Bruno Gazzotti

On a quitté Terry avec son maître des couteaux, on passe ainsi à Yvan, perdu dans son manoir qui va pouvoir rencontrer une personne dans la ville. C'est un tome qui relance un chouia la série car le temps m'avait paru très long avec le petit pleurnichard précédent. Mais attention, ça n'a pas diminué ma lassitude de la série car ça se lit, ça se lit mais ça traine beaucoup, bien trop !

Je pensais déjà ressentir avec le tome 9 comme un effet de commerce alors là avec ce tome, c'est encore pire. Le Maître des couteaux est devenu hystérique et poursuit le plus jeune de notre bande.. ouais mais ça dure tout un tome avant qu'il ne reprenne ses esprits. C'est fâcheux, il ne se passe rien, un tome sorti pour attirer les fans avec un scénario qui en ferait fuir plus d'un.

Ce tome est sans doute un album de transition qui prépare des rebondissements futurs. Nos héros se trouvent isolés en petits groupes et Terry se retrouve avec le maître des couteaux, qu'il appelle Koupchou, toujours aussi flippant. Le petit garçon invente la machine à démourir, et ouvre la voix au pathos avec l'évocation du souvenir de ses parents.

Un bon tome même si l'intrigue évolue peu, avec un graphisme toujours aussi bon.

Voilà, on sait enfin ce que sont les 15 familles. Enfin presque puisque jusqu'ici j'ai beau faire les comptes je suis encore assez loin des 15 et que elles mêmes semblent arrêter leur décompte à 14... Toujours est-il que le scénario repart de plus belle avec une famille maîtresse des limbes côté gentils très inspirés de sénateurs romain régnant sur un peuple habillé à la mode médiévale. Il va encore falloir à nos héros bien du courage pour trouver sa place et cela passera par une série d'épreuves entre Fort Boyard et Koh Lanta. Le scénario prend un nouvel envol avec cette recherche de nouveaux messies et le graphisme est toujours à son top.

On entre dans le second cycle de la série seuls avec toujours autant de questions. Les enfants on posé l'hypothèse qu'ils étaient morts et vivaient dans les limbes mais beaucoup de mystères restent en suspens. Dans cet album, les deux clans formés par les enfants reprennent leur opposition armée. Tout débuté par une histoire de territoire avant de dégénérer sous l'emprise une nouvelle fois de Saul. La zone rouge a également évolué, ce qui laisse présager de nouveaux rebondissements. enfin, on en sait toujours pas ce à quoi font références les15 familles alors que les enfants semblent liés à la 9ème d'entre elles ... Une histoire toujours aussi prenante servie par un graphisme et une mise en couleur sans faille.

Au départ, ça me gênait d'avoir une couverture différente des autres, avec ce noir qui oblige le logo à être en négatif. Mais maintenant que je connais l'histoire, elle a tout son sens et je salue l'initiative. Mon cœur de graphiste et de lectrice approuve.



Malgré le fait d'avoir vu le film avant, j'ai quand même découvert des choses à la lecture de ce premier cycle. L'adaptation cinéma est intelligente, en ce sens que les raccourcis pris sont subtils et nécessaires. Ca m'a permis de déguster la saga comme un bon vin.



Même si le premier cycle s'arrête ici, la saga continue et c'est un peu frustrant. En même temps, faut bien relancer l'intrigue…



Je continuerai avec grand plaisir.

Ce 2e tome est intéressant. Le suspens est toujours à son comble. On en apprend un peu plus sur la personnalité des 5 enfants. Ils profitent tous à leurs façons de l'absence des adultes et vont vite se rendre compte que cohabiter ensemble n'est pas si simple. Au fil de leurs aventures, ils vont découvrir qu'ils ne sont pas si seuls que ça et qu'ils doivent rester prudents. En effet, le danger n'est pas bien loin. Arriveront-ils à le combattre? Vont-ils découvrir d'autres villes? Arriveront-ils à retrouver les adultes et à percer le mystère de cette soudaine et étrange situation ? A suivre...

