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Critiques de Bruno Tessarech (29)
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Art nègre

Tessarech est un romancier et Art nègre est une fiction enthousiasmante qui repose sur une documentation bien menée, des dialogues et un rythme réjouissants.
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Art nègre

Titre évocateur mais pas directement explicite... "Art nègre"... nous pourrions nous imaginer au Musée du quai Branly, aux Arts Primitifs ou au Musée de l'Homme !!!....

Nous sommes seulement en compagnie de notre narrateur-écrivain, qui nous relate ses aventures, mésaventures comme "nègre" ou plus élégamment exprimé en anglais, comme "ghost-writer" (écrivain -fantôme, littéralement !)



Un texte drôle sur l'écriture, ses vérités, ses miroirs aux alouettes, ses conventions,ses affres...les doutes qui assaillent l'écrivain...





"Le mécanisme de l'écriture l'intriguait. Il se demandait comment on peut se tenir tout le jour devant une feuille de papier à inventer des choses. Comme je le comprenais.

- On n'invente rien, Jean [Rochefort] . On interprète ce qu'on sent au fond de soi.

On joue son rôle comme vous.

- Oui, mais nous on a un texte, un metteur en scène, des gens partout autour ! Vous, c'est la solitude. Comment vous vous arrangez sans rien d'autre que vous même ?

- Je ne saurais vous dire. On regarde vivre ses personnages.

Et surtout on perd son temps. Au total il y a beaucoup de vides dans l'écriture, le rendement est d'une faiblesse inimaginable. (p. 93-94)"





Il est essentiellement question des différences majeures entre le travail de création de l'écrivain, romancier, et le rôle ingrat du "ghost-writer", faire-valoir d'autres...

"J'avais réussi à noyer mon identité dans l'écriture en empruntant celles des autres" (p. 177)



Il est aussi question au détour de l'amitié du narrateur avec le comédien, Jean Rochefort, d'une réflexion sur la condition de l'artiste, de la création, quelle qu'elle soit !



"L'art est beaucoup mieux que la vie ! Sa revanche, son double positif, sa lumière,ses guirlandes, sa musique...Vous allez crever, si vous ne jouez plus ! " Moment pathétique et merveilleux. C'est pourquoi je vous le répète, Louis: laissez les trucs alimentaires, retournez à votre écritoire et ne vous occupez plus du reste. (...)



En somme , la journée n'aura pas été inutile. Je vous aurai fait visiter mes moulins à vent à moi. Et, j'espère, convaincu de reprendre votre plume.

La vôtre, pas celle des autres. Raison pour laquelle nous ne ferons pas ce livre ensemble. J'ai mieux à faire que de raconter ma vie, et vous, de l'écrire. Vous avez vos romans, j'ai mes rôles. (p.237)"



Un texte drôle, léger, caustique, et grave à la fois...Un très bon moment dans le monde d'un écrivain, qui s'interroge, ne parvient plus à écrire pour lui, rêve plus qu'il n'agit....Il nous fait aussi partager les coulisses et les mondanités du petit monde littéraire....



Restent les vrais bonheurs de la création , des mots, des livres publiés , et la magie extraordinaire provoquée par tous les raconteurs d'histoires, dans les livres comme sur les planches !!!



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Art nègre

Sous le prétexte du roman, Art nègre constitue une formidable réflexion sur le travail de nègre. Peu connus mais pourtant omniprésents dans les vitrines des librairies, ces auteurs qui écrivent les confidences et autobiographies de célébrités sont souvent dévalorisés. Le terme « nègre », a lui seul, est lourd de sous-entendus puisqu’il fait référence à l’exploitation des populations noires d’Afrique, tout comme le talent de l’écrivain est exploité lorsqu’il travaille sur commande.



J’ai aimé ce roman où le narrateur écrit à la première personne, comme s’il nous parlait. En tant que lecteur, on est alors le témoin de ses doutes. Louis n’arrive plus à écrire ses propres romans, évoquant le manque de liberté d’esprit qu’entrainent les difficultés financières.



