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Critiques de Charles Exbrayat (478)
Quel gâchis, inspecteur !

Même si je me doutais un peu ... non je ne peux pas le dire pour laisser le suspense. Le titre de ce polar de Charles Exbrayat en dit déjà beaucoup "Quel gâchis, inspecteur !"

L'inspecteur c'est Mortlocke qui reçoit avec beaucoup de complaisance puis avec une attention particulière Madame Joyce Henderson. Elle lui raconte que son mari a été témoin d'un accident mortel : une femme et son enfant ont été tués par un chauffard et le présumé meurtrier serait un repenti.

Si Mortlocke est sous le charme de Joyce Henderson, moi je suis restée suspendue au livre pour connaître la fin.

Ce qui est drôle c'est que cela se passe en Angleterre, à Scotland Yard, réputée pour l'excellence de ses enquêteurs. Et bien ce n’est pas si simple que ça, on apprend qu'il y a plusieurs façons de procéder et en interne, ils ne sont pas toujours d'accord. Cela donne un côté réaliste à ce polar un peu moqueur pour nos amis anglais rarement présentés comme défaillants dans leurs enquêtes.

Et puis surtout cela m'évoque les excellentes adaptations radiophoniques "Les maîtres du mystère" que mon grand-père écoutait quand j'étais petite et dont je ne me souviens pas précisément mais qui faisaient frissonner.

Au final, il s'agit d'une enquête raté mais d'un roman réussi.





Challenge Riquiqui 2021

Challenge XXème siècle 2021

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Quel gâchis, inspecteur !

Les livres policiers de Charles Exbrayat sont toujours plaisants à lire avec ce style élégant et agréable propre à l’auteur. Et pas de meurtre avec moult détails sanglants ou graveleux mais meurtre il y a tout de même. Ici, la victime se nomme Larry Henderson, représentant de commerce, tué pour avoir été témoin d’un accident de la route.

En effet, une femme et son enfant sont fauchés par une voiture roulant à vive allure, le conducteur n’est autre que le gangster repenti Melvin Davis devenu propriétaire d’un bar. Joyce, la femme de Larry, supplie son mari de contacter Scotland Yard mais par peur il refuse. Elle s’y rend d’elle-même et rencontre l’inspecteur Mortlocke qui soit dit en passant tombe sous son charme. Cette démarche ne suffira pas car un des sbires de Melvin l’assassinera chez lui, Mortlocke fera tout ce qui est nécessaire pour que Davis croupisse en prison.

Mais méfions-nous des apparences car elles peuvent être trompeuses, l’inspecteur Mortlocke et le superintendant Bolton ne me contrediront point. L’intrigue est plus complexe qu’il n’y parait et j’ai trouvé les personnages vraiment bien travaillés. Bref, un roman policier bien orchestré pour un bon moment de lecture.

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Quel gâchis, inspecteur !

Un inspecteur tombe amoureux d’une femme venu demander de l’aide au Yard pour protéger son mari qui est menacé par l’auteur d’un accident de la route mortel dont il a été témoin. Peu après, le mari est assassiné. Son coup de foudre altère son jugement tout au long de son enquête et il s’acharne sur un ancien truand repenti dont il est sûr d’être le coupable. Évidemment tout va de travers pour lui. Une drôle d’enquête, sans l’humour habituel d’Exbrayat, intéressante uniquement pour son atmosphère très anglaise avec ses non-dits et sa politesse de façade.
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Quel gâchis, inspecteur !

Un petit roman noir bien serré.



Exbrayat nous gratifie d'un roman policier psychologique à l'intrigue aboutie.

On suit le taciturne inspecteur Mortlocke, rattrapé par la passion amoureuse envers une protagoniste d'une enquête pour meurtre. Un amour qui se traduit par un zèle et un aveuglement dont on pressent qu'ils conduisent Mortlocke à sa perte, n'eut été un raisonnement toujours plausible de la part de l'inspecteur.



Un roman de déchéance, de désespoir mais aussi de dualité entre rigueur et folie, amitié et devoir.



Un polar typique des années 60'.



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Quel gâchis, inspecteur !

Larry Henderson est un représentant de commerce banal, renfermé, dont le couple commence à battre de l'aile. Sa femme, Joyce est institutrice.

