Excellente lecture que ce livre, à la fois facile à lire et bien référencé. J'ai apprécié les differents angles proposés sur le sujet et leur analyse, dans laquelle je me retrouve. Les références, de tous domaines (philo mais aussi art, cinéma, chansons), apportent un éclairage philosophique possible à tout ce qu'on vit et rappellent que philosopher est accessible à tous, présent dans notre quotidien.
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Un ouvrage philosophique qui doit beaucoup aux conférences qu'il a animées. C'est pourquoi la lecture reste abordable même si les cours de philosophie datent! C'est clair et référencé.
Le thème de la beauté redonne force et courage, nous avons besoin de cette fascination, de ce plaisir dans l'instant. Peut être serions nous plus en paix et en accord avec la nature et ses habitants qi nous suivons cette voix et celles des artistes!
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Lu en 2016. Une petite anthologie des philosophes qui ont pensé notre monde depuis 3000 ans.
L'ouvrage est un recueil de biographies vivantes des célèbres personnages (d'Aristote à Bourdieu, en passant par Descartes ou Schopenhauer...), illustré par l'humour irrésistible de Jul.
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Avec cet essai sympathique, Charles Pépin propose une vulgarisation efficace de la rencontre en philosophie, sous ces différents angles (expérience de l'altérité, élévation morale et spirituelle, déterminisme vs. existantialisme), ce récit séduira les fans de philosophie et de pop-culture comme les néophytes. Un bémol toutefois à mes yeux, l'axe de la deuxième partie emprunte un peu trop au développement personnel, ce qui a failli me faire décrocher.
En revanche, le développement autour de la pensée camusienne m'a donné envie de le relire illico !
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Charles Pépin semble devenir pour les éditions Allary ce que Christophe André est pour Odile Jacob : le polygraphe vulgarisateur, toujours au fait des vogues de la pensée quand elles nous arrivent en France, sachant sur quoi écrire au bon moment. Quitte à sortir de son domaine de formation. Cela dit, ce n'est pas Bergson, convoqué avec pertinence sans doute dans Vivre, qui le lui reprochera.
Cette mise au point étant annoncée, il faut le dire, le travail est fait. La vulgarisation : la preuve, je comprends ; la théorie en vogue : la reconstruction mémorielle ; l'appel aux neurosciences, ce qui crédibilise tout.
Le livre a en gros deux parties : 1) Ce que disent les textes philosophiques, la littérature, et les "artistes" au sens large, comme Zlatan Ibrahimovic. 2) Ce que disent les psychologues.
Pour la partie une, Charles Pépin a fait des recherches, il ne se moque pas de nous, et les personnes qu'il cite sont des pointures. Il contexualise la théorie, la situe dans l'histoire de la pensée. J'ai élargi mes connaissances grâce à lui.
Dans la partie deux, là c'est clairement de la psychothérapie. (Et non du "développement personnel".) Mais il est honnête, il ne prétend pas inventer, il recense ce qui existe en citant ses sources.
Donc, pourquoi pas ? Si on considère, comme je l'ai fait, ce livre comme une synthèse de quelques courants actuels de la reconsolidation thérapeutique de la mémoire, c'est une bonne approche. N'ayant pas de savoir préalable dans ce domaine, je suis heureuse d'avoir lu ce livre.
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J'aime cette manière de rendre accessible la philosophie. A l'aide de multiples références, Charles Pépin nous explique ce qu'est la confiance en soi et surtout comment tenter d'y parvenir. C'est accessible et véritablement utile pour mener notre vie. Car il faut bien en convenir, notre époque ne cesse de valoriser - et responsabiliser - l'individu. La tâche s'avère souvent ardue et génère parfois une angoisse légitime. L'injonction première de Socrate de bien se connaître est fondamentale si l'on veut obtenir au moins une petite place dans cette société. Faire le point avec nos désirs en cohérence avec nos possibilités. Et faire confiance aux autres, à la vie, à tous les possibles. Ne pas hésiter à prendre des initiatives, être audacieux, dépasser les traumatismes du passé. Sentir la vie en nous. Ce petit livre est très bien fait et très pratique.
