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Citations de Arnaldur Indriðason (1508)


Nous passons notre temps à attendre la fin du monde. Qu’elle se manifeste sous la forme d’une comète ou d’autre chose. Nous avons tous notre fin du monde personnelle. Certains vont même jusqu’à l’attirer. Certain la désirent. D’autre tentent d’y échapper.
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Konrad regarda la balance du port et se souvint soudain qu’il s’était battu avec Leo sur le parking. Il y avait si longtemps, tout cela était si loin, ces choses englouties étaient pitoyables. Sa vie d’alors avait été minable, aujourd’hui elle aussi était si loin, engloutie. Tout cela n’était plus, sauf ce qu’il avait vécu avec Erna, même si ce n’était pas entièrement vrai puisque, cela aussi, il avait presque réussi à le détruire.
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Les cinq doigts étaient écartés les uns des autres comme si celui qui se trouvait là avait tendu la main en l'air pour saisir quelque chose, se défendre ou, peut-être implorer la pitié. [...] Les os dépassaient de la terre et s'étendaient dans sa direction comme s'ils imploraient grâce et un frisson le parcourut.
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— On peut être bigame, en Islande, sans être inquiété ? demanda Sigurdur Oli.
— Non, répondit Elinborg, catégorique. Nous ne sommes pas assez nombreux.
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[...] Il se sentit libéré d’un poids. Il savait qui avait tué son père et la réponse à sa question n’était pas celle qu’il avait le plus redoutée.
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[...] Tu n’es qu’un pauvre crétin, Konrad. Nom de Dieu, tu as vraiment un sacré problème !
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[...] La vie de paria des homosexuels à Reykjavik dans les années 60, une époque où ils n’osaient pas avouer qu’ils aimaient les hommes. Ils vivaient cachés, se rencontraient en secret et n’avaient nulle part où se retrouver sauf les uns chez les autres, ils vivaient dans la honte et la peur d’être démasqués comme des criminels.
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[...] Toute cette boue. Autrefois, c’était une vraie plaie en Islande. Ces ignominies étaient une vraie plaie et personne ne réagissait.
[...] –  Ce n’était vraiment pas joli. Surtout pour son petit frère. On les avait séparés, Gardar avait été envoyé ailleurs et le frère était resté là-bas. Un homme venait à l’institution, il y en a même sans doute eu plusieurs, je ne m’en souviens pas vraiment, en tout cas il emmenait le gamin et quand il le ramenait… Il lui avait fait du mal, si vous voyez ce que je veux dire.
[...] Personne ne réagissait face à ces choses-là à l’époque. Personne ne trouvait gênant que des hommes viennent chercher des gamins vulnérables pour leur faire du mal.
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[...] Elles avaient l’air tellement réelles qu’Eyglo avait cru un instant qu’elles faisaient partie des invités, puis elle avait compris qu’il n’en était rien. Elles n’étaient pas de ce monde. Elles venaient d’un autre espace, d’une autre époque.
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[...] Dans sa carrière, il ne s’était jamais intéressé aux enquêtes irrésolues, mais depuis qu’il était à la retraite et qu’il cherchait à savoir ce qui était arrivé à son père, il était obsédé par ces vieilles histoires.
[...] –  Pourquoi remuer cette histoire ? Ça remonte à tellement loin.
–  C’est que j’aimerais bien en avoir le fin mot un jour.
–  Elle te pèse ?
–  Oui, et depuis longtemps, avoua Konrad. Peut-être plus encore que je n’en ai conscience.
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[...] –  Nous avons retrouvé l’arme du crime commis en 1955. Tu te souviens ? Un homme tué d’une balle tirée à bout portant dans la tête, à Mulahverfi.
–  Quoi ? Vous avez trouvé l’arme ?
–  Eh oui.
–  Et c’est un Luger ?!
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Il avait pris son visage entre ses mains de travailleur.
- Le dernier fragment de lumière dans mes yeux, avait-il murmuré en l'embrassant doucement sur le front.
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Décevant après beaucoup de bons romans de cet auteur.Konrad est peu sympathique et manque étonnamment de psychologie ,de même que son ex-collègue Palmi!