Un soir Larry a un accident avec sa voiture et prend la fuite.

Se confiant à son épouse, celle-ci va le guider pour se sortir de ce mauvais pas. Il répare et vend sa voiture, verse l'argent gagné le jour de l'accident sur le compte de sa femme,

Elle rend visite à la police et prétend que son mari a été simple témoin de l'accident mais que le coupable étant un malfrat connu, il a peur de témoigner, car il pense avoir été reconnu.

En réalité, tout cela est la base d'une terrible machination ourdie par Joyce pour se débarrasser de son mari.

De plus, l'inspecteur Mortlocke qui s'occupe de l'affaire tombe amoureux de Joyce et cela le conduit à un aveuglement qui va aider les protagonistes.

Ce petit polar du Masque est à mon avis un des plus réussi d'Exbrayat. Le niveau de construction de l'intrigue est magnifiquement mené.

C'est encore un excellent moment de détente.



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Quel gâchis, inspecteur !

C'est un superbe polar ! Il est en effet excellent à plusieurs titres : l'intrigue et le suspense, la chute finale, la psychologie des personnages et même les décors (je connais les lieux). A ne pas rater donc ! Un must du polar français se passant... en Angleterre !
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Quel gâchis, inspecteur !

Une bonne lecture !



C’est une bonne lecture. Je suis contente de retrouver la plume piquante d’Exbrayat. Cette plume est certes, moins cocasses et drôles que dans d’autres de ses romans policiers. Mais elle n’en est pas moins caustique quand il s’agit de situation de justice, de loi et de morale. Et, ces trois là ne vont pas toujours de pairs.



Un titre à l’image de l’histoire !



L’inspecteur Mortlocke se voit offrir la possibilité de devenir inspecteur en chef du Yard. Mais pour cela, il devra faire résoudre une enquête de la plus haute importance, encore faut-il qu’elle se présente. Lorsqu’elle se présente, c’est une impasse. Une mère et son enfant ont été renversée. C’est un délit de fuite avec pas de témoin. Les semaines défilent et l’enquête fait du surplace. Et un beau jour, une institutrice se présente et dit que son mari a été témoin de ce meurtre. Il connaît le coupable, un grand truand. De quoi, gagner en grade.Seulement le mari est un peu parano et ne veut pas témoigner. Voilà qui relance l’enquête! De plus, l’inspecteur n’est pas insensible au charme de cette jeune institutrice.



Simple mais pas si simple !



Tout semble réglé d’avance, mais Exbrayat va essayer de nous prouver que les apparences sont trompeuses. En tout cas, je dois dire que l’auteur m’a bien roulé car si je me doutais que la réponse à cette enquête ne pouvait être aussi simple et encore j’ai eu des doutes. Je n’avais pas tout deviné.



La loi est-elle toujours juste ?



J’irai jusqu’à dire que ce roman est peut-être engagé et essaye de répondre à certaines questions : En appliquant strictement la loi, sommes-nous toujours justes ? La loi peut-elle être injuste ? Fermer les yeux sur une entorse à la loi est-ce toujours un méfait ? Exbrayat nous donne des arguments mais laisse le lecteur chercher les réponses. En tout cas dans mon cas cette enquête m’a fait réfléchir. La conclusion ne tient qu’à nous, bien que l’avis de l’auteur n’est pas un mystère pour moi. Je suis contente de l’avoir lu car cette enquête m’a permis d’étoffer mes réflexions sur le sujet.



Personnage attachant mais sans plus !



C’est la seule chose qui obscurcit le tableau. Les personnages sont un peu plus fades. L’auteur m’avait habitué à des personnages hauts en couleur, à des scènes à renverser les meubles comme une tornade. Je dois dire que ça m’a un peu manqué.



En résumé : C’est une bonne lecture. Tout n’est pas si simple dans ce livre. Les apparences sont trompeuses et le titre lui colle à la peau. Un bon moment de réflexion !


Lien : https://lesparaversdemillina..
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Quel gâchis, inspecteur !

Sympa
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Qui veut affoler Martine?