Un thème qui a maintes fois été abordé dans la littérature ou le cinéma (souvenez-vous de Ghost writer de Roman Polanski - 2010) mais qui est ici vu de l’intérieur par un auteur qui, lui-même a été nègre… Un roman que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire.
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Art nègre

Louis, le personnage principal, écrivain d'un seul roman, est un anti-héros : solitaire, passif, fauché, au bord de la déprime il se fait "nègre" pour survivre et s'offrir les services d'une femme de ménage. C'est ainsi qu'il prête sa plume à un ancien taulard, à un chirurgien spécialiste de la prostate, sans succès . Les rencontres avec un passionné d'écologie puis avec un vieux politicien lui ouvrent les portes du succès et de l'Académie Française ( par procuration! )Les commandes s'enchaînent et Louis va enfin pouvoir se libérer pour écrire son roman : "que la magie commence", on le lui souhaite!.

Le livre, truffé de réflexions sur l'acte d'écrire et de références culturelles, est intéressant mais manque de cohérence et de rythme. On y croise des personnages amusants ou émouvants, Jean le comédien (Rochefort?) en pleine crise, Mado, l'infirmière délaissée... et quelques anecdotes sont drôles. Si l'auteur rend bien compte de son expérience d'auteur et des relations avec les éditeurs, le lecteur se sent un peu lésé!
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Art nègre

Je vais vous conter mes ressentis tout à trac mais je ne sais pas par quel bout entamer cette critique (ou plutôt, cette réflexion) car je n'en ai pas grand-chose à dire, c'est une lecture qui, pour moi, aussitôt fermée, sera oubliée.



Pourtant l'intrigue était bien du genre à m'attirer. Un roman sur sur l'écriture, sur le monde de l'édition, c'est du tout bénéf' pour moi. Comme le roman Aux quatre vents (aucun rapport entre eux mais je les ai reçus via Masse Critique et les deux sont sur l'écriture), je me suis réjouie de l'entamer mais les quatre premières pages sur l'état de son appartement m'ont d'emblée quelque peu désespérée. N'a-t-il rien à dire ? me suis-je dit. En poursuivant ma lecture, je suis tombé sur cet extrait :



“L'exercice semblait à ma portée. Toutes choses égales, il me rappelait celui auquel s'était jadis livré l'école du nouveau roman : décrire avec minutie des situations dénuées du moindre intérêt, mais, qui, cependant, capteraient l'attention du lecteur.”



… qui m'a fait de suite penser au début du roman et qui m'a amusé. Ces clins d’œils littéraires au fil des pages font apprécier la lecture. De manière générale de toute façon, c'est un roman qui se lit très bien, avec une écriture simple, un langage courant, vivant. Mais j'ai été déçue. Je n'y ai pas trouvé la petite chose en plus, l'étincelle qui me fait aimer le roman et me donne envie de le garder pour le relire (bon j'en demande un peu trop peut-être). J'attendais, à chaque rencontre entre la célébrité et son nègre, j'attendais le déclenchement de l'histoire, le départ pour ailleurs... Mais non. On revenait à nos moutons, on restait dans ce microcosme parisien qui tourne en rond, on restait avec ce personnage sympathique par moments, et complétement décalé par d'autres ; tellement obsédé par les autres et sa femme de ménage.



C'est tout de même une lecture agréable. Qui ne me laissera pas un souvenir impérissable bien sûr, sauf pour cette phrase située en fin de roman :



“C'est pour les gens normaux, l'échec et la réussite. Ce qui compte pour nous, ce sont les blessures et les cicatrices. Nous sommes amochés à vie, depuis la naissance en fait, mais on avance.”
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Art nègre





