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Critiques de Charles Dantzig (205)
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Encyclopédie capricieuse du tout et du rien

Idée originale de l’auteur de lister tout ce qui lui passe par la tête, tout ce qui fait une vie : des lieux, des gens, des sentiments, des situations………………

et la liste est longue, le livre fait 840 pages.

Tellement longue, la liste, qu’elle est à déguster à doses homéopathiques.

C’est ce que j’ai fait, puisque j’ai ouvert ce livre il y a bien des mois de cela.

Et je ne suis pas mécontente de l’avoir enfin terminé et de le refermer définitivement.

Certes, il y a des choses intéressantes, mais le plus souvent, Dantzig est tellement péremptoire, caustique, voire méprisant que j’ai pris tout avec recul et un certain agacement.

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Pourquoi lire ?

Voilà un court mais brillant plaidoyer en faveur de la lecture à mettre entre toutes les mains. Celles de ceux qui ne comprennent rien à cette étrange addiction, celles de ceux qui sont déjà complètement accro.

Cet essai, construit autour de petits chapitres qui tiennent plus d’aphorismes et de réflexions personnelles que d’une étude universitaire poussée, analyse, dissèque les effets de la lecture sur ses pratiquants. La plume de Dantzig est successivement humoristique, vacharde, mordante, impertinente mais toujours juste. Il s’agit là d’un partage de passion avec tout ce que cela compte de partialité (CD vénère Proust et déteste Céline, par exemple), de mauvaise foi, mais en fin de compte il donne surtout l’envie de replonger au plus vite dans un livre.

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À propos des chefs-d'oeuvre

Le titre est alléchant, le propos parfois motivant mais Dantzig semble trop souvent se regarder écrire pour qu'on se sente pleinement concerné et invité à poursuivre la réflexion entamée par lui. Lecture assez frustrante souvent mais suffisament utile pour, peut être, se donner envie d'écrire nous même une invitation à la lecture des chefs-d'oeuvres.
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Encyclopédie capricieuse du tout et du rien

Le dandy de la fin du 20ème siècle. A picorer sans modération pour ceux qui aime les chroniques d'un autre temps.

On pourrait y voir Madame de Sévigné au masculin.

Mais hors ces effets, le fond est parfois très proche de la surface, le cynisme est surtout employé pour répondre aux effets de style... Je m'en suis lassé assez vite; et vu le pavé ...
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À propos des chefs-d'oeuvre

Globalement déplorable
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Pourquoi lire ?

Dis, à quoi ça sert de lire ?



Lit-on pour soi, pour les titres, pour le vice, ou pour la jouissance... ? Par amour, par haine...? En avion, à la plage, à voix haute... ? Lit-on pour se contredire, se faire des amis, se masturber, se consoler, se réveiller d'une anesthésie... ? Ne vous attendez pas à avoir une réponse avec Charles Dantzig qui sous des airs de construction donnés par les chapitres ne fait que digresser autour de sujet, enchaînant formules et réflexions sur la lecture. En prenant sa propre relation avec la lecture en fil rouge, il continue sur l'apprentissage de la lecture, celle de ces mystérieux signes et la question de l'âge des lectures.



Un essai érudit et drôle dans lequel chaque lecteur peut se reconnaître au détour d’une page.
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Pourquoi lire ?

Charles Dantzig nous présente ici des raisons de lire. Avec un titre provocateur pour la lectrice que je suis, il nous amène à réfléchir sur cette passion sur bien des thèmes différents.



L’auteur revient sur l’utilité de la lecture, pour lui, elle n’est pas utile en soi, c’est une activité qui nous permet de prendre du recul sur le monde : "Et voilà pourquoi la lecture n’est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l’orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l’utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée." (p.205).



Charles Dantzig revient sur les sensations que ressent un lecteur passionné par sa lecture, c’est la plongée sous-marine, le retour à la réalité : "Elle donne l’impression que le temps n’existe plus. On a même, confusément, une sensation d’éternité. Voilà pourquoi les lecteurs sortant de leur livre ont un air de plongeur sous-marin, l’œil opaque et le souffle lent. Il leur faut un moment pour revenir au temps pratique. Et voilà pourquoi les grands lecteurs ont le sentiment d’être toujours jeunes. Ils n’ont pas été usés de la même façon par un emploi du temps, c’est-à-dire un temps employé à autre chose qu’à obéir au temps commun. Même à cent ans, ils meurent jeunes. Chaque nouvelle lecture a été une plongée dans un bain frais, un moment où on a, pas tout à fait illusoirement, vaincu le temps." (p.138).



L’auteur nous parle de ses auteurs favoris comme Proust et son auteur détesté, Marguerite Duras, ses avis semblent érudits parfois élitistes.