J'ai apprécié ce Polar qui nous permet de nous balader dans les rues de Cahors et parce que Charles Exbrayat a du talent pour raconter des enquêtes policières qui nous interrogent. L'interrogation est effectivement son fort puisqu'il aime les titres sous forme de question comme "Qui veut affoler Martine ?".

Personnellement ça m'intéresse puisque je m'appelle Martine, même si je n'ai rien à voir avec Martine Puybrun, la riche héritière du château de Blanzat.

C'est en effet une jeune femme affolée qui vient voir le commissaire Thierry Neuvic, accusant sa famille de vouloir la rendre folle.

Le policier est sous le charme et décide de mener l'enquête même si les faits ne sont pas probants pour ses proches, en particulier sa femme gravement malade et alitée qui est sa conseillère. Elle pense que son mari est aveuglé par cette belle femme qui inspire l'amour et la soupçonne d'avoir monté de toutes pièces des périls imaginaires. Lucide, elle le comprend car elle sait qu'elle vit ses derniers instants.

Tenace, le commissaire se console de son veuvage en s'acharnant à découvrir la vérité.

Le père de Martine mort récemment avait rédigé un testament où il déshéritait sa fille sous certaines conditions. Et ce sont ces conditions qui sont de véritables appels au meurtre puisqu'elles désignent ceux qui hériteraient au cas où l'héritière légitime manquerait aux règles imposées. Or, de l'argent ils en ont tous besoin dans cette famille qui n'est pas si riche qu'elle en a l'air.

Alors, quand Martine à un accident avec sa voiture qui a sabotée, heureusement sans gravité, il pense être sur la bonne voie et tente de la protéger. Il a raison car bientôt il va y avoir un meurtre au château de Blanzat.

Ce qui est intéressant c'est la façon dont Charles Exbrayat implique son lecteur dans l'enquête car j'ai marché avec le commissaire pour découvrir ce qui s'est passé. Pour une fois j'ai trouvé avant la fin, ce qui m'arrive rarement.

Il y a aussi son intérêt pour Cahors et le poète du moyen-âge Clément Marot cité à plusieurs reprises parce qu'il est originaire de la ville du Sud-ouest au riche patrimoine.





Challenge Riquiqui 2022

Challenge XXème siècle 2022

Challenge Multi-défis 2022

Challenge ABC 2021/2022

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Rachel et ses amours : Chronique villageoise

Mêmes thèmes que dans « une brune aux yeux bleus » : en pays huguenot , en Ardèche, et personnages avec des prénoms bibliques : Josuah, Ezechiel, Saül, Isaac, Jacob, Simeon,, Rachel, Esther, Judith, Sarah, Agar, et Deborah, prénom que l’auteur doit aimer car il l’ avait déjà attribué à son héroïne de « une brune aux yeux bleus »

Ce roman est qualifié de « Chronique villageoise» : effectivement, c’est la vie d’un village que fait vivre l’auteur : une jeune fille qui, au moment de se marier, hésite sur la route à suivre. On a même droit à une bagarre généralisée, dans la plus pure tradition d’Astérix et Obélix !

Roman très agréable à lire, même s’il est parfois un peu rude.



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Rachel et ses amours : Chronique villageoise

Rachel et ses amours : chronique villageoise



Exbrayat, Charles (1906-1989). Auteur



Edité par A. Michel. Paris - 1987-09-29



Langue : français



ISBN : 2-226-03120-0



Description physique : 318 p.. 22,5 cm x 14,3 cm x 2,4 cm



Dans la lignée des grands romans populaires de Charles Exbrayat, Jules Matrat ou Un matin elle s'en alla, cette histoire se passe de nos jours dans un petit village de l'Ardèche cévenole, en milieu protestant traditionnel, avec ses vertus mais aussi son rigorisme et ses préjugés - qui peuvent se révéler terribles pour quiconque quitte le "droit chemin". Une jeune fille de la communauté en fera à ses dépens la douloureuse expérience. Et la situation va évoluer jusqu'au drame : un meurtre est commis, et rien ne sera plus jamais comme avant. Une très belle histoire, une atmosphère inimitable font de ce nouvel Exbrayat une grande réussite romanesque.