Ou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les affres de l'écriture sans jamais oser le demander...... Louis , auteur en panne d'inspiration se laisse convaincre par son ami et éditeur François, de devenir la plume de "personnalités" souhaitant témoigner de leurs expériences de vie. Ainsi il va tour à tour "faire le nègre" tout d'abord pour un ex-taulard fort en gueule , qui se fait pincer par la police pour trafic de drogue, au moment où sort son récit vantant les mérites de la réinsertion sociale. Puis ce sera la rencontre avec un mandarin, champion des opérations de la prostate. Voulant le parer d'une dimension plus romanesque, l'éditeur pousse Louis à écrire sur des opérations de chirurgie cardiaque (discipline plus noble que l'urologie).... las , alors que le livre est déjà bien écrit, le mandarin , ne se reconnaissant plus dans le tableau brossé, jette l'éponge. Il va ensuite devenir la plume d'un écolo (Nicolas Hulot?) un peu sur le retour, ayant connu une période de gloire télévisuelle et voulant se lancer en politique.... puis finalement puisqu'il n'est pas si facile que cela d'être "ghost writer" , Louis va se remettre à écrire pour lui-même. Un vrai régal que ce livre qui mèle humour et vraie réflexion sur la condition d'écrivain. Lucide, ironique, mordante, mais pas désespérée, l'écriture de Bruno Tessarech nous livre un regard distancié (lui-même a fait l'expérience d'être la plume de ...)sur l'acte d'écrire et sur monde de l'édition, ses joies , ses lois, ses contraintes. Finalement tout est dit dans le titre : on parle de l'art d'écrire mais la "négritude" aussi est tout un art!

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Art nègre

Un auteur en mal d’inspiration se voit confier par un éditeur un travail de « nègre ».

Et c’est le début d’un engrenage. Après deux tentatives inabouties, le voilà entrainé dans une spirale dont il ne sait pas trop comment sortir. Et son roman à lui alors ?

Un roman autobiographique que j’ai entamé avec scepticisme.

Oui, encore un auteur qui écrit pour dire qu’il ne sait plus quoi écrire. Ce n’est pas le premier et c’est plutôt lassant.

Et bien non. Ce fut plutôt une agréable surprise.

Avec une écriture très agréable, pleine d’humour, il nous fait partager son expérience et ses doutes. Pas de jérémiades, pas d’apitoiement sur lui-même, mais un ton juste pour raconter ses expériences plutôt amusantes.

En même temps, l’esprit d’écrivain apparaît, dans la manière de vivre et de penser.

Un petit tour dans les maisons d’édition et leur fonctionnement

Et le petit plus, c’est que l’on reconnait quelques personnages pour qui il a écrit.

Et tout reste positif.

C’est donc finalement une bonne découverte.

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Art nègre

Louis est un écrivain dont plusieurs de ses romans lui ont valu du succès. Mais il n’a rien écrit depuis un moment. Or il faut bien payer son loyer, se nourrir et à l’occasion employer une femme de ménage. Un appartement propre, rangé pour démarrer du bond pied un nouveau roman. Alors quand un éditeur lui propose dignement et avec les grands mots d’être co-auteur pour un ancien taulard, il accepte. Le voilà donc nègre. Si le premier livre est un échec (l’ancien détenu n’étant pas plus repenti qu’un voyou pris la main de sac), Louis enchaîne sur d’autres co-écritures.



Louis retrouve la confiance qui lui manquait et les livres qu’ils signent masqué rencontrent du succès. Dans le monde de l’édition, son nom circule (car personne n’est dupe sur les qualités littéraires des personnages publics connus). Notre Louis est ragaillardi, se sent enfin prête à écrire pour lui surtout qu’il a renoué avec son ancienne compagne.

Les personnages divers sont aussi vrais que nature, comme l'ami de Louis ancien acteur et notre gost-writer est foncièrement gentil et attachant. Et quelle écriture ! Pétillante, élégante qui sait se faire ironique mais jamais méchamment, très visuelle avec certaines scènes ou certains dialogues truculents ! Enlevé, sans temps mort, ce roman laisse place aussi à la réflexion. L’écriture, le monde des écrivains et de l'édition sont au cœur de ce livre mais aussi la vie. Le tout avec avec humour (un humour comme je les aime!) et une vraie lucidité.

