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Critiques de Cherie Priest (77)
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Seattle, 1880.

Après un « accident » provoqué par le Boneshaker conduit par Levi Blue, une partie de la ville est endommagée, un gaz toxique s'échappe des entrailles de la Terre obligeant les habitants à fuir leur maison pour trouver refuge dans les faubourgs et à construire un mur immense de près de 60 mètres de haut. Ce gaz nommé Fléau semble transformer les habitants qui l'inhalent en morts-vivants nommés Pourris.



Une quinzaine d'années plus tard, le passé refait surface au travers des interrogations de Zeke, le fils de Levi Blue. Traité par les autres habitants du faubourg comme des parias, sa mère et lui ont du mal à joindre les deux bouts et à se faire apprécier en raison de la responsabilité de leur famille dans le désastre. Briar, sa mère refuse constamment de parler de Levi à son fils et celui-ci décide de se lancer dans une expédition au sein de la ville contaminée afin de prouver l'innocence de son père quitte à se mettre en danger. Une fois sa mère informée, celle-ci décide de partir à son secours…





Le résumé en quatrième page m'avait fait envie lors de l'achat du livre où il était essentiellement question de machines, de technologies... bref de steampunk pure et dure. Quelle déception ! 😥 Le lecteur se retrouve plongé dans un récit où le but consiste à suivre le fils et la mère dans leur voyage en quête l'un de l'autre avec une fin d'histoire en happy-end. On s'ennuie à mourir par moment en raison du manque d'action, du manque de dynamisme du récit : nos deux héros sont enfermés dans une ville infestée de pourris extrêmement rapides et affamés MAIS nous avons du bla-bla à longueur de chapitre, des personnages en veux-tu en voilà. 😪 Ah si… le récit entre réellement dans le vif du sujet à partir du chapitre 23 (page 357 sur 452 que compte l'ouvrage… donc les 100 dernières pages). Autant lire la fin uniquement. 😁





En ce qui concerne l'intrigue. Cherrie Priest nous promettait une sorte d'épopée digne de l'Odyssée d'Homère avec notre personnage de Zeke en quête de réponse concernant sa famille dans une ville dévastée. Le bilan est miteux avec des pseudo réponses sans intérêt qui semble le satisfaire. Au final, le lecteur se retrouve avec les mêmes questions en tête et sans réponse.

De plus, comment Zeke aurait pu saisir quelque chose à son histoire quand le lecteur est lui-même largué dans les limbes. J'ai relu à plusieurs reprises les passages faisant référence aux raisons de la création du Boneshaker, et je n'ai toujours pas compris POURQUOI il a été mis en test à Seattle. La raison qui nous est donnée via le récit de Briar à la fin est insipide et banale.



Les personnages… Bon c'est simple, inutile de trop vous y attacher. Trop de personnages, trop de nouveaux amis et pour des gens vivant en autarcie dans un lieu dangereux, trop de gens sympa. Aucune explication ne nous est donnée sur le choix pour ses personnes de rester au sein de cette ville contaminée et dangereuse ; aucun élément permettant de leur donner de la personnalité n'est présent avec des gens essentiellement sympathiques et altruiste comme Jeremiah, Angeline et Lucie. Même le méchant Minnericht est sans réelle saveur et ne donne pas le sentiment au lecteur qu'on s'y attarde.



Enfin, la promesse de lire de la steampunk… Bon, nous avons bien des ballons, des armes étranges, de la vapeur… Oui, c'est sympa … mais la steampunk ce n'est pas que cela ! Bon le récit est bien uchronique mais cela ne suffit pas. Bref, grosse déception pour cette série se présentant sous le titre « Le siècle mécanique ». Tout l'aspect historique promit dans la quatrième de couverture est abordée en catimini et oubliée alors cet élément aurait pu apporter une dimension plus profonde à se livre.





Pour conclure, Boneshaker ne m'a pas fait shaker. Le lecteur est littéralement pris en otage dans la ville de Seattle et doit espérer qu'un des pourris va passer dans le coin pour animer un peu la lecture. 😈 Ce livre ayant obtenu le prix Locus, ma déception est encore plus grande. Je compte donner sa chance au second tome de la série afin de me faire une meilleure idée.
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Le siècle mécanique, tome 2 : Clémentine

Second volet de la série le Siècle Mécanique de Cherrie Prest.



L'intrigue se déroule une semaine après les aventures du premier tome Boneshaker.

Après s'être fait voler son ballon dirigeable - qu'il avait également dérobé - , Croggon Hainey est bien décidé à le retrouver et punir comme il se doit les voleurs. Pas question pour notre Hainey de laisser "La Corneille Libre" rebaptisé par les nouveaux voleurs "Clémentine" aux mains de ces pilotes sans éducation. Et s'il faut en plus traverser les lignes ennemies et avoir à ses trouves un agent Pinkerton chargé de les traquer qui n'est autre que Maria Isabella Boyd, la plus grande espionne de son temps... eh bien tant pis. On ne vole pas Hainey !

Seulement, les ennemis vont devoir unifier leurs ressources lorsqu'ils prennent conscience que le dirigeable volé l'a été pour une bonne raison... et qu'un massacre de grande envergure est prévu.







Cette seconde aventure est sans le moindre doute plus digeste que le premier. Le récit est plus dynamique, plus percutant ce qui se traduit visuellement par 150 à 200 pages de moins que Boneshaker. Moins de bla-bla, de personnages sans intérêt et un récit focalisé essentiellement sur l'action. Les personnages principaux ici notamment Hainey ont été entraperçu dans le premier livre.... mais c'est franchement tout.





