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Critiques de Belinda Cannone (148)
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S'émerveiller

"S'émerveiller" est un livre touchant et vivifiant.



Bélinda Cannone, dans une écriture belle et subtile nous invite comme dans une ballade méditative à retrouver et à entretenir ce qui est, depuis notre enfance, notre capacité à nous émerveiller.

Loin de s'écarter du monde contemporain et de ses vicissitudes, de le fuir, l'auteure suggère de nous (ré)approprier la réalité dans ses dimensions les plus simples. Ainsi, la nature proche autant qu'un paysage, qu'une œuvre d'art, que la lumière ou encore la présence d'un être, etc. sont autant de conditions, de possibilités à nous émouvoir, à nous émerveiller.

L'intérêt de ce bel essai réside dans le fait qu'il ne contient pas de "recettes", pas de "commandements" pour y parvenir. Bélinda Cannone suggère, suscite des impressions, révèle et instruit avec bonheur. "S'émerveiller" est un éloge à la lenteur, à la patience, à la simplicité, à la surprise, à la bienveillance, envers un monde dont nous devons restés proches, même si celui-ci tend quelque peu à nous échapper.



Je recommande vivement la lecture de ce livre.
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Entre les bruits

Je trouve qu'Entre les bruits est un livre à la fois très intéressant et très agaçant. Très intéressant par l'originalité et la pertinence des thèmes abordés (l'hyperacousie, la difficulté de vivre parmi les autres lorsqu'on a une hypersensibilité, les affinités électives (Goethe n'est pas loin), le monde périphérique qui s'invite et s'installe au centre de nos cités, ...), mais agaçant aussi pour des raisons qu'il ne m'est pas facile d'expliciter : peut-être un excès de "différence" avec la normalité, tout est un peu excessif dans ce roman, les personnages, les situations, le style de l'auteur et ses descriptions emphatiques. Ce que j'ai beaucoup aimé dans les premiers chapitres est devenu un peu répétitif et finalement pesant pour moi au fil des pages et m'a semblé devenir progressivement un simple exercice de style avec des personnages qui manquaient de chair.
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S'émerveiller

Après « indignez-vous » de Stéphane Hessel, Bellinda Cannone nous propose de « S’émerveiller ». Sorte de résistance à la grisaille ambiante qu’elle nomme nihilisme. L’émerveillement est une partie de nous-mêmes comme la pensée et le désir. Nous lui sommes ajustés comme la sélection naturelle trouve le milieu qui convient au vivant qui évolue.

Le livre qu’elle nous propose n’est pas un roman, pas un essai. C’est plutôt une sorte de traité au long duquel elle nous fait part de ses réflexions sur le sujet et nous donne des exemples à foison. Simples recettes psychologique ? Tout de même pas, l’auteur ne nous prescrit pas d’arrêter le gluten ou les laitages. Soyons sérieux, l’ouvrage est plutôt revigorant et chaque chapitre s’accompagne d’une photo artistique sensée nous parler de son émerveillement.

Bellinda Cannone semble faire partie de ces linguistes pour qui ce sont les mots qui font défaut au sens. Et tout le livre est parcouru par une idée : c’est par l’exemple qu’elle peut convaincre de s’émerveiller. Elle ne nous impose rien, mais semble plutôt proposer. Comme Prévert disant « Soyons heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ».

Le présent nous échappant aussitôt qu’à nos pieds, émerveillons-nous en relisant nos critiques ou nos échanges sur Babélio. Il sera facile d’en trouver qui nous feront rêver, s’émerveiller !
Lien : https://www.franceculture.fr..
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Dictionnaire des mots manquants

La plupart des idées développées dans cet ouvrage m'ont beaucoup plu et m'ont fait réfléchir sur la langue française. À plusieurs reprises, j'ai eu l'heureuse surprise de constater ne pas être la seule à avoir remarqué l'absence incompréhensible de certains mots qui seraient si utiles dans nos vies.
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Petit éloge du désir

Cet essai est une voluptueuse décortication du désir. Que dis-je, il est une ovation au désir, habilement et délicatement morcelée sous 250 petits chapitres. La forme, originale, est une mise en scène des situations, des sensations et des pensées.



L’emploi du tutoiement est intelligemment choisi. Il ne m’a pas gêné. Le recul était sans doute nécessaire à l’écrivaine pour décrypter et exposer le désir de la femme. Le « je » aurait été trop intime, le « elle » trop éloigné, le « tu » est donc idéal. La sensualité est très présente, et c’est bien ce qui importe.



