Anne Vantal

On suit l'avancée du procès d'un jeune homme désespéré à travers les yeux de différents personnages : président, avocats, membres du jury...

Public : 14 ans

Jolie intrigue sur le sujet du handicap. On rentre dans la tête de ce petit garçon avec ses interrogations après un événement qui a perturbé son quotidien.

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Rendez-vous en septembre est mon genre de livre, ces onez jeunes adolescents qui ont leur bac en poche.

Il s'agit là d'un savant mélange de documentaire sur la justice et de l'histoire des personnages présents autour de ce procès.

Malgré le fait qu'il y ait beaucoup de personnages très caricaturés exprimant leurs pensées au point qu'on ne sache plus qui est qui, et que l'histoire du jeune Kolia soit un peu improbable dans la réalité tant elle est pitoyable, ce roman reste un excellent moyen de connaitre le monde de la justice dans ses moindres recoins, et cela se révèle très intéressant.

On comprend comment se déroule un procès au Tribunal de Grande Instance. La fonction de tout ces jurés, magistrats, parties civiles... Les étapes sont bien définies, et le stress, la fatigue endurée par les personnages est palpable.

On essaye de se forger un avis, mais on en comprend la difficulté au fil des pages. Comment juger la vie et l'avenir d'un homme, lorsque tout tient entre vos mains ? C'est donc un roman bien monté et intéressant.
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Recueil de nouvelles très décevant par un auteur qui nous a habitué à bien mieux.

Le jugement du tribunal



Kolia, jeune homme de 25 ans, va être jugé pour s'être introduit chez une personne et avoir pris un enfant en otage. Combien de temps durera sa peine mais aussi celle de sa sœur, accusée de complicité ?

Dans ce livre, il est question du traumatisme des victimes, de suspens et d'angoisse dans l'attente du verdict final.

Nous avons aimé dans ce roman toutes les informations qu'il nous donne à propos du fonctionnement d'un tribunal. Toutefois, nous avons trouvé la présentation des jurés trop longue et le vocabulaire lié à l'univers de la justice un peu complexe. Pour terminer, on peut reprocher à ce livre une intrigue avare en rebondissements.

Récit concentré sur 3 journées d'audience. Les chapitres courts brossent rapidement les portraits de principaux acteurs : les accusés, les plaignants, les avocats, les juges, les jurés.

Livre intéressant car il retrace les différentes étapes d'un procès, les rouages de la justice.

Onze camarades de classe, issus de la même classe de Terminale scientifique, viennent de fêter leur réussite au baccalauréat et se séparent le temps des vacances d’été. Pendant deux mois, chacun part de son côté, loin du lycée et des tracas quotidiens, dans l’attente d’une nouvelle vie qui commencera en septembre. Anne Vantal livre de courts moments de vie, chargés d’émotion.



Leila travaille comme animatrice dans un centre de vacances pour enfants en difficulté. Comme chaque année, Benjamin passera le mois de juillet chez ses grands-parents en Normandie et le mois d’août dans un hôtel de luxe en Italie avec ses parents. Tristan, lui, constate avec tristesse et résignation les ravages provoqués dans son entourage par la mort de son père l’an passé. Tandis que Benjamin, avec qui elle sort, prend ses distances, Juliette doit faire face à une terrible nouvelle. Thibault fête ses dix-huit et semble décidé à profiter pleinement de sa jeunesse. A cause d’un père trop exigeant, Jérémy se retrouve en Ecosse, pour parfaire son anglais dans une famille d’accueil sans charme. Inès s’apprête à retrouver son père, parti vivre aux Etats-Unis et désireux de renouer des liens avec elle. Bastien espère perfectionner son art lors d’un stage de musique. Clémence expérimente pour la première fois les joies du baby-sitting. Adam décide de prendre son destin en main lors d’un voyage au Portugal avec son frère ainé. Emma se confronte à une mer déchainée, comme si elle avait quelque chose à prouver.

J'ai été très déçue par ce récit d'Anne Vantal que j'avais beaucoup appréciée avec Peine maximale, d'une si grande justesse. L'intrigue est sans grand intérêt, les personnages proches de la caricature de jeunes lycéens sans soucis financiers.

Décevant.

Trois jours au cœur d'un procès où chaque minute défile si lentement. Le procès d'un frère et d'une sœur accusés de la séquestration d'un nourrisson. Ugo, un petit garçon de 6 mois enlevé à ses parents par Kolia, un jeune homme de vingt-cinq ans au passé exemplaire. Léna sa jeune sœur est, elle, accusée de complicité.

