Bruno Gazzotti

Ce septième album (déjà...) fait honneur à la série qui parvient à se renouveler autour d'un scénario solide. Cette fois, la frontière entre les deux clans d'enfants bouge et se déplace entre un groupe touché par une mystérieuse "maladie" qui les transforme en zombies et ceux qui tentent de résister à cette épidémie (mon dieu, comme c'est d'actualité...) en tentant de fuir la zone rouge. Cette fuite n'est cependant pas sans mal puisque cette dernière s'enfonce dans le sol et se retrouve cernée d'imposantes falaises. On sent que l'immeuble noir est le l'épicentre du phénomène sans savoir pour autant le rôle qu'il joue vraiment. Le mystère des familles même si la fin de l'album avec ces enfants qui ressemblent à des adeptes d'une secte menée par un petit Napoléon laisse à penser que nous en apprendrons plus prochainement. Chez les enfants, les rivalités s'affirment entre Saul et Dodji, même s'ils font alliance pour els circonstances. Les rapprochements s'opèrent aussi entre filles et garçons.

Un tome assez différent des précédents mais toujours rempli de surprises. Après avoir échappé à une meute de chiens sauvages et affamés, la bande est secourue par d'autres enfants. Ils vivent au sein d'un parc d'attractions (le luxe !) et sont "gouvernés" par un gamin charismatique qui s'intéresse beaucoup au célèbre tyran moustachu. Ca vous dit quelque chose non ? Ca annonce de suite la couleur de l'histoire de ce tome. Il semblerait que certains enfants ont au fond de leur mémoire quelques souvenirs du moment où tout a basculé. Vivement la suite pour en apprendre un peu plus.

Clap de fin pour la série "Seuls" en ce qui me concerne.

Dans ce deuxième tome, les clichés continuent, les personnages n'ont pas évolué, l'intrigue n'a toujours pas décollé, et je suis perplexe quant au public visé. Si c'est pour les grands enfants, l'accoutrement du "méchant" est particulièrement flippant, mais si c'est pour des adultes, qui se contenterait d'un scénario aussi léger ?

Grosse déception, j'arrête les frais. Dommage !

Troisième tome de la série "Seuls", "Le clan du requin", s'il est supérieur aux tomes précédents ne m'enchante guère.

En effet, si j'ai aimé le renouvellement de l'histoire, dans ce tome, où ladite histoire gagne en richesse, j'ai moins apprécié certaines idées qu'ont introduit les auteurs dans ce livre.

J'ai trouvé qu'il y avait, parmi ces idées, des idées peu originales, qui ont contribué à diminuer mon plaisir en lisant ce tome ; la peinture de jeunes hommes et femmes aux prises avec ce qui ne peut que les dépasser eut pu être intéressant, mais, toutefois, je n'ai pas trouvé que cet aspect était vraiment travaillé.

La suite est plus réussie.

Cet épisode est de loin le plus angoissant de tous avec la disparition de Dodji dès les premières pages. Les deux enfants armés d'arcs sont menaçants et le fait qu'on ne connaisse pas leur objectif, à part celui de tuer Terry, maintient le suspense. L'intrigue ne cesse de se compliquer avec l'apparition du monolithe et surtout le coup de théâtre dans les dernières pages.

Ce second tome m'a laissé sur ma faim. D'un côté, il y a de l'aventure, des rebondissements et d'autres choses qui m'avaient plu dans le premier tome, d'un autre côté les défauts du premier opus y sont aussi : le dessin, notamment. La façon de caser ne s'est pas amélioré. Avec un petit défaut en plus, toutefois : le manque d'originalité. En effet, les psychopathes qui veulent égorger des gamins à l'aide d'un ou plusieurs couteaux, c'est du vu et du revu. Bref, un épisode des plus moyens.

Cette bande dessinée m'a laissé mitigé.

D'un côté, il y a des choses plutôt convenables, ce n'est pas désagréable. L'aventure y est.

Mais plusieurs éléments m'ont gêné ; le scénario, d'abord. J'ai eu l'impression que l'auteur désirait davantage remplir des cases, que faire avancer l'action. Dommage, car l'action aurait pu être l'occasion de créer un mystère tout à fait passionnant. Les cases sont remplies de discussions anodines, d'événements secondaires, de peu d'intérêt…

Le dessin m'a également gêné, ou pour être précis la façon de caser. Le dessinateur voulait, de toute évidence, faire monter la tension par une certaine façon de caser, qui, pour ma part, me semble tout bonnement artificielle. C'est tout simplement le recyclage des bonnes vieilles recettes en la matière, et c'est plutôt fatigant.

