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Critiques de Brian Lumley (80)
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Nécroscope, Tome 1

Après un début très prometteur, ce roman est gâché par une fin répétitive. On dirait que l'auteur a pris du retard sur sa date de remise à l'éditeur et qu'il a dû terminer à la va-vite son roman. Je suis étonné des bonnes critiques et très étonné qu'il y ait une suite.
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Nécroscope, Tome 1

Je découvre cet auteur par hasard, un peu grâce aux lectures et lecteurs proposés par Bablio, après avoir lu pas mal de Lovecraft.



Nous commençons dans le vif du sujet dès le prologe. Et même dès le premier chapitre où le ton est dit. L'atmosphère lugubre est au rendez-vous ! Et je ne me suis pas ennuyée une seule fois !



L'histoire se déroulant durant la guerre froide, je m'attendais à avoir un récit bien trop clivé "les méchants russes", "les gentils américains". Mais l'auteur a réussit à ne pas rendre l'histoire trop manichéenne. Chaque chapitre, de façon général, passe de Harry à Dragosani (et vice versa), rendant la lecture dynamique.

J'ai aimé l'univers que nous propose l'auteur où pouvoirs parapsychiques, esprits et vampirisme se mélangent, dans un contexte de service secret, d'espionnage et contre-espionnage.



En bref, j'ai été captivée par cette lecture que je recommande !





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Compartiment terreur

En apprenant la disparition récente (2 janvier 2024) de cet auteur britannique, j'ai eu envie de relire sa prose.



J'ai donc chosi ce receuil, publié chez Néo en 1989, sous une couverture illustrée par Nicollet, présenté par Richard D. Nolane et traduit par Jean-Daniel Brèque (et Claude Boland-Maskens), autant de gages de qualité aux yeux des connaisseurs dont je pense être.



Et l'on peut parler d'un receuil de qualité, Lumley, qui avait très bien intégré la mythologie lovecratienne, propose des textes "à chutes" dans le pur esprit "pulps".



Le lecteur de Lovecraft de longue date que je suis est en terrain connu, et c'est peut-être précisément là que le bas blesse !



Les nouvelles du présent receuil sont bonnes et bien menées, sans longueurs inutiles, mais sans grande originalité ; en fait, j'ai eu l'impression de "déjà lu" tout au long de ma lecture...



La "magie" n'opère plus vraiment, c'est sans doute parce que j'ai trop lu ce genre de textes, ils ont été l'essentiel de mes lectures de 16 à 22 ans, et même si cela commence à dater ( ! ), j'ai encore des souvenirs trop précis des mécanismes de ce genre d'histoire à cauchemarder debout !



Ceci étant, si vous débutez dans la littérature de genre, Lumley reste un auteur plus qu'estimable et que l'on peut conseiller.
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Le réveil de Cthulhu

Brian Lumley, avant sa saga du NECROSCOPE, s’est signalé par ses romans lovecraftiens, notamment ceux consacrés à son héros Titus Crow. Ce-dernier est une sorte de détective du surnaturel, un aventurier entre Jules de Grandin et Harry Dickson. Il est flanqué de son associé, Henry-Laurent de Marigny, et se confronte aux Grand Anciens à longueurs de pages.

