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Citations de Alexander McCall Smith (785)


Je ne suis qu’une minuscule personne en Afrique, mais il y a une place pour moi, et pour chacun de nous, ce qui nous permet à tous de nous asseoir sur cette terre et de l’appeler nôtre.
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En fin de compte, c’était ainsi que se résolvaient les grands problèmes de l’existence. Vous pouviez réfléchir et réfléchir encore sans parvenir nulle part, mais il vous fallait toujours manger votre potiron. Cela vous ramenait sur terre.
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L’Afrique, c’est comme ça , tu comprends . Un jour, tout va bien, très bien, et le lendemain main, tu t’aperçois en te réveillant qu’on t’a tranché la gorge.
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Au premier plan, un acacia, cet épineux qui parsème les abords sauvages du Kalahari : longues épines blanches pour mettre en garde, feuilles gris-olive qui contrastent, délicates. Parmi ses branchages, en fin d’après midi ou dans la fraicheur du petit matin, on pouvait voir – ou plutôt entendre un touraco vert.
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Il existait des moments où mieux valait se concentrer sur le morceau de gâteau qu’on avait en bouche, plutôt que de contribuer à faire avancer le débat.
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Elle était parti du principe qu'une femme de soixante ans ne pouvait tomber amoureuse, ce qui était ridicule: on appelait cela de l'âgisme.
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Qui allait croire à une invitation malencontreusement envoyée par un logiciel trop zélé ? Explications ou excuses sincères paraissent souvent bizarres, là où le mensonge sonne vrai. Il arrive qu'un chien dévore le devoir d'un élève...et pourtant, la première réaction est de penser que ce sont des inventions.
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On ne regarde pas assez ses amis. On ne les contemple pas comme un tableau au musée, dans le détail. Cela paraîtrait étrange, déconcertant.
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Elle s'assit devant son oeuf dur avec le Scotsman et une autre tasse de café tout chaud.
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Quand ton ennemi s'éloigne, assure toi qu'il a la voie libre.
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Mma Ramotswe soupira. Quel que fût le problème, Mma Makutsi avait sans doute raison. Toutefois, elle-même n’était pas persuadée que ce fût à l’Agence N° 1 des Dames Détectives qu’il incombait de gérer les problèmes de Charlie quels qu’ils fussent
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Debout devant la fenêtre, Mma Makutsi regarda au-dehors. Oui, songea-t-elle, on pouvait lancer de telles affirmations maintenant, en plein jour, sous le ciel immense et clair du Botswana, mais dirait-on la même chose – et avec la même conviction – après le coucher du soleil, si l’on se trouvait dans la savane, loin des lumières de la ville et cerné par les bruits de la nuit ? Des bruits dont on ne connaissait pas toujours l’origine, qui pouvaient provenir de n’importe quoi, de choses connues et inconnues, de choses amies et ennemies, de choses auxquelles il valait mieux ne pas penser… Elle frissonna. Ce n’était pas une bonne idée de laisser son esprit vagabonder de la sorte
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— Je pense qu’il est temps de mettre l’eau à bouillir, déclara-t-elle en se levant. Avec toutes ces histoires de fantômes…
Mma Ramotswe se mit à rire.
— Les fantômes n’existent pas, Mma. Ni pour les êtres humains ni pour les fourgonnettes. Ce sont juste des histoires qu’on invente pour se faire peur.
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Si les êtres humains en ont, pourquoi les autres choses n’en auraient-elles pas ? Sommes-nous donc si exceptionnels pour être les seuls à avoir des fantômes ? C’est ce que vous croyez, hein, Mma ?
— Ma foi, je ne suis pas persuadée qu’il existe des fantômes d’êtres humains non plus, hasarda Mma Ramotswe. Si nous allons au paradis après la mort, qui peuvent bien être ces fantômes dont on parle ? Non, tout cela ne me semble pas très plausible.
Mma Makutsi manifesta sa désapprobation.
— Tiens donc ! s’exclama-t-elle. Et qui a dit que tout le monde allait au paradis ? Le paradis, il y a des gens qui ne s’en approcheront jamais. Je pourrais vous en donner un certain nombre d’exemples, d’ailleurs…
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Mma Ramotswe se demanda si son assistante parlait sérieusement. Mma Makutsi faisait parfois des remarques très particulières, mais elle n’avait encore jamais rien dit d’aussi ridicule. Voilà pourquoi la détective se dit qu’elle plaisantait et que la réaction à adopter était peut-être d’éclater de rire. En même temps, si elle s’esclaffait alors que son assistante était sincère, cette dernière s’en offenserait et il s’ensuivrait immanquablement une période de mauvaise humeur. Mma Ramotswe limita donc sa réaction à une question innocente :
— Les fourgonnettes ont des fantômes, Mma ? Vous croyez que c’est possible ?
