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Critiques de Camille Bouchard (104)
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Crimes à la librairie

public cible : mon chouchou Patrick Sénécal

Mais, comment fait-il pour toujours faire mouche ? A chaque fois, son écriture m’attire… Aussi court soit le texte, je suis entrainée malgré moi dans sa folie. C’est la première nouvelle du livre et pourtant, il me semble qu’il ne pourrait y en avoir de meilleure. Quelles idées ! Quel développement ! et quelle fin !

J’ai moins aimé Benoit Bouthillette, non pas l’histoire mais le style d’écriture, trop de fioritures, de détournements, d’apartés culturels soit pour en mettre plein la vue soit pour se faire un plaisir d’écriture...



Les autres nouvelles sont de belles découvertes qui me donnent envie de lire plus d’écrivains québécois. J’en ai profité pour noter le nom de quelques-uns : Latulippe (apparemment en romans adolescents - Soulières - Meney - Bouchard : en gros, je les ai presque tous aimés. Je suis ravie de cette découverte, je crois ne pas abandonner les auteurs canadiens de si tôt.



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La puanteur des morts

C'est une découverte et je me suis régalée.

La Nouvelle Orléans à la veille de la guerre de Sécession, des planteurs, des esclavagistes, une police intègre sous les traits de Cap'taine Hub, une police corrompue sous ceux de son supérieur, une sorcière vaudou, des enfants des rues, blanc ou noir... J'allais oublier des pirates... Bref, un joli monde qui tourne autour de meurtres de noirs, le marronnage et le trafic de fillettes vierges.

L'intrigue est sérieuse, avance pas à pas. L'évocation de la Nouvelle Orléans avec les blancs, les noirs esclaves, libres, les quarterons, les octavons, les francophones, les anglophones, les cajuns, les créoles, leurs relations complexes est assez incroyable !

J'ai adoré l'humour et la langue dont use Camille Bouchard : "Otez vos foutus pieds de cette chaise !

- Oh, pardon ! s'ébroue Hubert en obéissant. Je... Une mauvaise habitude. C'est ce qui arrive quand on vit seul depuis trop longtemps.

La femme l'observe un instant immobile, une main posée sur ses hanches fortes, l'autre tenant des serviettes refermées à demi sur des flacons et des piluliers, une expression équivoque au visage. Elle porte une robe pauvre, mais propre, ourlée aux manches de fils de couleurs variées.

- C'est une proposition ? demande-t-elle.

- Hein ? Euh...

Hubert se redresse en ôtant le coussin de son dos et , au moment de répondre, s'étouffe un brin avec la bouffée qu'il tire de son cigare. Il reprend :

- N..non, Mademoiselle Capucine. Je n'ai pas voulu...

- Tant mieux ! riposte-t-elle. Je ne tiens pas à vous faire pleurer. Parce que vous autres Blancs, avec vos fesses plates, je ne vous trouve pas attirants."



"- J'me suis informé. J'voulais vous renseigner comme il faut. lLe chef, là, le gros pourri... Oh, pardon !

- Peters ?

- C'ui qu'était votre supérieur ?

- Peters. Un gros pourri.

- Ah, c'est c'que j'disais ! Ce fils de pute, paraît qu'on l'a envoyé sous escorte à Bâton Rouge.

Mariette pose une main sur le bras de Captain Hub, mais tous les deux continuent à fixer Jonas dans les yeux.

- Sacredieu ! Sans blague ? Peters a été arrêté ?

- Le collègue a qui j'ai demandé qui, lui, s'était informé à un milicien qui le savait d'un soldat qui avait l'ordre de son sergent qui tenait les siens de son lieutenant, eh bien, il a affirmé, sûr de sûr, qu'on avait menotté c'putain de salopard d'enfant de chienne.

- Pas de mots grossiers, ici ! lance la voix de Capucine par-delà la porte de la cour"...

