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Citations de Brigitte Kernel (154)


Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
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Je peux te confier ce secret, mon ami : si maman est dans les parages, elle se jette dessus. Je l'ai surprise plusieurs fois. Elle se précipite comme d'autres miséreuses et ramasse les lambeaux de poiscaille jonchant le sol. Elle doit faire cuire ça avec une pomme de terre ou un morceau de pain. Les repas sont maigres chez elle. Chaque fois, je m'écarte pour qu'elle ne sache pas que je l'observe. Elle prie pour que personne ne la voie faire. Il faut la comprendre. Elle a honte. Elle cache son visage dans le foulard, un torchon plutôt, qu elle a noué autour de son cou. Ça me fait mal. Elle baisse la tête en regardant ses pieds. Son dos se voûte de plus en plus, alors qu'elle n'est pas vieille comme mon père.

Je voudrais tellement l'aider, lui apporter un peu de bonheur. Elle ne fait que se débrouiller pour trouver à manger. Je suis triste de la voir toujours raser les murs comme une ombre.
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-Votre petit-fils, signore de Vinci, est un ange tombé du ciel. Il va apporter beaucoup de progrès à l'talie, et peut-être même au monde entier. C'est un inventeur, un peintre, un musicien... Et il connait très bien le calcul et la géométrie ! Je n'ai jamais rencontré un être aussi doué que ce garçon !
-Vous vous trompez, je suis comme les autres enfants ! Un peu plus malin peut-être, mais c'est parce que je suis heureux et que j'ai le temps de travailler sur ce que j'aime ...
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C'était toujours ainsi quand je commençais un roman, une addiction montait et je ne réussissais plus à m'arrêter. Je pouvais oublier de boire et oublier de me rafraîchir.

J'étais telle une opiomane prisonnière dans un songe infini. La plume courait sur le papier, assoiffée d'encre.

Les atrocités ne se partagent pas, elles creusent la solitude humaine.

Je me dis que l'amour est un voyage, qu'il faut en accepter la fin pour repartir ensuite dans un autre périple.
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Mon métier de romancière est un théâtre permanent.
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Il y a quelque chose de l'ordre du contrôle dans le suicide. Nous sommes le tueur à gage qui va officier sans état d'âme.
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Aucune énigme, aucun crime, pas d'Hercule Poirot, je l'ai mis au placard. Cela ne lui fera pas de mal de prendre la naphtaline. Il est parfois trop encombrant.
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- Pensez-vous qu'un jour, avec les théories progressistes, il y aura des femmes conductrices de taxis ?
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- Ensuite, monsieur Merlo ?
- Ensuite, ce fut, la vie...la vraie vie, des rires, des soirées à trinquer, des baignades de jour en compagnie plus ou moins lointaine des dauphins; il y eut tous ces regards échangés, il y eut les courses dans les vagues couleur de ciel bordées d'écume, et les courses sur le sable brûlant. Tennessee gagnait toujours. Carson assise sur son peignoir en éponge écru applaudissait à tout rompre: 'Plus vite, plus vite Françoise, rattrape Tennessee, tu n'es qu'à un mètre !"Mais Tennessee gagnait toujours.
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"Le soleil, plus bas, semblait saigner, et une large traînée lumineuse, une route éblouissante courait sur l'eau depuis la limite de l'Océan jusqu'au sillage de la barque.
Les derniers souffles du vent tombèrent ; toute ride s'aplanit ; et la voile immobile était rouge. Une accalmie illimitée semblait engourdir l'espace, faire le silence autour de cette rencontre d'éléments ; tandis que, cambrant sous le ciel son ventre luisant et liquide, la mer, fiancée monstrueuse, attendait l'amant de feu qui descendait vers elle. Il précipitait sa chute, empourpré comme par le désir de leur embrassement. Il la joignit ; et, peu à peu, elle le dévora."
- Guy de Maupassant, "Une vie"
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J'aimerais bien savoir expliquer mathématiquement les émotions, mais papa dit que ce n'est pas possible de faire des équations avec des sentiments.
C'est compliqué, pour moi, les choses inexplicables.
Je crois que je passerai toute ma vie à vouloir tout décortiquer pour en savoir plus, toujours plus.
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Quand je repense aux douleurs vécues, ces déchirements insupportables qui furent les miennes comme celles de beaucoup de femmes trompées puis abandonnées, je me dis que l'amour est un voyage, il faut en accepter la fin pour repartir ensuite dans un autre périple.
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Tout enfant, j'ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie.
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Il y a des femmes qui inspirent l'envie de les vaincre et de jouir d'elles, mais celle ci donne le désir de mourir lentement sous son regard.
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LA MAISON DE RETRAITE PAR MICHEL JONASZ
Auteurs: Michel Jonasz

Compositeurs: Michel Jonasz


J’ai retrouvé ta lettre où tu disais peut-être
Un jour on s'ra trop vieux
Pour s'écrire des poèmes
Pour se dire que l'on s'aime
Se r' garder dans les yeux

Tu parlais de naufrage,
D'un corps qui n'a plus d'âge
Et qui s'en va doucement
De la peur de vieillir et d'avoir à subir
L'impertinence du temps