On peut être contre certaines opinions de l’auteur, Dantzig dit que la lecture ne nous change pas, pourtant à mon avis, elle permet justement le contraire, elle nous fait découvrir le monde et les personnes d’un oeil différent. Ce n’est pas son but premier mais elle fait bouger les choses…



Malgré quelques désaccords, ce livre a été une belle découverte pleine de réflexions sur cette passion.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Pourquoi lire ?

Un aplomb parfois gentiment outrecuidant servi par une phénoménale érudition...



Charles Dantzig, esthète éclectique s'il en est, agace souvent... Son snobisme de bon aloi (parfaitement illustré dans son jouissif "Dictionnaire égoïste de la littérature française - 2005) se déploie d'une tout autre manière dans cette apologie du livre, de la lecture et du lecteur vorace (lui préfère parler de "grand lecteur" - mais masquer l'aspect boulimique du phénomène me semble légèrement malhonnête), parue en 2010.



On y trouvera le réconfort, la complicité, l'admiration paisible et parfois la fulgurance qu'aiment à partager, discrètement, cette catégorie de lecteurs dépassant les... disons 25 livres par an (oui, on est assez vite un "gros lecteur" de nos jours... - la moyenne française est à 5 par an semble-t-il).



Le livre est conçu comme une succession d' "arguments", sérieux, humoristiques, documentés, de mauvaise foi, de simple constat, de nostalgie, d'optimisme forcené, au choix, en faveur de la lecture (de la lecture relativement massive, pourrait-on même dire).



Au hasard, on peut noter, parmi une foule de phrases toutes plus sémillantes les unes que les autres :



"J'ai toujours eu un problème avec l'autorité. Encore maintenant, rien ne m'indigne comme ce qu'on appelle les arguments d'autorité, qui consistent comme on sait à invoquer une autorité supposée pour faire taire les questions. Ils s'opposent au raisonnement, au merveilleux raisonnement, merveilleux parce qu'il est fondé sur la confiance. Les arguments d'autorité sont fondés sur le mépris."



"La controverse m'a toujours paru un plaisir en plus d'un art. Je tiens moins à avoir raison qu'à la compagnie des êtres. On se parle, on discute, on se querelle, on tente de raisonner, on est avec quelqu'un. Mon contradicteur, mon frère. On pourrait imprimer un avertissement au dos des livres : "Attention ! Les lectures qui vont trop dans le sens de vos pensées ou de vos goûts peuvent être dangereuses"."



"Pour moi, je voulais de l'imprimé qu'on pût souligner et dans les marges duquel on pût suspendre des annotations. On m'avait appris que c'était la meilleure façon de lire, et c'est vrai. Un lecteur n'est pas un consommateur qui ferait disparaître les livres en les mangeant. Quand on dit qu'il dévore, l'image est hasardeuse. Un bon lecteur écrit en même temps qu'il lit. Il entoure, raie, met des appréciations dans tous les interstices laissés libres par l'imprimeur."



"On lit pour comprendre le monde, on lit pour se comprendre soi-même. Si on est un peu généreux, il arrive qu'on lise aussi pour comprendre l'auteur. Je crois que cela n'arrive qu'aux plus grands lecteurs, une fois qu'ils ont assouvi les deux premiers besoins, la compréhension du monde et la compréhension d'eux-mêmes. Lire fait chanter les momies, mais on ne lit pas pour cela. On ne lit pas pour le livre, on lit pour soi. Il n'y a pas plus égoïste qu'un lecteur."



Beaucoup des maximes ou des sentences ainsi assenées par l'auteur, qu'elles concernent la lecture, la littérature en général ou certains auteurs en particulier, sont évidemment discutables. Mais quel plaisir, ici, d'être d'un avis différent ! Et je suis prêt en tout cas à pardonner beaucoup de désaccords et de digressions à quelqu'un qui ose écrire dans les marges de ses Pléiade...

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À propos des chefs-d'oeuvre

Infatigable défenseur d'une certaine idée de la littérature, l'écrivain et éditeur chez Grasset Charles Dantzig est de retour avec un autre essai dynamique et heureux, qui veut démontrer que les chefs-d'oeuvre sont des alliés dans la tourmente populiste et la forme, une arme contre tous les pouvoirs.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Encyclopédie capricieuse du tout et du rien

Rien à voir avec l'ESRA de B.Werber, puisque celle-ci est de Charles Dantzig. Haut personnage dont j'apprécie les lignes (Peut-on apprécier un auteur, ou seulement ce qu'il écrit ?) ; et dont je qualifierai les écrits de dandystes, à défaut de pouvoir le qualifier, lui, de dandy. De toute manière, j'le connais pas.