Malheureusement, ce livre d'une part semble détaché du tome précédent où il était question de zombie. Ici, ils sont à peine évoqués, voire pires, la ville de Seattle contaminé et isolé depuis 15 ans déjà ne semble pas être connue du reste du territoire. Ensuite, le récit nous promet une version steampunk de la Guerre de Sécession ... mais si nous considérons que pour l'auteur, cette guerre peut-être évoquée sous les traits d'une chasse de ballon entre les unionistes et les sudistes... c'est quelque peu limité. Enfin, la trame du récit est attendue et sans la moindre anicroche : c'est agréable à lire mais cela ne provoque pas de réaction particulière au lecteur.





En ce qui concerne les personnages, enfin des êtres qui ne laissent pas indifférents. Maria Isabella Boyd est une personnalité incroyable pour l'époque et possède un caractère fort. Elle n'a pas besoin d'un homme pour l'aider, elle exerce un métier dangereux, prend des risques sans trop se poser de questions... bref elle fonce dans le tas mais avec toujours cette petite touche "féminine". Hainey, pilote, contrebandier et homme noir refuse de se laisser traiter comme un être de seconde zone. Son caractère bien trempé cache pourtant un vrai coeur d'or et un honneur incroyable.





Pour résumer : ce second volet est un peu plus appétissant que le premier. Cependant, même si l'histoire est plaisante, même si les personnages sont attachants... le texte manque singulièrement de tonus. Les promesses faites dans le résumé ne sont que partiellement tenues avec une guerre de Sécession à peine effleurée et édulcorée. Ajouté à cela une intrigue sans réel lien avec le premier volet... cela laisse vraiment sceptique.





La question est donc la suivante 😁 : Si le premier n'était pas terrible, que le second était mieux... qu'en sera-t-il du troisième ? La réponse quand je l'aurai terminé.😉

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Le siècle mécanique, tome 3 : Dreadnought

Troisième volet de la saga Siècle Mécanique.





Mercy, infirmière travaillant à Richmond est obligé d'abandonner son travail pour se rendre de toute urgence à Seattle où son père, qu'elle pensait mort depuis des années est mourant. En bonne fille et désireuse de connaître cet homme, Mercy n'hésite pas à se lancer dans ce long périple. Après un voyagea en dirigeable calamiteux puisque le ballon est abattu près des lignes ennemies et Mercy se retrouve sous les lignes de feu, puis un voyage en train insipide, en bateau sur le Mississippi sans gaieté, la voilà obligé de monter dans le Dreadnought. Ce mastodonte métallique et blindé n'est autre qu'un train militaire de dernière génération. Ce voyage ferroviaire prend une tout autre dimension lorsque le train est attaqué par des "pirates" décidés à s'approprier le contenu du premier wagon gardé par des soldats. Et pour corser le tout, le dernier wagon semble également détenir un secret qui pourrait mettre tous les voyageurs en péril. Lors de ce voyage, Mercy va côtoyer ennemi et ami et unir les deux camps en guerre face à un ennemi commun.







Ce livre se décompose essentiellement en deux grandes parties rythmiquement différentes. La première permet de faire la connaissance de Mercy et de comprendre le conflit entre les Nordistes et les Sudistes au travers de son expédition pour rejoindre Seattle. Les différents moyens de transport civils utilisés et les villes dans lesquelles s'arrête Mercy permettent de découvrir un pays en guerre dont la population est totalement focalisée sur le conflit. Cette première partie permet de découvrir au plus près la zone de combat entre les deux camps, les villes assiégées, les difficultés de transport, la ségrégation. La seconde partie concerne le voyage et l'aventure au sein du Dreadnought qui est sans hésitation mouvementée et dangereuse : Mercy ici passe du mode passif de la première partie où elle n'était qu'observatrice et victime à celui d'actrice. Dans cet espace clos de quelques wagons, elle va devoir unir les voyageurs et soldats pour une même cause : sauver leur vie. le danger est palpable, la tentation également avec en arrière-plan un autre train les poursuivant : le Shennandoah.





Autant le premier tome de cette saga, Boneshaker ne m'avait pas emballé plus que cela et le second était mieux... autant celui-ci est vraiment haletant en terme d'aventure (notamment la seconde partie du livre où l'action se déroule dans le Dreadnought) 😊. le lecteur est complètement embarqué dans l'aventure auprès de Mercy et suit les péripéties et les révélations avec un plaisir manifeste. Les personnages au sein de ce train sont divers et variés avec des soldats Sudistes, un Texan neutre, deux inspecteurs mexicains, des civils, des scientifiques. Chacun au départ se méfie des autres mais très vite, ils vont oublier leurs divergences pour se focaliser sur un seul objectif : survivre. L'ennemi est sous-jacent et toujours au second plan : nous ne le découvrons que dans les derniers chapitres. Cet effet de suggérer le danger approchant sans pour autant le voir apporte exactement l'effet suspens suffisant pour agrémenter le récit.





Enfin, ce livre répare les deux grosses erreurs des précédents, à savoir le lien entre les différents livres de la saga et la présence de la Guerre de Sécession 👍. Autant il était difficile pour le lecteur de faire le lien entre le premier et le second livre, autant ici, le lien s'établit dans les dernières pages avec le père de Mercy qui n'est autre que Jeremiah, l'homme gravement blessé dans Boneshaker. L'histoire s'achève avec l'arrivée de Mercy à Seattle où elle fait la connaissance des protagonistes du premier tome. La boucle est donc bouclée. Côté Guerre de Sécession, Cherrie Priest à cette fois-ci a pris le temps de poser cet aspect historique en faisant vivre à Mercy les zones de combats, les camps retranchés, l'horreur des hôpitaux...