La vision / version du Mythe par Lumley ressemble à la bonne fan-fiction (ce n’est pas péjoratif) avec son mélange d’innovations et d’hommages / resucées aux écrits antérieurs de Lovecraft et ses potes de chez Weird Tales. Au rayon des nouveautés, Lumley propose une conception plus rationnelle de la cosmogonie d’HPL : les créatures du mythe sont des entités extraterrestres qui peuvent être combattues de manière scientifique. Et lorsque la « magie » fonctionne c’est de manière détournée. Les déités, par exemple, ont un « implant mental » qui les rend sensibles à des signes comme l’étoile de Mnar ou certaines invocations. Lumley rationnalise donc le mythe et lui donne une certaine « cohérence », comme a pu le faire August Derleth. Il est d’ailleurs amusant de constater que si ces deux auteurs sont souvent critiqués par les puristes c’est leur vision, plus que celle de Lovecraft, qui prévaut actuellement dans le grand public. Que ce soit en roman, en jeu de plateau, jeu de rôle ou même film, le côté « désespéré » de HPL (avec ses héros qui finissent immanquablement à l’asile) a laissé place à une version plus portée sur l’aventure fantastique. Titus Crow initie cette tendance et précède également X-Files tout en évoquant le Dr Who qui luttait aux côtés de la UNIT. Nous avons donc nos deux héros télépathes recueillis par la Fondation Wilmarth, sise à Miskatonic, pour contrer les chtoniens et autres DCC (les Divinités du Cycle de Cthulhu, texto). Car HPL avait raison et tout ce qu’il a écrit est véridique quoique publié sous forme de fictions pour ne pas horrifier la populace. Ce en sont donc plus quelques rencontres entre un érudit et une entité surnaturelle qui sont racontées par Lumley, c’est véritablement une guerre épique et cosmique entre les Terriens et les Créatures.

Ce premier volet de la Geste de Titus Crow est donc une version plus blockbuster et simpliste de l’original (c’est un peu à L’APPEL DE CTHULHU ce que SHANARRA est au SEIGNEUR DES ANNEAUX) avec des humains qui, cette fois, contre-attaquent. Les ennemis sont sous le sol, des sortes de vers géants façon DUNE qui déclenchent tremblements de terre et autres catastrophes.

Batailles épiques contre des monstres à la Godzilla, escarmouches mentales,… la narration alterne notes diverses, comptes-rendus, journaux et récit plus romanesques car l’écriture de Lumley est définitivement plus fluide et moins portée sur les superlatifs pompeux.

Bon, on trouve encore des passages un peu pesants où l’auteur égrène les titres des bouquins d’occultisme et lance des imprécations imprononçables mais, dans l’ensemble, c’est une lecture bien plus « facile » et « détente » que celle de son ainé. Et on se dit que ces aventures donneraient quand même un sacré film ou une bonne série télé.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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La légende de Titus Crow, tome 1 :  L'abomina..

Titus Crow, un érudit passionné d’occultisme et ses alliés combattent dans une lutte terrible et sans merci le retour des Grands Anciens et de leur maître à tous, l’abominable Cthulhu. Des aventures horrifiques incroyables au vu de l’ampleur de la tâche à accomplir et représentant une menace pour l'equilibre de l’esprit. Des profondeurs des océans, en passant par les fabuleuses Contrées du Rêve jusqu’aux espaces intersidéraux incommensurables, Brian Lumley repense la légende de Cthulhu et la restructure en lui insufflant une attrayante originalité. Maîtrisant habilement le style lovecraftien, il intègre à son récit une vision très personnelle en proposant des hypothèses novatrices sur la naissance du mythe. Tout en rendant hommage à H. P. Lovecraft et à ses créations, qui restent une référence dans l’imaginaire contemporain, il s'efforce d’instiller une nouvelle dynamique à l'œuvre originale.

L’histoire se présente en grande partie sous forme de notes, d’extraits de journal personnel ou de compte-rendu exhaustifs. L’ensemble n’est pas inintéressant mais, à vouloir mélanger à toute force tous les composants du panthéon lovecratien, l’auteur complexifie inutilement l’intrigue, se perd dans les sous-catégories d’entités et de créatures innommables et ces références multiples en forme d’hommage finissent par étouffer un récit, pourtant prometteur sur le fond. On ne retrouve pas dans son écriture ni la magie terrifiante ni la puissance suggestive qui caractérisait le maître de Providence pas plus que la poésie angoissante inspirant autant l’émotion que l'horreur.