Un grand merci à Bélinda Cannone de m’avoir réconciliée avec « la hauteur ». Jusqu’à cet ouvrage, sa définition de la hauteur provoquait méfiance, tant j’y soupçonnais arrogance et mépris.

Pour l’avoir lue à plusieurs reprises (romans et essais), je peux affirmer sans complexe que l’écriture de Mme Cannone évolue, qu’elle devient moins académique, bien que toujours très joliment exprimée. Constance agréable, il est vrai. Mais peut-être est ce moi qui suis moins suspicieuse ?



Enfin, je suis enchantée de cette nouvelle proximité. Enfin, je suis satisfaite d’avoir persévéré. Enfin, je vois bien une femme derrière ces mots. Être de chair, de chaleur, de sentiment. Vibrante. Vivante.

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Les penseurs de l'intime

Un ouvrage reçu dans le cadre de la Masse Critique non-fiction grâce à Babelio et les Éditions de l'Aube que je remercie.

Il s'agit d'entretiens de Nicolas Truong avec dix intellectuels en sciences humaines paru en août 2021, après les confinements, tandis que la pandémie est toujours en cours. L'introduction par Nicolas Truong part du constat que cette crise est révélatrice des forces et des faiblesses des individus aussi bien que des sociétés. Elle a aussi "perturbé le délicat équilibre entre le contact et la distance. " (p. 7)

S'interroger sur le thème de l'intimité est donc judicieux à ce moment de bouleversement.

La forme de l'entretien permet de découvrir ces intellectuels et leurs travaux sous une forme plus légère qu'un essai. En contrepartie, les sujets sont parfois effleurés. Mais cela peut donner envie d'aller lire de plus près ceux de notre choix et d'avoir une idée des thèses de ceux dont on ne lira pas les sommes. Ce sont des historiens, sociologues, philosophes et écrivains dont beaucoup sont contributeurs de la revue "Sensibilités."

Hervé Mazurel, historien des sensations, héritier d'Alain Corbin, défend l'idée, tout comme Thomas Dodman, que les émotions et les sensations ne sont pas seulement des réactions neurologiques mais qu'elles s'inscrivent dans L Histoire et évoluent au cours du temps.

Belinda Cannone, avec une sensibilité d'écrivain, insiste sur le fait que "nous sommes des êtres en relation."

Clémentine Vidal-Naquet le confirme en rappelant que les intimités deviennent soudain visibles en temps de guerre.

Pierre Zaoui, philosophe, évoque le couple dont la pandémie a révélé aussi les failles. Chacun ayant sa théorie et/ou sa pratique du couple, je n'ai pas été d'accord avec toutes ses affirmations, mais chacun s'accordera sur le fait qu'il est impératif de "laisser l'autre respirer"...

Eric Fiat parle de l'angoisse, de la joie et de l'importance du sentiment du "travail bien fait", en particulier dans les métiers du soin. L'expérience contraire est une source de fatigue qui conduit à l'épuisement et au burn-out alors que le travail bien fait est source de fierté et entraîne une "bonne fatigue" qui n'a pas ces effets-là.

Mickaël Foessel traite de l'intime dans sa relation avec la liberté, l'un et l'autre bouleversés par les diverses mesures gouvernementales.

Eva Illouz s'intéresse plus particulièrement aux femmes et à la dimension politique de ce que l'on appelle amour.

Claire Marin, avec nuance, précision et clarté, analyse les changements subis dans nos interactions quotidiennes se faisant de plus en plus "à distance" (enseignement, travail, etc.) et la nécessité que nous avons d'apprendre à "vivre autrement."

Ilaria Gaspari, enfin, qui a tenté de vivre concrètement et tour à tour comme le préconisent les philosophes antiques (épicuriens, stoïciens, cyniques, etc.) évoque le bonheur, à réinventer, encore une fois.