L'aventure y est, mais elle pourrait être meilleure.

Le plus 'léger' de la série : un oncle de Soda, pasteur authentique, vient en visite à New York et insiste pour accompagner celui-ci à sa soi-disant chapelle… Le trio Bab's, Linda et Soda combine alors quelque chose pour jouer la comédie au tonton. Evidemment, cela tourne mal, et les péripéties s'enchainent gaiement ! Une belle brochette de personnages, un texte plein d'humour, du rythme et de l'action, bref, un bon épisode !

Ce dixième tome se concentre principalement sur les personnages de Terry et du Maître des couteaux. Ils trouvent refuge dans un gigantesque hangar qui abrite le 5e Salon du jouet. Terry, avec les moyens du bord, va tenter de construire une "machine à démourir" qui devrait leur permettre de quitter le Monde des Limbes et de retourner dans le monde des vivants. Mais l'apparition de Camille, qui offre au Maître des couteaux une mystérieuse pierre ensanglantée, va rendre ce dernier fou de rage. Il va s’en prendre à Terry, on ne sait pas trop pourquoi.

Tandis que Dodji est toujours le jouet du Maître Fou; Yvan se retrouve en bord de mer dans la maison de vacances familiale et Leïla est enfermée dans la chambre blanche pour un sommeil éternel.



J’avais adoré les trois premiers tomes et petit à petit mon intérêt pour cette série est allé decrescendo ; ce tome 10 ne fait rien pour le relancer : je l’ai à la fois vite lu et trouvé interminable (la course poursuite dans le salon du jouet). En outre, malgré l’une ou l’autre révélation, il ne fait pas avancer le schmilblick.



Bref, une série qui commence sérieusement à tirer en longueur, pas sûr que je lirai la suite.

Alors, ce tome est le dernier à être paru... (quelques spoilers masqués ci dessous) :

On a enfin découvert qui était l'Elu des dernières familles. Camille ! Je ne m'y attendais pas du tout. C'est horrible, snif

Ceci étant, ce tome est moins "rassasiant" que les autres. Il se centre sur une idée abracadabrantesque de Terry, qui pourrait marcher, qui sait ? Mais on ne le sait pas, justement. si ce n'est son doudou qui disparait à la fin. Nous n'apprenons que peu de choses : quelques infos sur la 3e famille, celle de Saul, et la 5e, celle de Toussaint. L'enfant-minuit est effrayant je veux retrouver la Camille d'avant !

à part ça, je ne me rappelle pas grand chose de la BD alors que je l'ai lue hier soir. Je trouve que le tome devrait faire moins de fixette sur la course-poursuite entre "Koupchou" alias le Maître des couteaux et Terry. Course-poursuite qui n'est, en plus, que basée sur une "saute d'humeur" (j'exagère) de Koupchou suite au "cadeau" de Noël qui l'a effrayé (je n'en dirai pas plus).



Donc, en gros, c'est un tome qui n'avance pas assez pour moi. le personnage "fou" qui a capturé Dodji est absurde et effrayant, et nous n'avons rien appris de plus sur lui dans ce tome, excepté le fait qu'il aime emprisonner Dodji dans le noir.

Voilà, un tome bof bof.

Non seulement Le Lombard est une excellente maison d'édition pour la bande dessinée, mais leur collection Signé regroupant des auteurs de talent autour d'un projet est tout simplement une pure merveille.

Il se trouve que je venais de finir de lire "22/11/63" de Stephen King et que j'étais encore curieuse de découvrir la façon dont le thème du voyage dans le temps pour changer le passé était traité ailleurs.

Le hasard a voulu que je tombe sur ce titre plutôt méconnu et faisant partie des premiers titres publiés dans la collection Signé.