Au-delà de l’honorer, Brian Lumley donne l’impression de s'évertuer à écrire le roman que Lovecraft n’a jamais eu l’opportunité de mener à bien. Néanmoins, aussi doué soit-il, ce n'est pas Lovecraft. L’intention est louable mais le résultat manque de consistance avec beaucoup de longueurs superflues, de confusion et une quête qui s'enlise dans la surenchère. Un ouvrage convenable, pas déplaisant mais, pas incontournable

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Le Vaisseau des rêves

Suite de « Le héros des rêves » . Lumley squatte à nouveau le monde imaginé par Lovecraft et en recycle les noms , les monstres et les lieux (Céphalaïs, Kuranes,le Val de Pnoth) mais ,hélas , avec une navrante absence de talent épique . Ses pseudo héros (qui mangent des petits pois et roulent à bicyclette !) évoluent dans une ambiance et des péripéties plus proches du dessin animé que de la fantasy : dialogues consternant avec blagounettes , péripéties caricaturales ,adjonctions venues de la sf (robot) , du gore (zombis pâles ersatz de ceux de Roméro) . Bref , c’est très mauvais , à mon goût.
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Le héros des rêves

Lumley est un Bernard-l’ermite littéraire :tel ce sympathique crustacé décapode, il se glisse dans l’œuvre d’un autre pour en faire son domicile. En l’occurrence ,il squatte le monde imaginé par Lovecraft dans son cycle onirique , et emprunte également des éléments du cycle de Cthulhu . Les noms des lieux , la mythologie , les êtres (l’Eidolon Lathi, les spectres de la nuit..) viennent de là. Il y fait évoluer ses propres personnages ,ici David Hero et Eldin , qui y vivent de aventures très classiques (quête d’artefacts , épreuves diverses…) .Hélas ,il échoue à récréer l’ambiance fantastique propre au maître de Providence , et comme il n’a pas non plus le ton épique à la Howard l’ensemble reste plutôt pauvre voire simpliste, alourdi par des dialogues trop longs et un humour de garçon coiffeur. .
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Dark Detectives : An Anthology of Supernatu..

Magnifique anthologie éditée par Stephen Jones sur laquelle je suis tombée au hasard de mes pérégrinations. Bien entendu, c'est voir Clive Barker au menu qui a guidé ma main. Comme c'est étrange.

Comme le titre l'indique, toutes les histoires évoquent un détective qui se retrouve face à des événements apparemment surnaturels.

On peut dire que les récits ont un côté historique pour les premiers, puisqu'ils se déroulent au XIXe siècle, et les suivants nous guident jusqu'au présent.

Les nouvelles sont courtes, beaucoup mêlent la fantasy et l'horreur, et les fans d'ancienne Pulp fiction (Lovecraft, Chandler, Howard...) y trouveront leur compte. Les jeunes auteurs semblent avoir trempé leur plume dans les encriers de leurs illustres prédécesseurs et s'en tirent haut la main.

J'ai beaucoup aimé ce recueil, mais vous savez que j'aime déterrer les anciens écrits et faire connaître les auteurs qui ont sombré dans l'oubli, si tant est qu'on les ait connus un jour. Ce magnifique mélange des générations est vraiment réussi et je le conseille fortement.
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The Mammoth Book of Vampires

Les maîtres modernes du macabre bring the dead to life in this specially re-vamped edition of the classic compilation every horror fan will want to sink their teeth into.

From an award-winning editor who knows the genre backwards, here is the very best in vampire fiction: from tales of tempting sirens to contemporary serial killers; from the dark origins of fairy tales to a modern reinterpretation of the King of the Undead himself, Count Dracula.

This revised edition features over a dozen new stories, including Tina Rath's A Trick of the Dark and Kim Newman's Andy Warhol's Dracula, as well as classic novellas such as Hugh B. Cave's Stragella and Chelsea Quinn Yarbro's Investigating Jericho. There are contributions by Nancy Kilpatrick, Christopher Fowler, Paul Mcauley, Chelsea Quinn Yarbro, Tina Rath, Neil Gaiman, Harlan Ellison and Kim Newman.