Lien : https://francisherin.wordpre..
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Sainte Crapule

Un Exbrayat classique et de bonne facture. Agréable moment de lecture.
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Ton amour et ma jeunesse

Je poursuis ma relecture des œuvres de Charles EXBRAYAT, avec ce titre que dans l'ensemble j'ai moins apprécié que d'autres lus auparavant. Ici tout se base sur l'ambiance et l'humour si présent d'habitude est totalement absent. Ca reste une lecture facile et courte, mais l'intrigue autour de l'enquête se devine un peu trop facilement.
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Tout le monde l'aimait

Je ne sais pas ce qui m'a le plus déçue dans ce livre, l'environnement trop confiné, la plume de l'écrivain, les personnages, la manière d'enquêter du commissaire ou un finalité l'ensemble de l'histoire.

J'ai, en finissant ce livre, eu l'impression d'avoir presque perdu mon temps. L’histoire est tellement capillotracté et tirée en longueur, que je n'en ai pas trouvé un réel intérêt.

Selon moi, la plume de l'auteur est beaucoup trop riche et trop complexe pour permettre au lecteur de ne se concentrer uniquement sur l'enquête. Surtout dans le dédale d’informations parfois pas très utiles, où on se demande l’intérêt pour le récit et où l’on déjà suffisamment perdu.

Niveau personnages, j'ai également été assez déçue par la multitude de personnes qui présentent exactement le même profil psychologique et par le commissaire qui est ridiculisé de bout en bout sans raison. Il mettait donc, malheureusement, impossible de m'attacher à l'un d'entre eux.

Très clairement, je ne garderai pas ce livre car même si je l'ai fini, je pense avoir été vaccinée de la plume de Charles Exbrayat.

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Tout le monde l'aimait

Au départ, meurtre de la femme du Procureur général de la ville. Une femme que tout le monde aimait. Au fur et à mesure de l'intrigue, nous entamons une descente aux enfers ... jusqu'au dénouement final ! Belle lecture !
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Tout le monde l'aimait

Excellent polar qui se passe à Périgueux...
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Tout le monde l'aimait

Il y a quelque temps, je feuilletais un guide touristique consacré à mon Périgord natal lors d'un de mes séjours dans cette belle région

Et je tombai sur un passage à l'intention de qui, préparant son voyage, veut se familiariser avec le pays en absorbant un peu de littérature à son sujet ou s'y passant, un passage à vrai dire fort lacunaire, et pourtant hélas ladite littérature est beaucoup moins fournie que le sujet le mériterait.

Cependant parmi ces livres, on trouve Tout le monde l'aimait d'Exbrayat, lu dans ma jeunesse et dont je ne gardais presque aucun souvenir. Après quelques recherches infructueuses dans ma bibliothèque, je me suis résolu à le racheter pour un prix modique chez Rakuten (moins cher qu'Amazon, publicité non payée.

A vrai dire ce livre n'est guère plus que le prétexte de ce billet, mais enfin il faut bien que j'en parle un peu, puisque c'est sans doute pour en en entendre parler que vous avez entrepris de me lire.

Donc Tout le monde l'aimait. Il n'est guère étonnant que les auteurs du guide aient trouvé dans son oeuvre un livre se passant dans la bonne ville de Périgueux, tant il est vrai qu'il n'est guère de ville ou de région de France (et même de pays étrangers);qui aient échappé au sympathique polygraphe.

Faut-il le lire? C'est selon. Si l'on est inconditionnel de l'auteur, évidemment.

Par curiosité si l'on est Périgourdin, oui encore.

Si on ne l'est pas et si l'on veut apprendre quelque chose sur la ville et la région, on peut s'en dispenser.

Pour écrire son livre, le bon Charles s'est sans doute installé au ci-devant Hôtel Domino (devenu hélas Mercure)Place Francheville,y a passé deux jours le temps de visiter la ville et de repérer quelques endroits typiques, et s'en est retourné écrire son livre à l'aide de plans et de guides touristiques, dont il s'est d'ailleurs peut-être contenté en sautant le séjour sur place, et en saupoudrant son intrigue de noms de rues et de monuments.

Mais n'en medisons pas trop Il n'a fait ni mieux ni pire que les auteurs de polars régionaux qui prolifèrent actuellement, et il ne se prenait pas au sérieux.

