Anne Vantal

Kolia, jeune homme de vingt ans, est accusé d'avoir agressé une jeune femme chez elle et d'avoir enlevé son bébé dans le but d'obtenir une rançon. C'est maintenant l'heure du procès. Trois jours fatidiques pendant lesquels les jurés vont entendre les témoins, les victimes, les accusés et les avocats. Trois jours pour se forger une intime conviction. Trois jours qui vont sceller le destin de Kolia mais aussi de sa famille.

Comment se déroule un procès en France ? Quelles sont les étapes de la procédure ? Comment chacun des acteurs d'un procès vit tout cela ? Et comment, nous lecteurs, nous le faire comprendre ? Pour cela Anne Vental a écrit chaque chapitre selon le point de vue des différents protagonistes, donnant du rythme et de la vie à ce qui n'est au départ qu'un simple fait divers. Au final un excellent roman sur la justice en France mais aussi sur un jeune homme devant assumer des actes qui le dépassent

bonjour, je voudrais savoir si quelqu'un pourrait me dire le courant litteraire de ce livre, merci.

Un jeune homme part s'installer dans un camp abandonné. Il va y vivre en ermite. Son départ est préparé : argent, victuailles, médicaments, outils... Que fuit-il ?

Peu à peu sa vie se dévoile, abandonné par sa mère, élevé par son grand-père, solitaire, pas d'amis, pas de petite copine. La seule femme qui semble avoir de l'importance dans sa vie est Alexia, celle hante ses nuits. D'ailleurs elle devait le suivre dans sa fuite, seulement elle n'a pas voulu.

Récit court et intense, très dur mais pas glauque. Une note de l'éditeur prévient "des passages de cet ouvrage peuvent heurter la sensibilité de certains jeunes lecteurs".

Le ton assez détaché utilisé par Anne Vantal et le récit à la troisième personne contrastent avec l'introspection complète dans les souvenirs du héros. A rapprocher de "Je ne mourrai pas Gibier" de Guillaume Guéraud.

Félicien découvre que sa mère biologique est algérienne. C'est le choc. Après avoir raté le bac et sur un coup de tête, il part, seul, découvrir les terres d'Alger.

Notre avis : Ce roman est assez classique.

Les événements et la construction générale se devinent aisément avant même d'ouvrir le livre. Pour ceux qui n'ont jamais lu ce type d'histoire, la satisfaction de la découverte peut éveiller l'intérêt. Pour les autres, ils pourront avoir plaisir à surfer sur des attentes connues.

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Une vraie perle, pleine de tendresse pour ses personnages (aucun n'étant véritablement antipathique, comme c'est souvent le cas dans les récits de vie pour la jeunesse), racontée avec un peu d'humour et beaucoup de tact en petits chapitres faciles à lire - trop faciles, le roman s'avale en moins d'une heure. Un auteur à suivre, qui a signé récemment un texte plus adulte sur le choc des cultures. Ce roman a été sélectionné par la libraire du Préau (elle y tenait !) à l'Eté du Livre 2007.
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Livre pris au hasard à la bibliothèque. J'avoue être quelque peu déçue : le prologue et l'épilogue montre ces ados ensemble, on sait qu'on va les rencontrer par le biais de très courts chapitres et de façon individuelle. Mais ça ne se tient pas, il n'y a pas ou peu de liens entre eux, on ne peut pas éclairer la vision de l'un par rapport à l'autre, à part Benjamin et Juliette peut-être... Ce choix d'écriture, qui est celui de figer un instant précis de la vie de ces "entre-deux", bac en poche certes, mais pas encore adultes, ce basculement, en fait n'en est pas un (à part pour l'un d'eux puisqu'il y laissera la vie). C'est écrit simplement, sans poésie, sans humour, de façon un brin rigide peut être, ça se lit tranquillement mais ça ne laisse rien en bouche, ni en coeur : on n'a pas eu le temps de s'y attacher, à ces ados, on les a regardés passer et puis voilà !

Je ne connaissais Méduse que par les "ont dit" dorénavant je connais mieux son histoire et comprends finalement qu'elle n'était pas méchante, loin de là, contrairement à Athéna qui n'est pas objective. Mais bon les Dieux ne le sont rarement...

L'écriture de cette écrivaine est facile à lire.

A la fin du livre on y découvre le lexique et d'autre petit écrit sur Méduse, avec une carte.

