AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bret Easton Ellis (356)


Dad finishes his glass of champagne and pours himself another. Mother asks for the bread. My father wipes his mouth with his napkin, clears his throat and I tense up, knowing that he's going to ask everybody what they want for Christmas, even though my sisters have already told him. My father opens his mouth. I shut my eyes and he asks if anyone would like dessert. Definite anticlimax. The waiter comes over. I tell him no. I don't look at my parents too much, just keep running my hand through my hair, wishing I had some coke, anything, to get through this and I look around the restaurant, which is only half-full; people are murmuring to each other and their whispers carry somehow and I realize that all it comes down to is that I'm this eighteen-year-old boy with shaking hands and blond hair and with the beginnings of a tan and semistoned sitting in Chasen's on Doheny and Beverly, waiting for my father to ask me what I want for Christmas.
Commenter  J’apprécie          20
Someone named Angel was supposed to go with us tonight, but earlier today she got caught in the drain of her jacuzzi and almost drowned.
Commenter  J’apprécie          10
"On peut ne pas vous aimer, cette personne ne vous aimera pas en retour, vos jours seront faits d'échecs et de déceptions, vous n'avez pas de talent, les gens souffrent, les gens vieillissent, les gens meurent. Et la réponse de la Génération dégonflée a consisté à s'effondrer dans la sentimentalité et à créer des récits victimaires, plutot que de lutter contre ces froides réalités, de les traiter pour avancer et d’être ainsi mieux préparés pour naviguer dans ce monde souvent hostile ou indifférent qui se fiche de savoir si vous existez."
Commenter  J’apprécie          40
La sono diffuse « Tainted Love » à plein tube, la piste de danse est couverte de gens, presque tous sont jeunes, presque tous s'ennuient, presque tous essaient de montrer qu'ils s'amusent.
Commenter  J’apprécie          70
Tout ce que nous avons fait réellement, c’est nous configurer – pour être vendus, étiquetés, ciblés, disposés comme des données. Mais c’est la fin de partie logique de la démocratisation de la culture et du culte redoutable de l’inclusion, qui insiste pour chacun vive sous le parapluie des mêmes principes et de la même règlementation: un mandat qui dicte comment nous devrions tous nous exprimer et nous comporter  
Commenter  J’apprécie          00
« Quesse tu comptes faire ? T'as nulle part où aller. Tu veux raconter ton histoire à tout le monde ? Que tu as tapiné pour rembourser une dette de drogue ? Mon p'tit, t'es plus naïf que j'croyais. Allez, t'en fais donc pas baby, ça va aller mieux.»
Disparaître ici.
La seringue se remplit de sang.
Tu es beau garçon, c'est tout ce qui compte.
Me demande s'il tapine.
Les gens ont peur de se perdre. De se perdre.
Commenter  J’apprécie          50
Le type sort alors du cabinet de toilette et me dit aussitôt : « Non, pas de musique. Je veux que tu entendes tout. Absolument tout.» Il ferme la radio. Je demande au type si je peux utiliser les toilettes. Julian retire son caleçon. Le type sourit d'un air mystérieux, me dit oui et je vais au cabinet de toilette et je verrouille la porte, ouvre les deux robinets du lavabo et tire plusieurs fois la chasse d'eau en essayant de vomir, mais j'y arrive pas. Je m'essuie la bouche et retourne dans la chambre. Le soleil est descendu, les ombres envahissent les murs, Julian essaie de sourire. Le type lui rend son sourire, les ombres s'étendent sur son visage.
J'allume une cigarette.
Le type renverse Julian sur le lit.
Me demande s'il tapine.
Je ne ferme pas les yeux.
On peut disparaître ici sans même s'en apercevoir.
