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Critiques de Brian Lumley (80)
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Compartiment terreur

A la fin des années ’80, Richard D. Nolane rassemble, pour le compte des Nouvelles éditions Oswald (Neo) une vingtaine de nouvelles de Brian Lumley, alors très peu connu du public français. Ceux qui le connaissent ne voit souvent en lui qu’un émule de Lovecraft comme en témoigne sa saga consacrée à Titus Crow. Nolane, pour sa part, désire démontrer la diversité d’un écrivain trop souvent cantonné à ce titre de « suiveur du reclus de Providence ». Il supervise ainsi trois anthologies : L’AVANT-POSTE DES GRANDS ANCIENS, LE SEIGNEUR DES VERS et ce COMPARTIMENT TERREUR qui, en dépit de la variété des thèmes abordés, assument néanmoins l’influence de Lovecraft et ce dès leur (magnifique) couverture et leur titre immédiatement évocateur.

COMPARTIMENT TERREUR se compose de sept nouvelles, agrémentées d’une courte préface de Nolan. Ces 152 pages de fantastique horrifique débutent par un long récit (plus de trente pages), « Fermentation », à l’évidente originalité en dépit d’une thématique assez classique. Nous sommes en présence d’une invasion à base de champignons venus ravager une tranquille bourgade côtière. Cette histoire, d’ailleurs récompensée par le British Fantasy de la meilleure nouvelle, se montre très efficace et prenante, un bon début pour cette anthologiqe.

Beaucoup plus courte, « Compartiment terreur » s’avère également plus traditionnelle et linéaire, avec un dénouement attendu. L’inspiration lovecraftienne se révèle lors du climax où se manifestent des créatures indicibles et tentaculaires venues, suite à une invocation dans un wagon de chemin de fer, dévorer un imprudent.

Autre récit sous l’influence du Maitre, « L’inspiration d’Ambler » nous présente un écrivain de terreur spécialisé dans les récits « à chute » abominables. Nous apprendrons, en une quinzaine de pages bien ficelées, d’où il tire son inspiration. Pas d’une originalité renversante mais rondement mené jusqu’au climax volontiers écœurant.

« La nuit où la Sea-Maid fut engloutie » et « Uzzi » reprennent également le principe des horreurs innommables chères à Lovecraft. La première traite de forages en mer du Nord qui n’atteignent pas le pétrole souhaité mais bien d’anciennes entités tapies dans les fonds océaniques. Les deux dernières histoires, « La cité sœur » et « Le rempart de béton » sont pour leur part construites sur le thème des cités disparues et des hybrides qui cherchent à regagner leur pays natal.

Les récits de Lumley reprennent les conventions de l’épouvante mythologique de Lovecraft et convoquent des entités cosmiques, des êtres mi-hommes mi poissons, des déités antiques et des créatures surgissant des flots océaniques ou rampant sous la terre pour déchiqueter leurs victimes. Nous avons aussi droit à de nombreux ouvrages cabalistiques aux noms plus ou moins imprononçables, connus ou pas (les classiques Culte des Ghoules, Histoire de la magie, etc.) et à une profusion d’adjectifs évocateurs (immonde, obscène, répugnant, etc.) qui rattachent indéniablement l’auteur à Lovecraft. Cette influence sera bien évidemment fort marquée dans LE REVEIL DE CTHULHU, le premier roman de Lumley (publié en 1974) et également le premier tome d’une saga en six volumes consacrés à Titus Crow. A noter que deux des nouvelles du recueil qui nous occupe (« La nuit où la Sea-Maid fut engloutie » et « Le rempart de béton » ) furent par la suite intégrées dans le texte de ce REVEIL DE CTHULHU tandis que Lumley démontra son originalité en renouvelant habilement le mythe du vampire avec la saga NECROSCOPE.


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Compartiment terreur

En apprenant la disparition récente (2 janvier 2024) de cet auteur britannique, j'ai eu envie de relire sa prose.



J'ai donc chosi ce receuil, publié chez Néo en 1989, sous une couverture illustrée par Nicollet, présenté par Richard D. Nolane et traduit par Jean-Daniel Brèque (et Claude Boland-Maskens), autant de gages de qualité aux yeux des connaisseurs dont je pense être.



Et l'on peut parler d'un receuil de qualité, Lumley, qui avait très bien intégré la mythologie lovecratienne, propose des textes "à chutes" dans le pur esprit "pulps".



Le lecteur de Lovecraft de longue date que je suis est en terrain connu, et c'est peut-être précisément là que le bas blesse !



Les nouvelles du présent receuil sont bonnes et bien menées, sans longueurs inutiles, mais sans grande originalité ; en fait, j'ai eu l'impression de "déjà lu" tout au long de ma lecture...



La "magie" n'opère plus vraiment, c'est sans doute parce que j'ai trop lu ce genre de textes, ils ont été l'essentiel de mes lectures de 16 à 22 ans, et même si cela commence à dater ( ! ), j'ai encore des souvenirs trop précis des mécanismes de ce genre d'histoire à cauchemarder debout !



Ceci étant, si vous débutez dans la littérature de genre, Lumley reste un auteur plus qu'estimable et que l'on peut conseiller.
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Dark Detectives : An Anthology of Supernatu..

