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Citations de Akira Mizubayashi (490)


C'était un mort-vivant ou un vivant-mort ...Quelqu'un qui était mort une fois et qui continuait à vivre...ou quelqu'un qui était vivant mais qui vivait comme un mort...Comme les rescapés d'Auschwitz...
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Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté. Accorde-nous la Paix.
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"_Il paraît que Casals à dit, dans un discours qu'il a prononcé à l'ONU à l'occasion de la remise de la médaille de la Paix, que les oiseaux en Catalogne chantaient "Peace, peace, peace...". Nous entendons en effet dans ce chant à la fois merveilleux et si profondément triste, sa douleur devant le spectacle des atrocités de la guerre et la force de sa prière pour la paix qui monte vers le ciel à l'image de l'envolée des oiseaux catalans. C'est magnifique., tout simplement. J'aimerais tant que ce chant résonne sur tous les chants de bataille, dans la tête des présidents qui commandent les armées, dans la conscience des soldats qui se livrent à des tueries aussi bien que dans le cœur de ceux qui tirent profit de l'industrie du commerce des armes...Ce chant, je voudrais le croire, c'est peut-être parce que je suis musicien, possède une puissance susceptible d'attirer l'attention de ceux qui sont capable de rentre en eux-mêmes dans le calme de leurs passions..."
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"_J'aurais vraiment aimé rencontre votre père comme j'aurais aimé connaître mon grand-père...Je n'ai jamais haï comme aujourd'hui le Temps qui sépare les êtres.
_Comme je vous comprends ! Répondit Aki dans un français sans la moindre trace d'accent. Mais le Temps, parfois, suscite aussi des retrouvailles comme celles-ci."
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"Mais il est impossible, pensait Jacques, de revoir toutes les images d'Hélène, de tous les instants de ma vie avec elle pendant plus de soixante ans. Ça reviendrait à revivre toute une vie. Non, la vie n'est pas une revie...Au contraire, c'est perdu à jamais..."
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"Dans un monde où la raison s'égarait au profit du déferlement du fanatisme, où les libertés fondamentales, la liberté de pensée, la liberté d'expression et la liberté de conscience, étaient bafouées, l'âme souffrait, criait et, finalement, se brisait."
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"_Tu ne verras pas ton grand frère pendant un certain temps, dit le père d'une voix sombre et résignée, comme s'il essayait de se persuader qu'il lui fallait supporter en silence son triste sort. Il va devenir soldat dans trois jours et il sera loin de la maison, même très loin de la maison...
_Mais il reviendra, quand la guerre sera finie...N'est-ce pas ?
La mère tourna le visage
pour ne pas montrer à sa fille les larmes qu'elle ne pouvait retenir.
_Oui, cette guerre finira tôt ou tard, plus tôt qu'on ne le croit...Le pays est à bout. Ca ne peut plus durer. C'est ce que papa pense...Alors Ken reviendra aussitôt que la guerre sera terminée.
_Et à l'école, on ne te rabattra plus les oreilles avec des fadaises sur le Pays divin, murmura le père."
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"_Naoko, je compte sur toi pour Aki. Je reviendra le plus vite possible dès qu'on m'aura relâché ...Tu sais bien que je n'ai rien fait de mal ni de honteux...Je suis en paix avec moi-même...Personne n'a le droit de te dicter ce qu'il faut penser, ce qu'il faut croire. Personne n'a le droit de violer l'enceinte sacrée de ta conscience. Ce qui me guide, c'est la voix de la justice universelle de l'humanité bien au-dessus des ténèbres passagères de ce pays..."
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"Honda ajouta, de son côté, qu'ils souhaitaient que les interprètes et les auditeurs se trouvent unis par un doux lien d'amitié fraternelle...
_C'est une chose si rare à notre époque, fit Ono.
_Nous sommes tous égaux, n'est-ce pas, devant la musique que vous allez jouer, ajouta Honda d'une petite voix accompagnée d'un sourire épanoui.
A l'écoute des mots prononcés par les deux maîtres d'oeuvre du concert clandestin, de ces mots si différents qu'on entendait partout chaque jour ailleurs , les trois jeunes chambristes étaient ébahis."
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"Les trois musiciens ne vivaient pas, ils survivaient grâce à la musique."
