, oui...

Malgré ses défauts, j'ai quand même passé un agréable moment avec cette lecture.



Je remercie Netgalley et Les escales pour leur confiance.

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La mère parfaite

Nell, Francie, Colette, Winnie, etc. ...

Elles viennent d'accoucher et se sont connues via un réseau social, mettant en contact les jeunes mamans. Depuis elles se réunissent régulièrement dans un parc pour discuter de leur toute nouvelle maternité et une belle amitié est née entre elles. Pour changer, l'une d'entre elle propose de se retrouver sans les bébés ,dans un bar. Winnie étant mère célibataire, on lui proposera une baby- sitter, elle ne pourra pas refuser. Au cours de cette soirée un peu trop arrosée, le bébé de Winnie sera kidnappé.

Ce roman pourrait s'appeler "Une pour toutes, toutes pour une ", car devant les piètres résultats de la police, les trois jeunes femmes vont se mobiliser pour leur copine, réagir en "louves", et y aller à fond, quitte à paraître un peu obsédée par ce fait divers.

J'ai aimé ce petit cercle de femmes dont le seul point commun est l'arrivée d'un premier enfant. L'auteure arrive parfaitement à rendre cet état d'hébétude qui frappe les nouveaux parents, en manque absolu de sommeil face à un (si mignon) nourrisson... Elles sont crevées, ont du mal à cumuler leur nouvel état et le travail qu'elle doivent reprendre pour faire bouillir la marmite. L'occasion pour l'auteure de dénoncer le manque de congé maternité aux USA... Elles sont donc, crevées, inquiètes ( le loyer est cher à Brooklyn ), , la canicule frappe la ville. Tout contribue à ce qu'elles se sentent mal , là où dans d'autres temps, d'autres pays, elles seraient cocoonées...

Leurs actions pour faire progresser l'enquête , sont archi convaincantes, elles ne se transformeront pas en Rambo, mais plutôt en mères, amies, citoyennes.

Mais la multiplicité des points de vue,( sans que jamais ne soit mentionné, le nom du personnage en début de châpitre) , fait qu'on reste un peu à la porte, et qu'on ne s' attache pas.

Le suspens, avec une autre auteure , aurait pu être plus percutant. On sent qu' Aimée Molloy s'attache plus à l'aspect sociétal.

Cela en fait un roman à suspens original, qui séduira , en premier, les jeunes mamans, et toutes celles qui sont passées par là, mais (peut- être) pas que...

C'est juste le " hic", j'ai peur que ce ne soit un peu trop ciblé "mamans".

A vous de voir.



Challenge Mauvais genres.
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La mère parfaite

Des mamans forment un groupe pendant leur grossesse afin d'échanger conseils et astuces et se retrouver une fois qu'elles ont accouché. Au cours d'une soirée arrosée, le bébé de Winnie disparaît. J'ai mis un temps fou à entrer dedans, pourtant j'étais très emballée par le thème. Je n'ai pas été conquise même si j'ai trouvé les personnages sympathiques et attachants. La fin m'a aussi laissée sceptique.
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La mère parfaite

Les mères du groupe ont réussi à convaincre Winnie de faire une sortie au bar pour prendre un verre et profiter d’une soirée entre filles sans les bébés ; une nounou est là pour veiller sur Midas, mais Winnie, inquiète, consulte sans cesse une application sur son téléphone portable comme une caméra où elle peut voir le berceau. Nell, déjà un peu ivre, désinstalle l’appli, et cache le portable pendant que Winnie va se chercher un verre au bar.



Le drame, Midas a été enlevé, la nounou s’étant endormie… enquête de police, durant laquelle un bleu pollue la « scène de crime », la presse malsaine qui s’empare de l’histoire, tellement juteuse : une ex-star de la TV, qui élève son bébé seule, pas de père, shocking pour cette société américaine bien-pensante.