Commenter  J’apprécie          20
Il pleut toujours. Et ce soir-là, après avoir reçu trois coups de fil silencieux, je casse un verre en le lançant contre le mur. Personne ne vient me demander ce qui se passe. Je m'allonge ensuite sur mon lit, prends vingt milligrammes de Valium pour accélérer la descente de coke, mais ça ne m'aide pas vraiment à dormir. J'éteins MTV, mets la radio, mais ne réussis pas à trouver KNAC, si bien que j'éteins la radio, regarde la Vallée, les néons et les tubes fluo sous le ciel pourpre nocturne et je reste là, nu, devant la fenêtre, à regarder les nuages défiler, puis je m'allonge sur mon lit et j'essaie de me rappeler depuis combien de temps je suis de retour à la maison et puis je me lève, arpente ma chambre, allume une autre cigarette en attendant la sonnerie du téléphone. Voila à quoi ressemblent les nuits quand il pleut.
Commenter  J’apprécie          20
Mais c'est une époque qui juge tout le monde si sévèrement à travers la lorgnette de la politique identitaire que vous êtes d'une certaine façon foutu si vous prétendez résister au conformisme menaçant de l'idéologie progressiste, qui propose l'inclusion universelle sauf pour ceux qui osent poser des questions. Chacun doit être le même et avoir les mêmes réactions face à n'importe quelle oeuvre d'art, n'importe quel mouvement, n'importe quelle idée, et si une personne refuse de se joindre au choeur de l'approbation, elle sera taxée de racisme ou de misogynie. C'est ce qui arrive à une culture lorsqu'elle ne se soucie plus du tout d'art.
Commenter  J’apprécie          120
Les choses disparaissent, éclatent, s'effacent, une année de plus, quelques voyages encore, une personne insensible qui s'en fout, un ennui si monumental qu'il rend humble, des décisions tellement changeantes, prises par des gens à ce point inconnus que tu finis par perdre tout sens du réel, si tu en as jamais eu, des espérances si déraisonnables que tu deviens méfiant à l'idée de les réaliser.
Commenter  J’apprécie          20
Avec de moins en moins d’entreprises aux commandes du spectacle, les camarades avaient besoin d’adhérer à leur nouveau règlement : sur l’humour, sur la liberté d’expression, sur ce qui est drôle et ce qui est offensant. Les artistes – ou plutôt, dans le jargon local, les créatifs, comme la ville aimait les appeler – ne devaient plus repousser les limites, passer du côté de l’ombre, explorer les tabous, faire des plaisanteries déplacées ou avancer des opinions anticonformistes. Nous pouvions le faire, mais pas si nous voulions nourrir nos familles. Cette nouvelle politique exigeait de vous que vous viviez dans un monde où personne n’était jamais offensé, où tout le monde était toujours gentil et aimable, où les choses étaient toujours sans tache et asexuées, et même sans genre, de préférence – et c’est à ce moment-là que je me suis vraiment inquiété, avec des entreprises qui entendaient exercer leur contrôle non seulement sur ce que vous disiez, mais aussi sur vos pensées et sur vos impulsions, et même sur vos rêves. En raison de cette influence accrue de l’entreprise, avec les règles de l’Empire revenant à présent en jeu, les publics allaient-ils être en mesure de consommer du matériel non autorisé ou flirtant dangereusement avec la transgression, l’hostilité, le politiquement incorrect, la marginalité, les limites de la diversité et de l’inclusion forcées, n’importe quelle sexualité, ou quoi que ce soit qui pourrait être maudit par le désormais universel « déclencheur » ? Les publics étaient-ils prêts pour le lavage de cerveau, ou bien celui-ci avait-il déjà eu lieu ? Comment des artistes pouvaient-ils s’épanouir tout en étant terrifiés à l’idée de s’exprimer comme ils l’entendaient, à l’idée de prendre des risques créatifs qui dansaient parfois à la marge du bon goût ou même du blasphème, particulièrement en incluant les risques qui les autorisaient à se mettre dans la peau d’un autre, sans être accusés d’appropriation culturelle ? Prenez, par exemple, une actrice qui se voit refuser un rôle qu’elle voulait obtenir désespérément parce que – prenez une grande aspiration – elle n’était pas déjà exactement ce personnage. Les artistes n’étaient-ils pas supposés résider ailleurs, n’importe où, loin d’un lieu sûr et allergique au risque, loin d’un endroit où la tolérance zéro est l’exigence première et absolue ? Cela paraissait, à la fin de l’été 2018, non seulement une indication fort laide de l’avenir, mais l’ordre cauchemardesque du nouveau monde. Et l’exagération dont j’accusais les autres, je m’en rendais compte, je la formulais moi-même à présent – et je ne pouvais pas m’en empêcher.