Cela fait des années que je voie ces bandes dessinées un peu partout mais la couverture ne m'avait jamais attirée et je n'avais jamais pris la peine de lire l'histoire.



J'ai finalement craqué... et je ne regrette pas du tout. Le graphisme est très sympa. L'histoire en elle-même est un déjà vue mais bien exploitée et les personnages sont intéressants.



J'ai hâte de voir la suite!

Décidément, cette série de bandes dessinées est d'excellente facture. L'une de mes BD préférées, même.

Ce troisième cycle marque un tournant dans l'intrigue de Seuls. Les éléments horrifiques se multiplient : après un psychopathe à la tronçonneuse facile et l'Elue du Mal, ici, nous sommes confrontés à une bande de zombies qui découpent les gens en morceaux sous les ordres d'un mec encapuchonné à tête d'insecte.

Enjoy !

Malheureusement, Seuls, c'est plus ce que c'était. Exit l'âge d'or des Terres Basses ou des Arènes, depuis leur exil de Néosalem nos ados préférés ont bien du mal à nous convaincre. Pire, à trop vouloir faire dans la surenchère, ça en devient too much et ça tourne presque au ridicule (la scène du bus en est un bon exemple ; vous voyez ce que je veux dire).

De même, le public visé par Seuls devient de plus en plus flou. Si les premiers tomes étaient très axés jeunesse, ce onzième volume bascule dans l'horreur qui, bien que gentillette, pourrait déranger certains...

A ce stade, vous pensez probablement que je vais conclure ma critique sur une note défaitiste en me lamentant sur la pauvreté scénaristique de l'album.

Et bien non !

Car si la qualité de Seuls se dégrade peu à peu dans le Cycle 3, ce n'est pas le cas de son but principal : nous divertir. J'ai passé un excellent moment avec Yvan et toute notre bande de petits héros éparpillés aux quatre coins des Limbes. Et après tout, on n'en demande pas beaucoup plus... Si ?

Suite à la disparition de Dodji, les enfants prennent une décision périlleuse : explorer la mystérieuse zone rouge, délimitée par les cairns des singes. Tandis qu'un groupe explorateur se forme, Terry part seul dans le but de retrouver sa maison. Evidemment, loin d'être sa meilleure idée, son périple s'envenime lorsque Alexandre et Sélène, les jumeaux diaboliques, le prennent en chasse. Pour ajouter au drame, l'expédition prend une drôle de tournure au fur et à mesure qu'il semble se rapprocher du centre de la zone d'où apparaît un cube obscur...



Petit beurre citron-basilic à la main, j'ai n'ai pu retenir des "nannnnnn", des "whaou" et autres sons de surprises ! Cet épisode est tout simplement mon préféré tant le début de réponse est pétrifiant. De l'action tiré de scènes dignes d'un roman d'aventures, j'ai été ballotté comme dans un manège lancé à pleine vitesse ! Les éléments de réponses se dessinent, l'intrigue s'épaissit, et des personnages reprennent vie. Fantastique et pas seulement à travers son genre, ce tome aborde une facette plus sombre mais aussi plus sérieuse tout en gardant son esprit enfantin. Franchement, c'est cool ! Humour et couleurs en contraste avec les hypothèses les plus folles, les paris sont ouverts. Alors, monde parallèle ? justice divine ? cauchemars ? Vivement le prochain tome !
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Le tome 9 remonte à tellement longtemps que j’en avais un peu oublié ce qu’il s’y passait et les premières pages de celui ci ne nous donne pratiquement aucun rappel… Une petite relecture rapide, ou au moins un feuilletage, s’avère pratiquement indispensable avant de se lancer.