Dans ce groupe de mères de mai, on retient surtout Winnie, ex-star d’une série télévisée qui a eu son heure de gloire, Nell qui se bat contre le kilos qu’elle doit reperdre et se perd un peu dans l’alcool, Colette qui écrit la biographie du maire à sa place, Francie qui va tenter de retrouver Midas à tout prix car elle trouve que la police fait n’importe quoi, ou Gonze le seul père au foyer qui fréquent le groupe sans oublier Scarlett qui a réponse à tout…



Ce roman dénonce le mythe de la mère parfaite, qui doit tout assumer : la maternité, le travail, le couple, la maison, allaiter (supprimer la caféine le vin et la cigarette pour que le lait soit de meilleure qualité) se culpabilisant parce que son lait n’est pas top, ou parce qu’elle n’est plus aussi sexy qu’avant, cette mère qui n’y parvient pas, justement à être parfaite et oui comme c’est drôle…



Comment ne pas ruer dans les brancards quand on reçoit tous les matins des conseils, qui poussent à se sentir de nulle ? Et si mon bébé ne tient pas sa tête au jour J ? Est-ce qu’il évolue normalement s’il ne sourit pas à la bonne date, dois-je consulter un spécialiste ? De quoi rendre n’importe quelle mère folle d’angoisse au lieu de laisser bébé évoluer selon son rythme…



Un exemple du conseil-courriel du jour :



Votre bébé a cinquante et un jours.



Au cours de cette septième semaine, votre bébé devrait commencer à mieux contrôler ses muscles, donner des coups de pied, gigoter, tenir sa tête droite…. Continuez de le couvrir de baisers, de lui sourire et de le féliciter pour lui montrer à quel point maman est fière de ses progrès.



Aimée Molloy nous décrit à merveille cette société américaine, puritaine qui juge, critique, démolit au nom de la bien-pensance, ces médias omniprésents qui surveillent tout à l’affut de la moindre fake-new, sans oublier la santé aux US avec, entre autres, un congé maternité ridicule, les fins de mois difficiles quand il faut rembourser des prêts vertigineux…



Ce roman, le premier de l’auteure, est perturbant car ces femmes sont caricaturales, prototypes de cette société américaine qui me hérisse le poil ; cependant elles sont touchantes, et la manière dont elles sont solidaires les rend sympathiques.



J’ai fini par me laisser prendre au jeu, mettant de côté mes considérations philosophiques sur la société américaine et j’ai ainsi passé un bon moment, même si ce n’est pas le roman du siècle.



Je remercie vivement NetGalley et les éditions Les Escales qui m’ont permis de le découvrir.



#LaMèreParfaite #NetGalleyFrance
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Bonne nuit mon ange

Sam & Annie, jeunes mariés, se sont mis au vert. Bye New York, bienvenue Chestnut Hill ! Pas vraiment des néo-ruraux, les tourtereaux : pour Sam, c'est un retour sur les lieux de son enfance, et il ouvre un cabinet de psy, tandis qu'Annie... eh bien, vous verrez comment elle occupe ses journées. D'ailleurs, je déconseille la 4e de couv' (je viens de la découvrir) ; elle entretient une duperie sur ... (et le procédé est assez malhonnête).

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Bien que tout le monde ou presque se connaisse depuis des décennies dans cette petite ville, la déontologie du métier semble respectée. On n'est pas chez le Sauveur de M-A Murail, qui reçoit tout le quartier en consultation : les frères, soeurs, parents, beaux-parents, profs, etc. En revanche, comme chez le psy d'Orléans, le cabinet de Sam fait partie d'une habitation, et il est très facile pour un tiers indélicat de suivre toutes les séances de thérapie, en tendant bien l'oreille.

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Au tiers de l'ouvrage, l'auteur offre une belle surprise au lecteur, le genre de pirouette qui bouleverse les acquis, et vous interroge sur votre capacité à vous concentrer et à piger (au delà de 50 ans, sait-on jamais...).

La suite est convaincante, quoiqu'un peu longue, et comme d'habitude, je me suis laissée captiver par les échanges psy-patient(s), où la souffrance de certain(e)s est palpable et émouvante.

Faute d'avoir lu un certain ouvrage de Stephen King, j'ai hélas loupé pas mal de clins d'oeil.