Il est clair que le futur n'est pas joyeux, le monde est désormais dominé par une firme : TechnoLab, dirigée par le mégalomane F.G. Wilson : "La manière dont F.G. Wilson a asservi le monde a été des plus insidieuses. Il ne s'est pas imposé par un coup d'état. Il n'a pas non plus été élu. A vrai dire, Wilson n'est même pas un homme politique. C'est un marchand. Et c'est librement que nous avons choisi d'adhérer au confort technologique qu'il proposait : prothèses bio-mécaniques, organes synthétiques.".

Nolan Ska décide donc de fabriquer une machine à voyager dans le temps pour aller dans le passé et ne pas contrarier le souhait premier de F.G. Wilson d'être un écrivain reconnu.

Mais le passé ne se laisse pas modifier si facilement, c'est d'ailleurs l'un des points communs entre cette bande dessinée et le livre de Stephen King puisque les deux héros se heurtent à de nombreuses difficultés, se posent les mêmes questions, et aboutissent à la même conclusion : changer le passé ne se fait pas en claquant des doigts : "Il semblerait donc que toute modification du passé se heurte à un phénomène de résilience. L'histoire tend à rester la même, quoi qu'on y fasse. Mais cela signifie-t-il pour autant que toute tentative de changement soit forcément vouée à l'échec ? Peut-être faut-il juste faire preuve d'énormément de détermination.", d'ailleurs celui-ci est récalcitrant et n'hésite pas à mettre de nombreux bâtons dans les roues.



Il y a de l'humour dans cette bande dessinée, en surface car si l'on gratte le vernis des propos plus graves y sont évoqués.

Et si j'ai trouvé des similitudes dans la façon de traiter le voyage dans le temps dans la littérature entre ce récit et celui de Stephen King, cette bande dessinée fait preuve de nombreuses originalités sur le sujet qui ne m'ont pas laissée indifférente.

Le scénario, signé Fabien Velhmann, est bien plus profond qu'il n'y paraît et se plaît à répondre à quelques-unes de nos questions lorsque nous cherchons à imaginer l'avenir.

Il est d'une originalité formidable et je l'ai énormément apprécié et savouré.

F.G. Wilson s'imagine un auteur de science-fiction de génie, alors qu'il est plutôt pitoyable, et se sert de Nolan Ska comme nègre qui lui-même manipule F.G. Wilson afin de l'empêcher de devenir le maître du monde tel qu'il le connaît.

Ce qui est de la science-fiction pour l'un n'est que le futur pour l'autre, un antagonisme entre les deux personnages qui est extrêmement bien développé dans le récit.

La mise en abîme entre le récit des auteurs et ceux de Nolan Ska est aussi un point du récit qui m'a intéressée.

Tout comme l'analyse faite de la relation entre un (pseudo) écrivain et son nègre, ce dernier ayant plus d'une fois envie de jeter l'éponge : "Je ne sais pas si j'ai la force de continuer ça plus longtemps.", mais il se retient t à chaque fois car son but est justement d'éviter que TechnoLab n'asservisse le monde.

Le scénario est très bien ficelé et la chute m'a surprise, elle revêt d'ailleurs une certaine forme de cruauté et de lâcher prise : "L'Humanité n'aura que ce qu'elle mérite.".

Quant aux dessins, ils sont réalisés par Ralph Meyer et Bruno Gazzotti et bien malin qui pourrait deviner qu'ils ont été faits par deux personnes différentes tant il y a de la continuité entre eux.

Le graphisme est aussi un point fort de cette bande dessinée et a su me séduire, le tout dans une univers assez sombre où le soleil réchauffe rarement les personnes de ses rayons.

Je ne connaissais aucun des trois auteurs avant de lire cette bande dessinée et je suis désormais curieuse de découvrir leurs œuvres respectives.



"Des lendemains sans nuage" est une bande dessinée méconnue qui gagnerait à l'être, elle fait en tout cas partie de mes belles découvertes littéraires de ces derniers temps et j'espère vous avoir donné envie de la découvrir.
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Un deuxième tome toujours aussi bien réussi. On continue à voir comment le groupe de cinq enfants arrivent à gérer leur nouvel état: celui d'être seuls dans leur ville. Car les adultes ont disparu.

Après avoir vaincu leur peur d'être seuls, et de se réunir en un petit groupe uni, un événement vient les mettre à l'épreuve: et si finalement d'autres personnes étaient dans les parages, à rôder et ne leur voulant pas tant de bien que cela...