Je me suis régalée du début à la fin ! Une très belle découverte !


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Art nègre

« Art nègre » raconte le quotidien d’un écrivain, auteur de plusieurs romans qui lui ont valu une certaine notoriété, mais qui ne parvient plus à écrire et enchaîne les échecs. Alors que la dépression pointe le bout de son nez, son éditeur lui propose de prêter sa plume à un ancien taulard et d’écrire ses mémoires. A cours d’argent, Louis accepte ce travail de nègre, purement alimentaire. De proposition en proposition, et malgré certains échecs plutôt cocasses, cet écrivain de l’ombre va peu à peu reprendre confiance en lui et retrouver l’audace et l’inspiration qui lui faisaient défaut. Mais lorsque ses livres rencontrent le succès et qu’ils apportent la reconnaissance à un autre, Louis commence à revoir ses perspectives d’avenir…



Avec ce court roman, plein d’humour, de fantaisie et de mordant, Bruno Tessarech nous offre un bon moment de lecture, sympathique, divertissant et surtout instructif ! Il nous montre l’envers du métier d’écrivain, avec son lot de doutes, de pressions, de solitude. Il nous parle de ces livres que l’on édite, que l’on encense, mais qu’on ne lit pas vraiment. L’écriture n’est pas seulement un art, elle est aussi un moyen de gagner sa croûte. Le ton est enlevé, un brin sarcastique, tandis que le regard de l’auteur est acéré, lucide et pertinent. Bruno Tessarech sait de quoi il parle puisqu’il s’inspire de sa propre expérience pour nous dévoiler les dessous d’un métier, d’une condition. Bref, une jolie découverte !
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L'atelier d'écriture

Beaucoup de conseils et d'exemples, donnés d'une plume alerte, donc plutôt faciles à lire.

Reste à prendre un peu de recul pour faire le tri dans tout ça en fonction de son projet personnel.

Une lecture qu'on ne regrettera pas si on a un projet d'écriture.
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L'atelier d'écriture

Acheté sur reco Constance. Pas mal. Très général. Un peu bateau. De bonnes remarques de fond sur je ou il, sujet, trame...
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L'atelier d'écriture

Par cet ouvrage, Bruno Tessarech rend l'écriture romanesque plus accessible qu'il n'y parait au premier abord. Il met fin à certaines croyances et met le futur écrivain à l'aise en donnant des astuces pour contrecarrer les difficultés ou blocages (comme l'angoisse de la page blanche par exemple). L'auteur fait aussi de nombreuses références aux auteurs classiques (Balzac, Flaubert...) ou contemporains (Ellroy...), dont nous découvrons les pratiques d'écriture, rituels et manies.



Dans un esprit très pratique, il pose la question de l'utilisation des fiches, du plan du roman, il informe sur les différents modes de narration et leurs effets sur le lecteur. Complètement en phase avec son temps, qui n'est plus à la description à outrance, ce que Tessarech nomme « la grande tartine romanesque », il conseille de se centrer sur les faits et gestes plutot que sur des réflexions morales qui allourdissent le texte, de mettre une certaine distance entre le vécu de l'auteur et l'histoire qu'il souhaite raconter.



Tout à fait accessible, L'atelier d'écriture se lit comme un roman.
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L'atelier d'écriture

Ecrire un manuel d’écriture est probablement une gageure.



Reste toujours des idées et des petits trucs intéressants au milieu des conseils et surtout, l’indispensable recours à l’exemple des grands maîtres!
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L'atelier d'écriture

Sous-titré "Leçons à un futur écrivain". On retrouve ici mes préoccupations du moment.. Livre sympa, écriture légère. J'ai encore plus apprécié les anecdotes sur les écrivains eux-mêmes que les leçons elles-mêmes.
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La femme de l'analyste

Notre narrateur est un écrivain en panne d'inspiration qui commence une analyse dans l'espoir que ça l'aidera à retrouver sa capacité d’écrire. Avec humour et légèreté, il nous fait partager son voyage analytique, avec son lot de transferts et de fantasmes, dont, comme tout analysé qui se respecte, il ne semble pas toujours tout à fait conscient...