De n' plus pouvoir s'aimer si la mémoire s'en va
Et qu'on n' se reconnaît plus
Et perdre me disais-tu le plaisir de me plaire

l' envie de me séduire

Peur de la dépendance
Et de finir sa vie dans une maison de retraite
De la fin qui commence
De l'esprit qui divague
Peur de ne plus pouvoir un jour
Rire à mes blagues

Mais tout ça c'est des bêtises est-ce que tu réalises
On s' ra jamais trop vieux
Pour s'écrire des poèmes, pour se dire que I’on s'aime
Se r' garder dans les yeux

Et je veillerai sur toi et tu veilleras sur moi
Ce s' ra jamais fini

On s' dira mon amour jusqu'à la fin des jours
Et le jour et la nuit
Et le jour et la nuit

Et leur maison de retraite ça j’ te jure sur ma tête
Nous on ira jamais
On dormira dehors, on r' gardera les étoiles
On vivra libres et dignes !

On s' tiendra par la main comme à nos 18 ans
Qu’on marchait tous les deux sur des sentiers perdus
Au début du printemps

Et on pourra toujours raconter des bêtises
Et dire n'importe quoi
On vivra libres et dignes !


Et si l'on doit partir un jour après le dernier mot
Du tout dernier poème
On partira ensemble
Tu comprends...

On s' ra jamais trop vieux
Pour se dire que l'on s'aime
Se r' garder dans les yeux

On s' ra jamais trop vieux
Pour se dire que l'on s'aime
Se r' garder dans les yeux
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La maison de retraite

J’ai retrouvé ta lettre où tu disais peut-être
Un jour on s’ra trop vieux
Pour s’écrire des poèmes
Pour se dire que l’on s’aime
Se r’ garder dans les yeux

Tu parlais de naufrage,
D’un corps qui n’a plus d’âge
Et qui s’en va doucement
De la peur de vieillir et d’avoir à subir
L’impertinence du temps

De n’ plus pouvoir s’aimer si la mémoire s’en va
Et qu’on n’ se reconnaît plus
Et perdre me disais-tu le plaisir de me plaire

l’ envie de me séduire

Peur de la dépendance
Et de finir sa vie dans une maison de retraite
De la fin qui commence
De l’esprit qui divague
Peur de ne plus pouvoir un jour
Rire à mes blagues

Mais tout ça c’est des bêtises est-ce que tu réalises
On s’ ra jamais trop vieux
Pour s’écrire des poèmes, pour se dire que I’on s’aime
Se r’ garder dans les yeux

Et je veillerai sur toi et tu veilleras sur moi
Ce s’ ra jamais fini

On s’ dira mon amour jusqu’à la fin des jours
Et le jour et la nuit
Et le jour et la nuit

Et leur maison de retraite ça j’ te jure sur ma tête
Nous on ira jamais
On dormira dehors, on r’ gardera les étoiles
On vivra libres et dignes !

On s’ tiendra par la main comme à nos 18 ans
Qu’on marchait tous les deux sur des sentiers perdus
Au début du printemps

Et on pourra toujours raconter des bêtises
Et dire n’importe quoi
On vivra libres et dignes !

Et si l’on doit partir un jour après le dernier mot
Du tout dernier poème
On partira ensemble
Tu comprends…

On s’ ra jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se r’ garder dans les yeux

On s’ ra jamais trop vieux
Pour se dire que l’on s’aime
Se r’ garder dans les yeux
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Il m’a narré des années plus tard comme Marlène l’avait épuisé un soir à s’énerver au bout du fil de la réaction de John Wayne, qui osait la repousser une nouvelle fois : Tu imagines, Ernest, John m’a dit : « Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, ma grande, mais je n’aime pas l’idée d’appartenir à une écurie. » En plus, il m’a appelée ma grande, mon petit nom pour Jean ! Et il n’y a que lui, mon Jean Gabin, qui a le droit !
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Tu n'auras jamais peur du vent qui souffle ici
pour les scorpions te fais pas d'soucis
les mauvais chagrins d'hier
les orties dans les fougères
quand on s'aime ils nous aiment aussi

Ce chemin sous les arbustes nous connaît bien
de nos tout premiers rires c'est le premier témoin

Refuge de la dernière heure
et dernière tâche de bonheur
aux premiers signes du destin

Tu t'rappelles on s'était couché
sur un millier de fourmis rouges
aucun de nous deux n'a bougé
les fourmis rouges
est-ce que quelque chose a changé
couchons-nous sur les fourmis rouges
pour voir si l'amour est resté
et voir si l'un de nous deux bouge
couchés sur les fourmis rouges
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Apprendre d'elle quelques malheurs pour enfin connaitre la sensation de l'échange, le juste retour à toutes ces souffrances aujourd'hui guéries. Dont je lui ai parlé jusqu'à plus soif. Elle sait tout de moi, je ne sais rien d'elle. Je me demande parfois pourquoi je viens encore en consultation.
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Elle hésite, consciente des limites qu'elle peut ou ne peut pas franchi. A qui parle -t -elle quand elle va mal ma psy ?
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