Un régal !
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Crimes à la librairie

Ce sont seize nouvelles policières d'autant d'auteurs québécois. Ce sont seize courtes situations ayant un seul point commun, crimes à la librairie. Ce lieu particulier à l'abri des tempêtes et du temps qu'est la librairie constitue en effet le centre de ces brefs polars et devient une scène de crime. C'est cet argument en forme de contrainte qui a permis à un amateur chevronné de lecture policière québécoise de réunir dans ce recueil seize auteurs à découvrir, seize auteurs à mieux connaître, seize auteurs à lire. On peut affirmer qu'il a réussi et que cette incursion dans le domaine du polar québécois appelle de nouvelles lectures.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Nouvelle-Orléans

J'ai voulu partir à la découverte d'auteurs francophones canadien. Et bien je ne regrette pas mon choix avec Camille Bouchard. Quel style ! Une histoire qui se dévore d'une traite : originale et captivante.
Lien : http://www.celineonline.fr/n..
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Nouvelle-Orléans

1842, Nouvelle-Orléans, Napoléon est un jeune homme, orphelin, métisse, musicien et bandit à ses heures.

Lorsqu'il rencontre Marinette Amande, magnifique prostituée noire et occasionnellement chasseuse de prime, il a l'opportunité de gagner plus d'argent et ainsi améliorer son quotidien.

Cependant, ce bon plan va leur faire croiser le chemin de la veuve Duromarin, bourgeoise blanche, bien sous tout rapport et de bonne réputation qui se révèle être, dans l'intimité, une véritable désaxée.



Un roman très intéressant ne serait-ce que pour la base historique du récit. Le parlé des personnages est raccord à leur situation sociale, leurs origines et leur époque, tout comme leur caractère.

Au delà de cela, le style d'écriture est plutôt soutenu mais reste accessible.

L'action se passe très rapidement, sur quelques jours. Les sujets sensibles et l'horreur sont assez peu développés rendant les choses plus abordable pour les ados...



De mon regard d'adulte et de grosse lectrice, j'aurai cependant voulu plus de développement.



Je recommanderai cette lecture !
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Cartel

Cinq nouvelles et cinq styles narratifs distincts, c’est le principal (le seul ?) tour de force de ce recueil. Sur ce point en effet l’auteur tire plutôt bien son épingle du jeu, même si, sur le fond, lesdites nouvelles ne viennent pas révolutionner les règles du genre.



Camille Bouchard est donc un auteur québécois qui a décidé de situer son intrigue au Mexique, pourquoi pas me direz-vous ? Comme de juste l’intrigue étant mexicaine, on y croise de nombreux personnages Mexicains, qui ont donc comme langue natale l’espagnol. Jusque là ça semble plutôt logique comme situation, sauf que nos Mexicains multiplient les expressions 100% québécoises… Dépaysant, c’est le moins que l’on puisse dire.



Comme souvent avec les recueils de nouvelles, tous les récits ne se valent pas, il y a du bon et du moins bon mais globalement j’ai passé un bon moment avec ce bouquin, même si, je le répète, il reste relativement conventionnel (voire parfois simpliste) dans sa forme. N’espérez pas le grand frisson, vous seriez cruellement désabusé. Ce ne pas vraiment ce à quoi je m’attendais… Un divertissement moyen de gamme sauvé de l’oubli par la qualité du travail narratif.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Crimes à la librairie

Belle façon de s'initier à plusieurs auteurs de polar québecois. Même si tous ont des styles différents je dois dire que tous savent nous charmer et surtout nous transporter dans leur monde plus ou moins noir. Et au final nous avons le désir de mieux connaître chacun de ces 16 auteurs.
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Pirates, Tome 1 :  L'île de la licorne

Un roman de piraterie pour les bons lecteurs. Bien documenté sur le vocabulaire, l'histoire.

On trouve l'ambiance de l'époque, les hommes sales qui passent des mois en huis clôt sur un bateau, sillonnant les mers à la recherche de trésors ou de bateaux à piller.