Qui a déjà entamé une cure analytique sourira de se retrouver par moments dans ce narrateur un peu loufoque... En effet, dans cette relation particulière qu’est l’analyse, puisque l'on ne sait rien de son psy, on ne peut s’empêcher d’essayer de deviner qui il est, et ce faisant, on accorde de l'importance à chaque information à notre portée, comme le choix des tableaux dans la salle d'attente, les noms sur la sonnette... et s'en suivent bien entendu, selon l'humeur du jour, tous les scénarios imaginables... Dans le cas de notre narrateur, c'est sur la femme imaginée de son analyste que son transfert est dévié et sur laquelle portent ses fantasmes. Sans la connaitre, il part à sa poursuite et se laissant aller à vivre pleinement son délire, il finira par trouver ce qu'il cherchait au départ... sa muse....



Bien sûr il ne s'agit pas d’un roman relatant fidèlement une analyse, mais le thème y est abordé d’une manière originale et prenante, qui fait que j’ai dévoré le livre en un après-midi et que je l'ai trouvé très agréable à lire.

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La femme de l'analyste

Vaut-il mieux vivre avec un écrivain angoissé de ne pas écrire, ou avec un écrivain angoissant parce qu'il écrit? Je connaissais la réponse: mieux vaut ne pas vivre avec un écrivain du tout. (page 157)



Notre narrateur est un écrivain qui n'arrive plus à écrire. Il se rend chez un analyste, qu'il découvre. Au fur et à mesure qu'il vient s'allonger sur le divan, il observe l'environnement de son analyste, un vélo cadenassé sur le balcon, une atmosphère cosy dans l'appartement. Et comme il est écrivain, certes en panne d'inspiration mais néanmoins à l'affut de pistes de nouvelle narration, il imagine la femme de l'analyste.

C'est un roman sympathique pour qui a déjà passé quelques heures chez un analyste.

Je me suis retrouvée dans le couloir de chez la mienne, observant les petits tableaux suspendus au mur, les vêtements pendus à la patère ... Un chez soi, un intérieur d'appartement en dit beaucoup sur la personne qui l'occupe, et si cette personne est en plus votre thérapeute, passer du temps dans son environnement vous donne à voir à qui vous avez à faire.



J'ai apprécié ma lecture mais je n'ai pas réussi à vraiment m'y intéresser comme je l'avais pensé à choisissant l'ouvrage sur l'étagère. Cela n'a rien à voir avec la qualité d'écriture, je suis simplement dans une phase où je peine à me concentrer longuement sur un texte, et comme celui-ci n'est pas particulièrement palpitant, je ne peux pas dire que j'ai été happée par l'histoire.
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La femme de l'analyste

Déception après le plaisir de "La machine à écrire"
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La Machine à écrire

Ce matin, je me suis levée de bonne heure et j’ai rangé ma PÀL. Ça pourrait sembler anodin, mais ça a provoqué un certain nombre de moutons de poussière, beaucoup d’éternuements et un vaste ras-le-bol à l’idée que, de toutes façons, j’ai commencé à lire la rentrée et que donc les bouquins qui sont sur les étagères risquent d’y rester encore longtemps. Pourtant, si je m’étais écoutée, j’aurais commencé immédiatement quasiment chaque volume qui m’est passé entre les mains. Du coup, je crois que je vais m’écouter, un peu. Parce que quand j’ai quitté la librairie, j’étais heureuse de pouvoir lire du fonds, de ne plus avoir à suivre les programmes de nouveautés au jour le jour. Et que j’ai visiblement replongé dans mon vice, lisant à l’avance et pour les autres au lieu de lire tranquillement pour moi. Je ne referai pas de grande promesse à base de « je n’achète plus de livres », de toutes façons j’en achète de moins en moins parce que j’en reçois de plus en plus, non pas pour le blog (j’en reçois fort peu pour le blog, vu que je n’en demande pas) mais pour mon autre boulot, celui qui me permet d’acheter des croquettes aux chats. Du coup, je n’achète que des titres bizarroïdes, des Club des neurasthéniques, des Linguiste était presque parfait, des moutons à cinq pattes qui me rendent profondément heureuse de lire. Mais on va dire que je vais essayer d’épuiser ces trois étagères bien tassées, de lire tous ces bouquins qui m’appellent de leur petite voix en disant « lis-moi ! aime-moi ! choisis-moi ! »