On retrouve ainsi Terry et le maitre des couteaux pris dans une tempête de neige. Ils s’abritent bientôt dans un endroit que l’enfant à repéré depuis une colline. Pour son plus grand bonheur le bâtiment accueille justement un immense salon du jouet entièrement vide. Peluches gigantesques, voitures téléguidées, karts de compet’ et même drones s’offrent à leur imagination et à leurs besoin. C’est d’ailleurs en croisant un stand représentant le docteur Frankenstein que Terry va avoir une idée absurde et qui pourtant pourrait fonctionner : Construire une machine à démourir. Après tout, si mourir dans les limbes ce n’est pas vraiment mourir pourquoi ne pourrait-on pas trouver un moyen de s’échapper en démourant ? Ce n’est pas plus idiot.

(Lire la suite sur le blog)
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Résumé : Les enfants s’arrêtent dans un chalet pour la nuit et se séparent. Dodji part vérifier s’il est l’Enfant-Minuit, rencontrant des éléments surnaturels sur sa route, et des jeunes qui veulent se servir de lui comme appât. Les autres se retrouvent encerclés par l’autre partie du groupe de jeunes qui veulent les faire prisonniers. Pendant ce temps, Saul demande à Camille de devenir son impératrice…



Mon avis : Plus j’avance dans la lecture de « Seuls », plus le mystère épaissit, même si on devine à la fin qui est l’Enfant-Minuit, on ne connaît pas les tenants et les aboutissants.



On en découvre un peu plus sur le monde où sont les enfants, où le temps se déroule plus vite que sur terre, et où les enfants qui meurent apportent une partie de leur monde que les autres peuvent voir.



Mais il reste encore beaucoup de mystère et tout se complexifie au fur et à mesure qu’on avance dans la série, ce qui rend vraiment cette série captivante.
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Avec ce tome 2, on retrouve nos personnages toujours seuls, prenant un peu plus leurs aises dans cet univers sans adultes.

Un nouveau personnage intriguant fait son apparition et va poser quelques soucis et questionnement à nos héros.

L'univers de ce tome 2 se veut plus angoissant, un peu sanglant et le vocabulaire de nos personnages se fait un peu plus grossier également. De quoi plaire aux jeunes mais peut-être un peu moins aux parents.

Entrez dans un monde où les adultes ont disparus tout à coup, les enfants vont devoir composer sans eux. Et en premier lieu essayer de comprendre ce qu'il s'est passé. Une BD intéressante qui fait étrangement penser à l'univers d'autre monde de Maxime Chattam en plus soft ici.

Les illustrations sont réussies et les personnages bien vite attachant. Une BD destinée aux jeunes ados.

Grâce à leur victoire dans les arènes, Dodji, Leïla, Yvan et Terry ont gagné le droit de quitter Néo-Salem, laissant derrière eux Camille qui a décidé de rester près de Saul afin de veiller sur lui... et de l'empêcher de nuire. Très vite, les quatre enfants sont bloqués par la neige et trouve refuge dans un chalet. Dodji part à la recherche de l'Homme Fou.

Avoir attendu deux ans pour ça, c'est franchement honteux... Il ne se passe quasiment rien dans ce tome et le lecteur n'est toujours pas plus avancé.

Après en avoir beaucoup entendu parler (notamment pour sa ressemblance avec Gone d'après une amie), je me suis finalement décidé et j'ai acheté ce premier tome. Et, je l'avoue, je suis partagé.



Dans les points négatifs, je mettrais tout de suite l'histoire. Pas que je la critique, parce que c'est plutôt une bonne idée, mais c'est un point négatif sur le fait que ce premier tome est le début du début. Je suis un peu déçue de n'avoir acheté qu'un prologue en quelque sorte. Il se passe des choses mais on voit bien que ce n'est que le commencement et le fait que la moitié du livre ne soit qu'un passage obligatoire avant la "véritable histoire" m'a un peu embêté.

Sinon, je rajouterais, mais ce n'est qu'un détail je trouve, les personnages. Encore une fois, ce n'est qu'un minuscule point mais bon : Je trouve certains côtés de ces cinq enfants sont un peu cliché. Le solitaire, la bricoleuse, le gamin capricieux et le génie en herbe, on les a tous déjà vu dans un bouquin ou deux et je trouve ça un peu dommage.



