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Citations de Alexander McCall Smith (785)


[...] aquela sensação peculiar de envolvimento com os colegas de trabalho. Diferente da amizade: uma sensação de estar juntos em algo que aflige todos os seres humanos, o trabalho. Estamos trabalhando juntos, e portanto existem entre nos vinculos sutis de lealdade e apoio.
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A historia, ao que se afigurava, podia rapidamente se tornar objeto de acusações e recriminações mutuas, um regresso infinito de crueldade e opressão, a nao ser com intervenção do esquecimento ou do perdão.
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- Un peu.... despote ? suggéra-t-elle. C'est le mot que tu cherchais, Rra ?
Mr J.L.B. Matekoni fronça les sourcils, réticent. Mma Potokwane avait un côté despote, oui ; ce terme lui convenait parfaitement, mais bien sûr elle n'avait pas le choix. Quand on dirigeait un orphelinat, avec une multitude d'enfants qui couraient en tous sens, il fallait être capable d'imposer sa volonté. D'ailleurs, si l'on devait un jour passer une annonce dans le journal pour la remplacer, il faudrait spécifier aux candidates la nécessité de ce côté despote. Si Mma Potokwane décidait de prendre sa retraite, par exemple, et qu'il faille trouver quelqu'un pour lui succéder, l'annonce devrait stipuler clairement les choses : Recherche dame avec expérience pour le poste de directrice d'orphelinat. Personnalité despotique exigée.
Il sourit à cette pensée.
- Il y a quelque chose de drôle, Rra ? s'enquit Mma Ramotswe.
Il chassa de son esprit l'image d'une file d'attente composée de grosses dames autoritaires faisant la queue pour passer l'entretien. Il y aurait beaucoup de bousculades et d'altercations dans la file, chacune jouerait des coudes, jusqu'à ce que la plus résolue, la plus despotique, se retrouve en tête et soit d'emblée engagée.
Il s'empressa de revenir au sujet qui les occupait : le restaurant de Mma Makutsi.
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Elle se tut. Il y avait tant de gens qui ne demandaient qu’à vivre en paix, songea-t-elle, et tant d’autres qui cherchaient à les en empêcher…
Allons faire un tour dans le jardin, suggéra-t-il, pendant qu’il fait encore clair.
Ils quittèrent la véranda. La lumière s’amenuisait vite, mais il en restait assez pour voir ce qu’ils voulaient voir : les progrès des haricots-fleurs, l’état des pâquerettes du Namaqualand que Mma Ramotswe avait récemment semées sur un côté de la maison, les nouveaux arbustes plantés près du mopipi.
Il restait aussi assez de lumière, se dit Mma Ramotswe, pour voir que le monde n’était pas seulement un lieu de douleur et de manque, mais un endroit où nos histoires d’humains toutes simples – ces choses qui, dans leur mesquinerie, nous déconcertaient parfois – n’étaient pas insolubles, et qu’il ne pouvait pas ne pas exister une façon de les résoudre.
Elle prit la main de son mari et nulle autre parole ne fut échangée. Les mots n’étaient plus nécessaires.
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Les Américains étaient très intelligents : ils envoyaient des fusées dans l'espace et inventaient des machines capables de réfléchir plus vite que n'importe quel être humain, mais toute cette intelligence les rendait aveugles. Ils ne comprenaient pas les autres peuples. Ils pensaient que tout le monde voyait les choses de la même façon qu'eux-mêmes, ce en quoi ils se trompaient. La science ne représentait qu'une partie de la vérité. Il existait également beaucoup d'autres choses qui rendaient le monde tel qu'il était, et les Américains ne les remarquaient pas toujours, bien qu'elles fussent présentes en permanence, là, sous leur nez. (p.121)
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Il fallait avoir conscience de tous les dangers, mais non les redouter outre mesure, si l'on ne voulait pas finir enfermé dans sa chambre par crainte de perdre la vie en mettant le nez dehors.
