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Critiques de Cesare Pavese (106)
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Avant que le coq chante

Le recueil comporte trois nouvelles, composées entre 1943 et 1947, lesquelles se déroulent dans le Piémont natal de l'auteur - hormis - et sont contées dans une langue simple, symbole autant du pays que des habitants.

La première nouvelle, Par chez nous, fait surgir dans le quotidien de paysans piémontais un dénommé Berto, citadin gouailleur et récemment sorti de prison, qui accompagne Talino, fils des paysans locaux. Tandis qu'il répare la batteuse à blé, Berto découvre les mystères de la famille de Talino, entre non-dits et les violences, tandis que sous le soleil italien se trame une tragédie à laquelle Berto assiste et participe.

La prison est davantage autobiographique : Pavese retrace le quotidien d'un prisonnier politique du régime mussolinien dans un village du Mezzogiorno. C'est un récit immobile où le narrateur décrit son statut d'étranger, se lamente de sa méconnaissance des mœurs locales. La prison, c'est ce village du bord de mer où il est libre de ses mouvements mais qui le marque durablement.

La maison sur la colline est la plus longue des nouvelles. De nouveau situé dans le Piémont, le récit a pour personnage principal un professeur, Corrado, et a pour toile de fond la résistance au fascisme incarnée par Cate, l'amour de jeunesse de Corrado.
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La Lune et les Feux

Très belle histoire. Le style de l'auteur est déroutant en donnant une impression de naïveté, mais qui n'est qu'apparente et cache en fait une profonde noirceur...
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Le bel été

C’est mon premier livre de Pavese, c’est aussi le dernier qu’il a publié avant son suicide en 1950. Ces trois novellas sont empreintes d’une certaine désillusion devant les choses de la vie, l’éternelle duperie de l’amour et des relations entre classes, à cet âge particulier de l’adolescence qui tente de tout magnifier.

La fatigue de vivre et l’ennui transparaissent dans ces petits romans, particulièrement le dernier, adapté en 1955 par Antonioni. Ce qui m’en a rendu la lecture parfois laborieuse malgré la finesse de la peinture de Pavese.

Le Bel été, c’est celui de Ginia, 16 ans, petite romaine couturière avide d’entrer dans l’amour, et qui pour cela suit les traces d’une amie plus âgée et plus dessalée, Amelia. Celle-ci l’introduit auprès de peintres qui la font poser, et plus si affinités…

Le Diable sur les collines nous emmène aux environs de Turin, où le narrateur et ses deux amis, Oreste et Pieretto, passent leurs nuits à boire, épier les femmes et discuter sans fin. Une nuit, ils rencontrent Poli, jeune homme aisé et désœuvré. De son côté, Oreste leur fait découvrir les bonheurs simples de la vie dans sa famille, à la campagne. Mais ils préfèrent rejoindre la compagnie de Poli et de sa jeune femme Gabriela. Un été qui laissera des traces…

Enfin, Femmes entre elles, porté à l’écran par Antonioni, se déroule dans la bonne société de Turin, où Clelia, ancienne petite turinoise modeste, doit installer une nouvelle boutique de mode pour ses patrons romains. Elle navigue entre ses rencontres masculines et la fréquentation de jeunes filles désœuvrées de la bourgeoisie, dont l’une fait une tentative de suicide. Le regard de Clelia est particulièrement froid et désabusé devant les aventures des uns et des autres.

Il ne me reste plus qu’à découvrir le film d’Antonioni, sans urgence…
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La Plage

Deux amis d’enfance, le narrateur et Doro, se retrouvent le temps d’un été sur la Riviera italienne. Doro est marié avec la belle Clélia.



Tout cela est un peu lent. On s’ennuie à suivre le narrateur dans son observation de son ami et de sa femme et, de la société qui gravite autour d’eux. L’ensemble est gris alors que le soleil devrait éclairer la vie de ses jeunes gens pour qui tout va bien. L’arrivée d’un ancien élève du narrateur, met un peu de vie dans cette histoire mais trop tard.

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La Plage

Il ne se passe rien, le sable, les baignades. La légèreté. Et pourtant on retrouve sur cette plage, dans ce farniente, la même âpreté que dans les scènes paysannes. La même solitude de l'orphelin exploité que celle du spectateur esseulé d'amours qui lui restent étrangers. La même aridité, la même rigueur.
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Travailler use

Lavorare stanca

I versi di Pavese sono indubbiamente qualcosa di non letto prima e mi lasciano uno strano sapore in bocca. Un gusto un po’ amaro, come quello del rimpianto, un gusto un po’ aspro come quello del sudore del lavoro nei campi, un gusto dolciastro, come quello di un Amore non capito, “esigito” prima e abbandonato subito dopo.

La scrittura ruvida è ideale per descrivere il suo amore per le origini di campagna, il peso del lavoro, i mestieri umili, la vita vagabonda e oziosa, le prostitute… ma anche l’attenzione alla natura, lo stupore dei paesaggi collinari, la gradita e preziosa solitudine, le scoperte amorose. Sicuramente non siamo di fronte ad un uso della lingua cesellato e in finezza, ma è quel che ci vuole per parlare di quel che parla Pavese.