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Petit livre entre la philosophie et le développement personnel. Dans la même veine que 'L'éloge de la lucidité" d'Ilios Kotsou, ce livre autorise et déculpabilise et ça fait du bien.
Autorisation donc, voire même encouragement à risquer, à oser, se tromper, se planter, échouer.
Tout en appelant à la barre des philosophes de toutes époques (Héraclite, Platon, Kant, Nietzsche, Sartre) Charles Pépin illustre leurs propos par des exemples modernes de Success Stories ayant commencé par un ou plusieurs plantages monumentaux : Andre Agassi, Steve Jobs, JK Rowling, Charles de Gaulle,...
Facile à livre, léger, inspirant, c'est un livre feel good intelligent puisqu'instructif.
Petit bémol pour ma part, une vision un peu trop idéaliste de la mentalité américaine. L'auteur la présente, à raison, comme plus tolérante à l'échec que la mentalité française, mais il oublie que cette tolérance ne vaut que si la réussite est en bout de course.
Mais je conseille vraiment ce livre qui redonne un coup de boost au moral.
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« Vivre avec son passé » de Charles Pépin est un livre de philosophie pour aller de l’avant.
Ce que j’aime avec les livres de Charles Pépin, c’est leur accessibilité, ça se lit presque comme un roman ; il travaille sur chaque phrase pour qu’elles soient simples d’après ce qu’il a dit dans @inpowerpodcast
Ce livre fut une piqûre de rappel pour me rendre compte de mon chemin parcouru… j’ai versé quelques larmes.
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Au départ, avis plutôt mitigé. N'ayant que faire des exploits de Nadal ou Gasquet, je ne savais pas trop quelle direction prendrait le propos. Mais, au fil de la lecture, si on élague un peu les références sur telle ou telle personnalité, on obtient un très bon essai philosophique. L'utilité de l'échec face à la réussite. C'est un domaine où chacun peut se retrouver. L'auteur ne se prive pas au passage d'éreinter le système éducatif français, devenu maintenant une fabrique d'inégalités. Les nombreuses références viennent étayer le discours philosophique qui reste très abordable. C'est un livre qui permet de mieux se connaître au-delà de nos échecs et de comprendre pourquoi nous échouons.
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Voilà un livre à lire absolument.
Quand on a atteint la barre des 70 ans, ce qui est mon cas, on a beaucoup de choses dans la tête et notre mémoire se rappelle à nous sans arrêt par des petits riens qui ressuscitent des pans entiers de notre passé. C'est quelque fois encombrant !
Voilà donc le parfait petit manuel pour vivre avec son passé et ça n'a rien à voir avec ces techniques de développement personnel qui envahissent notre espace.
Cela m'a permis d'accueillir favorablement certains souvenirs difficiles et il y en a eu beaucoup dans ma jeune vie jusqu'à l'adolescence qui m'ont amenée à une psychanalyse assez sévère à la quarantaine, qui n'avait pas tout réglé.
Mon mental a transformé en un gigantesque puzzle ma vie où chaque pièce, même la plus infime, vient prendre sa place quand elle remonte à la surface. Et là je me dis : je comprend ! Je l'accepte avec plaisir car chacune est constitutive d'un moment heureux ou malheureux que je ne savais pas analyser sur l'instant. La mémoire a fait son travail d'organisation et bien des années après un événement même anodin provoque une prise de conscience et voilà la pièce du puzzle à sa place, avec, je dois l'avouer, une grande satisfaction.
Il faut entrainer sa mémoire, la bichonner, faite-le en lisant ce livre, c'est un bon début.
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J’ai trouvé ce livre structuré en trois parties (« Les signes de la rencontre », « Les conditions de la rencontre » et « La vraie vie est rencontre ») assez hétérogène.