On attend la suite, d'autant plus que l'on ne sait toujours pas pourquoi ces enfants sont seuls, bien que les auteurs laissent çà et là des indices qui semblent nous aiguiller puis nous relancer sur une autre interprétation.

Cinq enfants se retrouvent soudainement livrés à eux-mêmes dans une ville déserte et plutôt féroce. Comment vont-ils survivre sans les adultes ? Comment vont-ils s'organiser pour retrouver les parents et les autres ? Yvan, Leïla, Camille, Terry et Dodj, seront malgré eux les vrais héros de ce nouveau monde...

Inspiré par Sa majesté des mouches de William Golding le scénariste nous livre un petit bijou de suspens qui saura passionner les enfants. Dès 10 ans, et même 8 pour les lecteurs courageux ;)

Comme si l'intrigue n'était pas assez étoffée, ce cinquième tome regorge de nouveaux éléments venant épaissir le mystère et multiplier les interrogations du lecteur. La disparition des adultes, la présence des cairns rouges, l'attitude étrange d'Alexandre et Séléna, l'évocation des 15 familles, l'apparition du bloc noir : cela commence à faire beaucoup de faits inexpliqués, peut-être même trop... Heureusement, nous avons tout de même droit à quelques révélations, notamment celle concernant la présence des enfants dans ce monde étrangement dépeuplé.

Encore une fois, un tome se dévore avec un mélange de peur et d'excitation ! J'espère que le tome suivant nous apportera un peu plus de réponses.

Une BD à laquelle on devient rapidement accro.

Cette série est toujours aussi passionnante et palpitante ! J'ai quand même eu un peu de mal à me remettre dedans, car j'avais un peu oublié ce qui s'était passé dans les tomes précédents (c'est quand même mieux quand on a la possibilité de lire toute une série à la suite), et je pense que je referai une séance de rattrapage dès que j'en aurai l'occasion, notamment pour bien comprendre tout ce qui entoure le mystère des quinze familles, dont je ne me souviens plus du tout... En tout cas ce tome 5 est riche en rebondissements, et l'acharnement de Sélène et Alexandre apporte quelque chose d'inquiétant à la série : on sent qu'il y a un truc malsain qui se prépare, mais le pire, c'est qu'on ne sait pas quoi... Quelles sont exactement les motivations de ces deux gamins au regard vide ? Mystère...
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Mes neveux, 8 et 10 ans, sont fans de cette BD. Ils la lisent et la relisent.



Il me fallait donc savoir de quoi il en retourne.



Et me voilà à la découverte de cet univers.



Dans ce tome, il est question de choix, de peur, de séparation, de damnation.

fin du cycle, avec une nouvelle fois une bonne dose de révélations. Les enfants vont devoir une nouvelle fois s'associer puisqu'ils sont des âmes tigrées et que leur devoir va être d'empêcher la guerre des limbes qui semble pourtant inéluctables. Tous découvrent peu à peu leurs pouvoirs. Une mention spéciale pour le maître fou : personnage énigmatique et flippant qui se plait à torturer Dodji avant de lui révéler une bonne partie du secret.

La gueguerre fait rage et la répartition du territoire se fait de manière très enfantine, c'est surtout comme cela qu'on se rappelle que les héros restent des enfants.

La quatrième dimension est le temps, mais si nous sommes morts, dans quelle dimension serions-nous ? La BD prend un virage philosophie et ésotérique et des zombies sont présents. Bien de mystères et d'éléments supplémentaires dans ce tome, vers où va-t-on aller ?

Un tome très riche, dans lequel l’action s’intensifie (enfin !) mais qui gagne également en profondeur. Nos cinq héros rencontrent tout un groupe d’enfants qui comme eux se sont retrouvés seuls. Organisés en pseudo-société dans un ancien parc d’attraction, ce nouveau sanctuaire, qui les protège des animaux féroces, ne les protégera pas forcément des travers humains…

Cette bande dessinée tout de même destinée à un public jeune aborde des thèmes intéressants sur la psychologie lorsque les limites habituelles viennent subitement à s’effacer. Un bon point pour exercer l’esprit critique de nos jeunes lecteurs sur l’autorité ou encore la place des femmes dans nos sociétés.

Je commence à accrocher véritablement ce qui n’était pas le cas avec les tomes précédents ! Je continue !