Au final, un récit homérique version Odyssée Steampunk avec une héroïne courageuse et au grand coeur qui n'hésitera pas à traverser une grande partie de l'Amérique en guerre afin de faire la connaissance de son père inconnu. Un récit qui montre crescendo en puissance où le lecteur se laisse aisément embarqué. Un final digne d'un western lors de la scène au col de Provo avec deux trains, des morts vivants et une course contre la montre.



En tant que lectrice, je me suis régalée avec ce dernier tome. Seul regret, pourquoi faut-il attendre le tome 3 pour prendre plaisir à lire cette série? 😭 Celui-ci mérite d'être lu !

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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Le pitch est cool : mélanger steampunk et horreur. L’univers est cool : une Amérique engluée dans une Guerre de Sécession qui n’en finit plus. Le cadre est cool : une Seattle en ruine hantée par les survivants d’une mystérieuse catastrophe. Et pourtant je me suis quasiment endormi.

Pourquoi ? Des personnages plats et une intrigue plate : cela fait déjà beaucoup.



Le prologue, qui aurait gagné à être distillé au fur et à mesure du roman, est intéressant mais spoil quasiment tout dès le départ. Ensuite une mise en place digne d’un drama familial qu’on a hâte de quitter.

Puis cela n’arrête jamais : on marche, on court, on papote et dès qu’on se pose un peu des rebondissements forcés obligent à marcher, courir, papoter… mais cela ne décolle pas même si 50 dernières pages pulsent un peu plus.

Malgré moult péripéties, twists & cie je n’ai jamais retrouvé le plaisir de la ligne droite pulpienne. L’arrivée dans la zone en quarantaine est bien fichue, assez sensorielle avec les bruits et les odeurs étouffées par les masques à gaz que doivent porter tous les personnages sous peine de zombification.

Une ambiance assez intimiste donc qui offre 2 ou 3 moments à la Roméro mais cela ne vas vraiment pas plus loin que des zombies qui arrivent toujours inopinément pour venir en aide à une une intrigue qui traine la patte.

Même si je n’ai pas vraiment adhéré le ton était intéressant et on se rapprochait du roman à ambiance.



Passons aux personnages principaux :

- un ado fugueur mal dans sa peau qui n’en fait qu’à sa tête.

- une mère célibataire qui va se lance inconsidérément à rechercher.

- un savant fou censé faire office de vilain pas beau. Le whodunit à son propos ne tient pas plus d’1 chapitre.

Les personnages secondaires sont tous coulés dans le moule du bonjour & au-revoir. Ils apparaissent, puis disparaissent, et avec un peu de chance réapparaissent. On a bien du mal à les cerner tant ils sont survolés : seuls Angéline, Lucy et Swakhammer sortent un peu du lot.

Pour le reste des réactions forcées souvent un peu bizarre tant on s’acharne à aider Briar et Zeke.



Et on retrouve des incohérences et des WTF dignes d’un gros nanar hollywodien :





En sortant des sentiers battus Cherie Priest a élaboré un roman assez frais et plutôt sympathique. On flirte un peu beaucoup avec les romans Young Adult avec une prose simple, une intrigue linéaire et un héros adolescent. Il est même suffisamment grand public pour constituer une introduction à l’univers du steampunk. Je suis persuadé que le cadre mieux exploité ferait un excellent film (personnages & histoire à changer). Mais de là à être nommée à des prix prestigieux et à être primée, faut pas déconner quand même !

Je ne veux pas rester sur un échec, je retenterai l’expérience mais plus tard.



Ma déception vient du 4e de couverture mensonger puisque que la Guerre de Sécession est à peine évoquée. Ma déception vient de certaines critiques dithyrambiques… Je m’attendais à une claque dont on est loin !

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Le siècle mécanique, tome 3 : Dreadnought

Dans le tome 1 nous avions eu droit à maman courant après fiston , dans un scénario de jeu d évasion avec zombies en bonus .Dans ce tome 3 nous avons fifille rejoignant papa dans le style attaque du train avec zombies en option . Mme Priest tente pourtant d 'être un peu originale avec les " Goldoraks et Golgoths " Yankee et Reb se filant des beignes ( au fait qui a gagné ? ) et au motos tri-roues suppléant aux chevaux Mais ça ne suffit toujours pas à faire du steampunk .Cette poursuite ferroviaire se traîne effectivement sur des milliers de kilomètres d ennuis Notre Florence Nightingale confédérée ( veuve d un nordiste tout de même ( ne fâchons aucun lecteur potentiel ) passe des dizaines de pages a soigner malades et blessés AAAh la belle âme ( et puis cela fait gagner de la place ) Tout cela pour revenir au tome 1 et à Seattle ( bien sûr ) avec des personnages déjà connus dont le papa de notre héroïne de cette trilogie qui n explique ni n 'élucide rien en , au final , à mon avis , le tome 2 est le moins affligeant même multipliant les incohérences et les banalités il distrait le lecteur le sortant des labyrinthes soporifiques des 2 autres volumes J aurai dû me méfier des dithyrambes " professionnelles " des 4° de couvertures quand il y en a trop c est que c est nul .Voilà .Pardon j oubliais à la fin la Guerre de Sécession n a toujours pas cessé c est sûr Nous n avons même pas droit au résultatdes courses Pfft
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Heureusement que l on nous informe que la guerre de Sécession n a PAS cessé c est sûr sur la 4° de couverture parce qu en pages intérieures on n en parle quasiment pas , déjà ça fleure l arnaque littéraire . de plus il faudrait pit- être expliquer avec tout le respect qui lui est du à Mme Priest que quelques scènes avec 2 ou 3 dirigeables tout pouraves , un bras artificiel réparé avec de la ficelle et un canon sonique ne font pas un roman steampunk !! On se retrouve dans un jeu d 'évasion dans une ville post catastrophe, pas naturelle ,avec maman poursuivant fiston courant lui même après les souvenirs de son meuchant et défunt papa Un vrai drame social et humain !!! C est bavard ,d un ennui profond , tant les personnages que l histoire , le contexte n ont aucun intérêt , C est navrant de banalité même pimenté de zombis ( on se demande bien ce qu il viennent tenter de grignoter vu le peu de chair du bouquin ? )Bref un navet .Ma bonté n ayant pas de limite je vais tenter le Tome 2 en Sécession , pardon , cession de rattrapage et si ça ne s'arrange pas stop .Je suis trop vieux pour m obstiner , j ai tant de choses qui me plairont a lire
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I am Princess X