Commenter  J’apprécie          00
Mais, pendant l’été 2018, qui vous souteniez politiquement déterminait à quelle fête ou à quelle table vous seriez invité, ou bien, comme l’a appris le porte-parole de la Maison-Blanche en juin, dans quel restaurant vous seriez autorisé à dîner. C’était devenu, pour certains d’entre nous, une forme inacceptable de « résistance » – une chose qui, après trois ans ou presque d’ascendance de Trump, sentait le moisi, était absurde, de mauvaise foi. Éviter ceux qui ne pensent pas comme vous était devenu, au-delà de la protestation et de la résistance, une forme infantile de fascisme, et il était de plus en plus difficile d’accepter ces tactiques d’exclusion. Les points de vue politiques différents étaient jugés immoraux, racistes et misogynes. Ces cris constants des inconsolables étaient, pour moi, plus que pénibles : un bourdonnement suraigu qui ne déplaçait jamais l’aiguille. J’imaginais qu’on pouvait ne pas aimer les choix politiques de quelqu’un ou même sa vision du monde, mais qu’on pouvait en tirer quelque chose d’utile et poursuivre ensuite son chemin. Si vous regardez tout par la seule lorgnette de votre parti ou de votre affiliation, si vous êtes capable de rester dans une pièce où ne se trouvent que des gens pensant comme vous et votant comme vous, cela ne fait-il pas de vous une personne dépourvue de curiosité qui simplifie à l’excès, passive-agressive, convaincue d’être au pinacle de la moralité supérieure, sans jamais vous demander si vous n’êtes pas, aux yeux des autres, en son tréfonds ?
Commenter  J’apprécie          00
Toutefois, mon ami et moi étions tous les deux parfaitement conscients de résider assez confortablement dans ce qui était à présent étiqueté bulle de l’homme blanc privilégié. Peut-être que, sous certains angles, c’était vrai, mais je ne considérais pas le fait d’être blanc ou d’être mâle comme des aspects déterminants de mon identité – ou du moins n’en avais pas été particulièrement conscient (un fait, soit dit en passant, contre lequel je ne pouvais rien). Avec des millions d’autres hommes blancs, j’étais constamment rappelé à l’ordre par une certaine faction : nous devrions nous définir par notre identité blanche parce que c’était en soi le problème réel. En réalité, cette faction l’exigeait, sans se soucier de reconnaître qu’une politique identitaire quelconque était peut-être la pire idée à suggérer dans la culture d’aujourd’hui, certainement celle qui encourage l’expansion des organisations séparatistes et suprématistes. En général, la politique identitaire approuve l’idée que les peuples sont essentiellement des tribus et que nos différences sont irréconciliables, ce qui naturellement rend la diversité et l’inclusion impossibles. C’est l’impasse toxique de la politique identitaire. C’est un piège.
Commenter  J’apprécie          00
Comme moi, mon ami acceptait toutes les idéologies et les opinions, même celles qui étaient diamétralement opposées à la sienne, et nous avons noté combien de nos amis vivaient dans une bulle, encore bouleversés par l’« injustice » de l’élection et la toxicité perceptible de l’administration, et ne pouvaient envisager de voir les choses différemment – c’est-à-dire de se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre. C’est pourquoi il devenait évident, pour beaucoup d’entre nous pendant l’été dernier, que la Gauche était en train de se métamorphoser, de devenir quelque chose qu’elle n’avait jamais été au cours de ma vie : un parti autoritaire, intolérant, moralement supérieur, déphasé, privé d’une idéologie cohérente, au-delà de son refus global d’accorder son crédit à une élection que celui qu’il n’approuvait pas avait gagné, du moins légalement et techniquement. La Gauche était devenue une machine enragée, qui se consumait : une bulle bleue qui se dissolvait.
