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La légende de Titus Crow, Super-fi... tome 4 sur 5

France-Marie Watkins (Autre)
EAN : 9782226007247
219 pages
Albin Michel (21/02/1992)
3.33/5   12 notes
Résumé :
Ballotté par la turbulence d'énormes nuages noirs, l'avion volait bas entre les sommets couverts de neige qui défilaient follement. Le pilote, crispé aux commandes, luttait pour maîtriser l'appareil qui se cabrait comme un cheval sauvage, quand brusquement la Chose apparut...
Un gigantesque amas fuligineux qui prenait une forme vaguement humaine, Ithaqua, le Démon du Vent foulant les airs en fureur de ses vastes pieds palmés. Rouges dans son visage horrible, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je savais que l'anglais Brian Lumley était un connaisseur et un amoureux des littératures de l'imaginaire, mais avec ce tome 4 de "La Légende de Titus Crow" intitulé "Le Démon du vent", il m'a carrément pris par surprise… Cela commence avec une introduction 100% lovecraftienne et cela se termine par une conclusion 100% howardienne, le tout ressuscitant magnifiquement la SFFF d'antan dans un formidable hommage aux "Habitants du Mirage" du pionnier Abraham Merritt ! C'est le surkiffe vintage, mais mieux encore comme de grands pionniers de l'imaginaire avant lui il s'élance sur la piste réjouissante de la science-fantasy amérindienne : trop cool !!! ^^


Le Professeur Wingate Peaslee nous rapporte les transcriptions de la télépathe Juanita Alvarez, connecté à Hank Silverhutte pourtant présumés décédés avec ses compagnons lors d'une campagne en Alaska contre les DCC incarnées ici par Ithaqua le Marcheur du Vent. Car leur avion a été emporté par le Dieu-Démon, et après une longue traversée des limbes aériennes (voir le film lovecraftien à petit budget Altitude : bravo les Canadiens !) c'est en contemplant trois lunes et un soleil blafard que les survivants de l'accident comprennent qu'ils ne sont plus sur Terre… et que seul l'un d'entre eux n'a pas été marqué par l'empreinte d'Ithaqua grâce à sa pierre des étoiles (non-morts, vous avez-dit non-morts ? ^^).

Borée est l'un des nombreux déserts blancs dans lesquels a été banni le Dieu-Démon, condamné à un étrange nomadisme interstellaire par les Anciens Dieux, et qui pour tromper son ennui y a enfermé avec lui tous ceux qui à travers les âges se sont perdus dans le froid hivernal : Yakoutes, Toungouses, Mongols, Russes, Finnois, Scandinaves, Amérindiens, Inuits… Mais parmi les esclaves marqués de son empreinte pour résister à un environnement hostile (non-morts, vous dits non-morts ?), il y a les kapos au service de leur maître et les rebelles qui défendent l'humanité… Et le rapport de force s'est considérablement rééquilibré depuis que la résistance a été rejointe par Armandra la Fille du Vent, jeune femme hybride aux fabuleux pouvoirs, jeune femme superbe qui été mutilée pour gommer les marques de son inhumanité, qui a choisi le camp de sa mère plutôt que celui de son père.
Alors vint Hank, cheveux noirs, regard sombre, aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joies, destiné à fouler de ses sandales les trônes constellés de joyaux des gros crevards… et avec les connaissances rassemblée par la Fondation Wilmarth lui et ses compagnons apportent un Nouvel Espoir ! le Dieu-Démon qui veut faire de sa fille une déesse pour l'accompagner dans ses errances interstellaires comprend que le temps presse car Hank veut au contraire faire d'elle une simple humaine disposant de son libre arbitre… Après moult péripéties pulpiennes, c'est donc un Texan qui mène la Grand Alliance des Pieds-Noirs, Nootkas, Micmacs, Chimakuas, Algonquins, Hurons, Ojibwas, Onondagas, Chilkats, Mohawks, Tlingits contre la Horde Sauvage d'Ithaqua et ses séides… Vaisseaux des neiges, cerfs-volants de combat, ours dressés et loups de guerre : waouh ça envoient du lourd ! Et au final une poignée d'humaine font face à un titan antédiluvien, pour montrer que peu importe qu'il soit dieu ou démon tous ceux qui méprisent notre monde doivent savoir que les humains peuvent frapper fort ! ("Nouvel Angyo Onshi" copyright ^^)
Hank finit par devenir roi de ses propres mains en entrant dans la légende des Amérindiens, mais la guerre contre les DCC n'est pas terminée… To Be Continued avec le Docteur Who et son TARDIS qui arrivent à la rescousse ! mdr

C’est bien écrit et bien traduit, et malgré la brièveté du récit l’alternance entre narration indirecte et narration à la première personne n’empêche par un chouette caractérisation des personnages : on sent bien les tourments d’Armandra la femme-déesse, les hésitation d’Hank Silverhutte le télépathe, le fatalisme de Paul White le précog, la loyauté de James Ailes-Grises Franklin et de Kota’na le dresseur d’ours, la sagesse de Charlie Tacomah le vétéran de la WWII, la tendresse d’Ontawa la belle gosse Pieds-Noirs, le courage de Tracy qui se bat avec ses armes, la morgue et l’irascibilité de Nothan le Seigneur de Guerre, la lâcheté et la traîtrise de Boris Ztchakov… Et puis beaucoup de belles scènes aussi, comme ce moment étrange et envoûtant où les héros traversent un cimetière marin glacé, où entre brise-glace et drakkars se mêlent tous les bateaux naufragés de l’humanité… Ah ça on sent la différence entre un bon et un tâcheron ! Alors oui je sais que l’auteur fait débat au sein de la communauté lovecraftienne, mais ici j’ai beaucoup aimé qu’un être hybride face le choix de l’humanité au lieu de devenir un énième séide des Grands Anciens infiltrant sournoisement les rangs des humains, du coup ici on se retrouve avec un Merlin au féminin et c’est très très cool comme idée ^^