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La flemme de relire le début pour vérifier...
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La mère parfaite

De jeunes mères devenues amies, car inscrites sur un site de jeunes mamans, décident de se réunir le soir du 4 juillet sans les bébés et les maris. Winnie est célibataire et n’a pas très envie de laisser son bébé à une baby-sitter qu’elle ne connaît pas. Nelle, Francie et Colette arrivent à la convaincre et lui trouvent la nounou.



Il y a du monde ce soir là, dans le bar, et les jeunes mères sont souvent séparées, certaines boivent un verre d’alcool, et la fatigue aidant, le tout se passe un peu dans le flou.



Winnie disparaît un long moment en laissant ses clés et son portable dans le bar. Ses amies se rendent compte qu’elle a une application lui permettant de surveiller son bébé à distance et lui suppriment cette application.



Ce qui n’est qu’une mauvaise blague, tourne au cauchemar. Le bébé de Winnie disparaît, la nounou s’est endormie dans le canapé, n’a rien vu, rien entendu.



Francie, Nell, Colette s’introduisent dans la maison de Francie malgré la présence de la Police qui les refoule dehors. Elles vont porter le fardeau de la culpabilité jusqu’au bout de cette enquête.



On suit leurs vies différentes, le passé que certaines préfèrent oublier, le niveau de vie très différent aussi d’une famille à l’autre, et surtout leurs pensées et sentiments dans une chaleur caniculaire qui s’abat sur la ville. Tout devient compliqué.



Elles sont de jeunes femmes modernes et doivent être des mères parfaites selon le modèle de la société. Ce n’est pas si simple. Une chose est certaine, elles vont tout mettre en oeuvre pour aider Winnie et retrouver le bébé et elles sont très douées pour pirater des sites, voler des dossiers et interpréter des faits.



Les médias s’emparent de l’affaire et ces jeunes mères vont payer le prix fort pour cette petite soirée anodine dans un bar.



Plus qu’un thriller, une étude sociétale sur l’image de la mère parfaite.



Un grand merci à Masse critique mauvais genre de Babelio et les Éditions Les escales pour cette découverte
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Bonne nuit mon ange

"Bonne nuit mon Ange" n'est pas un thriller qui facilite une bonne nuit car vous vous demandez à plusieurs reprises si vous comprenez bien ce que vous avez lu, vous vous torturez l'esprit. Aimée Mollloy arrive à merveille à nous l'embrouiller.

Une fois que l'on a bien saisi qui étaient les protagonistes, il reste des ambiguïtés et des incertitudes. J'ai souvent eu besoin de faire un petit effort pour repérer le narrateur. Mais que cela n'empêche pas de lire ce thriller qui est assurément bien maîtrisé.

Les références à Misery de Stefen King sont un petit aperçu de ce que vous êtes prêts à "vivre" si vous vous embarquez dans cette lecture.

Sam, thérapeute, venant d'ouvrir son cabinet n'aura pas loisirs d'exercer très longtemps car il va disparaître, vous en dire plus ? Non la 4ème de couv, on en dit déjà beaucoup .





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La mère parfaite

Je ressors déçue de ma lecture. Sur la 4ème de couverture, il est marqué " un thriller fascinant dont vous ne devinerez jamais la fin". Eh bien, la fin, je l'ai deviné à moitié ( j'ai trouvé le pourquoi mais pas le qui ? ) , et le thriller, on repassera.



A moins, que mon cerveau s'est ramolli durant le confinement et que je reconnaisse plus les thrillers, j'ai plutôt pensé à un roman qui traite un sujet de société.

Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, qui souvent, m'ont tapé souvent sur les nerfs.

C'était long, l'enquête policière n'est pas du tout mise en l'avant.



Bref, ça ne sera surement pas ma lecture de l'année.



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La mère parfaite

Comme un shaker à la sauce américaine, Aimée Molloy mélange les genres entre thriller et manuel à l'usage des jeunes mamans ...



Les mères de Mai, groupe constitué sur Internet de femmes accouchant à la même époque, décident de se rencontrer régulièrement dans un parc à Brooklyn pendant leur grossesse pour échanger sur leur projet de naissance et se soutenir puis de continuer une fois leurs bébés nés . Parmi elles, Willie, la seule mère célibataire du groupe .