La Machine à écrire n’a pas passé beaucoup de temps sur la PÀL. Il m’a été offert pour mon anniversaire par une amie chère à mon cœur et je l’ai lu une petite semaine plus tard, en une journée, charmée par ce roman totalement inconnu et qui pourtant me parlait profondément. L’écriture est tout simplement charmante, de ces écritures qui admettent que leurs lecteurs ne sont pas des imbéciles illettrés mais des personnes d’à peu près bonne composition qui ont probablement lu d’autres livres. Le héros, quant à lui, est aussi cyclothymique que moi, ce qui est rassurant, puisque si je ne suis pas la seule, alors tout le monde est comme moi. Il alterne profonde dépression et suractivité impressionnante et il m’a beaucoup plu.



En fait, je dois le dire, tout m’a plu dans ce roman. Les personnages bien campés et en même temps qui laissent beaucoup à l’imagination, les situations pas forcément ubuesques mais qui puisent dans une vie de tous les jours qui fait rêver le commun des mortels (aaaaah, les cocktails des prix littéraires)… en fait, je crois que j’ai aimé ce roman parce que le héros pourrait être moi, et en même temps ne pourrait pas, je ne sais pas, c’était compliqué.



En tout cas, j’ai vraiment, VRAIMENT beaucoup aimé. Celui-ci, pas de doute, il reste dans la bibliothèque. Et le Dilettante, ou Folio, ce serait bien de le réimprimer, hein, soyez mignons.
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La Machine à écrire

Quel terme péjoratif que celui de "nègre" (même en écriture).

L'auteur nous décrit ici qu'il lui est facile d'écrire "pour les autres" et impossible d'écrire "pour lui".

Et je confirme, il est très difficile de mettre de la forme sur des idées (un scénario, un vécu, des espoirs, des visions...) qui nous sortent des tripes.

D'où l'intérêt d'écrire "à 4 mains" ;-)

La co-écriture pour séparer l'affect et la mise en forme

Pratique très courante dans le monde scientifique/politique/philosophique/économique... mais bien trop rare dans le monde des romans (à part peut-être en SF).
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Les Sentinelles

1938 : Accords d’Evian. Les chefs d’Etats doivent décider d’un lieu où envoyer les Juifs dont l’Allemagne ne veut plus. Aucun État ne veut les accueillir, la question est remise à plus tard.

1939, 1940, 1941…les années passent et de plus en plus de personnes sont témoins du sort des Juifs. De l’ingénieur allemand Wernher Von Braun qui ne s’en soucie guère en passant par l’officier Kurt Gerstein qui s’est engagé dans les SS pour tenter de sauver quelques vies, Bruno Tessarech dresse le portrait de quelques personnes qui ont traversé la Seconde guerre mondiale, dans une narration chronologique qui se termine en 2000. En filigrane, une question : comment est-ce possible que des gens aient su ce qu’il se passait et que rien n’ait été fait pour l’enrayer?



L’auteur a réussi ici un livre poignant. A l’exception d’un personnage, toutes les vies relatées ici sont vraies, les faits sont vérifiables et cela fait vraiment froid dans le dos.



Bruno Tessarch a choisi volontairement la forme du roman pour toucher le plus large public possible. Espérons qu’il aura réussi…
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