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Critiques de Bernard Vrancken (125)
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Les Enfants du ciel

L’histoire débute en 1936 dans l’Italie Mussolinienne et s’achève en 1942 à Jérusalem où couve le concept politique d’un état juif débarrassé de toute tutelle anglaise.



Le lecteur avale les distances, accompagnant Alexandre, jeune archéologue devenu prêtre aventurier après le meurtre de sa femme en 1936. A côté de cet éphèbe se croisent une ravissante autrichienne de confession juive au service des soviétiques afin de retrouver sa famille et un arabe au service du grand mufti, hanté par la mort de son frère. Ce sont donc 3 destins antagonistes qui vont se percuter à Jérusalem avant la création de l’état d’Israël, à la recherche de justifications historiques dans l’histoire romaine.



Autour d’un récit alambiqué et par moment indigeste, dans le contexte fiévreux du nazisme et de la seconde guerre mondiale, il est question du ralliement du peuple juif à l’Empire romain au 1er siècle après J.-C, en marge des grands mythes bibliques de l’ancien testament.



L’érudition comme l’ambition historique du scénario rendent la lecture heurtée. Difficile de rentrer dans ce récit improbable, syncrétisme de Lawrence d’Arabie juché sur son chameau à l’ombre de pyramides ou de superbes hôtels coloniaux et d’Indiana Jones poursuivi par la soldatesque.



La jeunesse partagée de personnages aryanisés accentue cette distanciation d’avec le lecteur et rend la reconnaissance des héros plus ardue.

Daniel Maghen est fidèle à sa qualité d’édition en grand format et les superbes couleurs de Colette Vercouter concourent à donner un complément d’âme à de beaux dessins acérés. Dommage que je n’aie pas réussi à rentrer dans ce récit touffu.
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Les Enfants du ciel

“Les enfants du ciel” est scénarisé par Stephen Desberg qui maîtrise un scénario mêlant la création d'un état juif, les origines du christianisme et les forces en présence en pleine seconde guerre mondiale.



Les dessins de Bernard Vrancken sont, quant à eux, magnifiques avec des planches cinématographiques de sublimes paysages en pleine page. Ajoutez à cela les magnifiques couleurs de Colette Vercouter qui allie un sublime mariage de couleurs sombres mais aussi de magnifiques teintes lumineuses dans des doubles pages à couper le souffle (52-53 par exemple).



Ce one shot plaira aux fans de fresques historiques et de quêtes ésotériques avec une pointe d’aventure et de géopolitique. 



Les enfants du ciel est un grand album tant par son contenu que par son format aux éditons Daniel Maghem.
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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Irs est une organisation s'occupant d'évasion fiscale. Dans ce tome il y a beaucoup de règlement de comptes, et Larry agent très spécial de l' Irs doit découvrir les raisons d'un meurtre.

Les dessins sont plutôt réussis mais un peu datés dans un style réaliste. Cette bd date de la fin des années 90, la colorisation est trop soutenue et seuls les passages en flash-back ont des couleurs plus agréables.
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I.R.$., tome 6 : Le Corrupteur

De nouveau, je ne comprends pas les choix "éditoriaux" des auteurs de cette série. Vouloir boucler toute aventure en 2 tomes, en donnant le fin mot, en tuant les méchants, en faisant triompher Larry Max... cela ne permet pas de développer un sujet, de s'attacher aux seconds rôles (voire d'apprécier les méchants... car comme on dit, le succès d'un bon James Bond réside surtout dans la personnalité du méchant).



Le tome précédent avait posé les bases d'une intrigue complexe, à l'échelle planétaire, avec des implications éthiques, morales. La suite (et fin) ramène cela à des motifs obscurs, matériels, mal fagotés et tout bonnement peu crédibles.



A mon avis, c'est la 3 fois que les auteurs nous font le coup. A chaque intrigue menée en 2 tomes, le début est prometteur et la fin navrante. Finalement, le type derrière tout cela... c'est le personnage le plus falot, le plus transparent, le moins crédible (d'ailleurs, on se penche assez peu sur ses motifs) de toute l'intrgue.



