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Critiques de Camille Bouchard (104)
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La puanteur des morts

Après le roman Nouvelle-Orléans, finalistes pour le prix du Gouverneur Général et le Prix jeunesse des libraires, Camille Bouchard retourne dans cette ville haute en couleurs de la Louisiane, faisant revivre certains de ses personnages dans une toute nouvelle aventure qui met cette fois en scène un enquêteur.



En fait, mis à part Marinette Amande, la plupart des autres personnages du précédent roman ne font qu’une apparition dans l’enquête du Cap’taine Hube. Cette dernière est complexe, nourrie au compte-goutte par les indices trouvés par l’équipe, ainsi que par le témoignage de la jeune Dalinia, fragmenté entre les chapitres.



Avec une écriture visuelle et odorante grâce aux descriptions précises qui, sans être trop lourdes, font en sorte de transporter le lecteur dans les scènes décrites, l’auteur est au sommet de son art, divertissant autant qu’il informe. Publié dans la collection Magellan, qui s’adresse à des lecteurs avisés et avertis, ce roman n’est pas édulcoré et certaines scènes, très crues, peuvent déranger. On sait toutefois comment l’auteur a le souci du détail et que sa reconstitution de l’époque est fidèle, ce qui rend la lecture d’autant plus percutante. Je suis bien heureuse de ne pas avoir connu cette époque!
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13 peurs

Je n'ai vraiment pas été impressionnée par ce recueil de nouvelles littéraires, au contraire, j'ai trouvé les nouvelles d'ennuyantes à carrément dégueulasses à lire (déplaisantes, même - surtout - pour des ados). À éviter!
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Pirates, Tome 1 :  L'île de la licorne

Je trouve que le problème est toujours le même avec les livres de cet auteur: le sujet a beau être intéressant et bien documenté, la complexité (et c'est un euphémisme) et la tournure alambiquée des phrases rend la lecture difficile voire indigeste! Les élèves abandonnent après quelques pages et je les comprends, car c'est avec beaucoup d'ennui et d'efforts sans plaisir que je traverse moi-même les romans de Camille Bouchard. À éviter, malheureusement.
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Les Forces du Désordre

, On a proposé’ la canadienne Faustina dupré agée d'une quinzaine d'années l’opportunité de servir de mule entre le Mexique et le Canada. On lui assure qu'un kilo de cocaïne caché dans son estomac lui rapportera une petite fortune. La jouvencelle est persuadée que ce sera un jeu d'enfant.



Elle se dupe énormément l



Et quand on la fait sortir de sa prison de Ciudad Juarez (Mexique) pour la loger dans une chambre d'hôpital afin de soigner ses blessures, elle croit que son épreuve pénible est enfin parachevé



Mais de nouveau, elle se dupe énormément

Ce bouleversant roman aborde le trafic de drogue et les feminicides impunis au Mexique et ailleurs dans les quatre coins du monde .Il se parcourt avec une grande frénésie

Simple entrainant est efficace

Un roman qui merite qu'on s'y interesse
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Le coup de la girafe

J'ai aimé le récit même si l'histoire est dure. Le style est intéressant puisque l'auteur adopte le point de vue du personnage principal et que ce dernier ne comprend pas les choses tout à fait comme elles le sont. Toutefois, certains passages m'ont semblé superficiels à cause justement de ce point de vue. Ce roman reste un bon divertissement sans révolutionner le genre.
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La puanteur des morts

Nous sommes à la Nouvelle-Orléans, nous suivons l'enquête du Cap'taine Hube, un homme de coeur, indigné que tout le monde se fiche pas mal de cette petite esclave noire, retrouvée assassinée le corps recouvert de symboles vaudou. Même son supérieur fait tout pour le détourner de son enquête...