Quant à l'intrigue, qui se passe autant à Périgueux qu'Ubu en Pologne,..eh bien je n'en parlerai pas. Bon, si vous voulez le savoir, il y a du suspense et on ne connaîtra l'assassin que dans les derniers pages. On peut ajouter que l'auteur s'est sans doute souvenu d'un célèbre roman d'Agatha Christie, mais je ne peux pas vous dire lequel, cela vous permettrait peut-être de résoudre l'énigme avant le détective.

Mais alors -"et là j'arrive à mon vrai sujet - alors quel roman lire qui traite du Périgord ?

Hélas, comme je le disais, la matière est mince

Pourtant..

Pourtant il y a d'abord l'incontournable Jacquou le croquant d'Eugène Leroy, histoire de jacquerie sous la Restauration qui inspira un feuilleton (on ne disait pas encore série) avec, je crois, Jean-Claude Drouot. Vous ne savez pas qui c'est ? Ce n'est pas grave, il était nul. Ce n'est pas la seule oeuvre de l'auteur, qui a aussi écrit entre autres L'ennemi de la mort et le moulin du Frau



Au vingtième siècle il ne manque pas de romans de terroirs qui valent ce que valent en général les romans de terroirs ?

Mention quand même à Michel Jeury qui est aussi l'auteur des Colmateurs, une très belle série de science-fiction traitant des univers parallèles, malheureusement inachevée. Pourquoi en parler ici ? Parce que l'histoire commence en Périgord, que l'on reconnaît bien qu'il s'appelle Trois Rivières dans cette version de l'histoire.

Pour rester dans le domaine de la SF, il y a bien sûr l'excellent Malevil, le post -apocalyptique de Robert Merle et du même auteur Fortune de France, un des rares romans historiques qui soit autre chose qu'un recueil de contre-sens avec...non, je ne vais quand-même pas dévier sur le roman historique !

Nous sommes partis d'un roman policier. Alors bien sûr il y a des polars régionaux. Qu'en dire ? Ce sont des polars régionaux. A fuir absolument Louis Sanders qui en a écrit trois ou quatre ( pourtant publiés chez Rivage, se passant dans le milieu des Britanniques immigrés. J'ai essayé d'en lire un, c'est tellement mauvais et temoigner d'une telle méconnaissance de la région que j'ai cru que l'auteur était anglais. Et pourtant non. Sous son vrai nom (Elie Robert Nicoud ) il a même écrit La plaisanterie métaphysique excellente étude sur la littérature britannique.

Quant à la littérature générale, il y évidemment La grande Beune de Pierre Michon. Mais je n'ai pas réussi à entrer dans le livre, et je n'ai pas du tout aimé le peu que j'en ai lu.

Je devrais sans doute avoir honte, puisque, comme Belle du Seigneur c'est un roman qu'on est censé avoir lu et aimé (eh non, pour celui-là non plus)

Bon, je m'arrête, merci à ceux qui m'ont suivi dans mes élucubrations et digressions inconsidérées

Et j'allais oublier La Serpe de Jaenada. Finalement, et bien que ce ne soit pas son sujet, c'est peut-être le meilleur livre pour aller faire un petit tour dans le Périgueux contemporain même si ses adresses de débits de boissons ne sont pas les meilleures?
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Trahisons en tout genre

Quand Exbrayat s'essaie au roman d'espionnage ! Et bien je pense que ce n'est tout simplement pas une bonne idée et qu'il aurait mieux fait de s'abstenir. Je me suis perdue au milieu de tous ces personnages qui ont des noms à rallonge et imprononçables. Aucun n'est attachant, ils ressemblent plutôt à des caricatures. L'humour qu'on aime tant est complètement absent.
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Tu n'aurais pas dû, Marguerite

1420
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Tu n'aurais pas dû, Marguerite

Un bon "Exbrayat", dans son style habituel. Une dose de loufoquerie chez certains personnages est toujours présente, dont un carrément aliéné.

Le rythme est agréable et le suspens toujours au rendez-vous.

Il se trouve que je connais les lieux où l'auteur a situé l'intrigue, il faudrait toutefois lui dire, à moins que ce soit au typographe, que la ville de Dole s'écrit sans accent circonflexe (et non pas Dôle, p. 224).
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