Méduse vit avec ses deux soeurs Sthéno et Euryale. A elles trois, elles forment les Gorgones. Méduse est la plus belle d'entre elles, à la chatoyante chevelure blonde. Parce qu'elle offense Athéna en souillant un de ses temples (alors que c'est plutôt Méduse qui est souillée par Poséidon), la jeune fille est métamorphosée par la déesse aux yeux pers en une créature hideuse, cheveux transformés en serpent et regard pétrifiant. Mais ce n'est encore pas assez pour Athéna...

Encore un excellent volume de la collection Histoires noires de la mythologie, très bien écrit. On découvre que Méduse ne fut pas toujours la créature monstrueuse décrite dans beaucoup d'ouvrages, mais qu'elle est en fait une victime. En fin d'ouvrage, toujours un dossier très intéressant sur l'origine du mythe de Méduse et de sa présence dans les arts.

C'est le procès de Kolia, un jeune homme de 25 ans, accusé de tentative de vol et d'enlèvement d'enfant et de sa soeur, Lena, accusée de complicité.

C'est un roman vraiment original pour une édition jeunesse : tous les points de vue sont représentés (victimes, accusés, avocats, juge, jurés, témoins, experts) et toute la chronologie d'une audience.

On ne s'ennuie pas puisqu'on passe d'un point de vue à l'autre très vite. Cela nous permet de saisir les questionnements, les inquiétudes, les doutes de chacun face au devoir de juger la vie de quelqu'un. Le roman donne à voir toute la difficulté d'évaluer une situation qui est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. Il montre aussi que chaque personnalité juge aussi en fonction de son propre vécu, de sa personnalité et de ses opinions

Les jurés représentent de façon assez réaliste la société. Leur sensibilité, leur désarroi est traduit avec justesse sans tomber dans la caricature. Seul petit bémol, le récit est un peu long même s'il traduit bien les différentes phases d'un procès et la lenteur juridique et la complexité de ses enjeux.

D’une seule traite la narratrice couche sur le papier le passé et le présent. Pour tirer un trait, pour aller de l’avant. Les mots coulent avec fluidité, l’histoire est simple, tragique, tragiquement simple. Elle se lit comme le bilan d’une relation fusionnelle brutalement interrompue, une mise au clair limpide. Le retour sur les faits offre au lecteur un soupçon de suspens qui pousse à en savoir plus. D’emblée on comprend que cette lettre est une lettre à l’absent mais on voudrait comprendre le pourquoi de cette absence.



Pour elle, la lettre se veut cathartique, elle n’effacera jamais les souvenirs, bons ou mauvais, mais elle offre une libération intérieure, elle permet de repartir sur de nouvelles bases « pour commencer à vivre ». Une confession intime sans faux semblant, touchante et pudique.


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Qui n’a jamais craint de faire partie d’un jury d’assises ? Tout citoyen peut être amené une fois dans sa vie à être juré, à juger avec impartialité un autre individu.



Qui n’a jamais craint de se retrouver devant un juge que ce soit comme témoin ou comme présumé coupable ?



Dans Peine Maximale, Anne Vantal nous livre le point de vue de tous les acteurs du système judiciaire. Il s’agit dans ce procès de décider si oui ou non les accusés sont coupables et si oui quelle peine doivent-ils recevoir. Toutes les personnes présentes vont ainsi avoir la possibilité d’exprimer leurs sentiments : victimes, accusés, avocats, président, témoins… Et alors qu’on pourrait se sentir perdu dans cet imbroglio de personnages, l’auteur arrive à nous éclairer sur le rôle de chacun.



Ce procès c’est celui de Kolia et de sa sœur Lena, accusés de vol et de kidnapping. On découvre peu à peu la personnalité de ces deux adolescents mais aussi la peine des victimes. Le lecteur est partagé tout comme le sont les jurés. Ces derniers rendent finalement leur verdict et on se demande si on aurait livré le même… Un excellent roman ados dans l’excellente collection Romans Ados d’Actes Sud Junior.

#Chronique : Esperluette écrit par Anne Vantal



« Nous lisons dans ce livre une lettre écrite pour Jordan, l'expéditrice lui explique à quel point elle a besoin de lui. Ils se connaissent depuis l'enfance, depuis qu'ils ont 4/5 ans, lorsqu'ils étaient en maternelle, en moyenne section pour être précise. Depuis, ils ne se sont jamais quittés. [...] Cette missive est pleine d'amertume, de tristesse, la narratrice s'adresse avec beaucoup de sincérité à son ami. On sent tous les regrets qu'elle porte en elle, une souffrance aussi. »



Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2020/04/esperluette-ecrit-par-anne-vantal.html#more

Je remercie les Éditions Actes Sud Junior pour cette jolie lecture !
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Un roman court qui se lit d'un jet... Une amitié puissante que des évènements de la vie atomisent ... Une écriture efficace au service d'une histoire qui ne peut laisser indifférent. On ouvre et on referme une lettre avec la narratrice qui nous associe à son questionnement existentiel. le temps de la lecture parait trop court, on a envie de continuer avec Esperluette, juste le temps de retrouver son souffle et reprendre le court de notre vie.