Le chassé-croisé entre Silicia et Larry n'aura en fait pas lieu. Pétard mouillé, mais une (toute petite) scène érotique comme Desberg semble les affectionner. L'intrigue financière fait également pschitt... ne mentionnons même pas le sujet éthico-moral... évacué en tirant la chasse d'eau.



Sans aller jusqu'à la mécanique de Largo Winch ou XIII, les auteurs gagneraient à allonger le propos, afin d'avoir un vrai suspense... Au bout de 6 tomes des aventures de Larry Max, quel lecteur peut encore avoir un soupçon d'angoisse pour ce super enquêteur de l'I.R.S.? Navrant.
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I.R.$., tome 2 : La Stratégie Hagen

La suite logique du tome 1, où tout était posé, ou presque. Deux rebondissements attendent le lecteur. Il sait à propos descomptes suisses, de la spoliation des biens juifs... mais qui sont alors les personnes qui ont eu accès à certains comptes. Car certaines personnes venant des camps ont pu faire main basse sur les avoirs stockés.



Le penchant des banquiers suisses pour le troisième Reich n'est plus un secret ni un tabou. Peut-être à la sortie de la BD était-ce moins connu. C'est ce que les auteurs appellent la Stratégie Hagen, ce bon vieux truc de nazi qui a consisté à se faire passer pour une victime des camps. C'est bien vu.



Ensuite, les auteurs nous font le coup des vieux nazis qui e s'y font pas, qui ont gardé intactes les vieilles rancoeurs... et là, je n'acroche pas. C'est factice, style éléphant dans un magasin de porcelaine.



En fait, oserais-je dire en tant que modeste lecteur lambda, Stephen Desberg, scénariste prolifique, possède trop de matériel pour un seul tome, mais pas assez pour deux. Comme dans la série Miss Octobre traînée sur 4 tomes au lieu de 3, ou dans Golden Dogs... Alors il ajoute un peu de bois de rallonge et "cela ne le fait pas", pour moi en tout cas.



Plus largement, le personnage de Larry Max m'a un peu saoulé, style "je sais tout faire et j'invite même le Mossad". C'est un peu too much. C'est le cadre posé par les auteurs. Et je ne suis pas fan. J'aime les héros humains.



Côté dessin, on repère pas mal d'insuffisances, mais le scénario avait placé la barre haut, avec cascades, accidents, etc.
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H.Ell, tome 1 : La mort, sous toutes les fo..

Comment ne pas succomber aux merveilleux dessins ? Au suspense qui entoure ses femmes retrouvées à moitié dévorées ? A H.Ell avec ses forces et ses faiblesses ? A l'intriguante relation entre Allaman et Erline ? A l'étrangeté des multiformes ? Et bien je ne sais pas parce que moi j'ai succomber à tout ça. A ce début très prometteur et à une fin mystérieuse qui nous fait désirer la suite avec impatience.

Encore une belle réussite de Stefen Desberg ! (Oui je suis une grande fan du Scorpion !!!)
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Les Enfants du ciel

Au seuil de la Seconde Guerre mondiale, cette histoire nous entraîne de l'Europe à l'Égypte à travers trois destins entrelacés. Alexandre est un archéologue italien employé par le Vatican qui cherche à venger la mort de sa femme assassinée en 1936 sous le régime de Mussolini. Envoyé en Égypte, il explore les racines du christianisme et le mystère du ralliement juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Nous rencontrons également Esther, une musicienne allemande juive qui a dû fuir son pays pour se réfugier à Jérusalem. Et aussi, Bilal, un palestinien manipulé par le Grand Mufti et déchiré par le conflit dans son pays.



Cette aventure débute en 1936 en Italie et se clôture en 1942 à Jérusalem. Elle explore un passé historique ayant lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, abordant l'amour, la vengeance, la croyance, la religion, le fanatisme et l'espoir.