Un premier tome pour une aventure sur les mers du sud!
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L'Intouchable aux yeux verts

je trouve que se livre a beaucoup d'intrigue et la fin est super mais un peu triste que j'en n'avait les larmes aux yeux
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Opération Eiche

Un mot: Ayoye! J'aimerais dire que c'était une sorte de comédie cette invraisemblable Opération militaire allemande, mais c'est ce qui en fait quelque chose de drôle: Son côté totalement rocambolesque...mais vrai! S'ajoute à cette fresque un trio totalement hors-contexte et témoins improbables de cette débâcle-miracle, et cela vous tirera certainement un sourire...ou deux.





Tomasso, son incompétent de chien berger, Achille, et son ami un peu simplet, Niccolo, sont en quête d'un mouton égaré quand ils aperçoivent au-dessus d'eux un escadron d'avions nazis en silence complet. Ces avions planeurs se dirigent vers le Campo Imperator, un hôtel où une centaine de soldats italiens tiennent caché l'homme le plus détesté des habitants en cette année 1953, le dictateur déchu, Mussolini. Quand la nouvelle de la déchéance de son ami et père du fasciste lui parvient, Adolf Hitler pique une de ses crises de colère légendaires, invective les italiens, promet de sévères réprimandes ( entre autre de capturer le pape) et exige qu'on libère son idole sur-le-champs. Ainsi est mise en branle l'Opération Eiche, sous le commandement de Otto Skorzeny, homme d'action aux grandes ambitions, qui voit là l'occasion de gravir les échelons. Ce qu'il ignore, c'est qu'il devra retenter cette opération par quatre fois, qu'un de ses planeurs allait rater son atterrissage parce que l'un de ses patins s'est fiché dans le crâne du mouton de Tomasso et que même si le seul coup de feu qui sera tiré sera un accident, on trouvera à travers le bazar aérien et deux factions ennemis le moyen de réussir à sauver le Duce sans tuer personne. En parallèle, Tomasso et ses deux acolytes tenteront de se faire dédommager l'animal à travers le bazar en question. Un strudel avec ça?





J'aime toujours autant la façon surprenante de monsieur Camille Bouchard de traiter la narration. Ce qui aurait pu n'être qu'une opération militaire particulièrement hasardeuse et pourtant fort chanceuse devient presque une pièce de théâtre comique. Avec le ton caustique et un brin moqueur de Tomasso, l'insistance sur certains traits des personnages et la nonchalance des civiles qui côtoie l'urgence des militaires, y a pas moyen de prendre tout ça au sérieux. Surtout avec la chute finale, celle au sens figuré et celle au sens littéral.





Petit roman sur un petit épisode déjanté de la seconde guerre mondiale, servi en tranches courtes, "Opération Eiche" est le roman le plus surprenamment léger que j'ai lu sur cette période trouble de l'histoire mondiale. Ni morts, ni torture, ni massacres, pas l'ombre d'une bagarre, on y retrouve juste beaucoup de cris, de mouvements et d'avions - Avec 3 témoins qui font tâche - dont un cadavre de mouton trainé sur les épaules de Tomasso.





Il y a quelque chose de jouissif à penser que Mussolini, si superbement imbu de lui-même, qui s'est évertué à nourrir un véritable culte de sa propre personne de la part de son peuple, père du fascisme, dictateur sans pitié et meilleur ami d'un autre dictateur tout aussi déraisonnable, ait été réduit à l'état de prisonnier devant se faire sauvé les fesses par un homme pas plus vertueux que lui. On voit un peu de cette déchéance, cette image fracturée, loin des photos en contre-plongés , de la propagande et des dialogues dégoulinant de narcissisme de mâle dominant. Ils auront beau bouder la réalité comme il veulent les dictateurs, elle finira toujours par leur revenir en pleine tronche. Et pas de la plus élégante des manières, L Histoire nous le dit.