Trois jours durant lesquels l'auteur nous fait entrer dans la tête de chaque personne présente dans cette cour d'Assises. De chaque juré, jury, avocat, victime et accusé. J'ai trouvé très intéressant cette façon de nous faire partager les pensées de chaque acteur dans ce procès. De savoir comment chacune vivait ce moment intense, ce qu'elles pensaient des accusés et des victimes. Et là j'ai compris que se forger une conviction est très difficile : à chaque témoignage, chaque voyage dans la tête d'un juré, je changeais mon point de vue sur l'affaire.

Il y a tout de même une personne dont je voudrais parler : Anna la plus jeune sœur des accusés. Cette jeune fille de seize ans dont on ne parle presque pas est tout de même la plus grande victime de mon point de vue. Sans sa sœur et sans son frère, Anna n'est plus rien. Elle n'a plus aucune famille. Durant tout le procès, elle s'est jurée de rester forte, mais sans aucun soutient elle craque. Je trouve que la citation en haut de ma chronique résume bien ce qu'elle ressent et ce que j'essaie d'expliquer.

En bref, ce très bon récit m'a appris beaucoup beaucoup de choses mais il faut quand même, à mon avis, maîtriser le vocabulaire de la justice pour se lancer dans cette lecture.



Excellente lecture
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(dès 12 ans)

Genre : passage à l'âge adulte



Onze bacheliers vus au travers d'un moment de leur été post-bac. Ils s'étaient séparés après une fête le jour des résultats, ils se retrouvent pour enterrer l'un des leurs...

On en reste au stade du concept : 6 à 10 pages par personnages, quelque chose de crucial qui se joue, il faut croire que c'est obligatoire pendant l'été d'après-bac ! De plus les personnages sont assez caricaturaux – la jeune maghrébine qui travaille dur, le jeune homo forcément seul et triste (mais il joue du violoncelle alors ça va), la jeune fille enceinte par accident (qui n'avait pas pensé à la contraception mais qui gère un avortement seule en plein été, vu la disponibilité des centres, vraiment bravo!), etc.

Ce livre est dur, et à la fois démonstratif de ce qu'est réellement un procès. Ce n'est pas ce que New York Police Judiciaire tente de nous montrer, c'est plus poignant, plus lourd, plus long (quoique les épisodes de cette série sont.... bref). Et surtout, c'est dur. Vraiment. Le livre est très bien écris, on a tour à tour un aperçu de ce que perçois chaque personnages, le jury, les victimes, les accusés, les témoins, les avocats, les procureurs et tout. C'est assez intéressant et en plus ça peut nous faire criser parce que trois membres du jury sont détestables pour l'une ou l'autre raisons, qu'on a envie de faire taire les procureurs, et puis on a de la peine. Parce que Kolia est un pauvre type qui n'a pas eut de chance, et qui à craquer au mauvais moment. Parce que Léna aime son frère et voilà, qu'elle lui fait confiance. Parce que personne ne pense à Anna qui va se retrouver toute seule si son frère et sa soeur finissent en prison. (d'ailleurs, à ce propos un passage m'a émue énormément !) J'ai vraiment beaucoup aimé. Comment c'est fait, comment c'est raconté. comment les moments longs de la justice sont résumés. Comment ça se fini. Comment c'est juste beau et humain. Parce que ce livre est humain. Les personnages sont tellement crédible qu'on pourraient très bien les rencontrer dans la rue. Parce que oui, si on se fais séquestrer, on peut en rester traumatisée (même si la femme me saoûlait vraiment, je la trouvais trop pleurnicheuse), parce qu'on peut craquer à tout moment et faire des choses pas forcément légales... En plus, le procès était tellement bien tourné, tout était joué. Pas de place au hasard dans ce procès. Tout est calculé à la moindre chance. Même s'il y avait certains passages (un ou deux) que j'aurais voulu voir être prolonger ou encore une chose que j'aurais aimé savoir, ce livre est fort, et j'aime beaucoup. En plus, on peut aussi se rendre compte que l'écriture est "neutre" et impartiale mais pourtant, m'a emmené à me mettre dans tous les états, colère, joie, tristesse, et puis aussi, peur du dénouement. J'aime beaucoup.

Ouvrage synthétique, rapide à lire.

Chaque personnage vit un événement au cours de ses vacances et je m'attendais à une synthèse plus fine des conclusions qu'ils pouvaient tirés de ce vécu, un éclairage plus précis sur les répercussions de ces événements sur leur manière d'aborder la vie.