Les illustrations sont captivantes et saisissantes. Chaque planche est magnifique, les décors sont sublime et les personnages sont expressifs. Ajoutez à cela, un sublime mariage de couleurs sombres, et l'immersion est totale pour le plus grand plaisir de nos yeux.



Cet album, avec son récit riche et complexe, se révèle passionnant à explorer, tout en étant esthétiquement remarquable.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Les Enfants du ciel

Une intrigue multiple combinant les destinées d'Alexandre, archéologue lié au Vatican, Esther, musicienne juive et allemande et Bilal, palestinien. Une intrigue multipliant les aventures à la Indiana Jones dans les années 30/40 allié à un graphisme superbe et élégant.

Alexandre a perdu sa femme à Rome suite à un accident provoqué par un fasciste. Afin de l'empécher de sombrer dans la dépression et la vengeance, son ami, prêtre, l'oriente vers une recherche ; celle de Flavius Josephe, historien juif qui est le seul à avoir mentionné Jesus dans son oeuvre. Mais son oeuvre a été remise en cause car, ayant adopté la citoyenneté romaine, il s'est avéré un farouche partisan de Rome. Alexandre va découvrir qu'il avait un ami devenu rival. En savoir plus sur cet homme et son oeuvre permettrait peut être à Alexandre de satisfaire son commanditaire. Sauf que ses recherches vont croiser celle de nazis férus d'ésotérisme et de trésors cachés...

l'histoire est dense, allégée par un graphisme qui peut aligner de superbes pages paysages telles des aquarelles délicates comme des scènes d'actions sombres et virevoltantes.

Très cinématographique, à lire!

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I.R.$., tome 13 : L'Or de Yamashita

L'or de Yamashita est le 13e tome des aventures de Larry B. Max dans I.R.$, bande dessinée belge de Stephen Desberg et Bernard Vrancken. Larry débarque à Bangkok à la poursuite de l'assassin de Gloria. Mais il est piégé par Master Uanfu, membre d'une triade chinoise.

Un thriller financier efficace servi par des dessins de bonne facture.
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I.R.$., tome 3 : Blue ice

Le pitch est simple: un type recherché pour blanchiment d'argent débarque plus ou moins incognito aux USA, une course-poursuite s'entame alors entre ce malfrat, des cartels de drogue, d'une part, et la DEA et l'IR$, de l'autre.



Cette affaire, menée en 2 tomes (ce qui semble la marque que Desberg et Vrancken veulent imposer pour la série), va emmener Larry B. Max au Mexique à la fin du tome 1.



C'est moderne, la BD date de 2001 mais le scénario fait la part belle à la technologie (traçage, etc.). C'est envolé. Il y a du rythme. C'est très didactique sur les cartels et les montages financiers. Cela m'a fait penser à Miami Vice (là, on se rend compte que je suis plutôt vieux...).



Le scénario exige toujours beaucoup du dessinateur. Cela dézingue à tout vat. Les carambolages se succèdent. Et par-desus le marché, il y a un découpage cinématographique, qui rend parfois les cases très petites, histoire d'en caser un maximum sur une planche. Bref, cela se laisse lire, mais c'est finalement trop ambitieux, tout en restant simpliste. Le fait de s'imposer deux tomes pour boucler chaque histoire n'est peut-être pas une si bonne idée que cela. J'ai regretté que les "méchants" soient finalement si faciles à abattre.
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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Larry B. Max est un agent du fisc. Pas super drôle, vous dites-vous, pas de quoi faire une série de BD. Et pourtant... Desberg lâche les amarres et délivre un recit assez convenu mais qui remplit pleinement son office.



Au-delà des habituelles scènes de sexe qu'affectionne Desberg, le scénario aborde la question de la spoliation des biens juifs pendant la seconde guerre mondiale. C'est assez direct et fort compréhensible, ce qui n'est pas plus mal, vu que les intrigues financières sont parfois fort obscures.