May n'a jamais pu faire le deuil de la mort accidentelle de son amie Libby avec qui elle avait imaginé une bande dessinée mettant en scène une princesse particulière.



Lorsque plusieurs années plus tard elle voit fleurir dans la ville des autocollants qui reprennent des éléments de leur oeuvre, May n'a aucun doute, son amie est vivante.



Elle décide de partir sans attendre à sa recherche. Pour enquêter, elle s'allie à Trick, un jeune passionné d'informatique.



Elle découvre une bande dessinée sur le net qui évoque des aventures terrifiantes très proches de sa propre histoire. Et si elle racontait tout simplement la vérité ?



Un roman sans nul autre pareil car il met en scène des aventures dignes des supers héros. Il y a le look étonnant de princess X avec ses baskets rouges et son épée qui dénotent avec le côté disney de sa robe.



Et surtout des actions qui s'inscrivent sous un fond noir avec un vrai méchant qui pourchasse nos amis et des clés à découvrir avant un final digne d'un thriller.



Une enquête vivante, partagée par le lecteur à qui est offert un genre nouveau entre le comic et le roman noir, avec des vignettes bd qui accompagnent le récit.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

C'est un livre qui se laisse lire, mais bon, c'est pas non plus inoubliable. Je n'arrive pas à comprendre les nominations ni même le prix qu'il a obtenu. C'est juste un divertissement pas mal.



L'intrigue est ultra-linéaire, simplissime, et en plus on apprend quasiment tout dans le prologue, ce qui est idiot, à mon sens ! Du coup, dans la suite, les seuls rebondissements qu'il y ait sont relativement peu nombreux, liés à des attaques de zombies et aux affrontements entre factions. Si l'on avait appris l'histoire de Maynard, Levi, Briar au fur et à mesure du bouquin, déjà ça aurait été bien plus intéressant ! Pour moi c'est un gros bug de construction du livre.



Il y a des chinois dont on ne sait pas ce qu'ils fichent là (au centre de Seattle, là où il y a le Fléau et les "pourris"), ils bossent pour rien, apparemment, et ça reste comme ça tout du long, pas d'explication.

Il y a également des événements qui ne servent à rien. (ça remplit des pages, me direz-vous, donc ça sert à quelque chose !)

Les personnages sont assez peu fouillés, malgré de nombreux dialogues. Comme c'est souvent dit dans le livre lui-même, ils parlent beaucoup, mais ne disent réellement rien de bien intéressant. Je ne suis pas arrivée à m'attacher à eux tant ils sont superficiels, à part peut-être à la "Princesse Angeline", la seule qui sort un peu du lot des personnages insipides (Le seul personnage qui arrive à apporter une petite surprise vers la fin du livre, lors d'une conversation ultra-rapide, donc qui ne creuse rien du tout, avec Briar Wilkes).

Le méchant est juste risible. Non mais franchement c'est même pas niveau "comics books", je crois que même "Le Furet" des Fantômette de mon enfance est plus fouillé.



Le style est simple également, avec parfois des phrases mal tournées mais peut-être est-ce dû à la traduction, je ne sais pas. Exemple : les machines "à vapeur ou au charbon", euh, en 1880, c'est juste la même chose... Enfin bon ça peut marcher au bois, aussi, soit...

A aucun moment je ne suis arrivé à "entrer dans le livre". Je me suis sentie spectateur d'un téléfilm série z (comme zombie, ahah !), regardable mais pas génial.

L'ambiance glauque générale plutôt bien décrite est ce qui sauve ce livre de l'ennui total.



Pour moi, c'est un livre d'initiation ultra-simple au steampunk, et encore, pour ado. J'en demande un peu plus que ça à ce que je lis, pour ma part... Bref, ça se laisse lire, je suis arrivée au bout, mais vraiment sans plus, à partir du tiers du bouquin, j'avoue ça a été en lecture très rapide, et ce que j'ai pu rater ne m'a pas manqué. Cela aurait été bien mieux si ça avait carrément versé du côté de l'humour, ce qui n'est malheureusement pas le cas, il est totalement absent.