J'ai trouvé le français très européen, avec des tournures de phrases que je lis davantage de la France, notamment le récurrent mot "couillon", qu'on emploi pas vraiment en francophonie américaine. En même temps, comme on est en sol européen, ce serait cohérent. Les titres des soldats et noms d'unités sont dans leur langue allemande. Enfin, il y a présence de termes italiens également, mais tout se comprend très bien et des traductions arrivent parfois de la part des personnages.





Une autre lecture étonnante et historiquement inspirée de faits réels pour le productif auteur québécois.





Pour un lectorat adolescent, 1er cycle secondaire, 12-15 ans



**Pour les bibliothécaires et profs: Il y a quelques vilains mots ( en allemand surtout), mais rien de très méchant.

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Démoniaque

Par quoi devrais-je commencé, je viens de lire la critique de Sophielit mais je suis un peu plus difficile à satisfaire. Premièrement, c'est mon quatrième livres de cet écrivain il est dans sa moyenne d'après moi: Le cou de la girafe était moyen, 13 peurs encore pire que celui-ci en plus c'était un collectif d'auteurs, L'Agence Kavongo très pauvre et celui-ci. En plus, durant ma lecture je pensais au livre de Joseph Delaney m'est venu en tête (l'Apprenti Épouvanteur une excellente série éditer en 2005), puis ce fut le film le sixième sens (sortie en 1999) ainsi que le livre de James Herbert Sanctuaire (ce film est sortie cette année). Entre-temps, l'auteur fait vieillir extrêmement vite son personnage passant de 8 à 13 ans en quelques pages même chose pour la fin du livre. À la moitié, une autre incohérence, on apprend qu'il sera métisse et qu'un démon sera la cause de son don. Partageant aussi, le point de vue du membre Sophielit, cette histoire est tout sauf terrifiant juste un ramassis de cliché pour plaire à un public d'ado en manque d'horreur. Lisez au moins la série Frissons beaucoup plus intéressante.
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Maddie Maud

Camille Bouchard a définitivement du talent pour nous livrer des romans historiques jeunesse aussi intéressants que passionnants. Avec "Maddie Maud", il nous amène au Far West de la fin du 19e et du début 20e, dans ce coin du monde "où Dieu ne pose pas les yeux".

Maddie Maud, de son vrais nom Rita Antonia Fairbanks, est issue d'une famille bourgeoise, qu'elle quitta de son pleins gré suite à une prise de conscience pour le moins effarante: tous les membres de sa famille savait que l'oncle riche abusait sexuellement ses nièces, dont elle-même. Rita, dépourvue de sa mémoire de jeunesse, à peine âgée de 14 ans, prend le paris d'utiliser son corps pour s'enrichir elle-même. D'abord prostituée à New York, la jeune fille prend un jour la route de l'Ouest, dont la beauté, l'instruction et l'élégance feront d'elle une incontournable dans son domaine, sous le pseudonyme "Maddie Maud". La jeune femme est également très intelligente et bientôt, elle devient également femme d'affaire, soutenue par Big Butt Kate, sa patronne. Naviguant dans divers commerceslégaux comme illégaux, les choses ne s'arrêtant néanmoins pas là pour elle. Bientôt, elle est impliquée dans les complots politiques entre les mexicains révolutionnaires et un espion allemand juif, à l'aube d'une suite de révolutions en sol mexicain et d'une guerre mondiale en Europe.

Pour une fois, en contexte d'histoire de l'ouest américain, la tribune est occupée par une femme. Dans ce coin de pays peuplés d'ouvriers, de truands à la gachette facile et de shériffs, disons le simplement: c'est une Terre d'hommes. Le peu de femmes qu'on y trouve sont clivées entre les épouses "respectables" et les putes qui ne le sont pas. Mais pour une femme solide, débrouillarde, spirituelle et entreprenante telle que Maddie Maud, c'est l’occasion de se faire un nom. La prostitution était légale dans ce coin de pays, mais il fallait un système de règles pour préserver la paix sociale, surtout entre les femmes. Un sujet très intéressant qui nous donne le point de vue de celles qu'on cherche très souvent à ignorer et qui, pourtant exerce le "plus vieux métier du monde".