Dans les points positifs enfin, d'abord les dessins qui, même si ils ne sont pas exceptionnels m'ont bien plu et ensuite cette envie immédiate de lire la suite. On sent tout de suite que les choses vont dégénérer et, personnellement, j'ai hâte de savoir comment !



Alors, malgré quelques côtés négatifs, j'ai été emballé par cette BD et je vais vite embrayer vers le second tome.

J'aime beaucoup cette série, mais quand on lit les tomes de façon très espacée comme je le fais (hé oui, pas facile de suivre une série de BD ou de manga en bibliothèque, il faut être à l'affût pour guetter l'arrivée des nouveautés, et les réserver car elles sont beaucoup empruntées), on a du mal à suivre, car on oublie où on s'est arrêté la dernière fois... Bon, ça va, les allusions aux découvertes des tomes précédents sont suffisamment explicites pour qu'on s'y retrouve, heureusement. En tout cas c'est un nouveau volume qui décoiffe niveau contenu et sensations ! Il y a du suspense, de l'angoisse, de l'horreur, et un peu de romantisme aussi (si, si !)... Et comme toujours, le mystère se dévoile un tout petit peu, le temps de nous allécher, puis le volume s'achève, laissant le lecteur chancelant et en plan... Vite, la suite !
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Le scénario fait penser au livre Je suis une légende, sauf que là ce sont des enfants qui se retrouvent seuls. On accroche bien à cette BD, on a envie de voir la suite que va-t-il leur arriver et surtout pourquoi ils sont seuls? Les dessins sont simples et agréables. Je vais tester cette BD au CDI.

Yvan, Leïla, Camille, Terry et Dodji sont 5 enfants entre 5 et 12 ans. Ils habitent la même ville mais ne se connaissent pas. Jusqu'au jour où, un matin, ils constatent que leur ville est déserte. Il n'y a plus ni adultes, ni enfants. Tout le monde a disparu de façon inexpliquée. Les communications sont coupées. Errant dans la ville à la recherche de leurs pairs, les 5 enfants vont se trouver et tenter de survivre ensemble dans cette grande ville abandonnée.



Il m'aura fallu bien du temps pour lire cette série jeunesse qui a la faveur des enfants comme des professionnels. Et ce à juste titre !

Nous avons donc une bande de 5 enfants confrontés à un vaste mystère qui est la disparition de tout ce que la ville compte d'humains. Cette découverte à la fois effrayante et excitante va obliger nos compagnons à faire preuve de responsabilité et de débrouillardise.

Yvan est le garçon un peu geek qui, pour pallier aux trop longues absences de ses parents, plonge dans les jeux vidéos et s'occupe sur l'ordinateur. Leïla est une grande débrouillarde qui aime bricoler et fabriquer des inventions de son imagination. Camille est l'élève modèle, première de sa classe qui ne jure que par l'école et les devoirs. Terry est le plus jeune et apparaît comme un petit garnement. Enfin, Dodji est orphelin et sa vie malheureuse en foyer lui a appris à ne compter que sur lui-même. 5 enfants bien différents, d'âge, d'origine et de personnalité variés qui vont donc devoir apprendre à cohabiter et à allier leurs compétences et connaissances afin de parvenir à subvenir à leurs besoins et bientôt à se défendre.



Premier tome d'introduction d'une série qui compte 6 albums à ce jour, La disparition présente l'excellent départ d'une série originale et addictive. L'idée d'une bande d'enfants qu'on met dans une situation exceptionnelle, comme la disparition de tous les adultes et accessoirement des autres enfants a de prime abord de quoi faire fantasmer les jeunes esprits. Après les premières frayeurs et l'incompréhension, les enfants se laissent vite aller à la liberté qui leur est offerte. On peut presque tout se permettre, aucun adulte ne viendra les réprimander. La ville, en dehors de sa solitude inquiétante, devient pour certains un terrain de jeu qui permet quelques excentricités comme se baigner dans les fontaines publiques !