— Je ne vois pas ce qui les en empêcherait ! rétorqua Mma Makutsi. Si les êtres humains en ont, pourquoi les autres choses n’en auraient-elles pas ? Sommes-nous donc si exceptionnels pour être les seuls à avoir des fantômes ? C’est ce que vous croyez, hein, Mma ?
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Mma Makutsi n’attendit pas que son employeur réponde à sa question.
— Cela signifie que l’une de vous a vu une chose que l’autre n’a pas vue.
Mma Ramotswe médita cette réflexion. Elle ne faisait guère avancer le problème, conclut-elle.
— Mais le fait que l’une de vous n’ait rien vu ne signifie pas qu’il n’y ait rien eu, poursuivit Mma Makutsi. Si elle n’a rien vu, c’est parce qu’en fait, elle n’a rien remarqué. Vous, vous avez vu une chose qu’elle-même n’a pas vue parce que cette chose n’était pas là, ou bien qu’elle n’était pas là de la façon dont vous pensiez qu’elle était là.
— Je ne suis pas sûre de bien vous suivre, Mma Makutsi…
Mma Makutsi se redressa.
— Cette fourgonnette, Mma Ramotswe, était un fantôme de fourgonnette. C’était l’esprit de la fourgonnette disparue. C’est cela que vous avez dû voir.
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Le livre de Clovis Andersen, lui semblait-il, consacrait un passage à ce genre de questions. Les Principes de l’investigation privée prodiguait une multitude de conseils dans tous les domaines, mais il était tout particulièrement pointu sur le sujet des indices et du recueil de témoignages. « Quand plusieurs personnes ont assisté à une même scène, avait écrit le grand expert, il est étonnant de constater combien de versions de cette scène l’enquêteur peut récolter ! Ce n’est pas que les gens mentent, mais chacun de nous voit le monde différemment. Un individu remarque une chose, un second en constate une autre, qui n’a aucun rapport. Et tous deux sont convaincus de dire la vérité ! »
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En temps normal, Mma Ramotswe aurait approuvé, mais elle s’en garda ce jour-là. Elle n’avait aucune envie de lancer Mma Makutsi sur le thème de la politique ou du comportement de la jeunesse, ni sur aucun des autres sujets qui inspiraient à l’assistante des opinions tranchées et parfois fort peu conventionnelles. Elle enchaîna donc en exposant la vision qu’elle avait eue de la petite fourgonnette blanche, puis rapporta sa conversation troublante avec la femme assise au bord de la route.
— Elle m’a soutenu dur comme fer qu’il n’y avait pas eu de fourgonnette, Mma, et je l’ai crue. Alors qu’en fait, je suis tout aussi certaine d’en avoir vu une. Je n’ai pas rêvé !
Mma Makutsi l’écouta avec attention.
— Donc, dit-elle, vous l’avez vue, mais pas elle. Qu’est-ce que cela signifie, Mma ?
Mma Ramotswe réfléchit.
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Mma Ramotswe reprit sa route et acheva d’accomplir les tâches pour lesquelles elle était sortie. Elle oublia la petite fourgonnette blanche jusqu’au moment où, de retour à l’agence, deux ou trois heures plus tard, elle mentionna l’incident à Mma Makutsi.
— J’ai vu quelque chose de très étrange ce matin, Mma, commença-t-elle en s’installant à sa table de travail.
— Cela n’a rien de surprenant, lui répondit Mma Makutsi de son bureau, à l’autre extrémité de la pièce. Il se passe beaucoup de choses étranges à Gaborone de nos jours.
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Je travaillais dans la police autrefois. Pendant trois ans, j’ai été policière. Seulement un jour je me suis fait mal en tombant d’un camion et ensuite, on m’a dit que je ne marchais plus assez bien pour rester. Qu’est-ce qu’ils peuvent être bêtes, quelquefois ! Ce n’est pas étonnant que les bars soient pleins de criminels qui se racontent tout ce que la police n’a pas fait ! Des malfrats qui boivent de la bière et qui se moquent. Voilà ce qui se passe à notre époque, Mma ! Sûrement qu’un jour, Dieu punira les dirigeants par la faute à qui ce genre de chose arrive.
Mma Ramotswe sourit.
— Vous avez raison, Mma. Ces délinquants mériteraient une bonne leçon !
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