Au-delà de la prostitution, Camille Bouchard nous livre aussi un pan d'Histoire entre mexicains et américains, dont les frontières constituaient déjà une source de conflits. On aura aussi droit à quelques précision sur un commerce devenu illégal: celui des drogues, dont l'opium ( laudanum), qui arrivait de l'Asie.

Le récit est monté de manière à faire parler Maddie Maud, avec son langage de charretier et son humour caustique pour pimenter le tout. Maddie Maud semble parler à quelqu'un, mais on ignore qui jusqu'à la fin. Elle attend, dans un hôtel, le début d'un raid. Le récit est donc un chassé-croisé entre son histoire et le présent où elle attend le raid, qui se situe en 1916, à Colombus, Nouveau-Mexique.

Si le personnage de Maddie Maud est fictif, les hommes qu'elle croisera et les évènements sont historiquement avérés. Elle est néanmoins elle-même inspirée de réelles femme du Far West, donc le caractère trempé aura marqué l'Histoire.

J'aime bien le personnage de Maddie Maud, une femme coriace, suffisement maitresse d'elle-même pour se prendre en charge et assez brillante pour s'élever dans la vie sans compter sur le protectorat parfois dégradant des hommes de l'époque. J'apprécie aussi que Maddie soit une prostitué qui sort de la veine que l'on voit majoritairement. Elle se perçoit comme une femme de métier, une entrepreneuse et non comme une moins que rien. Un point de vue qui se défend tout-à-fait: après tout, les femmes sont maitresses d'elle-même. Mais bien sur, il est triste de voir que les américains rangeaient les femmes dans des rôles extrêmement étroits et peu nombreux telle qu'épouse, religieuse ou pute. Mais bon, c'est une réalité qui a marqué presque tous les pays.

C'est donc un autre bon roman signé Bouchard, pertinent, drôle par moment et à saveur féministe. Compte tenu de ses thèmes, de son sujet principal et du langage de Maddie Maud, ce roman conviendrait aux vieux ados de 15 ans et plus. Vous y trouverez quelques pages explicatives à la fin qui précisent les faits réels et qui font office d'épilogue. Il y a également deux cartes du territoire.



Je vous invite aussi à regarder la petite série "Godless", dans lequel nous suivons un village du Far West peuplé presque exclusivement de femmes, les hommes ayant presque tous péri dans un accident minier. Un autre beau témoignage de la force des femmes dans ce coin du monde "où Dieu regarde ailleurs".
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Crimes à la librairie

Seize écrivains québécois nous livrent de courts polars. Tous les drames ont lieu dans des librairies. Personnages hauts en couleurs, situations inusitées, scénarios variés. Il y en a pour tous les goûts. C'est une excellente façon de découvrir rapidement des auteurs. Le concept est intéressant, mais je n’ai pas vraiment été charmée. En fait, je me suis vite lassée, sauf pour quelques-unes du point de vue de l'imagination et du style d’écriture. C’est parfois trop morbide. C'est sûrement ça qui m'a fait décrocher et ce particulièrement pour l'écrivain, Patrick Sénécal . Certains textes ne se prêtent pas bien à une courte histoire, mais d'autres vivent très bien sous cette forme. Formules à exploiter pour d'autres genres littéraires.