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"_La guerre, encore la guerre, toujours la guerre ! s'écria avec indignation le grand violoncelliste.
_Monsieur Maréchal, j'ai découvert la vraie musique ici, grâce à vous, grâce à mes amis musiciens. Je veux revenir après que tout cela sera fini..., dit Ken d'une voix radieuse.
_J'espère que tu reviendras. J'espère que l'humanité sera assez intelligente pour te faire revenir en Europe..., soupira son maître."
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L'idée de reprendre le mot latin « pax » m'est venue tout de suite. Après quelques minutes de réflexion, j'ai opté pour « pax animae », la paix de l'âme. Dans un monde où la raison s'égarait au profit du déferlement du fanatisme, où les libertés fondamentales, la liberté de penser, la liberté d'expression et la liberté de conscience, étaient bafouées, l'âme souffrait, criait et, finalement, se brisait. Ken à n'en pas douter, recherchait la paix de l'âme. J'ai préparé une étiquette écrite à la main : « Je vais la coller du côté du tasseau du bas, pour qu'elle puisse signaler ses origines à la postérité. »
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Pendant leur absence, le pays s'était enlisé dans le bourbier d'une guerre coloniale en Chine. Il courait vers l'abîme, la catastrophe. Peut-être Ken le pressentait-il plus fortement que les deux autres. Car il avait fait sienne la conviction de son père, ancien professeur de mathématiques dans un collège, qui ne croyait pas un mot du slogan fanatique de « l'Empire divin immortel ». Il haïssait ainsi le nippocentrisme qui faisait de son pays le seul « État moral » et de tout le reste de la planète un « monde barbare et immoral » ; il abhorrait l'enfermement de son pays dans une étroitesse d'esprit ignorant les valeurs qui le transcendaient, un enfermement délétère qui coupait les ailes à tout élan de cosmopolitisme.
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Maintenant, on entend très distinctement le bruit des avions de guerre. Les deux mains sur son ventre gonflé, la jeune femme lève les yeux vers la voûte du ciel d'azur. Une trentaine de taches noires, planant à une altitude élevée, dessinant une forme étrange comme celle que compose un vol d'oiseaux migrateurs, procèdent tout à coup à une descente verticale vertigineuse. Des cris d'alerte et des pleurs de panique s'élèvent de partout. Les hommes et les femmes, d'une seule coulée, s'enfoncent à la queue leu leu dans le bois, lâchant tout ce qu'ils ont, tout ce qui les embarrasse.
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En effet, les Japonais, qui tout au long de ces dernières années, partaient volontiers se « suicide collectif » plutôt que de « capitulation » et qui considéraient les Occidentaux avec méfiance, voire hostilité, ont changé radicalement d’attitude à leur égard pour aller jusqu’à les saluer avec de larges sourires.
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On lui raconta alors qu’il était devenu luthier pour réparer le violon de son père musicien amateur ce fameux Nicolas François Vuillaume qui avait été impitoyablement piétiné par un militaire fanatique.
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Je m’appelle Hortense Schmidt. J’ai trente-six ans. Je suis luthière. J’ai mon atelier dans le quartier de l’École nationale de musique de Tokyo. Mais en raison de l’intensification des bombardements dans la région de la capitale nipponne, je me suis réfugiée, sur le conseil de Ken Mizutani, dans ce hameau de Shinano-Oïwake qui appartient à la commune de Karuizawa où un nombre assez considérable d’Occidentaux vivent « parqués », si j’ose dire, sous l’ordre des autorités gouvernementales.
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Ils se sentaient solidaires l'un de l'autre, ils s'épanchaient mutuellement et se retrouvaient dans la conception de l'accomplissement personnel intimement liée à celle du perfectionnement de leur art patiemment poursuivi : le monde l'un se fortifiait, s'enrichissait , s'élargissait ainsi, profitant de la présence et de l'apport de l'autre.
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[en parlant du morceau Le chant des oiseaux de Pablo Casals] Ce chant, je voudrais le croire, c'est peut être parce que je suis musicien, possède une puissance susceptible d'attirer l'attention de ceux qui sont capables de rentrer en eux-mêmes dans le calme de leurs passion...
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C'était une longue et chaleureuse ovation sans cris, sans paroles, sans acclamations.
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