Ma note réelle :  2,5 (3 sur Babelio, pas le choix) 
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Côté intrigue, le postulat de départ est assez simple. Dans un monde alternatif, Briar Wilkes est la veuve malheureuse d'un homme qui a ravagé Seattle et condamné ses habitants soit à devenir des zombies, soit à vivre dans un milieu contaminé. Son fils, Zeke, à la recherche de réponses concernant son père, décide d'aller à Seattle, dans l'ancienne maison de ses parents. Bon... alors déjà, difficile de comprendre pourquoi les essais du terrible Boneshaker ont eu lieu à Seattle. Les explications sont tellement claires qu'on ne sait pas si c'est une décision du Dr Blue ou s'il a suivi de quelconques instructions. Ensuite, le fameux gaz. Il aurait été libéré lorsque le Boneshaker a percé le sol de la ville et, plus lourd que l'air, serait resté en suspension au niveau du sol. Un constat qui a amené les autorités à décider la construction d'un mur autour de la ville. Mouais... donc le gaz, il a gentiment attendu dans la ville que ces travaux titanesques se terminent ? Parce que bon, même s'il ne peut pas s'élever au-delà d'une certaine hauteur, nous sommes bien d'accord qu'il peut s'étaler au niveau du sol ? (et dessous, d'ailleurs, puisque le Boneshaker a creusé de sacrées galeries). Là, déjà, j'ai tiqué. Mais passons, ce n'est pas très grave.



La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Le siècle mécanique, tome 2 : Clémentine

C'est un peu mieux que le tome 1, ne serait-ce que parce qu'il n'y a pas de prologue qui dévoile quoi que ce soit.

Le hic étant qu'il a les mêmes défauts : une intrigue linéaire et simplissime, des personnages qui sortent d'on ne sait où et qui disparaissent tout aussi vite, qui ne servent qu'à procurer des rebondissements "artificiels".

Toutefois, le personnage principal, "Maria Belle Boyd", est un peu plus attachant que celui du tome 1, et Croggon Hainey est également plutôt sympathique. L'ensemble est très vivant du fait de nombreux dialogues, on ne s'ennuie pas car il ne s'éternise pas, contrairement au premier. Et il y a un peu d'humour, enfin !!!



Le style pêche par moments, il y a des lourdeurs, j'ai même relevé un contresens. Dire d'un acte soigneusement préparé qu'il est "non prémédité", c'en est un gros, me semble-t-il. Je ne sais si ce sont des problèmes de traduction ou des erreurs de l'auteur...



Ma note : 3 "vraies" étoiles, mais vraiment pas plus. Cela reste de la littérature pour ados, il ne faut pas être trop exigeant pour apprécier.
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I am Princess X

Princesse X est pour moi un livre avec un bon suspens qui dure presque jusqu'au bout. Je l'ai trouvé très simple à lire. Mais je l'ai aussi trouvé beaucoup trop enfantin..

C'est donc une lecture sans prise de tête.
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Boneshaker fait partie des 6 finalistes du Prix Hugo 2010 du meilleur roman avec The city & the city de Miéville. Cory Doctorow, Mike Mignola, Scott Westerfeld... tout le monde est d'accord : c'est de la bombe de balle à pistons et à vapeur. Le mélange parfait entre du steampunk, des zombies et des combats de zeppelins. Il faudrait être particulièrement de mauvaise foi pour bouder son plaisir sur une telle lecture. Mauvaise nouvelle : ma nature jésuitique de perfide sophiste fait de la mauvaise foi ma raison d'être.



Or donc, dans le Seattle d'antan, un savant fou fabrique une machine foldingue financée par des Russes pour permettre l'extraction de l'or. Sauf qu'au dernier moment, le savant fou en question utilise plutôt son invention pour creuser sous une grosse banque afin d'en vider les coffres. Hélas, ce faisant, il perce une poche de gaz mortel qui se met aussitôt à remonter à la surface et à décimer la populace locale, qui n'avait rien demandé. Plus tard, les pouvoirs publics réagissent en construisant un haut mur tout autour de la zone sinistrée afin de contenir les émanations délétères. Car les ceusses qui respirent ce gaz se transforment en zombies.



L'action du livre débute 16 ans plus tard quand le fiston du savant fou (qui a disparu dans les évènements tragiques) fausse compagnie à sa mère pour s'infiltrer dans la zone interdite de Seattle afin de se faire une idée sur la culpabilité de son géniteur. Quand sa mère se rend compte de la disparition du gamin, elle fonce à son tour dans les ennuis. Et donc, le quartier sinistré est peuplé de zombies très très méchants, de survivants qui fouillent les décombres, de types qui récupèrent du gaz pour fabriquer une drogue puissant, de capitaines de zeppelins qui survolent les lieux...



Sauf que.

Déjà, le livre débute par 6 pages qui racontent factuellement la catastrophe initiale. C'est comme lire le résumé des épisodes précédents d'une série : on ne se sent pas concerné. Les informations contenues dans ce prologue auraient dû être racontées dans le récit par des témoins et non balancées comme ça.

Ensuite, les deux protagonistes que l'on suit séparément sont aussi plats que l'encéphalogramme d'une poule. L'adolescent en quête du père absent, la mère qui doit replonger dans son passé pour sauver son fils : deux portraits ratés.

La zone gazée est censée être peuplée de gens peu recommandables, mais au final chaque rencontre est l'occasion de croiser des Bisounours qui aident leur prochain assez facilement sans demander d'argent en retour.

Les zombies donnent bien quelques scènes à la Romero, mais n'apportent rien à l'ambiance. Le gaz pouvait rester juste mortel pour être angoissant, pas besoin d'en appeler aux zombies pour faire peur.

L'intrigue promettait des révélations sur la catastrophe initiale puisque les détails qui entourent l'accident sont nébuleux. Et bien, peau de zob. En dehors d'une surprise très minime dans les derniers chapitres, ce n'est qu'un long voyage pas très intéressant dans un quartier en ruines. Aucune communauté intéressante, ce sont juste des rencontres vaguement iconoclastes.

Les zeppelins sont de la partie, mais là encore, c'est juste pour faire beau : une scène d'abordage pour dire de faire spectaculaire, et au revoir Simone.