Une enquête qui avance pas à pas, des descriptions très précises qui rendent la lecture très visuelle et odorante, les reconstitutions historiques nous téléportent en Louisiane, à la veille de la guerre de Sécession.
Lien : https://monjardinleslivres.b..
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Les vendredis ennuyeux de Sébastien Landrieux

C'est l'histoire de Sébastien qui fait les 400 coups en classe et auquel le directeur donne pour conséquence d'assister à toutes les rencontres du club littéraire de l’école, sous peine d'être expulsé. Bien que n'ayant pas du tout l’intention de vraiment lire les livres et manifestement très mécontent d'être là, Sébastien changera petit à petit son attitude puisqu'il aimerait bien plaire à Sabine la présidente du club. C'est intéressant quoique le style ne m'a pas totalement emballée, certains passages sont longs, il y a beaucoup de références littéraires pour la jeunesse, mais pas toujours amenées de manière à donner envie de découvrir les romans en question, les personnages sont peu réalistes (je n'ai pas mis le doigt sur ce qui donne exactement cette impression, mais elle était constante au cours de ma lecture, je ne reconnaissais pas les manières d'agir ou de parler des ados). Toutefois, la morale est intéressante et il y a une certaine intrigue.
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Le coup de la girafe

Je me suis plongé dans ce livre longtemps après en avoir entendu parler. Eh bien je n'ai pas été déçu du tout. Avec juste ce qu'il faut d'intention, l'auteur réussit à nous faire entrer dans le monde de notre héros, à nous surprendre et à nous émouvoir.
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Crimes à la librairie

Ce recueil qui comporte 16 courtes nouvelles se veut une vitrine pour les auteurs de polars québécois. À ce titre il remplit bien son rôle en donnant un aperçu de leur style et, en prime, avec une courte biographie dédiée à chacun d'entre eux. Quant aux nouvelles en soi, tous les genres s'y côtoient; humour, mystère, étude de mœurs, fantastique, suspense, etc. Une lecture vite faite, et sans doute vite oubliée, mais qui m'a permis de repérer des auteurs qui feront éventuellement ma joie par leurs œuvres plus substantielles.

J'ai particulièrement apprécié les nouvelles de Benoit Bouthillette pour son inspecteur amérindien atypique, Mario Bolduc pour son contexte de politique étrangère, Camille Bouchard pour sa fin explosive et Richard Ste-Marie pour le raffinement de son intrigue. Cinq autres auteurs m'ont aussi assez plu pour que je cherche également à aller voir du côté de leur production. Pour les curieux(ses) il s'agit d'André Jacques, Jacques Coté, Florence Meney, Johanne Seymour et Geneviève Lefebvre. Bref l'objectif de découverte que j'avais en sélectionnant ce recueil est pleinement atteint!

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Le parfum des filles

Écriture originale et touchante qui met en scène un jeune garçon à titre de narrateur. Le personnage explique de manière naïve sa compréhension des événements ayant amené la mort de sa soeur aînée et sa manière de faire face à ce deuil important. Ce roman aborde avec beaucoup de sensibilité et de fraîcheur des sujets lourds et dramatiques.
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Nouvelle-Orléans

Un roman très intéressant pour la base historique du récit : par le biais d'un fait criminel historique, l'auteure nous entraine dans les dédales obscurs de la Louisiane du 19ème.

Certes, l'ouvrage flirte parfois avec l'horreur mais c'est intéressant et cela se lit assez vite.
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Le siècle des malheurs, tome 5 : Cicatrices

Au fil de la série Le siècle des malheurs, le style de Camille Bouchard a parfois agréablement varié. Cicatrices ne fait pas exception; on est ici à l’apogée stylistique des cinq tomes! La narration du chêne vert louisianais permet de prendre un pas de recul sur les hauts et les bas de l’humanité et de raconter une histoire d’un point de vue surprenant, à la fois détaché des évènements et imbriqué dans ceux-ci. Comment un arbre, aussi vieux que Napoléon, pourrait-il percevoir les malheurs humains? Il y a beaucoup de contemplation dans la narration, qu’on sent très proche de la nature. En effet, le vieux chêne s’attarde à plusieurs détails de la flore et de la faune et sur tous les liens entre les différents acteurs de son écosystème, bipèdes inclus. Beauté et laideur s’y côtoient – ça nous remet à notre place. Clairement, le pari poétique de Camille Bouchard est réussi avec Cicatrices!