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Mma Ramotswe ne voulait pas que l’Afrique change. Elle ne voulait pas voir son peuple devenir comme les autres, sans âme, égoïste, oublieux de ce que signifiait être africain ou, pis encore, honteux de l’Afrique. Elle-même ne serait jamais rien d’autre qu’Africaine, jamais, même si un jour quelqu’un venait la voir en disant : « Tiens, voici une pilule, une invention révolutionnaire. Avale-la et tu deviendras américaine. » Elle refuserait. Jamais ! Non, merci.
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En fin de compte, c’était ainsi que se résolvaient les grands problèmes de l’existence. Vous pouviez réfléchir et réfléchir encore sans parvenir nulle part, mais il vous fallait toujours manger votre potiron. Cela vous ramenait sur terre.
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Je ne dois jamais perdre de vue quelle chance j'ai dans la vie, songeait Mma Ramotswe. Je dois m'en souvenir à chaque instant, mais surtout maintenant, tandis que, assise sur la véranda de ma maison de Zebra Drive, je contemple le haut ciel du Botswana, ce ciel si vide que son bleu paraît presque blanc.
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Nous avons encore cette terre que nous appelons tous notre terre , ces acacias qui sont nos acacias , ce ciel qui est le nôtre parce qu'il a vu vivre nos mères et nos pères et les a ensuite accueillis en lui , qu'il leur a ouvert les bras quand il sont partis.....Nous avons toujours cela , si immense et effrayant puisse devenir le monde. (p 20 )
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- Tu es la plus grande détective de l'histoire du Botswana, affirma-t-il. Ça, je le sais. Et le monde entier le sait !
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Quelle chance nous avons d’être entourés d’amis aussi gentils et de vivre dans ce pays, qui est si bon pour nous ! Nous avons vraiment de la chance…
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Ainsi, pendant des années, il ne s’est rien passé du tout. C’était un bon système de gouvernement parce que la plupart des gens veulent qu’il ne se passe rien. C’est le problème avec les gouvernements, de nos jours : ils veulent tout le temps accomplir des choses. Ils sont toujours très occupés à se demander ce qu’ils pourraient faire de plus. Ce n’est pas cela que les gens veulent. Les gens veulent qu’on les laisse tranquilles, pour qu’ils puissent s’occuper de leur bétail.
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Mme Ramotswe était parvenue à jongler avec les rentrées d'argent et les dépenses de façon à les équilibrer, ce qui nécessitait la pratique de ce qu'une amie comptable appelait, avec une certaine admiration, une comptabilité optimiste.
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- Il est même parfois préférable de ne pas tout savoir. Personne ne désire vraiment connaître à l'avance le jour ou l'heure de sa mort, ni ce qui se passera après.
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- Donc, reprit Mma Ramotswe, je vais prendre mes vacances très bientôt. Je vais vous confier toutes les affaires en cours, à Mr. Polopetsi et à vous-même, et je partirai m'asseoir sous un arbre.
Mr Polopetsi applaudit à ces mots.
- C'est exactement ce qu'il faut faire, Mma ! se réjouit-il.
Il marqua un temps d'arrêt et fronça les sourcils.
- Mais sous quel arbre, Mma ? s'enquit-il .
Surprise, Mma Ramotswe secoua une main négligente.
- Oh, des arbres, il y en a beaucoup en ce monde, répondit-elle. Peu importe lequel on choisit, du moment que l'on choisit le bon...
Mma Makutsi et Mr. Polopetsi hochèrent tous deux la tête. Ils trouvaient la réponse très sage. En y réfléchissant à deux fois cependant, Mr. Polopetsi éprouva le besoin de pencher davantage sur ces paroles : "si peu importait quel arbre on choisissait, alors..."
Mais ce n'était pas le moment de se lancer dans de telles considérations. Pas encore...