Bien évidement, le scénario va au-delà de cette simple récréation. Car s'ils sont libres de toute obligation, il leur reste à subvenir à leurs besoins. Trouver à manger, se protéger de ces animaux qui errent désormais dans la ville, chercher où dormir, rassurer les plus jeunes. Bien vite, une belle entente se forme entre les 5 enfants et la solidarité est de mise dans ces conditions extrêmes.

Chaque personnage possède un profil bien marqué, un caractère particulier qui enrichit le groupe et l'histoire par la même occasion. On assiste à l'évolution de leurs relations et on ne doute pas un instant que cette histoire incroyable les fera murir en même temps que forger de belles amitiés.

Le rythme de l'histoire est particulièrement bien étudié, alternant phases de danger et de stress avec des passages plus posés où les enfants se ressourcent en sécurité.

Si ce premier tome ne développe pas encore complètement le mystère de la disparition générale, on peut néanmoins comprendre que la menace plane sur le petit groupe et que les choses ne vont pas être aussi facile et bon-enfant qu'elles semblent l'être tout d'abord. Bientôt, il faudra fabriquer des armes et des pièges pour se protéger des lions errants, apprendre à conduire la voiture des adultes pour pouvoir circuler dans la ville et bien d'autres débrouilles à venir dans les tomes suivants.



Graphiquement, c'est Gazotti, l'auteur de Soda, qui s'y colle. Cela donne un dessin dynamique et réaliste très agréable à lire. Les cases ne sont pas surchargées, et sont facilement accessibles aux plus jeunes, tout en offrant un univers assez riche qui laisse place à l'imagination. Les personnages ont des traits arrondis et la couleur accentue le dynamisme sans trop assombrir l'histoire. La mise en scène rappelle parfois certains angles cinématographiques et on imagine aisément ce genre de scénario au cinéma !



Ce premier tome est donc plus que prometteur, étant déjà une belle réussite qui accrochera sans aucun doute enfants et parents. Les enfants s'enthousiasment pour l'aspect ludique et libre auquel cette bande d'enfants est confronté, tandis que les parents y verront une belle parabole sur la responsabilité et la force de l'entraide. Faits plus qu'avérés puisque que j'ai sur-vendu cet album à Noël pour ces mêmes raisons, réussissant même à convaincre les enfants auxquels l'album n'était pas destiné à la base ! Depuis ma lecture, c'est clairement un des albums jeunesse que je réussis à conseiller le plus.

Bref, voilà un album intelligent et aventureux qui contente tout le monde et a le grand mérite de ne pas infantiliser le jeune public. Autant dire une denrée rare !
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Le tome 5 marque la fin de la première partie de cette saga. On découvre un peu de la vérité mais on sent qu’il y a autre chose derrière tout ça. Trop de questions restent encore sans réponse.

La deuxième partie commence fort avec le retour de Dodji et on sait d’emblée qu’on n’est pas au bout de ses surprises.

Les dessins restent d’une grande qualité, la précision des scènes urbaines est saisissante de réalisme et les traits des différents enfants sèment le trouble tant certains « anges » en apparence sont carrément démoniaques.

Les rapports humains se compliquent et la violence grandit. Même si l’humour est toujours présent et désamorce un peu tout ça, je persiste à dire que cette bande dessinée n’est pas à mettre entre toutes les mains. Aux parents de voir si leur enfant est à même de comprendre et supporter les situations « tendues » du récit et leur portée émotionnelle.

Personnellement, même si le suspens est permanent et bien amené, je me serais bien arrêtée ici. Cela semble tirer en longueur, un peu comme la série « Lost » où l’on finissait par se perdre dans les rebondissements. Mais mon fils n’est pas d’accord avec moi. (Pour le côté violent non plus d’ailleurs.)



Nous attendons la sortie du prochain tome afin de savoir qui de nous deux s’approche de la vérité dans les hypothèses qu’il émet. Au moins cette BD a-t-elle le mérite de rassembler petits et grands autour des mêmes albums.