Les biographies de chacun en fin de chapitre sont très intéressantes et donnent des repères et des pistes de lectures. C'est donc un ouvrage qui met des mots et des pensées sur des bouleversements qui feront date dans l Histoire comme dans nos vies, bouleversements que avons tous vécus, sinon subis, sans avoir la possibilité de les analyser avec cette finesse et ces connaissances. Il peut donc nous aider à prendre du recul tout en nous instruisant et devenir plus tard un témoin de ce moment de changements.
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Nu intérieur

Ca se dévore ! Un remake du Côté de chez Swann avec une quasi épouse (parfaite et hiératique) en supplément dans le tableau. Ou comment le désir du narrateur masculin est avant tout le miroir de ses manques. Comment son avidité aliène la liberté de ses deux femmes. Et comment il se retrouve le bec dans l'eau et gros Jean comme devant. C'est cruel et corrosif pour l'amour propre masculin. C'est acide et désespéré pour le sentiment amoureux des femmes à l'endroit de ce genre d'homme. Le tout relève indéniablement de l'exercice de style, brillant et un peu froid, de la démonstration implacable d'une idée aussi. Un petit traité de féminisme revenchard appliqué au domjuanisme des mâles quadra. Bref, ça se lit très bien, c'est tout à fait séduisant mais je ne suis pas sûre que ce soit riche de beaucoup d'enseignements.
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Le baiser peut-être

Un petit essai consacré au baiser ! C'est léger, c'est doux, agréable à lire et c'est un pur moment de poésie. A mettre en toutes les mains. De multiples citations émaillent ce texte mais ce n’est nullement lourd. Pourquoi théoriser sur le baiser qui, comme une fleur, se laisse facilement cueillir ? Dans notre époque si dure, il est bon de se plonger dans les poèmes de Louise Labé :

"Baise m’encor, rebaise moy et baise :

Donne m’en un de tes plus savoureus,

Donne m’en un de tes plus amoureus :

Je t’en rendray quatre plus chaus que braise." (sonnet XVIII)



Qui d’autre qu’un bel italien pour écrire une théorie sur le baiser. Au 16ème siècle, Francesco Patrizi fut un maître parmi tous les théoriciens du baiser.



Belinda Cannone a su nous dire l’ineffable sur la question qui nous brûle tous les lèvres : qu’est-ce qu’un baiser ?

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Entre les bruits

très jolie fable et fourmillement de belles choses, moments, érotisme brûlant parfois au détour du bruissement imperceptible d'une page entre les bruits ...
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La bêtise s'améliore

C'est à la fois drôle et très sérieux. Il y a croisement des genres : roman, essai, philosophie, critique littéraire, artistique, étude historique. L'écriture est de ce fait assez recherchée : vocabulaire, tournure de phrase, citations très nombreuses. Et cela se lit pourtant assez facilement.



Tout y passe : les modes dans le langage, l'art, la soumission sous la seconde guerre mondiale, les modèles qui inspire nos discuteurs ( Molière, Flaubert, un peu Baudelaire, Barthes et beaucoup d'autres) et aussi bien entendu l'amour.
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Les martinets

Une nouvelle, courte, trop courte, mais douce et poétique et tout soudain surprenante et pourtant trop vite éteinte



Un flash, juste un flash...

... une belle écriture dans une magnifique édition


Lien : https://www.noid.ch/les-mart..
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Petit éloge du désir

Opuscule, petit par le volume, grand par l'hommage qu'il rend au désir. Petit éloge du désir en 250 notices. Tout est dit. Il suffit de se reporter aux nombreuses citations proposées. Un livre qui se grignote, chacun trouvera un écho selon sa sensibilité.



Actuellement sort en presse le dernier essai de Belinda Canonne "Le nouveau Nom de l'amour", qui développe cette sacralisation du désir.



Bel interview aussi sur cet essai et le désir dans le journal Le monde du 26 décembre 2020 :

"J'éprouve ces temps-ci un désespoir et une fatigue qui résultent, je crois, de l'impression que "où que nous regardions, l'ombre gagne" (Aimé Césaire), sans qu'on n'y puisse rien...

Le désir est d'abord ce qui nous relie : contrairement au plaisir, qui peut être de pure consommation et solipsiste, le désir existe avec et par l'autre. "Je jouis" est un verbe intransitif. "Je te désire", transitif, inclut autrui au coeur de sa formulation même....

Cela étant, on sait qu'il a vocation à s'évanouir plus vite que le sentiment, d'où la relative précarité des couples actuels. Nous formons des unions successives, au point qu'on pourrait nous qualifier, par humour, de "polygames lents". On ne peut comprendre le forme contemporaine de l'amour, dont le nouveau nom pourrait être l'amour-désir, que si l'on reconnaît la nouvelle place du désir dans nos existences."