Et l'auteure, Cherie Priest, se permet d'écrire des choses réellement nouvelles. Par exemple, l'un de ses personnages dit "Si nous mourrons, je te tue." C'est aussi follement original que les blagues sur les belles-mères.



Au final, Boneshaker est une lecture qui m'a apporté autant de plaisir qu'un rapport de Pierre Mauroy sur la réforme de l'organisation des pouvoirs locaux pour l'avenir de la décentralisation.



Maintenant, pour être tout à fait honnête, il se pourrait bien que le steampunk ne soit pas ma tasse de thé. Cela expliquerait pourquoi je n'arrive pas à crier au génie avec le reste de la meute.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

En sortant de cette lecture, j’ai une petite impression de manque. J’aurais aimé que la fin soit plus claire en ce qui concerne les personnages. Mais c’est vraiment l’un des deux seuls reproches que j’ai à faire car j’ai dévoré ce roman. Pas tant pour ses deux personnages principaux que pour ceux qui les entourent et pour la vérité à propos de ce qu’il s’est passé quinze plus tôt. Je ne me suis pas beaucoup attachée à Briar et à Zeke mais j’ai apprécié de voir évoluer leur relation. J’ai plus aimé les autres personnages qui, même s’ils n’apparaissent que peu de temps, ont tout de même une réelle consistance de par leurs actes, leurs passés et leur forte personnalité. A la fin, je m’inquiétais bien plus de leur sort que de celui de Briar et Zeke.

Ce qui m’a fait tourner les pages à ce rythme, c’est l’envie de voir aboutir leur quête. Les obstacles sont nombreux (sans paraître insurmontables), et je voulais connaître la vérité sur ce qui était arrivé avec le Boneshaker.



L’univers est aussi ce qui m’a captivée car chaque nouvelle situation apporte son lot de surprises en termes d’ingéniosité dans les moyens de survie.

Le deuxième reproche que j’aurais à faire et que certaines choses sont très prévisibles, comme certaines rencontres ou ce qui concerne Levi. Mais ça n’a pas gâché ma lecture, ça m’a même poussée à continuer à lire pour vérifier que j’avais bien deviné.



J’ai pris beaucoup de plaisir avec ce roman.

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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

C’est avec pas loin de quinze jours de retard que je vous propose aujourd’hui la chronique d’un roman de Cherie Priest édité au Livre de poche à la fin du mois d’Août. Il s’agit du premier tome d’une saga steampunk intitulée Le siècle mécanique, qui nous ramène en 1880. Dans Boneshaker, on suit les traces de Briar et Zeke, mère et fils, au cœur de la ville américaine de Seattle transformée en ville fantôme après le passage d’une machine infernale. Le Boneshaker a certes tout ravagé mais il a surtout entraîné la libération d’un gaz, lequel transforme les gens en morts-vivants.



C’est ainsi que l’on découvre peu à peu un univers passionnant, un mélange très savamment dosé de steampunk, de western et de The Walking Dead ! Un roman original aux multiples facettes... Nous sommes dans une ville somme toute assez banale, Seattle, envahie par ce fameux gaz difficilement contenu par un gigantesque mur. Au cœur de l’enceinte, deux communautés : celles des Pourris, autrement dit les zombies, et celle des Oubliés, les survivants qui se terrent dans les souterrains et tentent de leur échapper. Et milieu de tout ça, un adolescent, Zeke, à la recherche de son passé, et sa mère, Briar, à la recherche de son fils !



Ce sont deux personnages attachants. Le garçon est intelligent mais impulsif, et comme tous les enfants de son âge, il n’écoute rien ni personne, et surtout pas sa mère. Une fois de l’autre côté du mur, il se retrouve bien évidemment dans les ennuis jusqu’au cou. Briar est veuve, elle a élevée son fils comme elle a pu, en travaillant beaucoup et en lui cachant un peu trop de choses. Elle vit dans l’ombre de deux des hommes de sa vie, son père et son mari, inventeur du Boneshaker. C’est une femme indépendante et pleine de ressources, et elle en aura besoin. Ils sont entourés d’une galerie de personnages issus de la communauté des Oubliés, ce qui nous permet d’en apprendre plus sur la vie des survivants dans la cité, leur lutte perpétuelle contre les Pourris, ou contre celui qui s’est emparé de Seattle, l’abject Dr Minnericht.



Le rythme de l’intrigue est assez lent, mais l’univers est si riche qu’on ne voit pas le temps passer. Les touches steampunk sont présentes sans être pesantes, la technique sert un but précis, et les différents mécanismes sont mis en avant à point nommé. Cherie Priest s’y entend vraiment bien pour construire une atmosphère étouffante, pleine de tension et d’incertitude. L’important ici n’est pas tant d’atteindre un but, se retrouver et sortir de la cité pour la mère et le fils, que toutes les découvertes réalisées en chemin, et elles sont nombreuses, tant pour le lecteur que les deux héros. Cela peut dérouter, mais en ce qui me concerne j’ai adoré, et je ne saurais trop vous recommander cet ouvrage à l’originalité conquérante. Un énorme merci aux éditions Le livre de poche pour cette formidable découverte !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Ni un chef-d'oeuvre, ni un livre d'un ennui mortel, à mes yeux, simplement un roman steam punk qui tient ses promesses... J'apprécie généralement le genre, pour le côté amusant de l'uchronie et des machines fantastiques (lisez donc la trilogie de la lune, de Johan Heliot, mon avant dernière lecture dans le genre, pour voir ce que je veux dire...). Mais ici, rien de déjanté, tout est fort sérieux et même fort sage : mère abandonnée, adolescent imprudent, trafiquant de drogue. Même les zombies restent classiques et assez abstraits. Côté machines fantastiques, j'ai également été un peu déçue : elles sont bien présentes, mais les descriptions sont fort peu poussées voire un peu abstraites. Reste un roman d'aventure, qui à mon avis fonctionne plutôt bien : le récit est très linéaire, les épisodes s'enchainent bien, je me suis laissée portée par cette lecture facile, et ne m'attendais pas au dénouement.