Le dessin est correct, mais sans plus. Il y a une belle marge de manoeuvre.
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I.R.$., tome 14 : Les Survivants de Nankin

suite de l,or de yamashita,

larry a réussi à remonter la

piste,mais il est pas le seul.

action et rythme effréné,

comme toujours avec desberg sur des dessins

Vrancken,un enchantement visuel.
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H.Ell, tome 1 : La mort, sous toutes les fo..

Une bd homogène : de beaux dessins, un scénario bien ficelé, et une histoire qui donne envie d'aller au bout de la série.

L'amour est au cœur de ce tome, saupoudré d'un peu de fantastique et pimenté par un sentiment de vengeance....

c'est parti pour enchaîner sur le second tome !
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Les Enfants du ciel

200 pages historiques allant essentiellement de l'entre deux guerre a la seconde guerre mondiale, il y a aura quelques illustrations de l'antiquité.

Dans un style dense au niveau information, nous avons une bd au style realiste qui nous raconte l'histoire d'un archeologue appelé par le vatican pour notamment lui faire connaitre une oeuvre de Flavius Josephe, une des rares oeuvres a authentifier l'existence de jesus.

Dense car plusieurs arcs narratifs qui s'entrecroisent comme la recherche de preuves sur les dires de cet oeuvre, la vengeance de cet archeologue dont la femme a été tuée par un fasciste mais aussi des religieux qui voudront contrecarrer la quete de notre protagniste, ou une intrigueuse qui preferera le trahir ou l'aider dans sa quete.

Plein de détails qui credibilisent et semblent decrire une histoire vraie, qui se passent aussi bien europe qu en egyspte ou jerusalem. On ne s'ennuie pas, même si on ne doit pas lacher son attention pour bien profiter de toute l histoire. On en sort plus erudit, et transporté.

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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Bande-dessinée relue plusieurs dizaines d'années après.

Cette critique vaut pour les deux premiers tomes qui forment une histoire complète.



Un inspecteur des impôts américain qui joue à l'agent secret dans un style typique de la fin des années 90. Aucune surprise, notre James Bond fiscaliste est autant beau gosse que intelligent, sportif et tireur d'élite. Sans oublier sa parfaite maitrise des mathématiques et des montages financiers obscurs.

Le thème de l'argent nazi aurait pu être intéressant à travailler mais les auteurs choisissent forcément la facilité et les éléments les plus impardonnables. Aucune vraie profondeur à attendre. L'histoire est claire et simple à comprendre: il faut bien identifier les gentils et les méchants. Les adolescents devraient adorer, enfin ceux qui ne veulent pas trop réfléchir.



De la bonne Junk-lecture de divertissement qui remplit complètement son rôle. Pour ma part, je crois que je vais m'arrêter là pour la série.

Avis aux amateurs.
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I.R.$., tome 4 : Narcocratie

Suite et fin de la traque de Ryan Ricks, nacrotrafiquant et blanchisseur d'argent sale de génie. Les méchants multiplient les écrans de fumée mais Larry Max n'est pas dupe, il voit tout, entend tout, devine tout et son costume crème n'est jamais sale, sa cravatte jamais de travers et sa chemise jamais froissée.



Je n'en suis qu'au 4e tome et je déteste déjà Larry "Bellegueule" Max.



Ici, il y a de l'action, c'est quand même bien mené, rapide, vif. C'est de nouveau très cinématographique, même si j'ai eu l'impression de me trouver dans un film avec Steven Seagall... Et le scénario se complexifie avec une petite entourloupe de fin. Mais (découpage en 2 tomes oblige) Larry Max découvre le pot aux roses. Dommage. D'autant plus dommage que le scénariste choisit de faire mourir le grand méchant, alors qu'il aurait été beaucoup plus utile de le laisser vivre et d'en faire un personnage récurrent.



Je comprends qu'il y ait des fans de la série. Mais entre les 37 tomes et demi de XIII pour comprendre le fin mot de tout et un découpage en 2 tomessecs, il y a de la marge. Afin de donner de l'ampleur au récit.
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H.Ell, tome 1 : La mort, sous toutes les fo..

Un chevalier déchu est affecté au Donjon en tant que questeur.