Mais outre cette narration stylisée, la longévité du vieil arbre permet de revenir sur un siècle de saga familiale des Lavoie et sur des aspects des plus violents du XXe siècle. En spectateur impuissant, on assiste aux dérives racistes persistantes du Sud des États-Unis jumelées à certains faits étonnants sur les deux guerres mondiales (entre autres).



« Connards de racistes! […] Et dire que ce pays se targue d’avoir vaincu le nazisme et d’être la terre de la liberté! »



Bien que Cicatrices présente des épisodes révoltants de l’histoire de la lente évolution des droits des Noirs aux États-Unis, on sent, du début à la fin – du livre ou de la série –, l’auteur comme un allié indéfectible des droits humains universels et des populations opprimées. Toutefois, en soutien à la narration arboricole, de nombreux dialogues viennent rythmer le roman, et ils sont parfois durs et crus. On y retrouve d’ailleurs à quelques reprises le mot en « n ». Je devine que c’est le souci d’authenticité qui explique la présence d’un tel lexique dans les dialogues, mais soyez-en avertis.



Camille Bouchard conclut avec adresse sa série sur les malheurs du siècle dernier. On en retiendra une série explosive et originale sur des sujets aussi tragiques que passionnants de notre histoire. D’ailleurs, son chapitre final nous réserve une dernière surprise qui boucle le livre habilement et avec ironie. De quoi laisser le lecteur songeur un moment…



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2648
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Crimes à la librairie

Recueil de nouvelles d'auteurs québécois sur le thême du crime perpétré dans une librairie. A la lecture de ce recueil, je me suis rendue compte a quel point je connaissais mal les auteurs de polars au Québec. Pour la découverte de ces auteurs, c'est super. Mais après la lecture complète des seize nouvelles, je dois dire que je n'ai appréciée que huit ou neuf de ces nouvelles, dont la majorité des auteurs m'était connu.
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Pirates, Tome 1 :  L'île de la licorne

Je n'ai pas réussi à le lire. La tournure des phrases rend la lecture très difficile.
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Le Tribunal des animaux

Incontournable Roman ado Mars 2024





Habitué des romans historiques pour les ados, cette fois, Camille Bouchard nous amène dans un univers bien réel, bien actuel, le nôtre. Vous ne sortirez pas indemnes de ce roman.





J'apporterai une nuances que l'auteur ( oui, Camille est un monsieur et ça se prononce "Ca-mil") a fait d’emblée dans le roman et qui a sa part d'importance. Je le cite:



"Aucun animal n'a été maltraité pour les besoins de ce roman. Par contre, chaque seconde, pendant que vous lisez ces lignes, une trentaine d'animaux d'élevage sont abattus au Canada. Chaque seconde! Et la plupart d'entre eux meurent dans des conditions résolument inhumaines. On ne demande à personne de devenir végétarien, on tient seulement à ce que les animaux soient traités de manière plus sensibles.

( Vous avez fini de lire cette page? Sept cents bêtes sont déjà mortes...et plusieurs de façon atroce.)"





La nuance est donc là: La question n'est pas de manger de la viande ou pas, la question soulevée est celle de la cruauté fait envers les animaux et en particulier les animaux destinés à garnir nos assiettes. Sous prétexte d'économies et de rentabilité, nous avons industrialiser des machines de mort toujours plus efficaces et toujours plus cruelles.





Donc, si vous lisez toujours, qu'avons-nous?