Sous prétexte d'amasser des listes, Dantzig nous livre sa vision toute Wildienne du monde. C'est cynique, c'est réfléchi, c'est puissant. Oui, c'est kiffant.
Lien : http://sans-aucune-issue.blo..
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À propos des chefs-d'oeuvre

A DECOUVRIR

PROCHAINE LECTURE
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Pourquoi lire ?

essai d'un grande qualité, un vrai questionnement sur les raisons de la lecture de nos jours, avec des réponses parfois assez étonnantes... bien écrit, chapitres brefs, vraiment captivant!
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Dictionnaire égoïste de la littérature française

Un bel oxymore et une belle promesse pour titre. Un livre à picorer comme un amuse-bouche qui ouvre l'appétit (ou pas!) sur de nombreux auteurs et ouvrages. Un livre plein de saveurs, à déguster avec modération!
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À propos des chefs-d'oeuvre

Dans un essai lyrique, érudit, parfois bavard mais très stimulant, l'auteur de «Dictionnaire égoïste de la littérature française» envoie valser les définitions.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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À propos des chefs-d'oeuvre

Pourquoi ce silence angoissant autour de quelques noms propres : Madame Bovary, Iphigénie, Macbeth ? Si vous espérez une réponse simple, passez votre chemin. [...] Charles Dantzig s'approche du sphinx, non pour résoudre son énigme, mais pour flatter sa solitude.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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À propos des chefs-d'oeuvre

Ce voyage érudit et dionysiaque sur les cimes de la littérature, de Pétrarque à Boccace, de Racine à Proust, de Wilde à Shakespeare [...] rend curieux, vif et allègre. Chacun choisira son étape (méditative), au détour d'un nom, d'un livre, d'une anecdote…
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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Dictionnaire égoïste de la littérature française

Prodigieux d'érudition, d'esprit critique, de liberté. Une somme. Un livre de chevet.
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Dans un avion pour Caracas

Bof bof. L'auteur se regarde écrire, et même si le propos est intéressant, il ne se passe rien. On décroche, on est déçu. Dommage.
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Pourquoi lire ?

Un petit bijou délicieusement provoquant sur les plaisirs de la lecture dans toutes ses formes.
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Remy de Gourmont : Cher Vieux Daim !

Une figure importante qui a compté dans l'histoire des lettres françaises. Il fut poète, romancier, dramaturge, critique d'art et essayiste français. Grand acteur du mouvement symboliste en ce qui concerne la littérature. Il est atteint d'un lupus tuberculeux qui occupe la moitié de son visage. Il en souffre beaucoup aussi bien moralement que physiquement, de ce faite il reste souvent cloitré chez lui rue des Saints-Pères. Il sort rarement de chez lui, sauf pour se rendre au Mercure de France rue de Condé.

En 1886,Berthe de Courrière fait connaissance avec Remy de Gourmont dont elle devient proche, ils habitent dans le même immeuble, n° 71 rue des Saints-Pères . Elle est sa maîtresse, elle est une demi-mondaine, férue d'ésotérisme. Femme a moitié folle, elle fut souvent internée. Elle est au centre de son roman Sixtine qui tourne justement autour de l'occultisme. Elle hérite de tous les manuscrits et de la bibliothèque de Remy de Gourmont. Il est amoureux de Natalie Barney , correspondance passionnée, publié plus tard : Lettres à l'Amazone. Remy de Gourmont est très prolifique en ce qui concerne les critiques et même des contes pour la Revue. Il a publié un vrais roman Sixtine (sa conception de la vie, plus ses lectures). " Grâce à Sixtine, on aura une idée de ce qu'était une revue littéraire en 1890, avec ses esthètes, ses entremetteuses littéraires et ses émigrés russes fabriquant du théâtre social ; bien plus qu'À rebours, c'est le roman du dandysme fin-de-siècle."

Il est l'ami des peintres : Gaugin, entre autre puis il a encouragé les débuts du Douanier Rousseau. Il aide les symbolistes dans plusieurs revues et entre autre le plus célèbre de nos jours la Revue Blance des Natanson (1889/1903). Son œuvre la plus connu est le Livre des masques, une galerie de trente portraits lumineux d'écrivains et de poètes illustrés par Félix Valloton c'est le book des symbolistes comme le dit Charle Dantzig. Amitié avec Paul Léautaud, il est plus jeune que Remy de Gourmont. Son grand ennemi s'est Gide, il a très efficacement tout fait pour dévaluer la mémoire de ce contemporain capital, qui pouvait lui faire de l'ombre.

Il décède en plein la première guerre mondiale en 1915, personne ne fera attention à lui . Il est enterré au Père-Lachaise. Encore un livre donc sur l'histoire de la littérature passionnant !

Charles Danzing s'est attaché à Remy de Gourmont, il en fait un très beau portrait. J'ai été sous le charme de la plume de Charles Danzing une très belle découverte.Et c'est une excellente idée de sa part de faire ressurgir ce personnage hors norme de la scène littéraire du début du XXème siècle !
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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