Magnifique anthologie éditée par Stephen Jones sur laquelle je suis tombée au hasard de mes pérégrinations. Bien entendu, c'est voir Clive Barker au menu qui a guidé ma main. Comme c'est étrange.

Comme le titre l'indique, toutes les histoires évoquent un détective qui se retrouve face à des événements apparemment surnaturels.

On peut dire que les récits ont un côté historique pour les premiers, puisqu'ils se déroulent au XIXe siècle, et les suivants nous guident jusqu'au présent.

Les nouvelles sont courtes, beaucoup mêlent la fantasy et l'horreur, et les fans d'ancienne Pulp fiction (Lovecraft, Chandler, Howard...) y trouveront leur compte. Les jeunes auteurs semblent avoir trempé leur plume dans les encriers de leurs illustres prédécesseurs et s'en tirent haut la main.

J'ai beaucoup aimé ce recueil, mais vous savez que j'aime déterrer les anciens écrits et faire connaître les auteurs qui ont sombré dans l'oubli, si tant est qu'on les ait connus un jour. Ce magnifique mélange des générations est vraiment réussi et je le conseille fortement.
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L'avant-poste des Grands Anciens

Né en 1937, l’année même du décès de Lovecraft, Brian Lumley fut souvent présenté comme son plus fervent admirateur et continuateur, une grande partie de son œuvre se plaçant sous l’influence revendiquée du reclus de Providence. Lumley débute ainsi par le cycle de Titus Crow, six romans édités dans la seconde moitié des années ’70 puis republiés d’abord sous la forme de deux recueils au Fleuve Noir (L'ABOMINABLE CTHULHU et L'INVINCIBLE CTHULHU) et ensuite en intégrale chez Mmenos (LA LEGENDE DE TITUS CROW). Mnemos réédita également une autre trilogie lovecraftienne, TERRE DES REVES, en 2015. Par la suite, Lumley s’éloigna des conventions établies par Lovecraft pour engendrer une nouvelle très longue saga consacrée au vampirisme dont seuls les trois premiers tomes (NECROSCOPE, WAMPHYRI et NECROSCOPE : LES ORIGINES) furent traduits en français. Lumley reçut le prix World Fantasy et le prix Bran Stocker en 2010, obtenant dans les deux cas le statut de Grand Maître pour l’ensemble de sa carrière.

Sous de très belles couvertures, les éditions Néo éditèrent dans les années ’80 trois recueils de nouvelles rassemblées par l’enthousiaste Richard D. Nolane : LE SEIGNEUR DES VERS, COMPARTIMENT TERREUR et cet AVANT POSTE DES GRANDS ANCIENS dont le titre, évocateur à souhait, attise immédiatement la curiosité. Précédé d’une introduction par Nolane et d’un court entretien avec l’auteur, le livre (de 192 pages) comporte huit nouvelles reprenant des idées typiques de Lovecraft : une conque qui parasite un homme, un mollusque aux pouvoirs hypnotiques,…D’autres récits sont plus originaux, comme cette bataille épistolaire entre deux sorciers qui se moque des clichés de la fantasy et de ses duels de mages tout puissants. Necros, adaptée pour la série télévisée « Les Prédateurs », traite, pour sa part, du thème du vampirisme, de manière efficace mais sans grande originalité. On pardonnera cette baisse de régime car, dans l’ensemble, le recueil se montre satisfaisant. Comme toujours certaines nouvelles paraissent plus réussies, d’autres souffrent d’un manque de développement ou d’une chute pas pleinement à la hauteur des attentes mais le lecteur amateur d’un fantastique horrifique traditionnel (avec de nombreuses références à Lovecraft) appréciera ces huit histoires fort sympathiques qui de dégustent au coin du feu et avec un bon Single Malt. Très plaisant.


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L'avant-poste des Grands Anciens

Brian Lumley traduit par Jean-Daniel Brèque c'est plutôt pas mal. À ceci près que M. Brèque, en ce temps-là, ne connaissait visiblement pas la différence entre Elder Things (= Choses Très Anciennes, ou Anciens) et Great Old Ones (= Grands Anciens, Cthulhu et ses potes). Il s'agit ici de L'Avant-poste des Anciens (ou des Choses Très Anciennes), les sympathiques créatures représentées sur la couverture. Une nouvelle que j'ai trouvé un peu trop “scolaire” dans sa façon trop évidente de vouloir faire du Lovecraft. Certes, c'est réussi, mais ça n'apporte pas grand-chose.



C'est aux nouvelles plus personnelles que j'ai trouvé le plus d'intérêt.
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L'avant-poste des Grands Anciens

J'avais acheté ce livre à sa parution en 1986, mais comme beaucoup de livres lus entre mes 16 et 22 ans, je ne l'avais pas conservé.



Récemment, j'ai pu me le procurer et, mon impression à sa lecture est finalement assez proche de celle de l'époque (ha ! les années "Néo"...)



Les nouvelles horrifico-fantastiques de Brian Lumley sont, somme toute, de facture très classique, quant aux pastiches lovecraftiens, je les trouve, disons bons, sans plus.