Marquise est la poule alpha du poulailler de Gens du Bio et dans leur petit monde d'animaux de ferme, et elle mène une enquête. Drôle d'idée pour une poule, trouverez-vous et puis, enquêter sur quoi? Tout a commencé avec l'arrivé d'un coquelet obèse sur leur ferme, décharné et passablement traumatisé, qui a survécu ni plus ni moins à une chaine de production de poulet et s'en est échappé. Le récit glaçant de "Porcelaine", qui n'avait pas de nom jusqu'à ce jour, fascine et terrorise tout à la fois la petite communauté, qui n'avaient jamais entendu parler de pareils traitements. Décidée à comprendre ce qui se passe pour les autres animaux, Marquise décide de constituer le tout premier tribunal pénal des espèces, et qui dit "procès" dit aussi "preuves". La poule est loin d'imaginer ce qu'elle s'apprête à apprendre. Et nous, lecteurs, non plus.





Le récit a deux axes, le premier étant celui de l'enquête de Marquise et de ce qui se passe dans leur ferme, tandis que le second est le parcours dramatique de Porcelaine. Ce qu'on y apprend a de quoi bouleverser, c'est dur à lire et c'est dur à admettre. On a ni plus ni moins traité les animaux comme des êtres sans conscience, sans émotions et sans perceptions. Or, les études le prouvent, on en ailleurs: Les animaux ont des facultés mémorielles, ont des comportements pro-sociaux, la majorité ont de bonnes facultés cognitives et ils ont très certainement une psyché, et donc des émotions. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais vous aurez des passages sur les conditions de vie de certaines "usines" ( ce ne sont pas des fermes à ce stade), sur le peu de considération pour la santé des bêtes, encore moins pour les souffrances qu'on leur cause. Certaines amputations subies par les animaux sont même effectués à titre préventif, alors que certaines sont pour changer le gout de la viande. Certaines sont pratiqués sur des bébés animaux, à froid. Tout est pensé pour le rendement, le nombre et la facilité.



Au contraire, les fermes bio semblent repensent les modes de productions et les pratiques, avec même un certain retours aux sources, moins "industrielles" et une proximité plus chaleureuse avec leurs animaux, qui ne sont pas que de vulgaires "produits".





Je pense que le fond est là: Pouvons-nous changer notre façon de faire et de penser la consommation de viande? Comme il est d'ailleurs mentionné dans le roman" manger de la viande" reste un fait animal, que beaucoup d'animaux ont besoin. Cependant, avons-nous besoin d'en ingérer autant, nous qui sommes omnivores? Est-ce envisageable de repenser nos pratiques? Repenser notre façon de consommer et surtout, de choisir nos produits pour opérer un changement de mentalité au sein des producteurs? Cela nous amènerait peut-être à davantage encourager nos producteurs locaux, nos petites entreprises, qui adhèrent à des valeurs plus axées sur le bien-être des animaux? Est-ce que...Sait-on déjà arrêter à nous demander si tout ça était moral? Adéquat? Humain?





En même temps, l'humain a de lourds antécédents en matière de machine de morts et de pratiques cruelles, pensons aux camps de concentrations nazis autrefois et ouïgour actuels, ou encore à l'esclavagisme des africains, véritable autoroute de commerce humain qui a causer des morts innombrables et pas moins cruelles que celles des animaux. L'histoire de Porcelaine m'a fait penser aux camps, où il y a avait cette glaçante et déshumanisante façon de diminuer les gens au rend de "marchandise", à utiliser avec acharnement jusqu'à ce que mot s'en suivre. C'est à croire que l'appât du gain et l'envie de pouvoir rendent totalement aveugles les moins empathiques d'entre nous. Et nous ne sommes pas moins responsables si nous ne faisons rien. Au moins, commençons à y réfléchir sérieusement.





L'histoire en elle-même est relativement courte, divertissante à sa façon avec tous ces personnages animaliers fort colorés et de toutes espèces. Il y a même de vieux sacres comme "cibole". Les témoignages sont bouleversants, certains constats sont crus. Les animaux ne sont pas dupes de leur avenir, mais se demandent si malgré leur vocation, il n'y a pas moyen qu'on les traite avec un minimum de dignité. Une dignité que nous, sapiens, sommes les premiers à vouloir ( et à ne pas toujours obtenir).