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Le sentiment d'imposture

Imposteurs réels ou fantasmés, de nombreuses tensions les travaillent.



Belinda Cannone tente de démêler tout ça et d’aller au plus profond de ce sentiment. Pourtant, la facette féminine de ce concept beaucoup traité dans les questionnements féministes aujourd’hui n’est malheureusement effleurée ici et aurait sûrement mérité une plus grande place… Pour autant, n’oublions pas que cet essai date de 2005 et que cette vision de l’imposture n’était pas autant réfléchie qu’aujourd’hui.
Lien : https://www.noid.ch/le-senti..
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Dictionnaire des mots parfaits

Définition du mot « parfait » selon Larousse : qui est ce qu’il est de façon absolue, sans la moindre restriction / qui est tel au plus haut degré ; complet, total / qui a toutes les qualités qu’on attend de lui. Dans ce troisième dictionnaire – après les Mots manquants et les mots en trop – voici les Mots parfaits d’une cinquantaine d’écrivains -. Par « parfaits » entendez plutôt « préférés », « aimés », « adorés ». Des mots qui viennent de l’enfance, de l’intime, du plus profond, qui font resurgir un instant cher et chéri, un souvenir, une empreinte indélébile. Des mots enveloppants, irradiants, ensorcelants qui, une fois prononcés ou lus déplient tout un monde de sensations – couleurs formes odeurs goûts bruits caresses élans -. Des mots doux, sensuels, vifs, flottants, éblouissants. Des mots répétés à l’envie ou utilisés avec parcimonie, des mots partagés avec délectation ou gardés précieusement jalousement. Des mots emplis de promesses, de secrets et d’histoires. Des mots qui signifient tant, qui signifient tout. Qui nous parlent, nous pénètrent, nous dévoilent, nous définissent. Nous révèlent.

Qu’il est plaisant de se promener dans les mots « parfaits » des autres. S’y glisser, les faire résonner. Ressentir leur mouvement, leur rythme, leur danse. Entrer dans leur intimité.

Mes mots « parfaits » : libellule, silence, mélancolie, coquelicot, exquis, ardeur… Quels sont les vôtres?
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Être là

Il n'y a pas que la maladie d'amour qui court. Mais aussi l'Homme, avec tout son stress et ses angoisses. Aller vite, jusque dans ses envies, ses besoins, ses communications.

Et aussi dans le temps.

On veut tout prévoir, regretter, organiser, planifier, imaginer.

Et si on prenait le temps d'être tout simplement présent. Pour être réactif face à ce qui nous entoure et mettre à profit nos cinq sens.

Prendre le temps d'écouter et d'entendre. Les paroles comme le silence.

Ce livre est un recueil original sur le thème de la présence.

J'ai particulièrement apprécié les textes des médecins, qui nous expliquent que l'écoute du patient peut avoir bien plus de valeur que la pile de résultats médicaux que l'on porte sous le bras.

Encore une lecture enrichissante sur des préceptes que je tente depuis quelques années d'appliquer. Pas évident lorsqu'on court après un métro ou au travail. Mais comme tout, c'est à force d'apprentissage que cela devient un automatisme. Que les habitudes (bonnes) se créent.

Très belle initiative du Dr Galy !
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Le sentiment d'imposture

Ne vous est-il jamais arrivé de ne pas vous sentir à votre, place, d'estimer ne pas mériter un poste, n'être pas digne de l'amour que l'on vous porte? C'est ce sentiment que Belinda Cannone analyse dans le détail dans cet ouvrage. Un sentiment que nous avons tous connu.





L'auteure utilise imposture écrit en italique quand elle veut parler de ce sentiment de ne pas être à sa place, de ne pas avoir toutes les qualités requises pour occuper le poste que l'on occupe. A ne pas confondre avec l'imposture classique, celle ou l'imposteur trompe son monde sciemment. Belinda Cannone s'intéresse, elle à ce sentiment qui est purement imaginaire que nous usurpons une position sociale, que nous ne méritons pas les honneurs que nous pouvons recevoir, l'amour que l'on nous donne mais tout cela n'est nullement ressenti par notre entourage ou par notre hiérarchie.