Professeur-documentaliste, ce roman d'Anne Vantal viendra rejoindre les autres dans les étagères du CDI (Peine maximale, Un été outremer, Rendez-vous en septembre, Voie interdite) romans qui plaisent tant aux ados et aux adultes ! Un livre que je recommande vivement.

Un roman court qui se lit d'un jet... Une amitié puissante que des évènements de la vie atomisent ... Une écriture efficace au service d'une histoire qui ne peut laisser indifférent. On ouvre et on referme une lettre avec la narratrice qui nous associe à son questionnement existentiel. Le temps de la lecture parait trop court, on a envie de continuer avec Esperluette, juste le temps de retrouver son souffle et reprendre le court de notre vie.

Professeur-documentaliste, ce roman d'Anne Vantal viendra rejoindre les autres (Peine maximale, Un été outremer, Rendez-vous en septembre, Voie interdite) qui plaisent tant aux ados et aux adultes ! Un livre que je recommande vivement.

Ce roman retrace le procès de deux jeunes gens qui sont accusés de kidnapping d'enfant. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce récit, c'est qu'il est très pédagogique quant à la façon dont se déroule un procès. Tout est très bien expliqué sur le rôle de chaque intervenant, les différentes procédures, sans pour autant que cela soit ennuyeux. Toutes les informations sont parfaitement intégrées au récit. Cela nous donne à voir aussi la complexité de rendre la justice dans la mesure où les acteurs du procès (et notamment les jurés) ont tous leurs vies à côté et ils ne sont pas forcément tous dans un bon état d'esprit au moment de prendre une décision, pourtant capitale.

livre super bien qui nous met dans de magnifiques aventures

Livre pour les bon lecteurs

Le narrateur externe d’Anne Vantal distille des révélations et des rebondissements qui composent un suspense tenu jusqu’au bout du roman. Trafic d’œuvres d’art, oligarque russe, l’auteure ne se refuse rien et cela réussit à rendre l’intrigue non pas crédible, mais haletante.
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Stagiaire dans un hebdomadaire à sensations, Damien surprend une conversation secrète à propos de La Serena, un navire du XIIIe siècle coulé lors d'une croisade avec un fabuleux trésor. Avec sa sœur jumelle, passionnée d'histoire, ils enquêtent jusqu'en Grèce à la poursuite d'un ancien militaire qui pourrait les mettre sur la piste de la Serena.



Cela débute comme un bon roman d'aventure, du mystère autour d'un navire coulé avec son trésor, une base historique solide, un périple qui entraîne le lecteur en Grèce dans les pas des croisés du XIIIe siècle et des méchants qui se battent pour le trésor : tous les ingrédients sont là et pourtant à la fin, il y a comme un goût d'inachevé, une frustration, la fin n'est pas à la hauteur des 3/4 du récit...mais c'est par elle qu'on termine, alors c'est un petit oui.

Koila a vingt ans de prison, que son frère pourrait être condamné lourdement.

Le juré a décidé pour Koila qu’il devrait rester vingt ans en cellule, donc quand il va sortir il aura quarante-cinq ans.

Il y aura trois jours de procès, il y a deux accusés et la petite dernière est libre mais son sort que va être également scellé.

Le genre c’est un roman très triste. Il y a beaucoup chapitres dans ce livre

Les personnages sont Léna, Karine, Agnès, Louis,…..et Koila.

Mon personnage préféré c’est Koila il est souvent triste mais il faut beaucoup du suspense. Oui, j’ai bien aimé car c’était triste et il y avait du suspense. L’histoire je l’ai trouvée triste avec beaucoup de suspense.

Ce livre m’a fait beaucoup réfléchir sur beaucoup de choses, j’ai appris beaucoup de choses.

Il m’a beaucoup émue. Il faut pas rire ni sourire. Il ne fait pas rêver. Je suis différente de tout ça.

j'ai bien aimée Méduse surtout quand elle est devenue violette mais c'est triste quand elle est devenus méchante contre ses soeurs .

océane denis