La petite pépite du recueil, est la nouvelle

épistolaire : "Enigmatiquement vôtre". Je me souvenais l'avoir beaucoup appréciée et mon jugement reste sensiblement le même, ce texte est très malin et joue avec les standards, pour ne pas dire les poncifs, de la "dark fantasy".



Cela ne suffira pas à rendre ce livre inoubliable, mais bon, allez ! Un demi-point de plus pour la cotation, pour la nostalgie et la couverture de Jean-Michel Nicollet..!
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La Fureur de Cthulhu

Livre beaucoup plus explicatif et clair que le précédent. L'ambiance est dédiée aux voyages dans des mondes étranges, on est proche du rêve/exploration spatiale. Ca délire complet mais on a perdu l'ambiance paranoïaque, confuse et démente, parfois ennuyeuse, du premier volume qui m'avait fait perdre un nombre conséquent de points de SAN surtout vers le final complétement halluciné.

La partie romance est très artificielle.
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La Fureur de Cthulhu

Ce tome 2 de Brian Lumley est très bien réussi. L'histoire est convainquante, les péripéties vont bon train et restent cohérentes avec le Mythe créé par Lovecraft même s'il est largement développé au delà avec quelques libertés. Je me suis retrouvé pris dans une ambiance forte qui me forçait à lacher le plus tard possible mon livre et le reprendre au plus tôt.

Cependant, il y a un point négatif quelque peu récurent: les descriptions. Je comparerait ce problème à celui que m'a posé bon nombre de romans de Jules Verne. En effet, dans un souci d'exactitude, l'auteur donne une telle avalanche de détails que je me retrouve noyé, avec le rythme de l'aventure interrompu, l'ambiance qui se délite... bref, pas génial! Fort heureusement, c'est assez rare dans ce livre. Pour le reste, personnages, environnement, scénario ce n'est que du bonheur.



A lire!





Les 3 premiers tomes:

- Le Réveil de Cthulhu

- La Fureur de Cthulhu

- Les Abominations de Cthulhu
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La Fureur de Cthulhu

Ce tome 2, intitulé "La Transition de Titus Crow" (et non « La Fureur de Cthullu »), commence par le retour d'Henri-Laurent de Marigny mystérieusement sauvé des eaux... Dix années se sont écoulées depuis le tome 1, ce dont il ne garde aucun souvenir (l'auteur écrit avant le déroulement de son récit, donc on se retrouve un peu dans l'anticipation avec un Tunnel sous la Manche qui n'existait pas encore IRL et la conquête de Mars programmé pour 1985 ^^). Durant sa convalescence, Marigny retrouve la mémoire : ce n'est pas dix années qui se sont écoulées, mais seulement les journées qu'il a passé l'hôpital depuis qu'on l'a retrouvé et Titus Crow est perdu quelque part dans l'hyper-espace-temps à bord d'un TARDIS à la dérive… Véritable balise spatio-temporelle, Marigny permet à un Titus Crow transfiguré de rentrer à la maison malgré le barrage des Grands Anciens, et c'est à travers ses notes qui nous suivons son étrange odyssée à travers l'espace et le temps poursuivi par les terribles Chiens de Tindalos !



« A la fin des temps » est un hommage à "La Machine à explorer" le temps d'H.G. Wells, mais je vous laisse le plaisir de la découverte

« le Crétacé » est un hommage à "Le Monde perdu" d'Arthur Conan Doyle, mais je vous laisse le plaisir de la découverte

« le Règne des robots »



« La Bretagne romaine »



Trou noir, étranges formes de vie de la périphérie d'Andromède, Horreur de Halli et Yog-Sothoth comptent parmi les obstacles qui se dressent entre lui et Elysia ou l'amour de sa vie l'attend ardemment alors qu'il ne l'a jamais rencontré (la belle Tiana au corps de déesse et à l'âme de cristal est un chaînon manquant entre les héroïnes d'Henry Rider Haggard et d'Edgar Rice Burroughs et celles de Dan Simmons et de Steven Moffat…). C'est escorté par les derniers dragons, réfugiés recueillis par les Grands Anciens, que Titus Crow est reçu par le souverain cosmique Khanid aux yeux d'or qui lui révèle son identité et ce qu'il attend de l'humanité… Attention, révélations ouffissimes ! ^^



OMG, certains de mes épisodes préférés de la saga "Doctor Who" sont inspiré des romans de Brian Lumley… Cool !!!

C'est par le biais du fantastique et de l'horreur que Brian Lumley rend joliment hommage aux grands classiques de la proto-sf, et c'est joliment rendu par de nombreuses descriptions bien traduites par France-Marie Watkins (qui avait déjà réalisé un travail très appréciable sur l'ambiance sixties du tome 1). Avec la succession de fragments de récits c'est un peu décousu, mais comme c'est plus une novella qu'un roman ce n'est pas bien méchant. Non, le petit truc qui m'empêche de mettre 4 étoiles c'est l'introduction et la conclusion qui nous racontent l'Opération Cthylla par le biais du témoignage d'Arthur D. Meyer qui n'a aucun impact sur l'ensemble du récit… Mais tremblez DDC, les chasseurs d'horreurs disposent désormais des armes pour vous traquer à travers l'espace et le temps ! L'humanité vaincra !!! ^^
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La Fureur de Cthulhu