Detto questo, vi confesso che non fa per me! Tranne qualche rara espressione ben resa, ho trovato lo stile pesante e soprattutto non poetico! Sembra che Pavese voglia fare dei versi con parole le più nude possibili, con le quali costruisce frasi rispondenti ad una certa metrica, ma non versi! L’atmosfera è cupa e sciatta , come i temi trattati, che si ripetono di pagina in pagina, schiacciando il piacere del lettore. Una certa morbosità ne trapela e mette a disagio. Uno dei più grandi autori italiani del xxesimo secolo…

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Le Métier de vivre

Le métier de vivre de Cesare Pavese est un texte qui vous marquera sûrement tant par sa vérité que son nihilisme et fatalisme. Journal intime de Pavese de 1935 à 1950, on y retrouve ses réflexions sur la littérature, l’écriture, la vie et le plaisir des femmes. Si ce journal est considéré comme une œuvre littéraire majeure du XXe siècle, c’est parce qu’il y questionne le concept de création et son essence. C’est un texte métaphysique, philosophique et tragique. Car oui, Pavese conçoit sa vie comme une tragédie. Pour Pavese, vivre, c’est écrire. L’écriture de sa vie, ses réussites comme ses échecs, mais surtout ses frustrations avec les femmes et ses émotions : « On ne se tue pas par amour pour une femme. On se tue parce qu’un amour, n’importe quel amour, nous révèle dans notre nudité, dans notre misère, dans notre état désarmé, dans notre néant. »



Dans ses réflexions, le lecteur peut se reconnaître et s’identifier. Il y a des combats qui font écho à notre histoire personnelle et à nos peurs : « Quand nous lisons, nous ne cherchons pas des idées neuves, mais des pensées déjà pensées par nous, qui acquièrent sur la page imprimée le sceau d’une confirmation. »



Pavese se met à nu et laisse derrière lui tout ego. Constante réflexion sur ses états d’âme et les solutions qu’il peut y apporter, il en vient à la conclusion que toutes les souffrances ne se valent pas et que certaines ne guérissent pas : « Pourquoi mourir ? Jamais je n’ai été aussi vivant que maintenant, jamais aussi adolescent. »



Et pourtant, obsédé par cette fin tragique, il ne cessera de se torturer sur le but de sa vie, ce qu’il a accompli et apporté au monde. Jusqu’à ne plus écrire en ce 18 août 1950.
Lien : http://untitledmag.fr/la-poc..
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Le Métier de vivre

Un peu fastidieux long et pas toujours compréhensible

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Terre d'exil et autres nouvelles

Ces trois nouvelles m'ont permis de découvrir un peu l'oeuvre de cet auteur.

J'ai pris plaisir à ma lecture, ce sont des textes moyennement courts, qui dégagent pas mal d'émotions et m'ont beaucoup intéressé.

Si j'ai l'occasion, je prendrais plaisir à relire cet auteur.
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Terre d'exil et autres nouvelles

« Terre d’exil et autres nouvelles » Cesare Pavese (Folio, 90 pages).

Trois brèves nouvelles.

Dans la première, le narrateur, ingénieur en exil politique au moment du fascisme dans une bourgade perdue du sud de l’Italie profonde, croise le chemin d’un autre exilé qui lui raconte la trahison dont il s’est senti la victime de la part de sa femme restée au Nord.

La seconde, qui est passée complètement au-delà de ma capacité de compréhension, est le récit d’un voyage de noces à retardement d’un couple dont le mari, homme totalement en décalage de son histoire, se lamente sur lui-même. Et là, je n’ai vraiment pas saisi où Pavese voulait en venir.

La troisième, plus soutenue, est le récit d’un amour sans issue entre un représentant et une jeune femme prostituée.

L’ensemble, toujours écrit à la première personne du singulier par un narrateur qui est aussi l’acteur central de chaque histoire, baigne dans une désespérance qui semble tarauder toute l’écriture de Pavese. Il y a certes une écriture assez fluide et agréable, sans plus (« Doucement, elle me fit alors un sourire que je laissais mourir sans réponse. »). Il y a ici ou là des considérations « humaines » qui méritent l’attention. Mais je suis quand même resté sur ma faim, un peu déçu, et comprenant mal le statut de « Grand Ecrivain Italien » que l’on confère parfois à cet auteur, qui me semble plus lié à son parcours politique et personnel (cf ma note sur « le bel été ») en phase avec l’histoire de son pays qu’à ses réelles qualités d’écrivain.

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Travailler fatigue. La mort viendra et elle..

Pour moi, c'est " La terre aura tes yeux".
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La Lune et les Feux

Livre superbe de poésie et de nostalgie. Beauté et mélancolie. On veut suivre les pas de Pavese dans le pays des collines de son enfance.