PS: mention spéciale au bloggeur français Nebalestuncon, le sous Odieux Connard de la SFFF complètement bidon, qui parle de sous-littérature populaire complètement conne… Mais bon, tout le monde sait que c'est un hater à la con, à commencer par lui-même visiblement… oui je sais ce n'est pas très classe, mais avec ceux qui crachent constamment leur venin maintenant je ne prends plus de gants !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Quatrième volume de la vaste saga de Titus Crow écrite par Brian Lumley dans les années '70 pour revisiter à sa manière les mythes de Lovecraft (avant que ceux-ci ne soient cuisinés à toutes les sauces). Depuis célébré pour sa grande série du NECROSCOPE, Lumley, alors relativement débutant, transformait le Mythe en récit de Fantasy et d'aventures, affaiblissant certes les concepts de Lovecraft mais sans négliger un réel potentiel divertissant. La première partie du roman montre ainsi nos héros échoués sur Borée et luttant contre les séides d'Ithaqua qui chevauchent des loups en compagnie de guerriers et de leurs ours dressés.
Si les puristes n'ont, à l'époque, gouté à cette saga que du bout des lèvres (voire en dissimulant mal leur dégoût), relire aujourd'hui ces romans s'avère franchement divertissant à l'heure où le Mythe se décline de toutes les manières possibles (jusqu'au Monopoly Cthulhu !).
Considérés comme de simples « romans populaires » loin des horreurs cosmiques imaginés par Lovecraft, les bouquins de Lumley n'en sont pas moins efficaces et ont le mérite d'une réelle originalité. Bien sûr ils se rapprochent souvent davantage de John Carter ou Conan que de HPL lui-même. Qu'importe, c'est bien l'âge d'or de la « science fantasy » à l'ancienne que convoque ce DEMON DU VENT qui aurait très bien pu se voir publié par Weird Tales voici 80 ans ! Rien ne manque, en effet, à l'appel : la poignée de héros exilés sur un monde désolé et hostile, la femme déesse super sexy (fille d'Ithaqua mais ça ne se voit pas), les pierres magiques permettant de se protéger des forces du mal, les pouvoirs télépathiques, les armées ennemies accompagnées de loups et d'ours dressés, les pouvoirs divinatoires, le traitre qui en veut à notre valeureux héros terrien, les vaisseaux de guerre qui filent sur la neige, les combats nombreux et le rythme haletant. Car LE DEMON DU VENT ne perd pas de temps et ne traine jamais en route, à l'image des romans d'Edgar Rice Burroughs il boucle son récit en 220 pages hautement distrayantes et plaisantes. Alors bien sûr, le livre n'a pas l'ambition de L'ABOMINATION D'INNSMOUTH ou de L'APPEL DE CTHULHU mais, pris pour un pur plaisir de fantasy old school, il n'en reste pas moins fort recommandable et appréciable. Bon, allez, la suite !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Ce quatrième tome de Brian Lumley m'a un peu déçu. Il ne contient que très peu d'angoisse, encore moins d'épouvante ou d'horreur. L'auteur s'éloigne, ici, un peu trop de l'ambiance type Lovecraft. le démont du vent ressemble plus à un roman d'aventure qu'à un livre habituel du Mythe. Heureusement, l'ambiance est, malgrés cela, bonne et grâce à l'environnement très bien décrit, nous sommes pris par l'aventure. Brian Lumley reprend la recette des sentiments amoureux du tome précédent (Les abominations de Cthulhu) en les mettant au premier plan ici... un peu trop à mon gout. Mais je le répète, on se prend très vite à l'histoire surtout dans la dernière partie où l'action arrive à son comble, avec l'apothéose du combat contre Ithaqua.
En résumé: des personnages, un scénario et une ambaince bien construits mais dont le caractère s'éloigne trop de ce que j'attendais d'un livre de la série du mythe de Cthulhu. Toutefois, je ne regrette aucunement sa lecture et attaque, avidement, le tome suivant!

Les 6 tomes:
- le Réveil de Cthulhu
- La Fureur de Cthulhu
- Les Abominations de Cthulhu
- le Démon du Vent
- Les Lunes de Borée
- Elysia (à lire et consulter dans L'invincible Cthulhu)
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Dans ce quatrième opus de la saga « Titus Crow » l'un des DCC est au centre de l'action : Ithaqua le Marcheur du Vent avec son contexte polaire d'autant plus réfrigérant que l'action se déroule sur Borée qui comme son nom l'indique est un congélateur planétaire habité par des peuples du nord kidnappé par le méchant susnommé. Contre le Marcheur du vent va se dresser Hank Silberhutte qui pour l'amour d'Armandra la fille ( ???) d'Ithaqua ,va mener la révolution . Et malgré le contexte ce sera chaud ! le début du roman est encore assez lovecraftien mais on passe ensuite à une action et un récit plus proche de Howard. Plaisant à lire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Ithaqua se dresse au somment de son autel", entonna Armandra d'une voix qui, en dépit de sa singulière sonorité d'or, était aussi vide de modulations et d'émotion que la voix même de la Mort. "Il est revenu de ses sombres méditations dans les lunes de Borea et maintenant il attend son tribut..."
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Espèce de monstrueux blasphème répugnant et inhumain! Quand viendra le jour du jugement ,puissent les Anciens Dieux brûler ton coeur noir et faire flotter ton âme sur un océan de feu ,qu'elle y grille jusqu'à la fin des temps!
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