La première partie décrit les différents symptômes caractérisant « la rencontre » (je suis troublée, curieux, je change, etc.). Honnêtement, j’ai parfois eu l’impression de lire une dissertation de philosophie de lycée tant les idées et le style sont académiques. Clairement, l’auteur nous dresse une liste assez banale de ce que peut générer une rencontre, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Les exemples choisis dans les cultures littéraire, cinématographique et musicale m’ont semblé parfois assez exagérés et arrangés pour servir le propos.
J’ai également été dérangé par l’approche de la rencontre qui est faite. Charles Pépin semble s’intéresser à la grande rencontre, celle qui change notre vie, notre regard sur le monde, celle qui n’arrive que quelques fois dans une vie. La grande majorité des rencontres que nous faisons n’ont pas d’impact immédiat sur nous, ne nous font pas sortir de nous-même, mais pour autant le premier rapport de l’individu à l’altérité mérite tout autant d’intérêt. Comment se définit-on dans le regard de l’autre qui ignore tout de nous ?comment affrontons-nous le premier jugement que l’inconnu porte sur nous, notre relation vis-à-vis de l’acceptation ou du rejet ? comment notre égo vient-il chercher ou non ce jugement, et son lien avec la confiance en soi ? Ce sont des sujets dont j’aurais aimé qu’ils soient davantage abordés.
Concernant la deuxième partie, à savoir les conditions de la rencontre, l’auteur nous expose une philosophie pratique visant à favoriser la rencontre. Je trouve le niveau de réflexion assez similaire à la première partie, c’est-à-dire qu’il n’est pas raconté de bêtises mais que je n’avais pas besoin de ce livre pour comprendre que pour rencontrer des gens, il fallait sortir de chez soi et être prêt psychologiquement à la rencontre (je caricature mais c’est l’idée). Cependant, cette philosophie de l’action me semble juste et plutôt inspirante, et j’ai apprécié cette piqûre de rappel sur l’importance de vivre pleinement sa vie.
Enfin, Pépin nous a réservé le meilleur pour la fin. J’ai trouvé cette dernière partie très intéressante. On aborde la rencontre à travers différents courants scientifiques et philosophiques (anthropologie, existentialisme, psychanalyse, etc.). Pour le coup, cette partie m’a apporté une vision nouvelle du thème de ce livre, et m’a aidé à mieux comprendre ce qu’il nous arrive en rencontrant des gens. Comment la biologie nous éclaire sur notre propension à aller vers l’autre, comment la libido de Freud tente de nous expliquer cette force de changement au contact de l’autre, comment l’existentialisme interprète ce besoin de se réaliser en dehors de soi ? Les réponses apportées sont concrètes et m’ont parlé.
En résumé, ce livre est un cours de philosophie sur la rencontre. L’auteur n’y développe pas de pensée nouvelle mais y expose beaucoup de généralités assez banales, et sur la fin y incorpore quelques grands courants de pensée. Si vous cherchez un livre qui vous sort des sentiers battus et provoque une réflexion intense, passez votre chemin. Si vous voulez lire une philosophie pratique, simple et sans prise de tête, ce livre est pour vous.
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J'ai lu ce livre en une après-midi, emportée par le style de Charles Pépin, des phrases courtes, saccadées, une histoire qui petit à petit me faisait penser à L'étranger, et je découvre en effet que c'est une sorte de "remake"!
J'ai aimé le contraste entre cette joie cultivée ou naturelle chez le protagoniste qui se heurte à l'incompréhension, comme si son comportement était contre nature.
Le crime absurde, la plaidoirie de l'avocat général et de son avocat, la prison, et la fin comme une ouverture vers un ailleurs : tout est bien écrit et décrit bien une espèce de machine infernale qui enferme le personnage qui nous interroge sur la capacité à prendre la vie du bon côté. Pas facile en pratique de toujours prendre la vie ainsi, mais c'est une proposition littéraire et philosophique.