Il y a plusieurs angles de réflexions, il y a donc de la place pour le débat et plusieurs réalités se chevauchent. L'idée n'est pas de dire que tout est noir ou blanc, au contraire. Et puis, les animaux le disent eux-même, leurs humains les traite bien, ça existe.





Je pense que ce genre de roman n'a pas vocation à être moralisateur autant que de dégager un enjeu réel trop souvent tassé dans un coin, parce que c'est plus accommodant pour tout le monde. La réalité est que les animaux ne peuvent pas le faire ce fameux "tribunal pénal des espèces", mais on est en droit penser que s'ils le pouvaient, ce ne serait pas un joli tableau qu'ils feraient de nous. Le même grief pourrait être employé de la part de tout ce qui vit sur cette planète, d'ailleurs. Je pense que là est le point de départ: se regarder, se demander su cette situation nous convient et si elle s’inscrit dans nos valeurs, s'il n'y a pas une petite part que nous pourrions faire pour changer les choses, puisqu'il faut bien un début à tout. Pour ma part, je suis suffisamment ébranlé pour envisager des changements dans mes habitudes, un petit pas à la fois.





Bref, un petit roman qui bouscule, avec le grain efficace et atypique que je connais de Monsieur Bouchard, qui ne raconte aucune de ses histoires de la même façon. Un peu comme Jean-Claude Mourlevat l'avait amorcé avec sa série "Jefferson" , l'auteur québécois donne pour sa part, un nouvel angle au sujet de la traite des animaux, surtout pour plaider un meilleur traitement pour eux.





Pour un lectorat adolescent, à partir du 1er cycle secondaire, 12-15 ans . **Certains passages sont poignants et pourraient heurter la sensibilité de certain.e.s lecteur.lectrices, mais il n'y a pas de passages particulièrement "graphiques" ( abondement détaillés).



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Crimes à la librairie

Directeur d'école à la retraite, fou de lecture depuis toujours, Richard Migneault s'est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise et se définissant comme un passeur littéraire il s'est donné pour mission de faire connaitre les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l'Atlantique.

Et c'est avec ce recueil de 16 nouvelles qu'il nous propose de les découvrir

Mais alors « Crimes à la librairie, ça nous raconte quoi ?

Lieu de culture, d'échanges et de découvertes, la librairie n'est-elle pas le point de rencontre privilégié entre le livre, l'auteur et le lecteur ? de son atmosphère feutrée émane une impression de calme, presque de recueillement. Un sentiment de paix tout à fait étranger à la violence. Ainsi, c'est tout un défi qui a été posé aux seize auteurs des nouvelles de ce recueil : faire de la librairie, cet endroit paisible, une véritable scène de crime, dénaturer ce carrefour de tous les imaginaires en transformant chaque livre qui s'y trouve en témoin de l'énigme, du suspense, de l'insoutenable. Parions qu'après avoir lu cet ouvrage, vous ne verrez plus tout à faire librairie préférée du même oeil…

Richard Migneault réussi son pari car sur les 16 auteurs présents je n'en connaissais que 6. J'avoue j'ai même été étonnée d'en connaitre « autant » (Patrick Senécal ; Martin Michaud ; Chrystine Brouillet ; André Jacques ; Johanne Seymour ou encore Richard Ste-Marie) tant nos cousins écrivains québécois sont mal diffusés en France. du coup avec ses courtes histoires noires ou policières j'ai lu de nouvelles plumes, et j'adore ça ! Faire la connaissance de nouveaux auteurs, s'approprié leur style, leurs mots, partir vers de nouveaux horizons…même si j'ai trouvé que la qualité de toutes ces nouvelles n'était pas égale. J'en ai aimé vraiment certaines, beaucoup moins d'autres. Mais je ne vous dirais pas lesquelles, le mieux c'est que vous, vous fassiez votre propre opinion par vous-même en entrant dans toutes ces belles librairies !