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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Difficile d’arriver à présenter Boneshaker en peu de termes. Non pas que le roman soit dense ou compliqué, mais l’univers de base ainsi que le style employé sont originaux et demandent à être découverts au fil de la lecture.[...]

Les personnes croisées dans leur périple ont souvent des personnalités orientées “western”. Le lecteur apprend petit à petit à comprendre et connaître leur choix de vivre caché sous terre, en lutte permanente, en organisation sociale précaire.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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I am Princess X

Après avoir repéré I am Princess X plusieurs mois avant sa sortie, reçu plusieurs mails énigmatiques pour rechercher l'identité de Princess X et suivi le compte Instagram @iamprincessx plein de mystères (un grand bravo à Bayard Jeunesse pour tout le teasing), j'ai reçu avec grand plaisir le livre de Cherie Priest. Et je n'ai pas été déçue.



"May écrivait beaucoup, Libby dessinait beaucoup et, arrivées en troisième, elles avaient créé une bibliothèque complète des aventures de Princess X. Ses aventures consignées sur d'épais cahiers ou de gros carnets à spirale, s'entassaient dans des boîtes à chaussures, des caisses, des sacs en plastique."



Princess X n'est autre qu'un personnage créé par May et Libby pendant leur enfance. À l'image de cette dernière, elle a tout d'une héroïne, à la fois belle et forte, typée japonaise et pleine d'imagination. Libby n'était pas populaire, mais elle avait tout pour l'être. À l'inverse May n'a, en apparence, rien pour se démarquer. Elle semble comme toutes les autres filles de son âge, malgré son asociabilité qui ne l'a jamais quittée depuis toute petite. Toujours profondément marquée par la disparition de sa meilleure amie, elle vit au jour le jour, sans réellement se préoccuper des gens qui l'entourent et de son avenir. Et pourtant, au fond d'elle se cache une force qu'elle n'imagine pas, de la détermination et une logique plus développée qu'elle ne le pense. Sa rencontre avec Trick la libère. Lui qui a tout du geek et rien non plus du héros magnifique et brave, ils font tous les deux la paire, se complétant à la perfection, bien que l'aide d'un mystérieux Corbeau ne sera pas de refus !



Mêlant planches de roman graphique, dessins et roman, I am Princess X se démarque nettement dans la littérature jeunesse. En effet, bien que destiné aux plus de 12/14 ans de part son récit orienté thriller, aux allures de scénario de film et avec certains éléments peu abordables pour un public plus jeune, la direction de l'histoire et sa légère complexité se destine davantage aux plus jeunes de 10/11 ans. Pour autant, le lien fort qui unit cette aventure avec le monde de l'Internet, d'Instagram et des goodies, en particulier des autocollants sur Princess X, donne un aspect des plus modernes à l'histoire, à la manière d'une enquête policière innovante pour les adolescents. Et c'est bien tout ce qui en fait un livre prenant que l'on lâche difficilement avant d'en connaître son issue. Cherie Priest l'a bien compris, car elle happe le lecteur jusqu'à la fin, cherchant à savoir si l'énigme Princess X à un lien avec la réalité ! C'est particulièrement bien ficelé avec tous les indices qui sont dispersés au fil des pages, que le lecteur peut ainsi envisager plusieurs issues finales.



"C'était beaucoup plus difficile de raconter une histoire sans une amie pour l'entendre, avec juste des mots - car May ne savait même pas tenir un crayon à dessin. Mais finalement elle était parvenue à écrire. Elle n'avait jamais manqué d'idées. Elle avait simplement dû apprendre à les coucher sur le papier."



Cherie Priest, tout au long de son récit, ne cesse de nous partager les ressentis de ses personnages, parfois immatures pour leur âge, et aux réflexions d'adultes à d'autres moments. On voit bien qu'ils se cherchent, entre la volonté de rester des enfants qui ne veulent pas affronter la réalité et l'envie de mûrir. Tout comme eux, le lecteur oscille entre l'espoir d'un happy end et la déconvenue d'une déchirante vérité qu'on n'ose imaginer. Pas une seconde répit n'est accordé dans I am Princess X et c'est dans une course contre la montre que s'engage les personnages, entraînant le lecteur avec eux. L'écriture fluide, simple et dans l'air du temps accentue l'effet captivant de l'histoire et l'auteure ne se prive pas pour y ajouter rebondissements sur rebondissements. Ce qui, malheureusement, fait perdre un peu de réalisme au récit qu'il faut davantage voir comme une grande enquête avec des péripéties digne d'un roman policier torturé que d'une histoire totalement crédible. Et bien que toute cette aventure fasse aussi un peu peur, tous les adolescents apprécieront de trouver une intrigue encore plus poussée que ce qu'ils auraient pu imaginer.



"Elle avait peut être simplement pressenti... grâce à son sixième sens aiguisé par l’aventure, le danger, le mystère... Le compte Instagram. Ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque."