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Voilà un titre qui ne manque pas de piquant.
Comme son petit frère, La Confiance en soi, assez sympa à lire en public, les réactions sont diverses et variées.
Alors l'échec, et ses vertus. Je veux bien le croire. Parce qu'en fait, c'est une évidence. Le succès n'a aucune savoir sans l'échec. Il en a une c'est indéniable, mais pas sa vraie saveur viscérale. Il ne faudrait pas croire cependant que c'est un bon compagnon de route. Non. Il est facilement concevable de le trouver envahissant, écrasant, étouffant. Reste qu'il est là, et bien là. La question est alors de savoir comment l'accueillir et l'intégrer dans notre démarche de succès. Non pas comme un obstabcle, mais comme une étape. Une rampe de lancement.
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Mais qu'est-ce qui peut pousser un individu sexagénaire vers la lecture d'un ouvrage ayant pour sujet " la confiance en soi " ? Oui , parcequ'à plus de 70 ans , hein , la confiance en soi , il est plus que temps d'y penser , non?
Et bien justement , si on se retourne vers son passé , il ne semble pas inutile de voir si nous en avons eu ou non , de" la confiance en soi" , de revoir certaines situations , de savoir si on les a bien abordées ou non , si on aurait pu agir autrement ....Ce fut là ma principale motivation que j'assume entièrement et que , au final , je ne suis pas mécontent d'avoir vécue .
Charles Pepin est un philosophe qui , devenu écrivain , a su mettre ses compètences au service du plus grand nombre et ce n'est pas un mince exploit tant "La Philosophie "semble vraiment être un " gros mot "inaccessible ...et ennuyeux , voire inutile , non ?
Et bien , premier atout , cette écriture fluide , claire , précise , mise à portée de tous ceux et celles qui veulent bien s'y intéresser .
De nombreux exemples de notre vie quotidienne ,des citations précises de philosophes de toutes époques , de tous courants et une analyse fine de sa part et nous voilà embarqués , sans ennui , dans une aventure que l'on pensait aussi hermétique que les dernières boites de marque Tupperware .
Ai-je appris quelque chose ? Mais je n'étais pas là pour " apprendre ", j'étais plus là pour voir , pour analyser, sans aucune pression en me promenant dans les idées de l'auteur ...
Pour moi , le temps des études est bien révolu mais la soif de " vivre dans mon époque " me poursuit et la connaissance de soi aussi ...Je pense que ce livre est une porte ouverte vers autre chose . Il ne faudrait pas croire qu'il est une fin en soi , je pense , au contraire , qu'il est source d'ouverture vers des textes justement plus difficiles .Il ne faudrait sans doute pas prétendre tout savoir aprés avoir lu PEPIN , mais le remercier de nous avoir poussé une porte vers une discipline qu'il maitrise et voudrait sans doute partager . En tournant la dernière page , c'est au lecteur d'agir , mieux armé , plus serein .
Je n'apprécie pas les romans feel-good ( attention , je respecte les auteurs et les lecteurs ) mais il convient de ne pas se fourvoyer , Chales Pepin n'est pas un auteur " feel-good " , c'est un passeur qui lance le premier relais .Il convient de prendre " le témoin"et poursuivre , seul , la course .Projet exaltant s'il en est ....
Bon , je me retire , sur la pointe des pieds , content de cette lecture qui a bien rempli son rôle en titillant ma mémoire .
C'est sûr , je vais lire ce qui sera pour moi le second ,"Les vertus de l'échec", sujet alléchant s'il en est et si c'est aussi intéressant ....
A bientôt les amis et amies .Le soleil brille , il est temps d'aller " battre " la campagne , une petite promenade...