Commenter  J’apprécie          10
Une légère panique tourbillonnante s’est installée alors que nous quittions la salle d’examen pour aller dans la salle d’attente, où chacun se tenait sous un écran de télévision fixé au mur et regardait la fumée s’élever des tours, tous pétrifiés par la confusion et sentant que quelque chose n’allait vraiment pas. Je suis parti rapidement des Zeckendorf et j’ai parcouru les deux blocs qui me séparaient de l’appartement de 13th street et je n’oublierai jamais à quel point le ciel était d’une pureté de cristal, d’un bleu démentiel, ce matin-là au-dessus des arbres d’Union Square Park. Dans mon appartement, j’ai regardé les tours s’effondrer à la télévision, pendant que j’étais au téléphone avec ma mère qui m’avait appelé de Los Angeles. J’ai ressenti, pour une des rares fois de ma vie, une peur réelle et incontrôlable ce jour-là, une sorte de terreur glaciale à l’idée que tout pouvait arriver, tout était permis, que ce qui s’était passé dans la matinée ouvrait une porte tout à fait nouvelle et que tout échappait à tout contrôle. Je l’ai ressenti aussi comme le paroxysme de tout ce que j’avais vécu pendant l’été 2001.
Commenter  J’apprécie          00
Ce désir particulier – le désir de rester un enfant à jamais – me frappe comme un aspect déterminant de la vie américaine aujourd’hui : un sentiment collectif qui s’impose face à la neutralité des faits et du contexte. Ce récit concerne la façon dont nous souhaitons voir le monde fonctionner par opposition à la déception que la vie quotidienne nous inflige, et il nous aide à nous protéger non seulement du chaos de la réalité, mais aussi de nos propres échecs personnels.
Commenter  J’apprécie          00
Pendant l’hiver 2017, une semaine avant l’inauguration de Trump, j’étais à Londres pour une conversation au Royal Institute of Great Britain quand le modérateur m’a demandé ce que je pensais de l’« horreur sans fin » qui déferlait à présent sur les États-Unis. J’ai dû l’interrompre et clarifier en disant que ce récit apocalyptique au sujet de l’élection et du nouveau président n’était en réalité que ça, un récit, et simplement un reflet de la vaste épidémie de dramaturgie alarmiste et catastrophiste que les médias américains encourageaient. J’ai rappelé au modérateur qu’en dépit de ce que lui ou moi pensions de Trump, près de la moitié de ceux qui avaient voté étaient heureux, d’une façon ou d’une autre, des résultats de l’élection de 2016. Après que j’ai dit ce que je viens d’écrire, vous auriez pu entendre une mouche voler dans la salle pleine à craquer.
Commenter  J’apprécie          00
La femme que je connaissais depuis dix ans m’a envoyé un texto plus tard, ce dimanche, et m’a dit avoir ri en voyant le tweet, mais elle m’a aussi recommandé de ne jamais mentionner qui était présent à ce dîner. Son business était installé à Hollywood et qui sait ce qui pouvait se passer dans ce climat de dissension; elle avait remarqué que les gens étaient extrêmement hystériques, et défendre ses convictions n’en valait pas la peine. Quelle horrible façon de vivre, ai-je pensé. Me comporter comme ça me ficherait un stress pas possible et m’épuiserait, en tant qu’écrivain qui se considérait comme un libéral, et en tant que défenseur de la liberté d’expression, et en tant que partisan du droit à s’exprimer comme on l’entend et de la manière qu’on veut. J’avais affaire à présent à un nouveau genre de libéralisme, qui censurait délibérément les gens et réprimait les voix, entravait les opinions et barrait les points de vue. Cet « illibéralisme » devenait la norme de manière alarmante, dans les médias, à Hollywood et, pendant un temps, nulle part plus furieusement que sur les campus universitaires en 2017, mais cela semblait constituer le point de rupture pour tout le monde. L’ironie a été amplifiée quand les étudiants – et l’administration elle-même, semble-t-il – ont rejeté des intervenants conservateurs à Berkeley, l’université considérée autrefois comme le bastion de la liberté d’expression en Amérique, et alors qu’il n’y avait pas une chance de tisser cet événement dans un récit emblématique pour la gauche ou la résistance, ou pour qui que ce soit d’autre. Tout cela était tout simplement embarrassant et vous pouviez même sentir l’hésitation des médias traditionnels à couvrir l’histoire.