Lien : https://collectifpolar.com
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Exploratus, tome 1 : Les grossièretés de Jacque..

Depuis des siècles, on entend et transmet les mêmes récits héroïques des explorateurs occidentaux qui ont traversé les océans. On érige des statues. On nomme des parcs, des villes et des rues en leur honneur. Mais que sait-on vraiment d’eux à part quelques faits simplistes?



Avec sa nouvelle série Exploratus, Camille Bouchard s’inscrit dans l’air du temps en revisitant des personnages historiques importants et en les sortant des grandes lignes répétées sempiternellement. Il ne s’agit pas de les juger avec les valeurs actuelles, précise l’auteur, mais de mieux comprendre qui ils étaient véritablement. Jacques Cartier, un peu peureux et très grossier? Vraiment?



J’ai commencé ma lecture avec l’envie de lire sur des passages étonnants de la vie de Cartier. Avec son titre et sa quatrième de couverture, le roman promettait en plus d’être amusant!



Je n’ai malheureusement pas accroché. Il y a d’abord l’histoire de Charles-Antoine. Sa vie est selon lui très ordinaire, et sa narration l’est aussi. Avec le peu qu’on apprend sur sa personne – un préado caricatural qui préfère son cellulaire aux musées –, on ne s’y attache pas. Le premier tiers du livre, qui relate les évènements qui mènent à l’apparition de Jacques Cartier, manque de rebondissements et de profondeur. On sent surtout que l’auteur met en place le nécessaire pour sa série. Souhaitons pour la suite plus de profondeur chez les personnages de notre siècle.



Et heureusement arrive ensuite Jacques Cartier! Le lecteur en apprend notamment sur sa tentative de colonisation catastrophique et sur son quatrième voyage subséquent qui n’est pratiquement jamais mentionné dans les livres d’histoire. Un moment marquant du roman est d’ailleurs lorsque les fantômes de Cartier et Roberval se disputent à propos des causes de l’échec de leur mission. Ces faits, brièvement présentés, sont intéressants et m’ont amené à lire plus à leur sujet (il y a aussi un dossier en fin de livre qui fait le tour des accomplissements principaux du navigateur). Quant à la particularité du roman de faire voyager dans notre quotidien des personnages morts et enterrés, les scènes me rappelaient le film Les visiteurs, où des chevaliers du Moyen ge débarquent en France moderne. On perçoit alors les touristes du passé comme grossiers, sexistes et racistes. Cela donne lieu à des dialogues colorés, mais, pour les lecteurs plus aguerris, les grossièretés de Jacques Cartier donneront peut-être un air de déjà vu.



En bref, le livre pourra plaire aux plus jeunes lecteurs qui cherchent une lecture légère et qui veulent en apprendre plus sur les dessous de l’histoire.



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2660

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Maddie Maud

Il faut d’abord se faire au ton. Maddie Maud est un personnage haut en couleur qui n’a pas la langue dans sa poche et les « chiasse », « bordel » et autres jurons parsèment les phrases de la narratrice qui nous dépeint avec beaucoup d’acuité la violence et l’intensité du « Far West » à travers le prisme des maisons closes.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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La gentillesse des monstres

Bien que le grand frère du personnage principal soit atteint de déficience légère, le livre nous raconte l'intimidation envers les gens qui sont physiquement ou mentalement différents. On nous montre que l'important n'est pas la beauté extérieure mais intérieure. Un livre fort émouvant, attachant et qui démontre de l'amour et de l'amitié entre humains.

La couverture à peu de couleurs et est très peu attrayante.



Je conseille ce livre car il évoque plusieurs sujets de notre génération.
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Le coup de la girafe

Impossible de rester indifférent face à ce récit. On y aborde les thèmes de l’intimidation et l’acceptation de la différence. La fin est percutante, bouleversante. Je me suis rarement sentie aussi troublée après avoir lu un roman jeunesse. Les émotions sont au rendez-vous !
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