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Citations de Blake Nelson (26)


Je pose mon menton sur mes genoux en priant Dieu de m'achever tout de suite, par pitié. Parce que je ne tiendrai pas le coup. Je ne supporterai pas cette existence-là. Rien que l'école, ça me paraît insurmontable. J'ai l'équivalent d'un semestre de devoirs à rattraper. Je n'ai pas d'amis. Rien à faire, nulle part où aller, personne à qui me confier.
Pas étonnant que Vern se soûle tous les ans.
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Et ce n'est pas tout. Une sensation totalement nouvelle s'empare de moi : j'entrevois une timide lueur d'espoir. Peut-être que ma vie n'est pas foutue, en fin de compte. Peut-être qu'elle ne fait que commencer.
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J'ai besoin d'être seule avec moi-même maintenant. Je sais qu'il m'est arrivé quelque chose cette nuit, et qu'il va me falloir du temps pour réaliser et m'habituer à l'idée. Ça va être dur pour moi. Je n'ai aucun contrôle sur la situation. Je ne peux pas l'empêcher, ni me protéger des conséquences possibles. Mais j'en ai envie. Je veux continuer à sentir ce que j'éprouve au fond de moi, pour toujours.
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Ça nous prend une éternité mais le froid ne nous atteint plus. La pluie ne nous dérange pas. C'est comme si on venait d'entrer dans une réalité parallèle où plus rien ne compte, où plus personne n'existe. Nous sommes seuls au monde.
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- Ta maladie veut t'isoler. Elle veut te couper du reste du monde.
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C'est si étrange d'être sobre. On est sans défense face aux événements pénibles. On est obligé de tout ressentir. Pas le choix.
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De nombreux skateurs parmi les meilleurs le fréquentent, venus de Californie, de la côte Est, de partout. C'est aussi un genre de repaire pour les jeunes de rues. Des tas d'histoires circulent sur l'endroit, entre autres celle d'un skinhead qui s'y serait fait poignarder. Voilà pourquoi ça s'appelle Paranoïd Park. Il y règne une atmosphère de danger et d'inachèvement.
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C'était ça le blème avec les secrets, ils vous rendaient barje. Réellement. Ils vous isolaient. Ils vous séparaient de votre tribu. Puis ils vous détruisaient. Sauf si vous étiez costaud. Mais alors ce qui s'appelle costaud.
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Mais était-ce vraiment la liberté ? Avec tout ce noir que je broyais, toutes ces choses qu'il m'était impossible de confier, ou de raconter, à quiconque... N'importe quel lieu pouvait être une prison, je m'en rendais compte, si on n'était pas bien dans sa tête.
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- Regarde-toi. T’es qu’un gros blaireau.

- Je ne suis pas un blaireau, je suis un geek, réplique Martin sans hésiter. Les blaireaux sont maladroits, c’est pathologique chez eux. Tandis que les geeks ont développé une connaissance approfondie de systèmes complexes.
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J’ai compris un truc : on peut changer le cours des choses. On peur réparer ses erreurs. Recommencer se vie s’il le faut. Et puis il y a l’irrémédiable, ce qu’on perd à tout jamais. Certaines personnes. Des moments hachés parce qu’on les a vécus à une époque où on se blindait contre les émotions, faute de savoir s’y prendre autrement. On ne les voit pas venir, parfois on les ignore quand ils arrivent ; mais plus tard, quand on s'installe dans une certaine monotonie, on réalise à quel point ils étaient importants. On comprend enfin qui a compté dans nos vies, qui nous a fait tel qu'on est.
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« Emploi du temps : réunion d'information médicale sur l'alcool et les drogues, puis séance de thérapie contre l'addiction à l'alcool et aux drogues, et ensuite groupe de parole sur la dépendance à l'alcool et aux drogues. Les sujets ne sont pas très variés. Mais c'est le but. Spring Meadow. Centre de désintoxication. » p.15
« Déjà, comment on peut sortir avec quelqu'un sans avoir bu ? Me demande Trish. / Franchement, ça me dépasse. […] / Je m'imagine à une fête en train de dire aux autres : ''Oh, non, merci, je ne bois jamais de bière'', poursuit Trish. La bonne blague. Je pourrai jamais. » p.28
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Un pick-up s'arrête à côté d'une pompe. Un homme en ciré jaune descend et se sert de l'essence. Stewart l'observe tandis que moi, j'observe Stewart. Il a un visage fascinant, beau, aux traits juvéniles, presque enfantins, qui reflètent pourtant une certaine autorité naturelle. Dans une autre époque, il aurait pu être un jeune guerrier ou un pauvre prince banni de son royaume. Mais ici et maintenant, il n'est qu'un ado au "comportement à risque" qui ne parvient pas à trouver sa place dans un monde trop conformiste. p.71
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J'ai compris un truc: on peut changer le cours des choses. On peut réparer ses erreurs. Recommencer sa vie s'il le faut. Et puis il y a l'irrémédiable, ce qu'on perd à tout jamais. Certaines personnes. [...] On ne le voit pas venir, parfois on les ignore quand ils arrivent; mais plus tard, quand on s'installe dans une certaine monotonie, on réalise à quel point ils étaient importants. On comprend enfin qui a compté dans nos vies, qui nous a fait tel qu'on est.

Margot D.
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Il n'y avait pas de place pour elle sur cette terre. Nulle part ou elle se sente à son aise, détendue, en sécurité.
Je ne l'ai pas connue heureuse. Ou ne serait-ce que décontractée. Pas un seul instant.
Au revoir Trish
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A un moment une fille ivre morte entre en titubant et en beuglant. elle se jette sur quelqu'un pour lui mettre des coups de pied. Ses copains essaient de l’arrêter mais elle les cogne eux aussi. Le gérant du bar intervient et le traîne dehors de force. Je la montre à Martin en sirotant mon expresso.
- Tu la vois, elle?
- Ouais.
- C'est moi avant.
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Stewart fait partie du même monde que moi. Il est mon monde. Il est passé par où je suis passée. Il me comprend comme aucune autre personnes ne peut le faire, et ne le fera jamais..."
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- Regarde-toi. T’es qu’un gros blaireau.
- Je ne suis pas un blaireau, je suis un geek, réplique Martin sans hésiter. Les blaireaux sont maladroits, c’est pathologique chez eux. Tandis que les geeks ont développé une connaissance approfondie de systèmes complexes.
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- A ton avis, d’où vient cette colère ?
Les yeux rivés sur l’ongle de mon pouce, je réponds :
- De mon cerveau malade ? De mon enfance difficile ? Ou peut-être qu’au fond, je suis juste mauvaise de nature ? Qu’est-ce que j’en sais moi ?
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J'ai compris un truc : on peut changer le cours des choses. On peut réparer ses erreurs. Recommencer sa vie s'il le faut.
Et puis il y a l'irrémédiable, ce qu'on perd à tout jamais. Certaines personnes. Des moments gâchés parce qu'on les a vécus à une époque où on se blindait contre les émotions, faute de savoir s'y prendre autrement.
On ne les voit pas venir, parfois on les ignore quand ils arrivent ; mais plus tard, quand on s'installe dans une certaine monotonie, on réalise à quel point ils étaient importants. On comprend enfin qui a compté dans nos vies, qui nous a fait tel qu'on est.
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