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Je me méfie de la tendance actuelle, qui ressort d'ailleurs plutôt de la mode, à étendre exagérément le champ d'action de la philosophie au nom de la prétention de cette discipline à enseigner comment mener une "vie bonne". Et l'on voit se multiplier dans les médias les philosophes donneurs de conseils qui se bornent finalement à concurrencer les coachs en "développement personnel" avec la même inefficacité pratique, tout se résumant souvent au conseil de se soulever soi-même en se prenant par le peau du cou.
Charles Pépin appartient à cette mouvance avec un succès certain puisqu'il a publié une douzaine de livres dans ce domaine.
Son principal et sans doute seul mérite est de se livrer à un exposé clair et complet de l'état actuel des neuro-sciences en ce qui concerne la mémoire, et de mettre en lumière son importance en tant que base de la conscience de soi.
Malheureusement les conclusions qu'il en tire et les conseils qu'il donne pour améliorer sa vie en modifiant l'interprétation et le sens de ses souvenirs ne sont guère différents une fois encore de ceux que l'on trouve dans les manuels de développement personnel même s'il les critiques et prétend s'en démarquer.
Il en est de même de l'usage qu'il fait d'une collection hétéroclite d'ouvrages littéraires où l'on trouve aussi bien La Recherche que les productions de Didier Eribon, membre, avec Édouard Louis et Lagasnerie du trio infernal de la nouvelle sociologie française. Et quelle que soit mon admiration pour Proust que je tiens pour un sommet absolu de la littérature, je n'aurais pas l'idée d'y chercher les leçons de vie, que je n'y ai jamais entrevues, d'autant que son talent ne lui a guère permis de mener une vie heureuse
Mais franchement, le mêler à un Eribon, ou, ce qui ne vaut guère mieux, à un le Tellier, auteur de canulars conceptuels amusants à lire si on les prend pour ce qu'ils sont (lui-même d'ailleurs n'y voit pas autre chose).....
Pour donner du livre un sentiment plus personnel, je dirai que si j'ai lu avec intérêt les développements consacrés à la mémoire, le peu de consistance du reste m'a assez vite lassé, au point qu'après avoir quelque temps poursuivi ma lecture en diagonale, je l'ai finalement abandonné.
PS. Dans la revue de presse Google de mon smartphone, je lis à l'heure la chronique que Charles Pépin a consacré sur France Inter à la mort "source de joie de vivre". Si !
Il y soutient que si nous étions immortels,. nous ne connaitrions pas ce sentiment, La beauté de la vie réside dans le fait de la perdre...
Et allez donc ! Viva la muerte, comme disait le général franquiste Milan Astray!
De tels propos sont monstrueux. Un croyant peut certes considérer la mort comme un simple passage, mais sans lui donner un caractère positif.
Et Monsieur Pépin est athée.
La philosophie ou l'art de dire n'importe quoi,
J'ai encore été trop bon dans ma critique et je révise la note à la baisse
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Il y a des petits livres comme ça qui apportent de la joie.
Pas qu'il soit spécialement drôle ou léger, mais de la joie.
C'est plus profond. On ne reste pas longtemps à la surface. Le sujet a l'air simple. Connu. Déjà vu. Oui, mais pas comme ça. Pas de cette manière si sincère et juste, sans une once de condescendance. Et fourmillant d'exemples récents et donc forcément un tantinet plus frappant.
Un peu comme si, en Littérature au lycée, la fantasy damait respectueusement le pion à Proust et Zola,
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Pour parler du passé, le philosophe Charles Pépin nous parle de notre mémoire ou plutôt de nos mémoires et de leur fonctionnement. Il évoque la philosophie bergsonienne prouvée aujourd'hui par le développement des neurosciences. Après avoir dressé un état de la mémoire, il évoque les nouvelles thérapies pour accepter un passé traumatique (EMDR) mais donne des conseils pour accepter son passé et vivre pleinement avec lui en se créant de nouveaux souvenirs. C'est toujours intéressant de lire Charles Pépin, le propos est toujours clair et passionnant.
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