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Mma Ramotswe avait beaucoup réfléchi, ces derniers temps, à la façon dont on intégrait les étrangers. Le monde était vaste et l'on aurait pu croire qu'il y avait assez de place pour chacun. En réalité, il semblait qu'il n'en était rien. Il existait beaucoup de gens insatisfaits de leur sort, qui souhaitaient vivre ailleurs. Souvent, ils partaient pour des pays mieux nantis, comme le Botswana, dans l'espoir d'améliorer leur quotidien. C’était compréhensible et, pourtant, ils se heurtaient à des personnes qui ne voulaient pas les accueillir. Ici, c'est chez nous, disaient-elles. Vous n'êtes pas les bienvenus.
Il était si commode de penser ainsi ! On cherchait toujours à se protéger de l'inconnu. L'autre était différent : il parlait une langue différente, portait des vêtements différents. Nombreux étaient ceux qui refusaient la présence d’étrangers parmi eux, juste à cause de ces différences. Et pourtant, il s'agissait d’êtres humains, non ? D'individus qui pensaient de la même manière, avaient les mêmes espoirs que n'importe qui. Ils étaient nos frères et nos sœurs, quelle que fût la façon dont on abordait la question, et l'on ne pouvait fermer sa porte à un frère ou à une sœur.
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La maison de Mma Potokwane n'était qu'à quelques pas de son bureau, non loin de l'acacia sous lequel Mma Ramotswe se garait habituellement. Sans être ni très grande ni particulièrement belle, elle possédait cette qualité indéfinissable des lieux aimés de leurs habitants, ces lieux qui, en retour, procurent à ces derniers bien plus qu'un simple toit.
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[...] la petite fourgonnette blanche qui, depuis quelques mois, produisait par intermittence un bruit étrange, recommençait soudain, encore plus fort qu'auparavant. Certes, Mma Ramotswe venait de tourner dans Zebra Drive, et prendre un virage exigeait toujours un effort particulier du véhicule, ce qui avait à voir avec les suspensions et ce que Mr. J.L.B. Matekoni appelait élégamment la "répartition de la charge". Réfléchissant un jour à cette expression, Mma Ramotswe lui avait demandé avec, peut-être, un peu trop de brusquerie : "Et cette charge, je suppose, Mr. J.L.B. Matekoni, c'est moi ?"
Il avait détourné les yeux afin de masquer son embarras.
- On peut le dire comme cela, Mma Ramotswe. Mais il faut savoir que nous représentons tous une charge pour les véhicules. Même ces mannequins très maigres sont une charge...
Il s'était arrêté là. Ce n'était pas ainsi qu'il parviendrait à se rattraper et Mma Ramotswe l'observait, attendant visiblement une suite.
Lorsqu'il était devenu clair qu'il n'avait rien à ajouter, la détective avait repris :
- Oui, Mr. J.L.B. Matekoni, il y a des femmes comme ça. Et hélas, on en voit même de plus en plus. Il y en a beaucoup désormais.
Elle avait marqué un temps d'arrêt, avant de poursuivre :
- Mais peut-être vont-elles commencer à disparaître. Elles vont maigrir encore et encore, devenir de plus en plus à la mode, et puis... pfffut... le vent les emportera.
Cette remarque avait réduit la tension et tous deux s'étaient mis à rire.
- ça leur apprendra ! s'était exclamé le garagiste. Elles seront emportées par le vent, alors que les autres dames seront toujours là, elles, parce que le vent ne sera pas assez puissant pour soulever...
Là encore, il s'était arrêté. Comme la fois précédente, Mma Ramotswe le dévisageait, guettant la suite.
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Il doit se sentir minuscule et insignifiant. C'est pour cela qu'il éprouve le besoin de rabaisser les dames. [IV]
Et plus on se rapprochait du commun des mortels, des individus qui vivaient au jour le jour les répercussions de ce qui se tramait dans la sphère publique, au-dessus d'eux, mieux on comprenait les choses. [XVIII]
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