Un peu débordées après la naissance et l'allaitement , alors que leurs enfants ont quelques semaines, elles s'octroient une petite sortie entre elles pour souffler un peu , pour Willie ce sera la première fois qu'elle laisse son petit Midas à une baby sitter .Or pendant cette soirée , l'enfant disparait .

Trouvant que l'enquête ne va pas assez vite pour retrouver le nourrisson, trois mères du groupe décident de prendre les choses en main et c'est là, bien entendu que les choses dérapent entre le baby blues, arrêt de l'allaitement, baisse de la libido, inefficacité reprochée au travail , disputes avec le conjoint et révélations de secrets du passé des unes et des autres ...



Cela dérape dans leur vie mais également dans le livre , rendant le déroulement de l'intrigue peu crédible et à mon goût irritant . Le décalage par rapport à la vie ordinaire des mères en France est flagrant et j'ai eu l'impression de me retrouver devant une de ces séries américaines que je fuis à grands pas !



Au début de chaque chapitre , l'auteur a inséré un petit encart sur les conseils donnés aux jeunes mères, j'aimerais penser qu'ils sont inventés par l'auteur car ils sont culpabilisants et infantilisants au possible , pauvres mamans !



Je remercie NetGalley et les Editions Les Escales de leur confiance



#LaMèreParfaite #NetGalleyFrance
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La mère parfaite

C’est à se demander si l’auteure a voulu faire un roman sociétal ou un polar. Mi-figue mi-raison ce n’est pas ma tasse de thé. Entre les deux mon cœur balance et je me retrouve avec un roman pas assez abouti. J’ai un avis mitigé même si j’ai passé un bon moment.

J’ai eu l’impression que l’auteure se servait de son polar pour dénoncer une réalité. Et quand on comprend les tenants et aboutissants, le titre est lié qu’à la partie sociétal.

Qu’ont en commun Nell, Colette, Francie et Winnie ? Elles font parties du groupe Les mères de mai. Elles se voient régulièrement pour parler layette et couche culotte…. Elles se voient pour se comparer et être la maman parfaite. Alors, je tiens à le préciser je déteste ce terme. Je suis une maman imparfaite et je suis fière. J’ai eu tendance à grincer des dents en lisant ce roman. Bref, l’auteure souhaite tourner autour de ce concept ancestral pour faire évoluer son enquête policière. Qui a kidnappé le petit Midas ? Ces trois mamans vont faire leur propre enquête mais aussi se remettre en question. Et je reconnais que ces questionnements m’ont fait lever les yeux au ciel. Ce n’est pas un drame de refuser l’allaitement ! Ce n’est pas un drame de laisser son enfant avec une nounou pour sortir boire un verre ! Ce n’est pas un drame si on a pas la dernière poussette high tech ! Je trouve dommage que l’auteure n’ait pas trouver un juste milieu avec le polar car il y avait une très belle trame. L’auteure nous sort une pirouette sortie de nulle part et c’est bien dommage.
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Bonne nuit mon ange

Sam et Annie, charmant petit couple quittent New York pour la vie à la campagne ! Une belle opportunité c'est présenté à Sam et cela va lui permettre d'être plus près de sa mère !



Mais voilà cette belle opportunité n'est elle pas un piège ? Car Sam disparaît... ou alors est il partit de lui même ? Ou pire encore est il mort ? Mais dans ce cas par qui ? Pourquoi ?



On plonge directement dans ce livre, l'écriture est fluide, il est intéressant de voir comment tout va ce démêler ! Mais surtout deux gros twist m'ont bien surprise !

Mensonges, trahisons, secrets, tout est réuni pour nous permettre de passer un bon moment !



Premier livre que lis de cette auteure je vais poursuivre ma découverte !
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La mère parfaite

Un roman qui ressemble un peu à la série " Desperate housewives ".

Les " mères de mai" sont un petit groupe de femmes de Brooklyn qui ont accouché en mai. Elles se soutiennent et partagent leurs expériences sur un site internet et lors de discussions dans un parc.