"L'imposture est une affaire secrète. L'imposteur tremble à l'idée qu'autrui finisse par s'apercevoir de ce qu'il est - ou plutôt de ce qu'il n'est pas. La plupart du temps autrui semble penser que nous occupons légitimement notre place (il nous a d'ailleurs invité au château), mais dans le secret de notre chimère, nous ne croyons pas à cette légitimité, nous pensons qu'autrui s'est trompé et nous tremblons d'être découvert."





Belinda Cannone étudie ce sentiment dans le monde du travail, dans celui de l'amour, du sport. Elle nous cite des exemples littéraires traitant de ce sentiment si répandu, un sentiment qui s'est construit dès l'enfance et qui n'est pas si négatif tant qu'il ne paralyse pas! L'imposteur agit il est dans un poste, et il donne le meilleur de soi pour pouvoir mériter ce poste, cet amour, ce succès qu'il n'estime pas être en droit d'obtenir. Une analyse passionnante.
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Le sentiment d'imposture

Nous sommes tous des imposteurs, nous avons tous, à un moment ou à un autre, eu l'impression de ne pas être tout à fait à notre place. C'est ce sentiment que Belinda Cannone décortique : dans les romans, dans les films, dans notre mythologie commune. Finalement, on ne peut s'empêcher de penser qu'un chapitre pourrait être consacré à chacun d'entre nous...

Le livre ne se veut pas savant, mais simple, à la portée de tous. A lire, à partager.
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Le don du passeur

Un magnifique texte sur les relations d'une fille et son père. L'auteure explore ce que c'est que d'être la fille de son père et les liens tissés par les apports de chacun dans la vie de l'autre. Avec un écriture toujours plus intimiste, Belinda Cannone rend un magnifique hommage à celui qui lui a transmis la vie dans tous ses aspects ! Le Don du Passeur, parcourant les anecdotes qui sont visiblement plein de tendresse, installe chez le lecteur le sentiment de la transmission : en effet le thème de la transmission est au cœur de l'oeuvre, transmission d'un père vers sa fille, legs souvent inconscients mais constitutifs de l'identité, mais il pose également, de façon sous-jacente, ce que sera le legs de l'auteur : Belinda Cannone, professeure dans l'enseignement supérieur cherche à transmettre, en partie ce que lui a transmis son père mais se pose également la question de ce que sera son propre héritage.

Un livre puissant, étonnant, et plein de tendresse!
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Les vulnérables

#Lesvulnérables #NetGalleyFrance

Avant tout merci à NetGalley France et aux Éditions Stock de m'avoir permis de lire ce livre, qui est paru le 24 janvier dernier.

J'aime beaucoup les nouvelles et ce recueil de 10 nouvelles m'a beaucoup plu.

Le style de l'autrice est fluide, la composition et le rythme sont bons.

Le ton est passionné, il met merveilleusement bien en valeur les personnages décrits.

Les 10 nouvelles présentées nous font toucher l'absurde et la méchanceté des hommes dans certaines situations.

Le titre parle des Vulnérables, ce sont bien eux qui sont décrits dans chaque nouvelle.

Ils ont en face d'eux le rejet, l'incompréhension de la société, mais par des détails, des petites choses, on se rend compte de leur réelle force.

Pour chaque nouvelle, l'autrice a dû faire une observation poussée pour exposer aussi bien les multiples facettes des vulnérables et de la société, qui ne les comprenant pas, préfère les rejeter plutôt que de tenter de les comprendre.

Une des nouvelles, se nomme Céleste qui désire repartir sa vie dans la nature en est un parfait exemple, elle est rejetée par les adultes, et même largement dénigrée, accusée, mais elle va faire des émules parmi les jeunes, et à la manière du joueur de flute de Hamelin, elle va prendre la tête, et servir de guide à tous ces jeunes qui ne se retrouvent plus nulle part.

Les thèmes mis en avant pour décrire ces vulnérables sont la précarité, la volonté de reprendre une vie plus conforme à la nature, le harcèlement vis à vis d'enfants, ou le harcèlement à travers les médias, les addictions qui poussent à la marginalisation, les écueils de la vie qui mènent à devenir SDF.

Un recueil vaste et profond sur un sujet que bien souvent on choisi de ne pas voir. À lire absolument.
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Petit éloge du désir

Petit éloge plein de poésie, avec 250 petits chapitres, courts mais néanmoins puissants, riches de sensualité, sous une plume inspirée et inspirante. A la fin de cette lecture, je suis certaine que le Bonheur est dans le Désir. Merci à l’autrice, Belinda Cannone !



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