Deuxième titre de la saga de Titus Crow.Lumley conserve le monde de Lovecraft et ses monstres (Cthulhu,dagon...j'en passe et des plus horribles mais j'ai une tendresse pour les Chiens de Tindalos cachés dans les "angles" qui furent ma première rencontre avec HPLovecraft). Mais il s'autonomise en orientant son récit vers la SF (voyage dans le temps, robots...) puis en introduisant des éléments de fantasy (Dragons,Kthanid,l'anti-Cthulhu,la belle princesse Tiana).Un peu fouillis mais pas déplaisant à lire pour le plaisir de l'aventure et de l'imaginaire.
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La légende de Titus Crow - Intégrale

De grands voyages pleins de péripéties à bord d'un étrange moyen de transport vers des contrées inconnues à la rencontre d'habitants pas toujours fréquentables. En partie lus dans les éditions "brillantes" des années '80
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La légende de Titus Crow - Intégrale

"La Légende de Titus Crow", c'est l'hommage rendu à Brian Lumley au légendaire H.P. Lovecraft mais pas que ^^

Qui est H.P. Lovecraft ?



Qui est Brian Lumley ?



L'auteur se régale à piocher dans les classiques du Maître de Providence, mais pas seulement, du coup on multiplie par le biais de cette bonne vieille narration indirecte les chouettes hommages : "Dagon", "Le Cauchemar d'Innsmouth", "L'Appel de Cthulhu", "L'Horreur de Dunwich", "Les Montagnes Hallucinées", "Dans l'abîme du temps", "Celui qui chuchotait dans les ténèbres", "Celui qui hantait les ténèbres" ou "La Quête onirique de Kadath l'inconnue"… Mais Titus Crow et Henry-Laurent de Marigny sont les héritiers de Sherlock Holmes et de John Watson, et notre paladin médium emprunte volontiers à Jules de Grandin, à Laban Shrewsbury, à Miro Hetzel, à Carnacki et surtout au Docteur Who : si le Mythe de Dracula a son van helsing, le Mythe du Cthulhu a son Titus Crow !

Brian Lumley rompt avec le nihilisme lovecraftien où l'homme est au mieux un insecte à la merci des d'horreurs sans nom venu du fond des âges ou du fond du cosmos en introduisant une bonne donne de manichéisme. S'inspirant tantôt de la titanomachie de la mythologie grecque, tantôt de la rébellion de Satan de la mythologie chrétienne, il oppose les Grands Anciens vaincus et emprisonnés aux quatre coins de l'espace et du temps aux Très Anciens qui les surveillent depuis leur Palais d'Orion. Son oeuvre divise, certain parlant de trahison d'autres de chouette continuation… Personnellement j'aime beaucoup, car les nouvelles de Lovecraft qui m'ont le plus plu c'est celles où au fond de la Boîte de Pandore on parvenait à entrevoir une lueur d'espoir... Et puis force est de constater qu'il a carrément déroulé le tapis rouge au gaming horrifique, tant toutes ses histoires sont facilement transposables en scénarii de jeux de rôle car l'homme peut rester acteur de son destin face aux Grands Anciens !





A attention, les tomes se suivent mais ne se ressemblent pas !



Tome 1 : "Ceux qui se terrent dans les tréfonds"

Un vrai bon roman fantastique qui fait très bien la transition entre les érudits maudits classiques et les chasseurs d'horreurs modernes !

https://www.babelio.com/livres/Lumley-Le-Reveil-de-Cthulhu/27967/critiques/1228374



Tome 2 : "La Transition de Titus Crow"

Si les hommages lovecraftiens sont toujours de la partie, on passe de l'horreur pure à proto-SF puisque perdu dans le cosmos à bord d'un TARDIS à la dérive Titus Crow est le personnage d'un chouette remake de la Machine à voyager dans le temps d'H.G. Wells ! ^^

https://www.babelio.com/livres/Lumley-La-Fureur-de-Cthulhu/27966/critiques/1231520



Tome 3 : "L'Horloge des songes"

Si les hommages lovecraftiens sont toujours de la partie, on passe de l'horreur pure à proto-Fantasy puisque missionné par Kthanid Henri de Marigny part avec cape et épée à la rescousse de Titus et Tiania poursuivis par le DCC et leurs séides dans les Contrées des Rêves de la Terre…

https://www.babelio.com/livres/Lumley-Les-Abominations-de-Cthulhu/27968/critiques/1259347



Tome 4 : "Le Démon du vent"

Cela commence par l'horreur pure et cela finit en fantasy pure, car l'histoire d'amour entre un télépathe texan et une aéromancienne inhumaine emprunte autant au "Elle" d'Henry Rider Haggard qu'aux "Habitants du Mirage" d'Abraham Merritt… Et en menant les réfugiés stellaires amérindiens à la bataille contre Ithaque et ses séides, Hank Silverhutte devient roi de ses propres mains !

https://www.babelio.com/livres/Lumley-Le-demon-du-vent/98795/critiques/1306036



Tome 5 : "Les Lunes de Borée"

Encore un retour aux sources de la SFFF puisqu'en suivant les aventures d'Henri de Marigny et d'Hank Silverhutte pour retrouver le TARDIS on passe de l'hommage à Edgar Rice Burroughs à l'hommage à R.E. Howard !

https://www.babelio.com/livres/Lumley-Les-Lunes-de-Boree/98692/critiques/1373063



Tome 6 : "Elysia" (qui avant cette intégrale n'avait pas été traduite en français et on se demandera bien pourquoi !)