Leur point commun est leur bébé mais elles ne se connaissent pas vraiment. Il y a Winnie, mère célibataire qui a eu le petit Midas, Francie, Gemma, Nell, Scarlett.

Un soir elles décident de se faire une soirée entre filles et sans leurs bébés pour aller dans un bar. Les maris ou grand-mère vont garder les bébés, Winnie fait appel à une baby-sitter Alma. Et c'est le drame : Midas est enlevé.

Les autres femmes décident d'aider la police à retrouver le bébé de Winnie. On assiste à l'enquête qui va révéler les failles et les secrets de ces mamans.

Un bon suspense et en même temps une critique de la société américaine où le congé maternité n'existe pas et l'auteur montre la difficulté pour ces mères de continuer à travailler tout en allaitant et en essayant d'être les plus parfaites possible pour leurs bébés. Elle évoque la culpabilisation des mères, le baby blues, le manque de sommeil...

Un bon moment de lecture.

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La mère parfaite

Voilà un postulat de base qui m'a tout de suite interpellée, en tant que "Maman d'octobre"  !

Et on peut dire que l'ambiance de ces rencontres et discussions, sur le web, de femmes enceintes, puis mamans le même mois, est bien rendue au début du livre.

La suite d'évènements conduisant à la disparition d'un des bébés du groupe est donc très crédible. Et on s'attache peu à peu à certaines de ces mères parfois dépassées, wonder women obligées aux yeux de la société mais femmes  débordées, fragiles ou secrètes au quotidien. Courageuses aussi...

L'enquête après l'enlèvement alterne avec les points de vue des unes et des autres, les dérives des médias et des politiques qui font d'un fait tragique un instrument de leur ascension. Et de jeunes mamans et papa surmenés des suspects. Car peu à peu, certains masques tombent, ce qui devait être une soirée de détente entre amies se transforme en cauchemar, et on découvre les failles de chacune/chacun et leurs tentatives pour retrouver le bébé et retrouver  leur vie d'avant.

En tant que lecteur, on en vient à soupçonner tout le monde, d'autant que l'auteure a utilisé la polyphonie au fil des chapitres, ce qui fait qu'on perd de vue, sans même s'en rendre compte, qui parle vraiment. Grâcecà ce procédé, déjà vu mais bien pensé, le dénouement est à la hauteur, bien amené, et clot ce roman. Un roman d'ailleurd pas complètement thriller car il a un rytvme lent, sans réelle tension, et porte aussi l'accent sur ces jeunes mamans qui doivent concilier vie privée très remplie et compétences accrues au boulot. Certes le regard est un peu caricatural mais cela fonctionne bien et nous rend les personnages proches.

En bref, un bon roman, efficace, une enquête qui tient en haleine,  un dénouement plutôt inattendu et des personnages intéressants.



Merci aux Editions Les Escales et à NetGalley pour la découverte de cette auteure et ce roman.

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Bonne nuit mon ange

Sam et Annie fraîchement mariés décident de s'installer dans la ville ou a grandi Sam. Sam thérapeute a la chance de se voir proposer un bureau dans une vieille maison gratuitement. Sam qui a sa mère à l'hôpital cherche à tout prix à lui faire un signer un document lui permettant de récupérer la somme importante venant de son père. Il s'endette tout en croyant touché le pactole. Sam et Annie adorent jouer à des jeux de rôles pour pimenter leur couple. Mais quand Sam disparaît, seule Annie est inquiète.

Un polar que l'on ouvre pour ne le refermer que lorsqu'il est achevé.

Une grande réussite à la fois par le thème, l'intrigue et la narration.
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Bonne nuit mon ange

J'ai du mal à estampiller "thriller" la thérapie in vivo d'un patient qui s'ignore, sevré d'attachement dans la petite enfance. Vous savez, cette période où le bébé, le nourrisson, nécessite soin, sécurité et affection. Privé de cette fondation existentielle, l'être risque de dériver vers des rivages pathologiques. La théorie de l'attachement conserve toute sa valeur, même aujourd'hui quand l'enfant tend à l'autonomie précoce.