Great collection of stories by a variety of authors. There are shorter stories that are very good, but the novellas made the book for me. There were only two stories that didn't interest me and I skipped. That's not bad for such a large book, and believe me, it lives up to its name, it is big!

- Human Remains - Clive Barker

- Necros - Brian Lumley

- The Man Who Loved the Vampire Lady - Brian M. Stableford

- A Place to Stay - Michael Marshall Smith

- The Brood - Ramsey Campbell

- Root Cellar - Nancy Kilpatrick

- Hungarian Rhapsody - Robert Bloch

- The Legend of Dracula Reconsidered as a Prime-Time TV Special - Christopher Fowler

- Vampire - Richard Christian Matheson

- Stragella - Hugh B. Cave

- A Week in the Unlife - David J. Schow

- The House at Evening - Frances Garfield

- Vampyrhhic Outcast - Simon Clark

- The Labyrinth - R. Chetwynd-Hayes

- Beyond Any Measure - Karl Edward Wagner

- Doctor Porthos - Basil Copper

- Straight to hell - Paul McAuley

- It Only Comes Out at Night - Dennis Etchison

- Investigating Jericho - Chelsea Quinn Yarbro

- Dracula's Chair - Peter Tremayne

- A Taste for Blood - Sydney J. Bounds

- The Better Half - Melanie Tem

- The Devil's Tritone - John Burke

- Chastel - Manly Wade Wellman

- der Untergang des Abendlandesmenschen - Howard Waldrop

- Red as Blood - Tanith Lee

- Laird of Dunain - Graham Masterton

- A Trick of the Dark - Tina Rath

- Midnight Mass - F. Paul Wilson

- Blood Gothic - Nancy Holder

- Yellow Fog - Les Daniels

- Fifteen Cards from a Vampire Tarot - Neil Gaiman

- Vintage Domestic - Steve Rasnic Tem

- Try a Dull Knife - Harlan Ellison

- Andy Warhol's Dracula - Kim Newman



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Le livre noir

Un demi-siècle a passé depuis les terribles événements de Providence et les lovecraftiens sont plus vivaces que jamais. L'un d'eux, Ramsey Campbell, a élevé ce monument à la gloire du Maître où les stars de la terreur moderne – à commencer par Stephen King – ont tenu à apporter leur pierre. L'incroyable édifice alimentera longtemps les rêves épouvantables de Cthulhu.

Bon, au départ j'ai pris ce livre en voyant Stephen King sur la couverture, et puis j'ai passé un assez bon moment, que je ne regrette pas.
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Nouvelles légendes du mythe de Cthulhu, Le li..

Un demi-siècle a passé depuis les terribles événements de Providence et les lovecraftiens sont plus vivaces que jamais. L'un d'eux, Ramsey Campbell, a élevé ce monument à la gloire du Maître où les stars de la terreur moderne – à commencer par Stephen King – ont tenu à apporter leur pierre. L'incroyable édifice alimentera longtemps les rêves épouvantables de Cthulhu.

Si ce n'étaient les noms des auteurs, que de belles plumes et le haut du pavé, je n'aurais probablement pas choisi ce recueil, parce que ça va bien deux minutes de surfer sur la vague de romans à succès et en général, j'évite et pars en courant, mais j'attendais autre chose, j'espérais autre chose.

Au départ j'ai pris ce livre en voyant Stephen King sur la couverture, et si j'ai passé un assez bon moment, que je ne regrette pas, la pointe de déception était néanmoins présente.