3 années se sont écoulées depuis que le télépathe texan et le medium cajun de la Nouvelle-Orléans ont remporté la victoire sur les DCC sur les Lunes de Borée. Henri continue sa quête d'Elysia avec son TARDIS, et c'est sur une centaine de monde habités qu'on l'appelle désormais le Chercheur ! Mais la destinée n'en n'a pas fini avec lui car il un rôle extraordinaire à jouer dans les événements apocalyptiques qui s'annoncent… Car oui, les astres sont enfin propices et créatures et séides des DCC se préparent à célébrer la libération imminente de leurs Sombres Seigneurs, qui eux souhaitent en finir une bonne fois pour toutes avec ceux qui les mis en prison pour des éons !

Elysia est en état de siège : qu'ils soient magiciens, mathématiciens, sorciers ou savants, les plus grands esprits du multivers se rassemblent dans le monde forteresse des Dieux Très Anciens pour sauver ce qui peut encore l'être, et Kthanid le stratège divin qui voient les plans à l'intérieur des plans a peut-être calculé la solution à travers les millions d'avenirs possibles : quatre messagers s'envolent à bord de TARDIS pour semer des petits cailloux blancs aux quatre coins du continuum espace-temps… Un être énergétique, un homme-insecte, un homme-oiseau et Tiania la déesse elfique ont fait en sorte que le passé et le futur se rencontrent avant que les astres ne soient propices, et c'est bluffant de voir littérairement le puzzle se reconstituer quand les lignes temporelles finissent pas se croiser ! (et Brian Lumley pousse le vice à donner dans le crossover puisqu'interviennent les personnages de ses séries "Terre des rêves" et "Primal Lands" ^^)

C'est avec Henri le Chercheur et Moreen l'empathe universelle que nous remontons un Fil d'Ariane cosmique : au bord d'un trou noir ils sauvent un nuage de gaz intelligent des horribles Chiens de Tindalos, dans les Contrées du Rêve de la Terre ils combattent aux côtés de Kuranes, Zura la sulfureuse reine des zombie et Lathi la reine hybride des terhommes et des terfemmes, puis ils poursuivent leur chemin sur la route de briques jaunes en suivant les informations offertes par l'homme mécanique gardien du Musée de Rêves, d'un cousin d'Yggdrasil l'arbre de vie, d'un sorcier issu du lointain passé et d'un savant issu d'un lointain avenir (qui tous les deux relèvent du plus pur style de Roger Zelazny ^^)… Dans la Galaxie d'Andromède, c'est en associant les travaux de Merlin et Einstein qu'Henri parvient à ouvrir la porte vers Elysia, mais ce faisant il en indique aussi le chemin aux DCC : entre Armageddon et Ragnarök, les dieux blasphématoires, les créatures impies et les séides démoniaques déferlent ainsi sur le paradis et Henri est persuadé d'être le Judas ultime traître à toute vie quand Titus vient lui révéler la vérité…



WHAOU c'est Cthulhu contre Doctor Who, et Brian Lumley entre ainsi dans le cercle très fermé des auteurs ayant été capables de transcender l'epicness to the max pour atteindre le nec plus ultra ! Oh Yeah !!! Ce n'est pas pour rien que Dan Abnett la machine à écrire anglaise s'est échiné à en faire une excellente transposition Heavy Metal pour l'univers Warhammer 40000, et que Russell T. Davies a largement pioché dans les aventures de Titus Crow pour réaliser les nouvelles aventures du "Doctor Who" (et dire pendant ce temps les commissaires culturels franco-français et les blasés d'en face habituels osent qualifier Brian Lumley de tâcheron sans imagination… On peut définitivement plus rien pour eux !)





Parmi toutes les horreurs contenues par la Boîte de Pandore lovecrafienne, il y avait aussi l'Espoir, et c'est en l'exploitant que Brian Lumley réussit l'impensable : utiliser le Mythe de Cthulhu pour transformer l'angoisse existentielle en curiosité universelle… L'homme n'a pas été créé par Dieu à son image et placé au centre de l'univers pour le dominer, car à l'échelle de l'univers il n'est qu'une fourmi insignifiante s'il n'est pas le résultat d'un accident cosmique… Mais la vie est plus forte que tout et peut prendre toutes les formes possibles et imaginables, et si l'Homme n'est pas seul dans l'univers ce qui l'environne ne lui est pas forcément hostile ! L'immensité reste à explorer : les cauchemars deviennent rêves, les démons deviennent merveilles, et le fatalisme devient espérance !!!