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Le bel été

Cesare Pavese, je ne connaissais pas.



Mais depuis la conférence organisée par le club lecture, Pavese sort de l'ombre (ou alors c'est moi qui le remarque ?). Dans une librairie, j'ai vu un Post-it "Lisez la poésie de Pavese !"



J'ai commencé par "le bel été". C'est bien écrit, c'est raffiné. Les troubles et les émois des jeunes filles sont bien relatés, j'y ai trouvé beaucoup de pudeur et de sensibilité. Le passage à l'âge adulte n'est pas anodin. La ville est opposée à la campagne moins prétentieuse.



Cependant, je me suis tout de même ennuyée : il y a peu d'actions, l'époque n'est pas indiquée, les jeunes sont issus de la bourgeoisie de Turin. On fait beaucoup la fête. C'est une vie de bohème joliment racontée et pleine de bavardages…



Une lecture que je ne regrette pas.

Je garde pour plus tard "Le métier de vivre".
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La Plage

La plage, c’est un roman bref, bien écrit, mélancolique, nostalgique. Le narrateur y parle de son amitié avec un ami d’enfance, qu’il a perdu de vue à cause du mariage de ce dernier, et de leur tentative de se rapprocher lors d’un été qu’il passe en tant qu’invité dans la villa du couple sur la Riviera italienne. Il se passe peu de choses là, en bord de mer. Des journées chaudes et paresseuses. Des moments. Des observations. Des réflexions. Le protagoniste n’est pas attachant et je le sens misogyne. Je n’ai jamais lu de Pavese auparavant et ce roman qui n’est pas mauvais, mais qui m’a déplu m’a enlevé le goût de tenter la lecture d’un autre de ses livres.
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La trilogie des machines

La trilogie des machines est la réunion de 3 courtes nouvelles



- L'Aventurier manqué (juillet 1928)

- Le Mauvais Mécanicien (avril 1928)

- Le Pilote malade (décembre 1928)



Elles sont suivies de

- La solitude et le tourment de vivre.

Commentaire de Marziano Guglieminetti (8 pages)

- Vie de Cesare Pavese

- Repères bibliographiques



Ces nouvelles tragiques (voir les titres) décrivent une modernité naissante, oppressante, et intolérable à l'auteur.



Dans sa forme mélodramatique très appuyée, livrée en 3 exemplaire, on assiste à une dénonciation datée de la modernité.




Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Histoire secrète et autres nouvelles

HISTOIRE SECRÈTE de CESAR PAVESE

Découverte d'un auteur italien que je ne connaissais pas à travers 3 nouvelles qui nous parlent de l'enfance des premiers émois des premières blessures des premiers amours. C'est romantique très bien écrit je me suis laissé bercer par les mots. Je vais essayer un de ses romans.
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La Plage

Le narrateur, professeur d’une trentaine d’années, vient passer quelques jours de vacances sur la côte ligure. Il y est invité par un ami d’enfance qui y séjourne avec sa jeune épouse. Ces quelques jours seront l’occasion pour les deux amis de se retrouver, mais aussi, pour le narrateur, de faire la connaissance de la jeune femme et surtout d’observer la vie qui les entoure. Comme un cinéaste, il va analyser la relation du couple, ses liens avec son entourage, ses connaissances et tous ceux qui gravitent autour d’eux dans cette ambiance estivale si particulière des plages italiennes.

Même si les lieux et les personnages sont totalement différents, j’ai ressenti, au cours de cette lecture, la même sensation « d’errance » et de « quête de sens » que dans le livre de Gianfranco Calligarich, « Le dernier été en ville ». Là aussi, l’auteur parvient parfaitement à nous faire comprendre l’état d’âme de son personnage principal, entre indolence, abandon et quête existentielle.
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La Plage

J’ai du relire le livre deux fois afin de bien m’imprégner de l’ambiance et j’avais besoin de prendre mon temps

Un professeur d’une trentaine d’années retrouve un ami d’enfance et passe plusieurs jours avec lui dont un séjour au bord de la mer entre amis , il fait connaissance de Cledia la femme de son ami et se place en observateur mais sous ses airs détachés j’ai senti une tristesse , de la jalousie ,un mal être .

C’est un roman très court mais très dense et même s’il s’appelle La Plage pour moi il n’est pas un livre de plage



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Salut Masino

Malgré maintes tentatives de lecture, ce livre reposait au fond de ma bibliothèque depuis bien des années et avait fini par se faire oublier.

Enfin surmontant bien des contraintes, J’en suis venu à bout ce jour. Cependant je ne perçois toujours pas la nécessité qu’a pu avoir l’auteur d’écrire une telle histoire. Si d’aventure quiconque se proposait d’en souligner ici ses mérites, je serai très heureux d’en faire lecture.

Car pour l'instant je ne perçois aucunes analyses.
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Le Métier de vivre

C'est l'auteur que je préféré avec ces poèmes extra et sensuel.

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