À réserver aux fans du genre et nostalgiques.
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Nécroscope, Tome 2 : Vamphyri

Pas facile de recycler le vampire sans tomber dans le cliché et la redite . Lumley y parvient dans ce roman tout en conservant la base (sang, immortalité , héliophobie, pieu , décapitation…) mais en y joignant une idée originale : le vampire comme organisme parasite et des modes de reproduction aussi répugnants que variés. Ajoutez-y son personnage de « nécroscope » qui renouvelle le classique nécromancien et vous avez du neuf avec du vieux ! De plus il intègre à son histoire une composante géopolitique de guerre froide (du Le Carré fantastique en quelque sorte) et un rythme de thriller . Cela donne un bon moment de lecture.
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The Mammoth Book of Dracula

Dans ces pages, Dracula visite des lieux comme la Côte d'Azur, the wilds of Oregon, the Los Angeles of Raymond Chandler, communist Eastern Europe, Rome at the dawn of the 21st century (a chilling tale in which he is forced to imitate the Messiah), and the ruins of post-apocalyptic New Jersey. He encounters Bettie Page, Aleister Crowley, Timothy Leary, Lou Reed, and Francis Ford Coppola (with the entire cast and crew of Apocalypse Now, in a hilarious spoof).

This book covers Dracula from inception to beyond modern day. Some of the stories are incredible and some are horrible. This book took a long time for me to finish.

I'm not a fan of vampires, and I'm disappointed... but it's The Mammoth Book of Dracula, so, I'm not surprised. However, I was hoping to find some creepy stories...

Next time, maybe.

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L'avant-poste des Grands Anciens

J'avais acheté ce livre à sa parution en 1986, mais comme beaucoup de livres lus entre mes 16 et 22 ans, je ne l'avais pas conservé.



Récemment, j'ai pu me le procurer et, mon impression à sa lecture est finalement assez proche de celle de l'époque (ha ! les années "Néo"...)



Les nouvelles horrifico-fantastiques de Brian Lumley sont, somme toute, de facture très classique, quant aux pastiches lovecraftiens, je les trouve, disons bons, sans plus.



La petite pépite du recueil, est la nouvelle

épistolaire : "Enigmatiquement vôtre". Je me souvenais l'avoir beaucoup appréciée et mon jugement reste sensiblement le même, ce texte est très malin et joue avec les standards, pour ne pas dire les poncifs, de la "dark fantasy".



Cela ne suffira pas à rendre ce livre inoubliable, mais bon, allez ! Un demi-point de plus pour la cotation, pour la nostalgie et la couverture de Jean-Michel Nicollet..!
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Le démon du vent

Dans ce quatrième opus de la saga « Titus Crow » l’un des DCC est au centre de l’action : Ithaqua le Marcheur du Vent avec son contexte polaire d’autant plus réfrigérant que l’action se déroule sur Borée qui comme son nom l’indique est un congélateur planétaire habité par des peuples du nord kidnappé par le méchant susnommé. Contre le Marcheur du vent va se dresser Hank Silberhutte qui pour l’amour d’Armandra la fille ( ???) d’Ithaqua ,va mener la révolution . Et malgré le contexte ce sera chaud ! Le début du roman est encore assez lovecraftien mais on passe ensuite à une action et un récit plus proche de Howard. Plaisant à lire.
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Les Lunes de Borée

Cinquième tome des aventures post lovecraftiennes produite par Lumley. Il est dans la droite ligne du précédent ,"Le démon du vent" . Ithaka le grand méchant vaincu a repris du poil de la bête et reprend la lutte contre Hank qui lui a piqué sa fille. De Marigny ,substitut de Titus Crow en tant que justicier galactique va se mêler à la bagarre avec ses armes ,la cape volante et surtout l'horloge /vaisseau spatial et temporel . C'est de l'aventure à tonalité fantasy ,pas transcendant mais d'une lecture délassante par la variété des épisodes et des dangers rencontrés.
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Les Abominations de Cthulhu

Dans ce troisième volume du cycle de Titus Crow ,Lumley utilise décors et personnages (Carter;Kuranes du cycle des rêves de Lovecraft important la magie des noms du maître (Céphelais ,Ilek-Vald, ,Ulthar, Seranianne...) et les monstres qu'il avait crées.Titus Crow,Tiana d'Elysia,De Marigny vont y vivre des aventures de pure fantasy très mouvementées assez différentes de l ambiance des œuvres de Lovecraft.
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La Fureur de Cthulhu