Le héros Titus Crow entre Sherlock Holmes, Doctor Who, van Helsing et Docteur Strange alterne science-fiction, fantastique et fantasy. Les romans sont très court et très rythmés, bien écrits, bien construits et bien traduits, hyper référencés mais assez simples d'accès : je ne peux que les conseiller à tous les amoureux des littératures des l'imaginaires d'autant plus qu'ils sont réunis dans un livre-objet réussi de la part des éditions Mnémos (mis à part la couverture de Nicolas Fructus que j'ai connu plus inspiré certes, mais surtout qui ne correspond pas vraiment voire aucunement au ton du contenu des romans).





Challenge Pavés 2016-2017
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La légende de Titus Crow, tome 1 :  L'abomina..

I£nspiré directement par l'esprit de HP lovecraft
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La légende de Titus Crow, tome 1 :  L'abomina..

Titus Crow, un érudit passionné d’occultisme et ses alliés combattent dans une lutte terrible et sans merci le retour des Grands Anciens et de leur maître à tous, l’abominable Cthulhu. Des aventures horrifiques incroyables au vu de l’ampleur de la tâche à accomplir et représentant une menace pour l'equilibre de l’esprit. Des profondeurs des océans, en passant par les fabuleuses Contrées du Rêve jusqu’aux espaces intersidéraux incommensurables, Brian Lumley repense la légende de Cthulhu et la restructure en lui insufflant une attrayante originalité. Maîtrisant habilement le style lovecraftien, il intègre à son récit une vision très personnelle en proposant des hypothèses novatrices sur la naissance du mythe. Tout en rendant hommage à H. P. Lovecraft et à ses créations, qui restent une référence dans l’imaginaire contemporain, il s'efforce d’instiller une nouvelle dynamique à l'œuvre originale.

L’histoire se présente en grande partie sous forme de notes, d’extraits de journal personnel ou de compte-rendu exhaustifs. L’ensemble n’est pas inintéressant mais, à vouloir mélanger à toute force tous les composants du panthéon lovecratien, l’auteur complexifie inutilement l’intrigue, se perd dans les sous-catégories d’entités et de créatures innommables et ces références multiples en forme d’hommage finissent par étouffer un récit, pourtant prometteur sur le fond. On ne retrouve pas dans son écriture ni la magie terrifiante ni la puissance suggestive qui caractérisait le maître de Providence pas plus que la poésie angoissante inspirant autant l’émotion que l'horreur.

Au-delà de l’honorer, Brian Lumley donne l’impression de s'évertuer à écrire le roman que Lovecraft n’a jamais eu l’opportunité de mener à bien. Néanmoins, aussi doué soit-il, ce n'est pas Lovecraft. L’intention est louable mais le résultat manque de consistance avec beaucoup de longueurs superflues, de confusion et une quête qui s'enlise dans la surenchère. Un ouvrage convenable, pas déplaisant mais, pas incontournable

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La légende de Titus Crow, tome 2 : L'Invincib..

J'utilise ce recueil pour écrire la critique du dernier tome de cette saga: Elysia.

En effet, ce dernier tome n'a jamais (à ma connaissance) été publié séparément alors que les autres si.

Bref! Cette dernière partie revient dans le fantastique avec force et conviction. On retrouve toujours la griffe de Brian Lumley qui même toujours des histoires sentimentales aux aventures, mais, ici, ça redevient nettement secondaire. La boucle est bouclée et toutes les parties du puzzle qu'il avait laissé traîner dans les épisodes précédents, trouvent leur sens et ordre ici même. Et là, bravo! Même si, en certains points, c'est un peu touffu, ça n'en reste pas moins logique et compréhensible. C'est presque frustrant de logique, de simplicité mais pourtant le scénario mis en place est assez implacable.

En résumé, et sans dévoiler quoi que ce soit, tous les personnages ont un rôle qui ne doit rien au hasard et qui rend ce dernier tome passionnant.

Je peux donc, à présent, vous conseiller de vous jeter dans la lecture de l'intégralité de cette série de Brian Lumley, vous passerez des très bon moments.





Les 6 tomes:

- Le Réveil de Cthulhu

- La Fureur de Cthulhu

- Les Abominations de Cthulhu

- Le Démon du Vent

- Les Lunes de Borée

- Elysia (à lire et consulter dans L'invincible Cthulhu)
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La Lune des rêves

"La Lune des rêve" paru en 1987 et traduit par Isabelle Troin est le troisième tome d'une sympathique trilogie inspirée par les démons et les merveilles de la Fantasy d'H.P. Lovecraft. Meilleur que le 2e, mais pas aussi plaisant que le 1er : le plaisir de la découverte n'est plus là, et la fin est un peu capillotracté... Je suis résolument bienveillant avec cette série, parce qu'à l'heure des machinlogie de pavés qui n'en finissent plus, une série aussi courte c'est une bouffée d'air frais ! Toutefois vous devrez faire un clic de plus savoir ce j'en pense plus précisément... (avec la nouvelle monture de babelio qui s'est peu ou prou bien moquée du monde, vous ne devriez pas être choqués de devoir passer par un clic de plus n'est-ce pas ?)
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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La Lune des rêves

La lune des rêves est le dernier tome des « Légendes des Contrées du Rêve ». On retrouve Eldin l’aventurier et David Hero pour une dernière aventure pour sauver les Contrées du Rêve. Leur lune - je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la lune du « Voyage dans la lune » de Méliès (1927) – menace de tout détruire.



