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Citations de Alexander McCall Smith (785)


Il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir, sauf à ne rien faire de sa vie. C'est parce qu'on ne se laisse pas arrêter par des considérations sur la brièveté de notre séjour sur terre qu'on continue de planter des chênes, de créer des jardins et de le faire avec enthousiasme.
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Juste après le carrefour de Mochudi, le soleil apparut, s'élevant au-dessus des vastes plaines qui s'étirent jusqu'à Limpopo. Tout à coup, il était là, souriant à l'Afrique, ballon rouge étincelant, glissant peu à peu vers les hauteurs, se détachant sans effort pour prendre sa liberté sur l'horizon et dissiper les dernières volutes de brume matinale. (p.133)
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J'aime tous les peuples que Dieu a crées, mais je sais tout spécialement comment aimer celui qui vit ici.
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C'était très bien d'épouser un mécanicien, déclara-t-elle [Mma Tsbago]. A ce qu'on disait, ils faisaient les meilleurs maris. Une femme devait toujours essayer d'épouser soit un policier, soir un mécanicien, soit un pasteur, affirma-t-elle, mais jamais un politicien, un barman ou un chauffeur de taxi. Ces gens-là causaient énormément de problèmes à leur femme.
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On passe tout aux gens séduisants, quels que soient leurs défauts.
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L’amour est une forme de cécité qui ferme les yeux et empêche de reconnaître les défauts les plus criants.
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Si les maris se payaient des bières, songea Mme Ramotswe, les femmes pouvaient bien être autorisées à dépenser de l'argent en soins de beauté. Au moins, ces derniers amélioraient l'apparence, ce qui était rarement le cas de la bière. Il fallait en revanche reconnaître que l'un et l'autre avaient le pouvoir de rendre les gens plus joyeux...consommés avec modération, bien entendu.
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Il y a beaucoup d'hommes dont on se demande ce qu'ils font sur cette terre, avait-elle déclaré un jour à Mma Ramotswe. Or je n'ai pas cette impression avec Mr. Polopetsi. Même quand il est là à ne rien faire, je ne me dis jamais ça.
[.....]
ce qui rendait ces propos particulièrement étonnants était la présence de Mr. Polopetsi dans la pièce au moment où elle les avait tenus.
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Il [Akimbo] dormit jusqu'au lendemain matin, soit près de vingt heures d'affilée et, au cours de cette longue nuit, les éléphants vinrent lui rendre visite. Il rêva qu'il était dans la savane et regardait passer le grand éléphant avec ses belles défenses. Il s'avançait lentement dans l'herbe dorée qui ondulait sous le vent.
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"Quel intérêt y avait-il à posséder autant d'argent si l'on ne pouvait rester assis à ne rien faire ou à regarder paître son bétail? Aucun à son sens." (page 175)
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Pour Pat, l'âge ne comptait guère. Le secret, pensait-elle -- et elle avait lu quelque chose là-deesus --, consistait à parler aux gens comme s'ils étaient de la même génération. De toute évidence, Domenica appliquait ce principe. Elle n'avait pas pris Pat de haut, alors qu'elle aurait pu se le permettre. Elle l'avait traitée, au contraire, comme, une personne avec laquelle elle pouvait partager références et expériences. De sorte que tout avait paru simple... (p.105)
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Mma Ramotswe possédait une agence de détectives en Afrique, au pied du mont Kgale. Voici les biens dont elle disposait : une toute petite fourgonnette blanche, deux bureaux, deux chaises, un téléphone et une vieille machine à écrire.
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C'était une soirée chaude, en tout cas pour l'Écosse, où l'été n'est souvent rien de plus qu'une promesse, une aspiration.
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Au premier plan, un acacia, cet épineux qui parsème les abords sauvages du Kalahari : longues épines blanches pour mettre en garde, feuilles gris-olive qui contrastent, délicates. Parmi ses branchages, en fin d’après midi ou dans la fraicheur du petit matin, on pouvait voir – ou plutôt entendre un touraco vert.
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Il était très facile de tourner la tête à un homme. Pour cela, il suffisait à une femme séduisante de le regarder en battant une ou deux fois des cils. Ce procédé avait souvent pour effet de rendre tout à fait imprévisible un homme jusque-là équilibré, en particulier si cet homme atteignait un âge où il commençait à douter de sa virilité.
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- Voilà, c'est la Maison de l'Espoir, déclara Mr. Bobologo. Vous pouvez vous garer là, sous cet arbre. Allez-y doucement, Mma. Il ne faudrait pas rentrer dans l'arbre. Doucement !
- Je ne suis jamais rentrée dans un arbre de ma vie, rétorqua Mma Ramotswe. En revanche, je connais beaucoup d'hommes à qui c'est arrivé, Rra. Et certains d'entre eux ne sont plus de ce monde.
- Ce n’était peut-être pas de leur faute, marmonna Mr. Bobologo.
- Effectivement, répondit Mma Ramotswe d'un ton neutre. C’était peut-être l'arbre. Cela reste toujours possible.
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- Beaucoup de femmes viennent me voir au sujet des hommes, répondit-elle d'un ton calme. Les hommes constituent le principal problème des femmes.
Mma Holonga sourit.
- C'est vrai, Mma, vous n’exagérez pas en disant cela. Seulement, la plupart des femmes ne rencontrent de problèmes qu'avec un homme unique. Dans mon cas, il y en a quatre.
Mma Ramotswe tressaillit. C’était inattendu : quatre hommes ! On pouvait concevoir qu'une personne ait deux amours et espère que ni l'un ni l'autre n'apprenne jamais l'existence de son rival. Mais quatre ! C’était la porte ouverte à mille difficultés.
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Le problème, à Edimbourg, c'est qu'on était trop rationnel, trop pondéré. La ville n'avait jamais subi l'oppression, contrairement à tant d'autres villes ; elles n'avaient hérité d'aucun ressentiment.
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Mma Ramotswe aimait dresser des listes et, comme toutes les personnes dans ce cas, elle tendait à les considérer d'un oeil optimiste. Ainsi, celles des choses réglées -enquêtes résolues, etc- en incluaient parfois qui ne l'étaient pas tout à fait, et celles des tâches à accomplir avant midi en comprenaient certaines qui ne seraient sans doute pas terminées avant quatre heures de l'après-midi, voire le lendemain midi.
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Mma Ramotswe et Mma Makutsi avaient échangé ce regard que les femmes gardent en réserve pour réagir aux bizarreries des hommes, un regard très spécial qui mêle pitié et résignation, un regard qui dit : nous savons que vous êtes comme ça, vous, les hommes, et nous comprenons, mais ne nous demandez pas, à nous, les femmes, de considérer les choses de la même façon....
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