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Citations de Alexandre Jollien (1214)


Je suis plus que convaincu que le paquet de mal-être qu'on se trimballe ne provient pas de soi seul. Les pressions, les violences sociales fabriquent des cargaisons de souffrances.
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La résilience... La métaphore vient de la métallurgie ! Est résiliente une plaque qui retrouve sa forme initiale après avoir ramassé un coup.
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Si tu ne vois pas encore ta propre beauté, fais comme le sculpteur d'une statue qui doit devenir belle : il enlève ceci, il gratte cela, il rend tel endroit lisse, il nettoie tel autre, jusqu'à ce qu'il fasse apparaître le beau visage dans la statue. De la même manière, toi aussi, enlève tout ce qui est superflu, redresse ce qui est oblique, purifie tout ce qui est ténébreux pour le rendre brillant, et ne cesse de sculpter ta propre statue jusqu'à ce qu'il brille en toi la clarté divine de la vertu [...]. Si tu es devenu cela [...], n'ayant plus intérieurement quelque chose d'étranger qui soit mélangé à toi [...] Si tu te vois devenu ainsi [...], regarde en tendant ton regard. Car seul un tel œil peut contempler la beauté.
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Alexandre Jollien
Voir la vérité... Le corps, la fragilité d'une vie, sa préciosité aussi, l'interdépendance, la solidarité qui réunit tous les êtres... (p. 104)
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Ne plus se laisser embobiner par la logique du pire, le souci érigé en sytème! (p. 104)
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La peur d'être authentique, la crainte de blesser causent notamment beaucoup de tort.
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Adrien trouvait d'instinct une finesse comparable à celle d'une tigresse qui maîtrise son agressivité pour nourrir ses petits.
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Accepter que « jamais je ne serai normal », affirme-t-il.
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S'octroyer des cures d'impuissance, sans paniquer, sans se braquer, traverser les saisons de l'âme ou rien ne progresse, apparemment.
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Tout commence dans un dortoir. Une personne handicapée moteur cérébral entouré de trois camarades d'infortunes, a coutume de s'exiler un peu en de toniques dialogues intérieurs pour mieux vivre, rester debout et maintenir le cap.
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L'angoisse, un tourbillon qui plane au-dessus de la tête... Vouloir entrer en communication, lever les yeux dans sa direction, essayer de contrecarrer l'idée qui me fait tant de soucis, c'est déjà se faire happer. (...)
Au fond, la peur, l'anxiété ressemble à un piège. S'en approcher, contre-argumenter avec ses pensées, c'est mettre le doigt dans l'engrenage, être attrapé, bouffé tout cru.
Trouver l'audace de ne rien faire, contempler, poursuivre le chemin. Ne pas lutter, ne pas s'occuper des toiles d'araignée. (p. 50 - 51)
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Débordant un corps répondant plus lentement aux sollicitations du monde, Alexandre Jollien déploie une pensée claire, lucide et voyante.
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Le meilleur moyen de commencer chaque journée est : de réfléchir, à son réveil, si l'on ne peut pas ce jour-là faire plaisir au moins à quelqu'un. Si cela pouvait être admis pour remplacer l'habitude religieuse de la prière, les autres hommes auraient un avantage à ce changement. Friedrich Nietzsche
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Pourquoi se lever le matin ? Pour consommer, étendre son territoire ? Y a-t-il encore une cause qui nous dépasse ?
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Le point crucial dans cette affaire c'est donc la façon dont je lis, j'interprète les événements. Est-on vraiment responsable de la manière dont on analyse ce qui nous tombe dessus ?
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L'angoisse, un tourbillon qui plane au-dessus de la tête...Vouloir entrer communication, lever les yeux dans sa direction, essayer de contrecarrer I'idée qui me fait tant de soucis, c'est déjà se faire happer.
Laisser passer, sans entrer en contact avec la tempête mentale. Ascèse radicale ! Non-agir.
Au fond, la peur, l'anxiété ressemble à un piège, une toile d'araignée. S'en approcher, contre-argumenter avec ses pensées, c'est mettre le doigt dans l'engrenage, être attrapé, bouffé tout cru.
Trouver l'audace de ne rien faire, contempler, poursuivre le chemin. Ne pas lutter, ne pas s'occuper des toiles d'araignée.
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Je lis et relis la prescription de Marc Aurèle : "Chaque homme ne vit que le moment présent, et ne perd que cet unique instant".
Les pesantes injonctions à demeurer dans l'ici et maintenant me gonflent, l'empereur philosophe, lui, me réveille. Il invite à la grande vie. Quand je claqueral, au final, je ne perdrai que la seconde, ce laps de temps infime durant lequel j'expirerai mon dernier souffle.
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Dans le Crépuscule des idoles, Nietzsche assène son fameux "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort". Je crains que ce qui ne tue pas rende, dans certaines circonstances, plus docile, plus servile, plus torturé. Plus méfiant et rusé peut-être ? Ce n'est pas la souffrance qui grandit mais ce qu'on en fait, éventuellement, grâce aux autres.
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S'attaquer aux causes, aux raisons du mal-être, de la souffrance, poser des actes.
Swâmi Prajnânpad dégage la voie : "Emotionnellement, acceptez ; intellectuellement, voyez ce qui peut être fait, si quoi que ce soit doit l'être. En action, faites-le."
Il dit aussi : "Améliorez, mettez fin ou acceptez."
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En quittant l’estaminet, je ne suis pas vraiment saoul, hélas. Et pourtant, je lance cette puérile invitation: « Et si on finissait la soirée à poil, histoire de vivre à fond notre histoire ? » Z s’exécute et je l’imite. Je me les gèle. Tout le problème vient de ce corps que je n’aime pas, que je n’habite pas. L’enfant brimé, l’adolescent forcé à la discrétion, le philosophe nu rebâche cette vieille rengaine: « J’aimerais être un garçon normal ». A côté de moi, un autre homme dans le plus simple appareil: Z, le double idéal, le garçon normal, rêve absolu. Je voudrais vivre nu, atteindre la nudité spirituelle, sans attentes, sans comparaisons, sans attachements. Et quitter peu à peu cette soif de posséder (p. 192)
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