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Citations de Chimamanda Ngozi Adichie (996)


En Amérique, le racisme existe, mais les racistes ont disparu. Les racistes appartiennent au passé. Les racistes sont de méchants Blancs aux lèvres minces dans les films qui traitent de l'époque des droits civiques. Le problème est là : les manifestations de racisme ont changé mais pas le langage.
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"Quand elle reviendra, elle sera devenue une Americanah sérieuse comme Bisi, dit Ranyinudo.
Elles s'esclaffèrent en entendant le mot "Americanah" prononcé avec jubilation, en traînant sur la quatrième syllabe, et à la pensée de Bisi, une fille de la classe en dessous de la leur, qui était revenue d'un court séjour en Amérique avec des manières affectées, feignant de ne plus comprendre le Yoruba, bredouillant un "r" à chaque mot d'anglais" P.81
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Elle voulait qu'Azuka apprenne les coutumes de ces étrangers parce que si les uns dominaient les autres, ce n'était pas parce qu'ils avaient plus de valeur mais parce qu'ils avaient de meilleurs fusils.
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Le chagrin est un enseignement cruel. On apprend combien le processus du deuil peut être brutal, combien il peut être lourd de colère.
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J'écris sur mon père au passé et je n'arrive pas à croire que j'écris sur mon père au passé.
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Elle ne comprenait pas la mode du grunge, cette idée d’avoir l’air miteux parce que vous aviez les moyens de ne pas l’être ; c’était se moquer de la vraie misère.
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Okoloma était l 'un de mes meilleurs amis d 'enfance .Il habitait ma rue et veillait sur moi à la manière d 'un grand frère : si un garçon me plaisait , je demandais à Okoloma son avis .Okolomo était drôle et intelligent , il portait des santiags aux bouts pointus .
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Obinze disait que c'était l' excès de gratitude qui accompagnait l'insécurité de l'immigrant.
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Il suffit d'une personne pour faire que les choses changent.
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...sa mère avait éteint leur télé en demandant pourquoi elle devrait regarder des êtres humains mourir, en demandant ce qui n'allait pas dans la tête de tous ces gens qui s'étaient rassemblés sur le terrain d'exécution.
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Le vent qui soufflait à travers les îles britanniques était chargé des peurs suscitées par les demandeurs d'asile, engendrant chez tous la crainte d'une catastrophe imminente, et ces articles étaient écrits et lus, naturellement et avec obstination, comme si leurs auteurs vivaient dans un monde déconnecté du passé, sans avoir jamais envisagé que cette situation était un développement naturel de l'histoire : l'afflux en Angleterre de citoyens à la peau noire ou brune venant de pays créés par l'Angleterre. Pourtant il comprenait. Il devait être réconfortant, ce déni de l'histoire.
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Mes cheveux épais et naturels feraient leur effet si j’avais un entretien pour être chanteuse dans un orchestre de jazz, mais il faut que j’aie l’air professionnel pour cet entretien, et professionnel signifie avoir les cheveux raides. S’ils devaient être bouclés, il faudrait que ce soit des boucles de Blanche, souples, ou au pire des anglaises, mais jamais des cheveux crépus.
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« Si vous dites que la race n'a jamais été un problème, c'est uniquement parce que vous souhaitez qu'il n'y ait pas de problème. Moi-même je ne me sentais pas noire , je suis devenue noire qu'en arrivant en Amérique. Quand vous êtes noire en Amérique et que vous tombez amoureuse d'un Blanc, la race ne compte pas tant que vous êtes seuls car il s'agit seulement de vous, et de celui que vous aimez. Mais dès l'instant où vous mettez le pied dehors, la race compte. Seulement nous n'en parlons pas. Nous ne mentionnons même pas devant nos partenaires blancs les petites choses qui nous choquent et que nous voudrions qu'ils comprennent mieux, parce que nous craignons qu'ils jugent notre réaction exagérée ou nous trouvent trop sensibles. »
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J'étais sonnée. Les dix heures de vol de Lagos à New-York et l'attente interminable pendant que la douanière passait ma valise au peigne fin m'avaient laissée sur les rotules, et la tête dans le coton. La douanière avait examiné mes aliments comme si c'était des araignées. Elle avait enfoncé ses doigts gantés dans les sacs étanches d'egusi pilé, de feuilles d'onugbu séchées et de graines d'uziza, et fini par confisquer mes graines d'uziza. Elle avait peur que je les fasse pousser dans le sol américain. Peu importe si les graines avaient séché des semaines au soleil, si elles étaient dures comme un casque de vélo.
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Il y avait une certaine notion de luxe attachée à la charité à laquelle elle ne pouvait s’identifier et qu’elle ne partageait pas. Considérer la « charité » comme allant de soi, savourer cette bienfaisance envers des gens qu’on ne connaissait pas – cela tenait peut-être au fait d’avoir possédé hier, de posséder aujourd’hui, et de s’attendre à posséder demain. Elle les enviait.
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Ennemis, prenez garde : le pire est arrivé. Mon père n’est plus. A présent ma folie va se mettre à nu.
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"Loin de me soulager, mes souvenirs me donnent des élancements aussi douloureux qu'éloquents : Voici ce que tu n'auras jamais plus.

Quelquefois ils sont porteurs de rire mais le rire est comme une braise qui ne tarde pas à flamber de douleur. J'espère que c'est une question de temps, que c'est encore trop tôt, beaucoup trop tôt pour s'attendre à ce que ce que les souvenirs ne soient rien de plus qu'un baume."
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Ce règlement signifie que toute cotisation encore due à la classe d'âge, à l'association de la ville d'origine, au village, au clan-l'umunna- doit être payée, faute de quoi l'enterrement sera boycotté. Menace puissante que le boycott d'un enterrement. Pour la plupart des Igbos, du moins ceux de la génération de mon père, être privé d'obsèques convenables est une peur presque existentielle. (p. 76)
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(...) il y a une très forte émotion à regarder son écriture. Elle raconte son histoire, cette écriture, avec ses lettres arrondies typiques d'une certaine éducation coloniale en Afrique, prudente et correcte, latinophile et respectueuse des règles. (p. 48)
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Avec Okoloma , je pouvais débattre , rire et dire le fond de ma pensée . C 'est aussi la première personne à m 'avoir qualifiée de féministe .
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