L'auteure possède de solides connaissances en psychologie ; elle ne remercie aucun expert à la fin de son deuxième roman. La relation entre un thérapeute et ses patients retient l'attention de même que la danse d'un couple soucieux de pimenter la vie conjugale à coup de poursuites infernales.

Aimée Molloy a l'art de brouiller notre perception des personnages au début du livre. J'ai été pris totalement à contrepied, prié de relire en arrière pour comprendre le piège tendu à mon insu.

Bravo aussi pour les annotations féroces sur une classe aisée américaine aussi creuse que cinq olives dans un martini.

Lu en un tour de pages,avec les lunettes du voyeur qui sommeille en chacun de nous.






Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Bonne nuit mon ange

Une grande et très belle maison.

Une couple plus si jeune et fraichement marié, qui aime se séduire et de reséduire par des jeux de rôles.

Lui est psy et a des journées bien occupées à écouter ses patients au RDC de leur belle maison, dans son bureau meublé avec goût (et un joli paquet de billets verts).

Elle est femme au foyer depuis leur installation dans cette immense maison. Elle s'ennuie grave de grave. Pour s'occuper elle trie les affaires de l'ancienne propriétaire dans une pièce située au-dessus du bureau. C'est ainsi qu'elle découvre qu'elle peut parfaitement entendre ce qui se passe dans le bureau de son mari adoré.

Que faire ? Respecter l'intimité des patients ?

Ou écouter, juste par curiosité, par ennui ou pour le plaisir ?

Un soir de mauvais temps, le mari disparaît. Nouveau jeu de rôle ?



Et là, le lecteur tombe des nues et se demande s'il a bien lu avec attention, à quel moment s'est-il laissé prendre au piège ?



Il m'a fallu plusieurs pages pour me reconcentrer, bien décidée à ne plus me laisser distraire. Silence dans la pièce, plus de musique en sourdine, plus de télévision que je regarde d'un oeil (car oui une femme sait faire plusieurs choses en même temps). Concentration, attention maximale pour essayer de comprendre.



J'aime être surprise, c'est devenu de plus en plus rare, suis-je blasée ou ai-je trop lu pour pouvoir encore être étonnée ?



Une très bonne lecture.
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Bonne nuit mon ange

Sur un air de Misery de Stephen King... avec le cerveau complètement retourné ! 🤯

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Et bien ! On peut dire que ce thriller psychologique aura fait son effet : il m’a mis le cerveau complètement à l’envers ! J’ai été complètement bluffée à plusieurs reprises, à me dire « noooooon....? », à croire que j’avais loupé un truc tellement je ne m’attendais pas à ces retournements de situation, à en discuter avec les copines parce que je n’étais vraiment pas sure de tout comprendre ! Avec tout ça, j’étais sure de m’être lancée dans un chouette thriller !

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« Un psy recueille les secrets de ses patients. Mais il n’est pas le seul à écouter... ». Comme on dit, les murs ont des oreilles ! Alors que le docteur Sam Statler pense exercer en toute confidentialité, une oreille attentive écoute les propos échangés lors des séances, et observe les patients arriver et partir. Toutes ces petites informations croustillantes qui pourraient servir un jour ou l’autre.... Et puis un jour, Sam disparaît. Que lui est-il arrivé ? A-t-il entendu quelque chose qu’il ne fallait pas ?

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Si vous voulez lire un thriller en très peu de temps, tellement il est prenant, et surtout, être bluffé par des retournements de situation surprenants, ce livre est pour vous ! Je l’ai trouvé absolument dingue ! J’ai beaucoup aimé l’ambiance pesante, le suspense qui vous prend aux tripes, et j’ai bien aimé le clin d’œil à Stephen King pour Misery (que j’ai adoré, soit dit en passant!). C’est vraiment le genre d’ambiance que j’aime retrouver dans un thriller ! On se pose des questions, on ne comprends pas forcément, et la chute vous tombe dessus pour vous laisser K.O. ! Jamais je n’aurais pu anticiper les retournements de situation tellement ils sont explosifs ! A lire absolument, non? ;)
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