Les différentes intrigues sont emmêlées de façon parfois ennuyeuse.
Tous les personnages sont -ou semblent- d'un autre temps, bien éloigné. Et ça ne suscite pas vraiment l'intérêt.
Bref, un peu ennuyeux et aussi peu attrayant que le climat islandais!
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Il n'existait pas d'hôpital en Islande ni de médecins, en dehors des gens qui pratiquaient la saignée et des guérisseuses qui soignaient avec des plantes médicinales, considérés comme le seul recours par la population locale.
P 47
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... Miller avait quelque chose d'une pièce rapportée dans cette histoire, comme elle, d'une personne dont l'intervention dans ce montage était suspecte et peut-être non désirée, et Kristin en tirait comme un maigre espoir.
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Il savait que si le froid forcissait encore et si le vent se levait, balayant les flocons, il ne pourrait plus vraiment rester dans la ferme abandonnée. La maison était ouverte à tous les vents, elle s’emplirait de neige et des congères s’y formeraient sous l’effet des courants d’air. Cela reviendrait alors exactement à s’installer dehors, à la belle étoile, vulnérable. 
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Je refuse de prendre part à cette vénération de l'Histoire, de la poésie, des grands hommes et de la nation, cette adulation permanente de l'Islande, de son peuple et de son passé. Ces trucs-là ne sont plus d'actualité. Ce ne sont pas les individus qui influent sur le cours de l'Histoire, même si certains sont de grands hommes. Toute cette vénération du passé nous empêche d'aller de l'avant, c'est un frein au progrès qui ne fait qu'affaiblir les gens...
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Nous sommes comme le cabillaud. En dessous d'un certain nombre d'individus, les bancs se dispersent puis disparaissent. Je crains que ça ne s'applique également à l'espèce humaine. Quand les gens quittent les villages comme le nôtre, la vie ralentit. D'ici peu, elle sera complètement éteinte...
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Brusquement, il lui attrapa la tête et la cogna violemment contre l'assiette qui se brisa, il la saisit ensuite par les cheveux et l'envoya voler contre la chaise qui se déroba sous elle, la faisant atterrir violemment sur le sol. […] La tête lui tournait après la chute. […] Elle essaya de se relever. […]
- Tiens-toi tranquille, grosse vache, hurla-t-il une fois qu'elle fut parvenue à se mettre à genoux, il l'enferma dans ses bras et hurla de plus belle :
- Alors, comme ça, tu veux te lever?
Il l'empoigna alors par les cheveux et lui fracassa le visage contre le mur, tout en lui assénant un coup de pied dans la cuisse qui lui paralysa toute la jambe. Elle poussa un cri de douleur avant de retomber à terre. Le sang se mit à gicler de son nez et ses oreilles bourdonnaient tellement qu'elle entendait à peine les hurlements de l'homme.
- Essaie donc de te lever maintenant, sac à foutre! hurla-t-il. […]
Il leva une jambe et la laissa retomber de toutes ses forces sur le flanc de la femme qui eu le souffle coupé en sentant la douleur dans sa poitrine. Il se baissa, la saisit par les cheveux, releva sa tête et lui cracha au visage avant de lui cogner à nouveau la tête contre le sol.
- Espèce de grosse truie, vociféra-t-il. Ensuite il se leva, regarda la cuisine où tout était sens dessus dessous après l'agression. Tu vois un peu le foutoir que tu laisses derrière toi, espèce de saloperie, hurla-t-il. Tu vas me ranger tout ça sur-le-champ ou bien je te fais la peau!
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- Combien de temps le squelette a-t-il séjourné dans la terre? demanda-t-elle.
- Pas facile à dire déclara le géologue d'une voix profonde en adoptant une posture professorale. Pas forcément bien longtemps.
- Ça signifie quoi 'pas bien longtemps' à l'échelle géologique? demanda Elinborg. Mille ans? Dix ans?
Le géologue la dévisagea.
- Pas facile à dire, répéta-t-il.
- Pour résumer, il n'est pas facile de dire quoi que ce soit, n'est-ce pas?
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Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
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