J’avais beaucoup aimé le 1er tome, adoré le second, ici… je dois avouer que je me suis un peu ennuyée. Je ne sais pas, je crois que j’ai trouvé l’intrigue moins crédible et je ne me suis pas amusée comme dans les deux autres.



Suite à leur batifolage avec les jumelles Ula et Una à la fin du tome précédant, ils sont poursuivis par les hommes des Ducs d’Isharra (les « malheureux » fiancés). Cela ne va pas les empêcher d’accepter leur nouvelle mission aux côtés de Limnar Dass et de Gytherik et ses spectres décharnés. Ils vont devoir affronter tous leurs ennemis (Lathi, Zura et les ducs bien entendu) et après avoir récupéré les jumelles (les dangereuses demoiselles en danger ^_^) vont devoir faire face à Oorn, l’abominable gastéropode de Sarkomand.



J’ai trouvé que l’auteur ne faisait jamais durer le suspense bien longtemps : on n’a pas vraiment le temps de s’en faire pour nos deux héros, quoi que…



Après le passage à Sarkomand les cartes changent de main et c’est sur la lune que tout va se jouer.



J’ai trouvé que la fin était un peu mal ficelée… mais dans l’ensemble cela reste quand même un bon moment de lecture.





Challenge défis de l’imaginaire (SFFF) 2018 (120)

Challenge muti-défis 2018 (52)

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Le démon du vent

Je savais que l'anglais Brian Lumley était un connaisseur et un amoureux des littératures de l'imaginaire, mais avec ce tome 4 de "La Légende de Titus Crow" intitulé "Le Démon du vent", il m'a carrément pris par surprise… Cela commence avec une introduction 100% lovecraftienne et cela se termine par une conclusion 100% howardienne, le tout ressuscitant magnifiquement la SFFF d'antan dans un formidable hommage aux "Habitants du Mirage" du pionnier Abraham Merritt ! C'est le surkiffe vintage, mais mieux encore comme de grands pionniers de l'imaginaire avant lui il s'élance sur la piste réjouissante de la science-fantasy amérindienne : trop cool !!! ^^





Le Professeur Wingate Peaslee nous rapporte les transcriptions de la télépathe Juanita Alvarez, connecté à Hank Silverhutte pourtant présumés décédés avec ses compagnons lors d'une campagne en Alaska contre les DCC incarnées ici par Ithaqua le Marcheur du Vent. Car leur avion a été emporté par le Dieu-Démon, et après une longue traversée des limbes aériennes (voir le film lovecraftien à petit budget Altitude : bravo les Canadiens !) c'est en contemplant trois lunes et un soleil blafard que les survivants de l'accident comprennent qu'ils ne sont plus sur Terre… et que seul l'un d'entre eux n'a pas été marqué par l'empreinte d'Ithaqua grâce à sa pierre des étoiles (non-morts, vous avez-dit non-morts ? ^^).



Borée est l'un des nombreux déserts blancs dans lesquels a été banni le Dieu-Démon, condamné à un étrange nomadisme interstellaire par les Anciens Dieux, et qui pour tromper son ennui y a enfermé avec lui tous ceux qui à travers les âges se sont perdus dans le froid hivernal : Yakoutes, Toungouses, Mongols, Russes, Finnois, Scandinaves, Amérindiens, Inuits… Mais parmi les esclaves marqués de son empreinte pour résister à un environnement hostile (non-morts, vous dits non-morts ?), il y a les kapos au service de leur maître et les rebelles qui défendent l'humanité… Et le rapport de force s'est considérablement rééquilibré depuis que la résistance a été rejointe par Armandra la Fille du Vent, jeune femme hybride aux fabuleux pouvoirs, jeune femme superbe qui été mutilée pour gommer les marques de son inhumanité, qui a choisi le camp de sa mère plutôt que celui de son père.

Alors vint Hank, cheveux noirs, regard sombre, aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joies, destiné à fouler de ses sandales les trônes constellés de joyaux des gros crevards… et avec les connaissances rassemblée par la Fondation Wilmarth lui et ses compagnons apportent un Nouvel Espoir ! le Dieu-Démon qui veut faire de sa fille une déesse pour l'accompagner dans ses errances interstellaires comprend que le temps presse car Hank veut au contraire faire d'elle une simple humaine disposant de son libre arbitre… Après moult péripéties pulpiennes, c'est donc un Texan qui mène la Grand Alliance des Pieds-Noirs, Nootkas, Micmacs, Chimakuas, Algonquins, Hurons, Ojibwas, Onondagas, Chilkats, Mohawks, Tlingits contre la Horde Sauvage d'Ithaqua et ses séides… Vaisseaux des neiges, cerfs-volants de combat, ours dressés et loups de guerre : waouh ça envoient du lourd ! Et au final une poignée d'humaine font face à un titan antédiluvien, pour montrer que peu importe qu'il soit dieu ou démon tous ceux qui méprisent notre monde doivent savoir que les humains peuvent frapper fort ! ("Nouvel Angyo Onshi" copyright ^^)