Anne Vantal a le regard aussi clair et sensible que son écriture.
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J'ai plutôt aimé ce livre car il relate les problèmes de la société moderne.

Il est en relation avec mon programme de 4ème en éducation civique. Personnellement , je le trouve un peu caricatural par rapport aux avocats de la partie civile qui donnent leurs arguments.

En revanche j'ai trouvé le livre long au début, et plutôt complexe à lire et sans humour.

Un roman qui se lit vite et qui s'oublie vite aussi. Je n'ai pas accroché, les histoires de ces jeunes sont parfois caricaturales. L'idée de suivre des adolescents pendant leur été après le bac est plutôt une bonne idée de départ mais je me suis ennuyée à la lecture.

L'histoire que ce roman raconte est intéressante :

Un jeune homme nommé Kolia, est accusé d'avoir tenter de prendre l'argent d'une famille qu'il croyais riche, monsieur et madame Lammenais, et par la même occasion kidnaper leur fils, Ugo.

Ce jeune homme a deux sœurs, l'une d'elle, l’aînée, est aussi accusé pour complicité de l'enlèvement du petit.

Lors du procès, Kolia raconte la scène. Il explique son enfance et pourquoi il a tenté ses crimes. Il explique aussi comment lui est venu l'idée, et pourquoi il a fait de sa sœur Léna une complice.



J'ai aimé ce livre, il m'a intéressée. on peut se mettre à la place de tout les personnages ( accusés ; victimes ; juges ; public ; avocats ; jurés...). On peut voir ce que chacun ressent à chaque moment, voir leur opinion ainsi que leur avis sur les évènements.

De plus il y a du suspense, on a envie de savoir le verdict pour les deux frères et sœurs qui sont accusés, mais on veut aussi connaître l'avenir de leur petite sœur Anna.

On sait aussi que ce qu'a fait Kolia est très mal, mais pourtant on s'y attache et on espère que la sanction ne sera pas sévère pour lui.

ncore une très belle lecture que je viens de terminer aux éditions actes Sud Junior, une lecture angoissante, étrange et très surprenante. Je ne dirais pas grand chose de ce livre pour ne pas spoiler l’histoire .



Du coté de l'histoire : Un jeune homme part s’installer dans un campement abandonné. Il a décidé d’y vivre seul, en autarcie, pendant au moins toute la belle saison. Qui est-il, que fuit-il ? Enfant abandonné, il a été élevé par son grand-père. Mécanicien sans grande éducation, il n’a jamais eu d’ami(e)s. Homme peu sûr de lui, il ne connaît pas les femmes. Une belle Alexia lui plaisait pourtant, elle devait venir avec lui, n’a finalement pas voulu. Il pense avoir trouvé une cachette pour disparaître du regard des gens mais, au cœur de cette solitude, il reste face à lui-même et à ses souvenirs . Depuis qu’il a commis l’irréparable, la compagnie des hommes, jusqu’à la sienne, lui est devenu insoutenable et impossible.



Du coté de l'écriture: Après avoir lu le livre on comprend beaucoup mieux l'avertissement de la quatrième de couverture stipulant « des passages de cet ouvrage peuvent heurter la sensibilité de certains jeunes lecteurs » Car il y a des scènes sombres, mais c’est l’histoire dans son ensemble qui nous fait froid dans le dos ! Pourtant, ça fonctionne bien, parce que l’auteur a su créer cette tension croissante vers cette effroyable vérité, avec un regard froid et distant sur les faits qui nous permet et heureusement de mettre des barrières entre le protagoniste et nous même lecteur.



En conclusion: Ce roman est un concentré de désoeuvrement, de douleur, un appel à l'amour désespéré. Un livre vraiment très bien mais très angoissant psychologiquement, j'ai beaucoup aimé l’écriture d'Anne Vantal, très sombre mais avec des mots bien pesés. C'est donc un roman dur, violent, genre fait divers qui tourne mal. C'est très bien écrit, avec une impeccable maîtrise de la montée de l'inquiétude. je le conseille mais à un public de (jeunes) adultes pas aux adolescents car il est très dur.
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J'ai bien aimé ce livre. C'est l'histoire de Félicien, un jeune adolescent qui a été adopté en France. Pour ses 18 ans, il veut connaitre ses origines et, en consultant les fichiers de la DDAS, il découvre que sa mère biologique est algérienne. C'est décidé ! Félicien, qui vient de rater son bac, part à l'aventure de l’autre coté de la mer pour retrouver sa mère en Algérie...

Une histoire agréable à lire, et très courte !