I am Princess X se démarque du paysage de la littérature jeunesse en alliant avec justesse un thriller palpitant, des illustrations et planches de bande-dessinée, et une connexion constante avec les nouvelles technologies. Cherie Priest happe le lecteur avec sa plume fluide et prenante, le laissant dévorer l'enquête sur Princess X, sans pouvoir la reposer avant de l'avoir finie !
Lien : http://laura-passage.com/i-a..
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Selon le dicton, il ne faut pas se fier à la couverture d'un livre. Je devrais le savoir, mais je me fais encore avoir de temps en temps. Parce que, pour être honnête, la réécriture de la Guerre de Sécession promise par la dite couverture, je l'attends toujours.



Bon vous l'aurez compris, je n'ai pas trop apprécié Boneshaker. En soi, l'histoire n'est pas une catastrophe et j'avoue avoir rarement lu une histoire de zombies, qu'on appelle ici Pourris, se déroulant pendant le XIXe siècle. Mais tant de choses ne fonctionnent pas.



Déjà, j'ai eu l'impression que la ville emmurée était un monde de Bisounours. Sérieusement, à part l'antagoniste de service pas vraiment méchant et les Pourris, tout le monde, ou presque, aide les héros. Certes, Cherie Priest apporte une explication à cette situation, mais il n'empêche que, pour moi, ça ne colle pas du tout à l'ambiance qu'elle a voulu installer.



De plus, je n'ai jamais eu peur pour les héros, pas une seule fois. Alors, on se doute bien qu'ils survivront au moins jusqu'à la confrontation finale, mais dans quel état seront-ils ? Il y aurait été intéressant d'avoir plus de tension sur le sujet.



Bref, ce n'est pas bien folichon et clairement pas indispensable. Si vous cherchez une histoire de zombies en dehors des cadres habituels, Boneshaker pourra peut-être vous intéresser. Dans le cas contraire, passez votre chemin.
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Le siècle mécanique, tome 1 : Boneshaker

Seattle, 1880. Sur arrière-fonds de guerre civile, on découvre une ville détruite par une catastrophe. Quinze ans plus tôt, le Boneshaker, l'invention de Leviticus Blue qui aurait permis aux Russes de forer les terres les plus froides afin de trouver de l'or, a détruit la ville. On ne sait pas bien ce qu'il s'est passé ce jour-là, mais en forant, le monstre métallique a libéré un gaz toxique, surnommé le Fléau. Très vite, le peuple a fui la ville alors que ceux qui ont été pris dans le gaz ont changé, devenant des zombies affectueusement surnommés les Pourris. Un large mur de soixante mètres a été érigé autour de la ville et les gens (sur)vivent maintenant dans les faubourgs. Briar Wilkes y vit et tente d'élever son fils adolescent Ezekiel, mais rien n'est facile. Veuve du savant fou Leviticus Blue qui a détruit la ville et fille d'un officier de police qui, en libérant les prisonniers lors de l'évacuation de la ville, est devenu un traître, elle est mis au ban de la société. Zeke, en pleine crise d'adolescence, cherche à comprendre mes actes commis par son père et son grand-père. Il décide alors de se rendre dans la ville,derrière les murs, là où des gens sont restés et ont créé une société en dehors du temps, avec leurs propres lois. Briar, furieuse et inquiète, part à sa recherche. Pendant tout le livre, ils vont marcher dans les pas l'un de l'autre, sans le savoir et vont nous emmener dans les tréfonds de la ville, où les gens vivent toujours plus profondément sous terre, à l'abri relatif, sous la menace constante des Pourris et du Fléau. Les personnages sont tous charismatiques et sympathiques. L'auteur nous fait vraiment rentrer dans l'atmosphère de cet univers steampunk très bien réalisé et très bien décrit et je ne peux que conseiller aux amateurs du genre d'aller le lire.
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Les dossiers Cheshire Red, tome 1 : Bloodshot

Voici un roman sur lequel j’ai peiné à avancer, alors qu’il présente pourtant de nombreuses qualités. Tout d’abord, on sent vraiment le soin apporté par l’auteure pour rendre son personnage et son univers crédibles. On perçoit également une démarcation nette avec les livres du même genre de ces dernières années dans lesquels une bonne dose de romance s’invite. Ici, il est clair que ce n’est pas le cas, on a affaire à une héroïne très (trop?) professionnelle qui est, enquête et paranoïa obligent, centrée sur elle-même.



Le style est fluide, désinvolte et sérieux quand il le faut, et il y a beaucoup d’action. Ces caractéristiques devraient rendre la lecture frénétique, mais, malheureusement, la sauce n’a pas pris me concernant. J’ai très souvent eu du mal avec les longues introspections de l’héroïne qui n’en mène pas large pour un vampire âgé qui se targue, en plus, d’être toujours bien préparé. J’ai trouvé ce trait de sa personnalité trop poussé ; c’est dommage, car d’un autre côté, j’ai bien saisi les enjeux de l’anonymat qu’elle fait tout pour préserver.



L’histoire est assez intéressante et bien développée puisqu’elle est bâtie sur une sorte de complot englobant le gouvernement et les vampires, donc, puisque ce sont les créatures phares ici. Le suspense est là, renforcé par les scènes d’action cadencées et nombreuses.



Les personnages secondaires sont sympathiques, sans plus ; seul Ian, le vampire venu solliciter l’aide de Raylene, se démarque par son charme et sa simplicité. On ne peut qu’espérer qu’une relation se mette en place avec l’héroïne, ce qui tendrait à la rendre moins carrée et nous permettrait de nous identifier un peu plus à elle.



Un premier tome soigné concernant le background et l’enquête, mais qui souffre de longueurs pénibles pour le lecteur qui sature de passer les trois-quarts du temps dans la tête d’une héroïne qui réfléchit beaucoup et laisse peu parler ses émotions, hormis sa paranoïa.
Lien : http://truebloodaddict.net/2..
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