Hank finit par devenir roi de ses propres mains en entrant dans la légende des Amérindiens, mais la guerre contre les DCC n'est pas terminée… To Be Continued avec le Docteur Who et son TARDIS qui arrivent à la rescousse ! mdr



C’est bien écrit et bien traduit, et malgré la brièveté du récit l’alternance entre narration indirecte et narration à la première personne n’empêche par un chouette caractérisation des personnages : on sent bien les tourments d’Armandra la femme-déesse, les hésitation d’Hank Silverhutte le télépathe, le fatalisme de Paul White le précog, la loyauté de James Ailes-Grises Franklin et de Kota’na le dresseur d’ours, la sagesse de Charlie Tacomah le vétéran de la WWII, la tendresse d’Ontawa la belle gosse Pieds-Noirs, le courage de Tracy qui se bat avec ses armes, la morgue et l’irascibilité de Nothan le Seigneur de Guerre, la lâcheté et la traîtrise de Boris Ztchakov… Et puis beaucoup de belles scènes aussi, comme ce moment étrange et envoûtant où les héros traversent un cimetière marin glacé, où entre brise-glace et drakkars se mêlent tous les bateaux naufragés de l’humanité… Ah ça on sent la différence entre un bon et un tâcheron ! Alors oui je sais que l’auteur fait débat au sein de la communauté lovecraftienne, mais ici j’ai beaucoup aimé qu’un être hybride face le choix de l’humanité au lieu de devenir un énième séide des Grands Anciens infiltrant sournoisement les rangs des humains, du coup ici on se retrouve avec un Merlin au féminin et c’est très très cool comme idée ^^





PS: mention spéciale au bloggeur français Nebalestuncon, le sous Odieux Connard de la SFFF complètement bidon, qui parle de sous-littérature populaire complètement conne… Mais bon, tout le monde sait que c'est un hater à la con, à commencer par lui-même visiblement… oui je sais ce n'est pas très classe, mais avec ceux qui crachent constamment leur venin maintenant je ne prends plus de gants !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le démon du vent

Dans ce quatrième opus de la saga « Titus Crow » l’un des DCC est au centre de l’action : Ithaqua le Marcheur du Vent avec son contexte polaire d’autant plus réfrigérant que l’action se déroule sur Borée qui comme son nom l’indique est un congélateur planétaire habité par des peuples du nord kidnappé par le méchant susnommé. Contre le Marcheur du vent va se dresser Hank Silberhutte qui pour l’amour d’Armandra la fille ( ???) d’Ithaqua ,va mener la révolution . Et malgré le contexte ce sera chaud ! Le début du roman est encore assez lovecraftien mais on passe ensuite à une action et un récit plus proche de Howard. Plaisant à lire.
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Le démon du vent

Quatrième volume de la vaste saga de Titus Crow écrite par Brian Lumley dans les années ’70 pour revisiter à sa manière les mythes de Lovecraft (avant que ceux-ci ne soient cuisinés à toutes les sauces). Depuis célébré pour sa grande série du NECROSCOPE, Lumley, alors relativement débutant, transformait le Mythe en récit de Fantasy et d’aventures, affaiblissant certes les concepts de Lovecraft mais sans négliger un réel potentiel divertissant. La première partie du roman montre ainsi nos héros échoués sur Borée et luttant contre les séides d’Ithaqua qui chevauchent des loups en compagnie de guerriers et de leurs ours dressés.

Si les puristes n’ont, à l’époque, gouté à cette saga que du bout des lèvres (voire en dissimulant mal leur dégoût), relire aujourd’hui ces romans s’avère franchement divertissant à l’heure où le Mythe se décline de toutes les manières possibles (jusqu’au Monopoly Cthulhu !).

Considérés comme de simples « romans populaires » loin des horreurs cosmiques imaginés par Lovecraft, les bouquins de Lumley n’en sont pas moins efficaces et ont le mérite d’une réelle originalité. Bien sûr ils se rapprochent souvent davantage de John Carter ou Conan que de HPL lui-même. Qu’importe, c’est bien l’âge d’or de la « science fantasy » à l’ancienne que convoque ce DEMON DU VENT qui aurait très bien pu se voir publié par Weird Tales voici 80 ans ! Rien ne manque, en effet, à l’appel : la poignée de héros exilés sur un monde désolé et hostile, la femme déesse super sexy (fille d’Ithaqua mais ça ne se voit pas), les pierres magiques permettant de se protéger des forces du mal, les pouvoirs télépathiques, les armées ennemies accompagnées de loups et d’ours dressés, les pouvoirs divinatoires, le traitre qui en veut à notre valeureux héros terrien, les vaisseaux de guerre qui filent sur la neige, les combats nombreux et le rythme haletant. Car LE DEMON DU VENT ne perd pas de temps et ne traine jamais en route, à l’image des romans d’Edgar Rice Burroughs il boucle son récit en 220 pages hautement distrayantes et plaisantes. Alors bien sûr, le livre n’a pas l’ambition de L’ABOMINATION D’INNSMOUTH ou de L’APPEL DE CTHULHU mais, pris pour un pur plaisir de fantasy old school, il n’en reste pas moins fort recommandable et appréciable. Bon, allez, la suite !


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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