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Le coup de la girafe

Ouf! Excellent! Court mais très intense. Ne nous laisse pas indifférent face à la différence des autres. Je le recommande. Littérature jeunesse.
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Les Oiseaux de Bonheur

Si ce roman-ci n’est pas aussi percutant, c’est tout de même un bon cru. D’abord, les personnages adolescents sont crédibles dans leur caractère tout comme dans leur naïveté. Ce sont les détails qui font tout (ici, entre autres, l’amour partagé des M&M) et les rendent bien vivants entre les lignes.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Le siècle des malheurs, tome 3 : Plutonium

C'est un roman différent que nous offre Camille Bouchard avec ce troisième volet du Siècle des malheurs. À l'exception de la première scène, où Marie-Louise fuit son village avec la témérité propre aux Lavoie, l'histoire des deux personnages principaux délaisse le côté frénétique des premiers tomes. En effet, Plutonium se concentre davantage sur les faits historiques qui mèneront à l'horrible catastrophe atomique qui a frappé le Japon et sur la description du désastre. Moins d'action, donc, mais cela ne veut pas dire qu'on s'ennuie pour autant. La violence des faits, provenant d'authentiques témoignages, ne peut laisser le lecteur indifférent. De plus, l'alternance des deux récits, certaines parties de la correspondance entre Marie-Louise et Yuriko ainsi que quelques passages politiques contribuent à présenter originalement cet épisode de l'histoire et proposent un bel aperçu du jeu diplomatique derrière les évènements.



L'auteur s'attaque à un morceau important de l'histoire moderne qui ne fait pas consensus : ce drame était-il vraiment nécessaire? Plutonium lance inévitablement la réflexion. Les doutes et les regrets de certains personnages côtoient les certitudes d'autres. Le non-initié y trouvera son compte. Toutefois, étant un grand lecteur de cette guerre, je ne peux pas dire que le livre ait éveillé de nouvelles questions en moi. La fenêtre ouverte sur la culture japonaise n'a par ailleurs pas su m'allumer particulièrement, puisqu’elle se limite principalement à la mythologie nippone et à quelques leçons de vocabulaire.



Néanmoins, Plutonium est un roman qui, s'inscrivant dans un style plus descriptif et réflexif que ses prédécesseurs, s'avère clairement intéressant pour s'initier à la fin du conflit entre les Américains et les Japonais.



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2129
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Les Atypiques, tome 1 : Ce jour-là, à 7h22

J'ai bien aimé ce livre parce que ça parle de soccer et j'aime bien ce sport. Ce qui est dommage, c'est qu' il n'y a pas beaucoup d'actions et de surprises. J'ai aussi aimé ce livre parce qu'il y avait des personnages un peu "bêtes" et c'était drôle.
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Les Forces du Désordre

Le choix regrettable

Le roman que j’ai lu se nomme Les forces du désordres. Cette histoire pleine de rebondissements a été écrite par Camille Bouchard. Ce livre ma beaucoup touchée et je m’y suis accrochée toute suite à cette aventure tragique. Dans ce livre, on y raconte l’histoire d’une jeune fille nommée Faustina qui accepte une proposition qui la fera regretter a jamais son choix… Elle accepte d’avaler des sachets de drogues pour les transporter en passant au douane et cela ne se passa pas comme prévu… Je n’es pas tellement aimée ce roman, parce que je trouve que l’auteur n’a pas assez mit de suspense il aurait très bien pu en rajouter beaucoup plus en prolongent l’histoire. Il aurait pu aussi plus décrire les personnages dire comment ils se sentaient fasse à la situation qu’ils vivaient et cela m’a déplu, car quand je lis un livre, j’aime me sentir dans la peau des personnages. Bref, je recommande quand même ce roman parce que, malgré ces quelques défauts je les apprécié puisque l’histoire est pleine de rebondissements.

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Nouvelle-Orléans

Selon moi, ce n'est pas le meilleur de l'auteur. Le sujet est intéressant mais j'ai été dérangé par le style de l'écriture. Napoléon, le personnage principal de cette histoire, témoigne d'un meurtre où il campe tous les personnages même celui du juge et de l'avocat. Un long monologue.
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La gentillesse des monstres

Petit livre de 83 pages mais suffisent pour lire une triste réalité. Qui ne sais jamais moquer ?? qu'on ne me disent pas MOI ! Je dirais MENSONGE !!! et pourtant pourquoi tant de méchanceté dans ce monde sans cœur ?!
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