Le récit est sombre, bas-fonds,manipulation, politique et des êtres aux pouvoirs surnaturels

Le héros est attachant. Que deviendra-t-il ?

A noter que les premières pages sont déroutantes, le récit alterne présent et passé. Ce côté non-linéaire contribue à plonger le lecteur au coeur du récit.
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Les Enfants du ciel

Au cœur de la tourmente



Stephen Desberg retrouve Bernard Vrancken avec qui il avait signé IR$ et H.ell pour nous entraîner dans un récit doublement historique qui prend racine dans le ralliement du peuple juif à l’Empire romain et se poursuit dans un monde en guerre…



Après avoir perdu sa femme, assassinée à Rome par un policier fasciste, Alexandre est envoyé par le Vatican en Egypte pour tenter de comprendre ce qui s’est joué entre Juste de Tibériade et Flavius Josephe, des recherches qui semblent intéresser tant les services secrets allemands, russes et britanniques et qui pourrait bien avoir des répercussions après-guerre, lorsque la question d’un Etat juif reviendra au centre des jeux politiques…



Entrant en résonnance avec l’actualité brûlante et dramatique qui voit le creuset de trois religions devenir à nouveau un champ de bataille, le scénario de Stephen Desberg s’avère tout à la fois érudit, captivant et romanesque. Porté par le trait plein d’élégance de Bernard Vrancken, par ailleurs sublimé par les somptueuses couleurs de l’impressionnante Colette Vercouter, ce récit chargé de poésie et d’humanité interroge sur la vérité historique si inextricablement liée et à ceux que servent ce qui écrivent la grande Histoire et au contexte politique de l’époque…



Doté d’une pagination généreuse et bénéficiant d’une édition impeccable, Les Enfants du Ciel est indéniablement un grand album…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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I.R.$., tome 2 : La Stratégie Hagen

Suite et fin de "La Voie fiscale" et de la première aventure de Larry B. Max, sorte de Largo Winch de l'I.R.$. (Internal Revenue Service), au sein de la collection troisième Vague du Lombard.



En dénonçant le détournement des fonds placés en Suisse par les juifs juste avant la guerre, Desberg a choisi de voguer sur un thème délicat pour cette première aventure, mais il s’en sort plutôt bien. Construisant son récit sur une alternance entre scènes du présent et des passages dans les camps d'extermination, il parvient à produire un récit distrayant, malgré le phénomène de la Shoah en arrière-plan.



Le héros principal, qui faisait déjà très fort dans le tome précédent, manque cependant encore un peu plus de crédibilité dans cette suite. Etant donné la tournure des événements, ses activités ont un peu tendance à sortir du domaine d’activité de l'I.R.S., et auraient plus leur place au sein de la C.I.A.. De plus, l’intrigue vire un peu vers le n’importe quoi en fin de tome et cela donne l’impression que Desberg a voulu en faire un peu trop.



Au niveau du dessin, on sent une légère amélioration au niveau de la colorisation moins criarde, mais, malgré une grande lisibilité, cela reste tout de même un peu statique et non dépourvus de défauts.

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I.R.$., tome 1 : La Voie fiscale

Larry B. Max, justicier implacable de l'I.R.$. (Internal Revenue Service), sorte de Largo Winch du fisc, débarque dans la collection troisième Vague du Lombard. Riche et beau garçon, cet agent-secret du tout-puissant organe de perception des impôts aux Etats-Unis est capable de vous détailler la vie et la personnalité d’une personne sur base de sa déclaration fiscale. De plus, il parvient à résoudre ses enquêtes au sein des grosses fortunes et la grande criminalité quasiment tout seul, mettant à jour les circuits d'évasion fiscale et de blanchiment d'argent avec une facilité déconcertante.



Le scénario de cette première partie de diptyque est pourtant bien distrayant et pas mal ficelé. Certaines répliques ou jeux de mots ne sont pas toujours dépourvus d’une certaine lourdeur, mais le tout passe assez facilement.



Au niveau du dessin, malgré sa grande lisibilité, il est assez froid et manque un peu de mouvement.
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