Deuxième titre de la saga de Titus Crow.Lumley conserve le monde de Lovecraft et ses monstres (Cthulhu,dagon...j'en passe et des plus horribles mais j'ai une tendresse pour les Chiens de Tindalos cachés dans les "angles" qui furent ma première rencontre avec HPLovecraft). Mais il s'autonomise en orientant son récit vers la SF (voyage dans le temps, robots...) puis en introduisant des éléments de fantasy (Dragons,Kthanid,l'anti-Cthulhu,la belle princesse Tiana).Un peu fouillis mais pas déplaisant à lire pour le plaisir de l'aventure et de l'imaginaire.
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Le réveil de Cthulhu

Cet ouvrage est le premier du cycle de Titus Crow. Il se présente comme une extension de l’univers de Lovecraft ,dans le fond (Grands anciens, Dieux immémoriaux..menaces venues du fond des temps,livres cryptiques) et dans la forme (recueil de correspondances,de journaux intimes,d’articles,de rapports) au point que l’on a parfois l’impression de pastiche. Une différence cependant les puissances sont d’origine physique (Azatoth= le Big bang) plus que métaphysique.
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Le Seigneur des vers

Lire un livre, un recueil de nouvelles de Lumley, c’est un peu replonger dans son enfance, se retremper dans l’atmosphère bizarre, envoûtante, fantastique de ces contes pour adolescents qui jonglaient avec les dieux, les diables, les vieux grimoires, la magie énigmatique toujours à la limite des rêves ou de l’inconscience éthylique.



C’est faire une cure de jouvence rafraîchissante qui nous libère un peu de la production de fantastique, d’épouvante, de terreur moderne qui puise ses inspirations plus volontiers dans le sang et l’horreur que dans la poésie, le délire onirique.



Né l’année de la disparition de Lovecraft, en 1937, Brian Lumley s’est inspiré profondément du Maître de Providence, du moins dans ses débuts, et on retrouve dans ses ouvrages des personnages issus de l’imagination féconde du célèbre créateur de Cthulhu.



Des cinq nouvelles présentées, deux longues et trois courtes dont une inédite même en anglais, il est difficile d’en détacher une, de dire je préfère celle-ci ou celle-là. Parce que toutes sont remarquables et différentes.



Dans la première nouvelle, qui donne d’ailleurs son titre au recueil, Le seigneur des vers, nous retrouvons Titus Crow, le détective de l’occulte dont les aventures sont parues dans la collection Super-Fiction chez Albin Michel. Quel plaisir de le suivre dans cette bibliothèque de l’étrange, chez un personnage non moins étrange qui verse généreusement un vin capiteux.



Que dire de Tante Hester qui joua avec les sentiments et l’enveloppe corporelle de son frère jumeau.



Laissez-vous entraîner dans le grand nord Canadien, et avec le météorologiste David Lawton, comme nous le conseillait un chanteur des années 1960, Ecoute mon ami, écoute dans le vent…, dans Né des vents.



Lorsque vous aurez lu Les Emaciés, en sortant le soir dans la froidure nocturne, vous poserez-vous peut-être la question de savoir pourquoi tel réverbère n’est point allumé.



Et si un jour en rentrant chez vous, vous n’êtes pas sûr de retrouver votre paysage habituel, sachez que dans d’autres mondes, la vie est peut-être meilleure… ou pire. Impossible de rentrer à la maison.







Sommaire :



Richard D. NOLANE : introduction



Le Seigneur des vers (Lord of the Worms). Traduction Jean-Daniel Brèque



Tante Hester (Aunt Hester). Traduction Jean-Daniel Brèque



Né des vents (Born of the Winds). Traduction Jacques Potot



Les Émaciés (The Thin People). Traduction Jean-Daniel Brèque



Impossible de rentrer à la maison (No way home). Traduction Jean-Pierre Galante
Lien : https://leslecturesdelonclep..
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