Commenter  J’apprécie          00
La souffrance et la victimisation de soi continuaient de plus belle au printemps 2017, ce que j’ai noté à un autre dîner avec deux amis que je n’avais pas vus depuis l’élection – deux hommes d’une soixantaine d’années et dans le secret de plusieurs vastes fortunes. Nous venions de commander des verres quand l’un d’eux a murmuré sombrement à propos d’un truc sur lequel Trump avait « déconné » ce jour-là. Quand j’ai répliqué quelque chose d’évasif sur l’événement du jour ou peut-être émis une opinion qui plaçait la « connerie » dans un autre contexte, les deux ont complètement pété les plombs et sont devenus furieux, s’en prenant à moi comme jamais je ne les avais vus faire auparavant. Je connaissais l’un d’eux depuis plus de trente ans – j’avais vingt et un ans quand nous nous étions rencontrés – et je ne l’avais jamais vu à ce point apoplectique et, pris dans un tourbillon d’amour-propre et d’indignation moralement supérieurs, il s’est mis à me faire la leçon jusqu’à ce que, acculé, je finisse par dire « OK, laissez tomber, vous avez raison, vous avez tous les deux raison, oublions tout ça ». Plus tard, après que les deux hommes avaient été d’accord pour dire que Trump n’avait pas gagné l’élection, j’ai mentionné le collège électoral – et ils ont immédiatement répliqué que le collège électoral ne devrait pas compter non plus. L’un d’eux a même dit que c’était « n’importe quoi » et que Los Angeles et New York devaient déterminer qui était le « putain de président ». Il a même grogné : « Je ne veux pas que des foutus péquenots décident qui devrait être le président. Je suis fier de faire partie de l’élite libérale de la côte et je pense que nous devrions désigner le président parce que nous en savons plus. » J’avais le sang glacé ou du moins j’ai eu froid dans le dos quand j’ai entendu ça.
Commenter  J’apprécie          00
Barbra Streisand avait déclaré aux médias qu’elle prenait du poids à cause de Trump. Lena Dunham avait déclaré aux médias qu’elle perdait du poids à cause de Trump. Partout, des gens blâmaient le président pour leurs problèmes et leurs névroses. Cela s’était produit de nouveau lorsque Meryl Streep avait accepté, en janvier 2017, son « lifetime achievement » aux Golden Globes, et plutôt que de rendre hommage à tous les réalisateurs avec qui elle avait travaillé et qui étaient morts au cours de ces dernières années (Michael Cimino, Mike Nichols, Nora Ephron) ou – particulièrement – d’évoquer ce qu’avait été le travail avec Carrie Fisher dans Postcards From the Edge, puisque Fisher était morte deux semaines auparavant, elle avait saisi cette opportunité pour tempêter contre Trump pendant dix minutes. Plutôt que de faire le panégyrique de son amie, elle avait réaffirmé la nouvelle moralité supérieure d’entreprise et ignoré l’esthétique pour promouvoir sa propre idéologie.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bret Easton Ellis Voir plus

Quiz Voir plus

American Psycho

Qui est le personnage principale ?

Patrick Bateman
Timothy Price
Paul Allen
Georges Batman

5 questions
41 lecteurs ont répondu
Thème : American Psycho de Bret Easton EllisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}